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La rivière et la mise au vent
un film de 16 minutes 34
Délainage, décharnage, mise au vent, expédition du produit fini… Visite d’une mégisserie de Graulhet (Tarn) et explication des diverses phases d’élaboration d’une peau pour la maroquinerie
Réalisateur/Auteur : Cros, Louis (1920 2009)
Année : 1953Production : Chambre syndicale des patrons mégissiers de Graulhet
Type de document : Film : Durée :00:16:34 - La Cinémathèque de Toulouse
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Quelques images extraites de ce film
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Merci
https://www.memoirefilmiquedusud.eu
et au site NATIFS 50 (natifs50-graulhet.wifeo.com) qui m'a permis de découvrir ce film
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le blog Mémoires de Graulhet
vous propose de découvrir pour la première fois l'ensemble des résultats des
15 élections municipales depuis 1945
qui ont eu lieu à Graulhet.Les 9 maires de Graulhet de 1945 à 2020
1945 - 1965 - Noël PELISSOU né le 27/12/1887
1965 - 1971 - Bernard DUMONTIER né le 27/11/1907
1971 - 1977 - André PONTIER né le 28/04/1921
1977 - 1989 - Jean-Henry ARGELES né le 04/10/1914
1989 - 1995 - Claude BOUSQUET né le 05/03/1942
1995 - 2002 et 2005 - 2008 - Jean PICAREL né le 14/05/1947
2002 - 2005 - Françoise RODET née le 18/08/1944
2008 - 2020 - Claude FITA né le 24/06/1948
2020 - Blaise AZNAR né le 13/04/1965ÉLECTION MUNICIPALE
29 AVRIL ET 3 MAI 1945NOËL PELISSOU
FRANCE : Le scrutin de 1945 intervient alors que la France et les alliés sont encore en guerre : l’Allemagne capitule le 7 mai 1945. Pour la première fois les Françaises sont appelées à voter, ce qui double, par rapport à l’avant guerre, le corps électoral. Les vainqueurs du scrutin sont les partis politiques qui ont participé à la Résistance : communistes, socialistes, démocrates-chrétiens du MRP (Mouvement Républicain populaire)
Droit de vote des femmes : 23 mars 1944 : l'assemblée consultative adopte le droit de votes des femmes - 21 avril 1944 : De Gaulle ratifie le droit de vote des femmes - 29 avril 1945 : le premier vote des Françaises a lieu pour les élections municipales, suite à une loi promulguée par Charles de Gaulle.
GRAULHET : Deux listes furent en présence :
- La liste présentée par le Comité d'Union Socialiste Jean Jaurès (Noël Pélissou)
- La liste Patriote Républicaine Eugène Paba (communiste)(la majorité absolue était de 1893)
La liste PABA obtient une moyenne de 1146 voix
La liste socialiste avec une moyenne de 2306 voix fut élue en totalitéVoici la liste des 23 élus
NOEL PELISSOU ARTISAN COUPEUR BERTHOUMIEU RENEE EMPLOYÉE CARAYON CAMILLE EMPLOYÉE ADHEMAR ROGER EMPLOYÉ BALAN CHARLES MÉDECIN BELLIERES EMILE OUVRIER MÉGISSIER BOULADE PIERRE INDUSTRIEL BOSC ETIENNE OUVRIER PEINTRE CALVEL RENE MAROQUINIER DELATOUR MARC RETRAITE GALAN LOUIS REPRÉSENTANT GALINIER ANDRE AGRICULTEUR GASC MAURICE ARTISAN COUPEUR HOULES EMILE AGRICULTEUR LAUTARD LAURENT REPRESENTANT MARTY LOUIS DIRECTEUR D'ECOLE MAZENS ARMAND OUVRIER MEGISSIER PAUTHE ANDRE REPRESENTANT POUDAC ANTONIN OUVRIER MEGISSIER ROUYRE LEON OUVRIER ELECTRICIEN SATGE GABRIEL INDUSTRIEL VAISSIERES CHARLES AGRICULTEUR Lors du premier conseil municipal le 6 mai furent élus
MAIRE NOËL PELISSOU 1ER ADJOINT PIERRE BOULADE 2IEME ADJOINT RENÉ CALVEL 3IEME ADJOINT ÉMILE HOULES 4IEME ADJOINT LOUIS GALAN HE845
ÉLECTION MUNICIPALE - 19 et 26 OCTOBRE 1947
NOËL PELISSOU
FRANCE : Ce sont les premières élections municipales de la Quatrième République (La quatrième République est le régime républicain en vigueur en France du 27 octobre 1946 au 4 octobre 1958). Elles sont marquées par l’isolement du Parti communiste qui a été exclu du gouvernement au printemps, et qui perd de nombreuses mairies, par la nette victoire des listes se réclamant du général de Gaulle (qui a quitté le pouvoir en janvier 1946) et de sa formation : le Rassemblement du Peuple Français.
GRAULHET : Deux listes furent en présence :
- La liste présentée par la SFIO (socialiste) - présentée par Noël PELISSOU
- La liste d'Union Républicaine et Résistante (communiste) présentée par Ernest ANTERIEUXGRAULHET : Électeurs inscrits : 5231 - Votants : 4117 - Nuls : 272 - Exprimés : 3845
La liste SFIO de Noël PELISSOU l'emporte avec une moyenne de 2800 voix sur la liste d'Union Républicaine et Résistante qui obtient une moyenne de 940 voix
NOEL PELISSOU élu maire ALQUIER MARIUS ESTEVE CAMILLE LADET MAURICE MAURIES RENE BELLIERES EMILE BOULADE PIERRE adjoint BOSC ETIENNE CALVEL RENE adjoint DELATOUR MARC GALAN LOUIS adjoint GALINIER ANDRE BELOU LAURENT HOULES EMILE adjoint ENJALBERT CAMILLE CALLEN RAOUL MAZENS ARMAND PEYRE RENE SOLOMIAC AIME ROUYRE LEON SATGE GABRIEL VAISSIERES CHARLES VIGUIER AUGUSTA ÉLECTION MUNICIPALE
26 AVRIL et 3 MAI 1953NOËL PELISSOU
FRANCE : C’est le retour sur la scène municipale et gouvernementale des Indépendants (droite libérale). Les partisans du général de Gaulle sont en très net recul et les communistes toujours isolés. Le scrutin de 1953 se caractérise par l’apparition d’alliances municipales entre socialistes et modérés qui perdureront jusque dans les années soixante-dix.
GRAULHET : Deux listes en présence
- La liste d'Union Socialiste SFIO
- La liste d'Union Ouvrière Paysanne et démocratique - PCFÉlecteurs inscrits : 5460 - Votants : 4559 - Nuls : 192 - Exprimés : 4367
La liste d'Union Socialiste SFIO avec une moyenne de 3350 voix l'emporte sur la liste Ouvrière Paysanne et Démocratique PCF (moyenne 860)
Sont élus :
NOEL PELISSOU GALINIER ANDRE BELOU LAURENT BOSC AUGUSTA ESTEVE CAMILLE HOULES EMILE ADHEMAR ROGER LADET MAURICE CALLEN MAURICE ENJALBERT CAMILLE ALQUIER MAURICE MAZENS ARMAND PIERRE ANDRE PEYRE RENE BOSC ETIENNE SOLOMIAC AIME CALVEL RENE ROUYRE LEON DELATOUR MARC SATGE GABRIEL GALAN LOUIS VAISSIERES GABRIEL Le 3 mai lors de l'élection du maire et des adjoints : un des votants se trompe et le premier adjoint supplémentaire ne recueille que 21 voix au lieu des 22 prévues !
Le maire ne le prend pas à la rigolade...et le fait savoir en patois:
- Cal és aquel bougré dé coun ! ?
ÉLECTION MUNICIPALE - 14 et 21 MARS 1965
BERNARD DUMONTIER
FRANCE : Comme celles de 1959, elles sont décevantes pour les gaullistes bien qu’en légère progression. Le Parti communiste enregistre plusieurs succès et on assiste au commencement d’un rapprochement entre les partis de gauche qui profite alors essentiellement au PCF qui sort de son isolement.
GRAULHET : Trois listes se présentent devant les 6810 électeurs. Au premier tour 5915 seront exprimés. La liste SFIO obtient 2672 voix - La liste Communiste 967 voix et la liste d'Union Républicaine d'administration municipale 2983 voix, dès le premier tour la tête de liste de la liste d'Union Républicaine d'Administration municipale est élue il s'agit du Docteur André PONTIER
Pour le deuxième tour les listes SFIO et communiste ont fusionné pour former la liste d'Union des gauches et se trouve confronter à la liste d'Union Républicaine d'administration municipale - 6142 votants et 6042 exprimés ! - 5 conseillers issus de la liste Union des gauches et 22 conseillers de la liste d'Union républicainePour la première fois depuis la guerre Graulhet bascule " à droite ".
Les élus et les voix obtenues
En bleu les cinq conseillers issues de la Liste Union des gauchesBernard DUMONTIER (3251) Albert ROUYRE (3191) Jeanine JULIE (3160) Cécile MAURIES (3114) Gabriel SATGE (3110) Marcel PRADELLES (3092) Léon ROQUES (3085) Jean LASSERRE (3062) René CALVEL(3056) René MAURIES (3055) Raymond ROUYRE (3055) Joseph BORIES (3021) Clément MALET (3020) Laurent MIQUEL (3019) Roger CALMETTE (3016) Raoul ROQUEFEUILLE (3015) Robert COMBES (3008) Léo DESPRATS (3008) Maurice HUC (3004) Andrée ABOUT (2995) Maurice DRUGEON (2983) Paul REYNAUD (2979) Gabriel ROUYRE (2975) Moïse ARGOU (2974) Marcel SOLIRENE (2971) Albert LARANE (2961) Le 30 mars Bernard DUMONTIER est élu maire par 21 voix et 6 nuls
André PONTIER sera élu premier adjoint par 21 voix et 6 nuls
Jean LASSERRE sera élu deuxième adjoint par 21 voix et 6 nuls
Jeanine JULIE sera élues troisième adjoint par 21 voix et 6 nuls--------------------------
Profession de foi de la liste SFIO
Beaucoup de lyrisme dans ce texte ....à lire !Les listes...peu de femmes sur les listes
LA LISTE SFIO : 27 hommes - 0 femme
LA LISTE COMMUNISTE - 27 hommes - 0 femme
LA LISTE D'UNION REPUBLICAINE D'ADMINISTRATION MUNICIPALE
23 hommes - 4 femmes
L'édition spéciale et rarissime du GRAULHET REPUBLICAIN (journal socialiste) publiée avant le premier tour
ÉLECTION MUNICIPALE - 14 et 19 MARS 1971
ANDRÉ PONTIER
FRANCE : Georges Pompidou est Président de la République depuis deux ans. Les gaullistes progressent notamment dans le Sud-ouest et les communistes dans le Nord et l’Est. A gauche, même si les socialistes, qui progressent à l’Ouest, administrent encore de nombreuses villes avec les modérés, la stratégie d’union avec les communistes se développe notamment par des désistements au second tour.
La bipolarisation de la vie politique apparaît sur la scène locale.GRAULHET : Le maire Bernard DUMONTIER étant décédé le 2 mars à l'âge de 64 ans, le Docteur André PONTIER prend la tête de la liste d'Union Républicaine et d'Administration Communale qui avec une moyenne de 3682 voix sera élue en son entier, la liste de gauche conduite par le Docteur HERMET n'atteignant qu'une moyenne de 2468 voix.
LES LISTES EN PRÉSENCE
Les chiffres indiqués à la suite des noms correspondent au nombre de voix obtenues et notés par un électeur graulhétois - le chiffre suivant indique le rang de classement
Seront donc élus
ÉLECTION MUNICIPALE - 13 ET 20 MARS 1977
JEAN-HENRY ARGELES
FRANCE : Depuis 1972, communistes et socialistes sont unis sur les bases d’un "programme de gouvernement" et dans la plupart des cas les deux partis se présentent ensemble dès le premier tour. Leur victoire est impressionnante, la gauche unie est majoritaire dans la France urbaine. A Paris, victoire de Jacques Chirac au détriment des partisans de Valéry Giscard d’Estaing, Président de la République depuis trois ans. Première percée des écologistes.
GRAULHET : Deux listes sont présentes :
- La liste d'Union de la gauche présentée par Jean-Henri ARGELES
- La liste d'Union Républicaine d'Administration municipale présentée par Jeannine JULIELa liste d'Union de la gauche sera élue dans son intégralité dès le premier tour
DERNIÈRE RÉUNION DES ELUS AVANT LES ÉLECTIONS
LES PROGRAMMES PROPOSES
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LES LISTES
Les chiffres indiqués à la suite des noms correspondent au nombre de voix obtenues et notés par un électeur graulhétois - le chiffre suivant indique le rang de classement
LE NOUVEAU MAIRE DE GRAULHET
ELECTION MUNICIPALE - 6 ET 13 MARS 1983
JEAN-HENRY ARGELES
FRANCE : Premières élections depuis le vote des lois de décentralisation (1982). Défaite de l’Union de la gauche au pouvoir depuis deux ans. Les électeurs sanctionnent la majorité présidentielle comme ils l’avaient fait en 1977 au détriment de la droite. Nette victoire du RPR et de l’UDF. Première percée du Front national.
GRAULHET : Deux liste en présence présentées par :
- M. Jean-Henry ARGELES - Liste Majorité Présidentielle
- M. Georges RAVARI - Liste d'oppositionINSCRITS 8725 VOTANTS 7567 86.72% EXPRIMES 7160 LISTE ARGELES MAJORITÉ PRÉSIDENTIELLE
Élus : ARGELES - BOUSQUET - DOGA - FITA
CONTIS - COUCHET - PARAYRE - DURAND
ROUYRE - JACQUIER - DAYDE - ANTONINI
FABRE - RUCHARD - CATALO - FONTVIEILLE
BELLIERE - CAILLOL - BIAU - SCIE - NAVALES
BONNAFE - TOURNIER - BETATO - URUTY3593 50.18 % - 25 élus LISTE RAVARI - LISTE D'OPPOSITION
Elus : RAVARI - BALAN - LAPORTE - AZEMA
DAUDE -CALMETTES - BARATOU - DILE3567 49.82 % - 08 élus LES RESULTATS PAR BUREAUX DE VOTE
ÉLECTION MUNICIPALE - 12 ET 19 MARS 1989
FRANCE : Les socialistes enregistrent un net redressement alors que le Parti communiste poursuit son déclin. La droite modérée recule alors que le Front national consolide son implantation dans les conseils municipaux. Poussée des écologistes.
GRAULHET : Deux liste en présence présentées par :
- M. Guy LAPORTE - Renaissance de Graulhet
- M. Claude BOUSQUET - Union des forces de gauche et de progrèsLES ELECTEURS
Inscrits : 8892
Votants : 7561
Exprimés : 7225LES ELUS
Union des forces de gauche et de progrès : 50.10 % - 3620 voix - 25 élus
BOUSQUET - RICHARD - DOGA - DEVAUX - DURAND - BIAU - PEYRE
CONTIS - NOUVEL - PIEROTTI - GASC - JACQUIER - FABRIES - ANTONINI
ESCRIBE - MILLEVILLE - GARNIER - TISSANDIE - TARTIERE - ROUYRE
CALVEL - GOMEZ - DELSOL - HERMET - ASTRUCRenaissance de Graulhet : 49.90 % - 3605 voix - 8 élus
LAPORTE - ROUMEGOUX- RAVARI - VIGUIER - AZEMA - DAUDE - PRADINES - BALAN
ÉLECTION MUNICIPALE - 11 ET 18 JUIN 1995
JEAN PICAREL
FRANCE : La date du scrutin de 1995 a été repoussée en juin afin qu’il n’y ait pas interférence avec l’élection présidentielle (23 avril et 7 mai) qui a vu la victoire de Jacques Chirac. On enregistre une légère progression de la droite modérée bien qu’elle perde quelques arrondissements de Paris et de Lyon au profit de la gauche. Les scores du Front national lui permettent de se maintenir au second tour dans un nombre important de villes et de gagner trois municipalités (Toulon, Marignane et Orange) à l’issue du second tour.
GRAULHET : Deux listes en présence présentées par
- M. Claude BOUSQUET - Liste Graulhet Horizon 2000
- M. Jean PICAREL - Graulhet DemainL'équipe de Claude BOUSQUET
L'équipe de Jean PICAREL
Inscrits 8561
79.46 %Votants 6803 Exprimés 6350 Blancs Nuls 453 Abstentions 1758 20.54 % Liste GRAULHET DEMAIN
Élus - PICAREL - CAZELLES - RODET - RESTES - BALAN - ALIBERT
ROUX - DELAIRE - CABAUSSEL - VECHAMBRE - GUIRAUD - MICHEL
HUC - ESTEVE - ALET - ROUMEGOUX - ROQUEFEUIL - ROQUES
GLEIZES - FAGE - MARY - VIALARET - BERNARD -Y.PRADELLES
LAURENTS - M.PRADELLES3633 57.21 % 26 élus
Liste GRAULHET Horizon 2000 Élus - BOUSQUET- RICHARD - BIAU - DURAND
ARQUIER - NOUVEL - ALBOUY
2717 42.78 % 7 élus
Le premier numéro du nouveau bulletin municipal Graulhet Ensemble ! et l'article amusant de la Dépêche sur la photo-montage que l'on pouvait voir dans la vitrine du Studio BIMOUAT
LES RESULTATS PAR BUREAU - LA DÉPÊCHE DU 12/06/1995
ÉLECTION MUNICIPALE - 11 ET 18 MARS 2001
JEAN PICAREL
FRANCE : Le premier tour des élections municipales du 11 mars 2001 se caractérise par un taux d’abstention élevée (32,7 % soit une augmentation de 2,1 % par rapport à 1995). En revanche le second tour est marqué par une hausse significative de la participation (+2,2 % par rapport au premier tour) mais le taux d’abstention reste plus élevé que ceux enregistrés pour ce type de scrutin depuis 1958. La droite parlementaire enregistre une nette progression sur l’ensemble du territoire. En effet parmi les villes de plus 30 000 habitants, Strasbourg, Rouen, Orléans, Blois basculent à droite. En revanche la gauche plurielle subit un net revers et perd 23 municipalités de plus 30 000 habitants. Elle obtient toutefois deux succès notables à Paris et Lyon où elle bénéficie des divisions de la droite. Le Parti communiste perd plusieurs de ses bastions (La Ciotat, La Seyne, Sète, Dieppe et Nîmes) qui ne sont pas compensés par les quelques gains obtenus (Sevran, Arles). L’extrême droite conserve les villes trois villes conquises en 1995 (Toulon, Marignane et Orange) mais perd son rôle décisif dans l’arbitrage de certains ballotages.
GRAULHET : Quatre listes en présence présentées par
- M. Raphaël TORRENTS - LUG
- M. François MAISON
- M. Jean PICAREL - Liste DVD
- M. GAUTRONNEAU - Liste verte et ouverteRésultats 1er Tour
Liste TORRENTS - 2104 voix - 36.57 %
Liste MAISON - 1240 voix - 21.55 %
Liste GAUTRENNEAU - 288 voix - 5.1 %
Liste PICAREL - 2131 voix - 36.87 %LISTE PICAREL
LISTE TORRENTS
JEAN GAUTRONNEAU et CHRISTIAN SERIN
© Photo LA DÉPÊCHE DU MIDI
Photos extraites des documents officiels et publics diffusés lors de la campagne électorale
A ma connaissance il n'existe pas de photo de l'ensemble des membres
de la liste Jean GAUTRONNEAU (si oui merci de me la transmettre)Résultats deuxième tour
CANDIDATS VOIX % SIÈGES LISTE TORRENTS 2547 40.78 % 7 LISTE MAISON 959 15.35 % 2 LISTE PICAREL 2740 43.87 % 24 Les élus sont
Liste PICAREL Liste TORRENTS LISTE MAISON JEAN PICAREL ANDRÉ LARRUE RAPHAËL TORRENTS PHILIPPE PORTE FRANCOISE RODET MARIE-LOUISE DE JESUS CLAUDE BOUSQUET MICHELINE PRADELLES ANNE-MARIE CABAUSSEL GINETTE BARTHE MARIE-CLAIRE CONTIS ALAIN HUC MARCEL GLEYZES CLAUDE NOUVEL CLAUDE ROQUES CHRISTIAN ESTEVE ROBERT RICHARD ANNE-MARIE LANCIAUX GEORGETTE WINDLER ANNIE FABRIES YVES PRADELLES ROBERT ROQUEFEUIL MARYSE ESCRIBE MARIE-LAURE CASAGRANDE NADINE TENES CHRISTINE CHATILLON JOSIANE BRU FRANCOISE NERIN FRANCIS AURIOL JEAN-MARC MEROU MARIE-CHRISTINE FEDOU JEAN-PAUL LAURENTS JEAN-CLAUDE CRITON CARTE POSTALE éditée à l'occasion des Élections municipales de 2001
LA DÉPÊCHE du 19 mars 2001
…." A Graulhet, la gauche, en revanche, pouvait envisager la victoire. Mais là encore, les urnes ont été favorables à la droite. Et, finalement, plus aisément que ne le laissait envisager le premier tour. Jean Picarel ne comptait alors que 25 voix d'avance sur Raphaël Torrents. Hier le maire sortant s'est imposé avec une marge bien plus confortable: près de 200 suffrages. A l'évidence, l'électorat de droite s'est davantage mobilisé que celui de gauche; la participation a été supérieure de plus de 4 points à celle du 11 mars. Jean Picarel a aussi récupéré des électeurs qui s'étaient portés sur François Maison au premier tour. Quant à Raphaël Torrents, il paie vraisemblablement son refus de toute alliance avec les Verts…."
Graulhet: Jean Picarel a la victoire modeste
« Je serai le maire de tous les Graulhétois. Je ne veux pas d'un Graulhet partagé en deux ou en trois ». Jean Picarel, sobre et respectueux de ses adversaires, ne fait pas dans le triomphalisme avant de donner lecture des résultats de la triangulaire dont il sort victorieux. Quelques minutes avant - alors que la foule attendait le résultat du bureau n°6 -, un membre de son équipe lui annonçait à l'oreille qu'il l'emportait de 193 voix devant la liste de gauche conduite par Raphaël Torrents. « Modeste, modeste ». Jean Picarel indique à son équipe la ligne de conduite à suivre en faisant un geste de la main. Puis il patiente encore un peu. Le résultat du dernier bureau tombe. Le maire sortant s'approche alors de Raphaël Torrents. Les deux hommes se serrent la main. L'assistance applaudit. En aparté, il nous confie: « C'est une immense joie, surtout pour mes colistiers. Je suis vraiment heureux pour eux… Après le premier tour, j'étais optimiste… Comme je l'ai dit, au premier tour, les Graulhétois se sont défoulés. Au second, c'est le vote de la raison qui l'emporte... C'est aussi le refus de donner un chèque en blanc à une équipe qui a géré la ville pendant 18 ans, avant nous… Je crois que l'on peut dire qu'à Graulhet le clivage gauche-droite est en train de disparaître… Les Graulhétois ont jugé notre bilan positif. C'est une grande satisfaction ». Jean Picarel savoure sa victoire avec retenue. Raphaël Torrents, déçu, forcément, s'adresse à son tour au public. Il lit une déclaration. « Nous avons perdu. C'est la loi de la démocratie… Notre démarche n'a pas pu porter ses fruits… J'espère que Graulhet se ressaisira, que les six prochaines années seront différentes des six dernières. Notre équipe sera constructive au sein du conseil municipal »....Il reçoit à son tour les applaudissements du public. Et tente d'analyser le scrutin: « Chacun a mobilisé ses troupes. Il y a une plus forte participation… L'équipe Maison réalise un mauvais score... Cette érosion de voix s'est reportée sur la liste Picarel… Maintenant, Graulhet est une ville à droite... Il va falloir rajeunir les cadres à gauche. C'est mon objectif pour cette mandature... Nous allons rester à l'écoute de la population ». François Maison, pour sa part confie qu'il « craignait une érosion plus forte de son électorat entre le premier et le second tour. Nous perdons 281 voix. Je suis globalement satisfait ». François Maison place deux « garde-fous au conseil municipal... Ils défendront les idées que nous avons présentées lors de la campagne ». Ils ne sont pas encore désignés. François Maison, comme il l'a annoncé ne sera pas l'un des deux. Th. J. © LA DEPECHE DU MIDI ÉDITION DU TARN
INVALIDATION DU MAIRE
Le Conseil d’État a confirmé l'invalidation du maire Monsieur Jean PICAREL le 29 juillet 2002
Rappel des faits (extrait presse)
Le Tribunal Administratif de Toulouse avait été saisie par la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques, laquelle avait rejeté le compte de campagne de Jean Picarel, le 5 novembre 2001. La raison du rejet : Jean Picarel a payé directement - en tirant un chèque sur le compte de sa société - une facture de 854,41 euros (5545,51 francs) à la S. A. Frouvelle-Belou pour des fournitures bureautiques, sans que celle-ci ait été prise en charge par son mandataire financier. Ce qui est formellement interdit par la loi sur les financements des partis politiques. D'où la sanction que le Conseil D’État, va probablement confirmer. Le jugement sera rendu autour du 29 juillet
Élection de Madame Françoise RODET par le Conseil municipal
FRANÇOISE RODET
Au fil des mois de nombreux élus de la majorité municipale démissionnent, entre juillet et novembre 2004 ce sont 11 élus qui quittent leurs fonctions, ce qui entraînent blocage et confusion. Constatant l'impuissance de travailler pour l’intérêt général, le 15 novembre 2004 l'ensemble des élus de gauche présentent collectivement leur démission - Comme l'exige la loi et en particulier le code électoral, le Préfet du Tarn convoque de nouvelles élections municipales pour le 6 et 13 février 2005.
ÉLECTION (anticipée) MUNICIPALE
6 ET 13 FEVRIER 2005JEAN PICAREL
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Deux listes en présence
(deux listes seront invalidées celle de M. Francis AURIOL et celle de M. Franck PAMART)LISTE JEAN PICAREL : GRAULHET POUR TOUS
LISTE TORRENTS : LA GAUCHE UNIE POUR GRAULHET
LES RÉSULTATS
LA DÉPÊCHE DU 7 FÉVRIER 2005
ÉLECTION MUNICIPALE - 9 ET 16 MARS 2008
CLAUDE FITA
FRANCE : Prévues en mars 2007, les élections municipales ont été repoussées d’un an en raison de l’élection présidentielle et des élections législatives de 2007. Le premier tour des élections municipales du 9 mars 2008 se caractérise une nouvelle fois par une faible participation au scrutin. Le taux de participation est de 66,54 % en métropole, soit le taux le plus faible enregistré à ce genre d’élections depuis 1959. Selon une totalisation du ministère de l’Intérieur portant sur 26 millions d’inscrits, les listes de droite recueillent 45,49 % des suffrages exprimés, soit un recul de 1,41 point par rapport à 2001 ; les listes de gauche en recueillent 47,94 %, soit une progression de 2,9 points ; les listes d’extrême gauche recueillent 1,49 % des suffrages et celles d’extrême droite en recueillent 0,68 %. Au second tour, le taux de participation en métropole est de 65,14 %. Les listes de gauche emportent 44 villes supplémentaires de plus de 20 000 habitants (après Lyon au 1er tour, victoire de la gauche à Paris, Toulouse, Lille et Caen ; l’UMP conserve Marseille ; le Nouveau Centre prend Agen et Châtellerault à la gauche ; le PCF perd Aubervilliers et Montreuil au profit du PS et des Verts).
GRAULHET : Quatre listes en présence présentées par :
- M.Claude FITA (LUG)
- M. Jean PICAREL (LDVD)
- M. Sylvain BONLEUX (LMAJ)
- M. Franck PAMART (LDVD)Résultats du 1er Tour
Date 9 mars 2008 Inscrits 8 838 Abstentions 2 551 Abstentions (% inscrit) 28,86 % Votants 6 287 Votants (% inscrit) 71,14 % Blancs et Nuls 269 Blancs et Nuls (% inscrit) 3,04 % Blancs et Nuls (% votant) 4,28 % Exprimés 6 018 Exprimés (% inscrit) 68,09 % Exprimés (% votant) 95,72 % Tous les sièges ont été pourvus dès le premier tour.
Candidats Nombre de voix Exprimés (% votant) Nombre de sièges M. Claude FITA 3013 50.07 % 26 M. Jean PICAREL 1997 33.18 % 5 M. Sylvain BONLEUX 744 12.36 % 2 M. Franck PAMART 264 4.39 % 0 La liste des élus au conseil municipal
LISTE FITA
Danièle DESERT, Blaise AZNAR, Audrey MARTIN, Guy PEYRE, Florence PEZOUS, Jean-Luc FERNANDEZ, Claire FITA, Mathieu BLESS, Clotilde BERGERET, Philippe GONZALEZ, Maryse ESCRIBE, Roger BIAU, Louisa KAOUANE, Claude BOUSQUET, Claude ALBOUY, John DODDS, Bakhta TAGHRI, Bernard DELSOL, Chantal LAFAGE, Christian SERIN, Marie-Paule SOLOFRIZZO, Khalid KHEDDOUCH, Isabelle GINET, Bernard VIALA, Carole CHARLOT
LISTE PICAREL
Jean PICAREL - Anne-Marie CABAUSSEL, Guy BACHELIER, Françoise LACAZEDIEU, Pierre QUINTA
LISTE BONLEUX
Sylvain BONLEUX - Gabrielle CORBEAU-MENDESÉLECTION MUNICIPALE - 23 ET 30 MARS 2014
CLAUDE FITA
FRANCE : Les élections municipales ont lieu les 23 et 30 mars 2014 pour le renouvellement des conseils municipaux des 36 681 communes françaises. Pour la première fois, les conseillers communautaires représentant les communes de plus de 1 000 habitants au sein des intercommunalités à fiscalité propre sont également élus en même temps et sur le même bulletin, alors que les représentants des communes de moins de 1 000 habitants sont déterminés par l'élection des maires et adjoints. À l'issue du scrutin, la droite détient une majorité des villes de plus de 10 000 habitants : 572 contre 349 à la gauche. Ce scrutin est une défaite pour la gauche, qui perd 121 villes de plus de 15 000 habitants. L'extrême droite gagne 14 villes, un niveau jamais atteint sous la Ve République.
GRAULHET : Quatre listes en présence présentées par :
- M. Jean-Claude AMALRIC (LDVD)
- M. Bruno DE BOISSESON (LDVD)
- M. Jean-Pierre ROUSSEAU (LFN)
- M. Claude FITA (LUG)Résultats du premier tour
Liste conduite par Voix % inscrits % exprimés Sièges au conseil municipal Sièges au conseil communautaire M. Jean-Claude AMALRIC (LDVD) 596 6,66 10,94 0 0 M. Bruno DE BOISSESON (LDVD) 1087 12,15 19,97 0 0 M. Jean-Pierre ROUSSEAU (LFN) 1555 17,38 28,56 0 0 M. Claude FITA (LUG) 2205 24,65 40,51 0 0 La répartition des sièges n'a lieu au 1er tour que si une liste a recueilli la majorité absolue des suffrages exprimés.
Nombre % Inscrits % Votants Inscrits 8 942 Abstentions 3 196 35,74 Votants 5 746 64,26 Blancs ou nuls 303 3,39 5,27 Exprimés 5 443 60,87 94,73 En raison des arrondis à la deuxième décimale, la somme des pourcentages exprimés peut ne pas être égale à 100%
Résultats du second tour
Liste conduite par Voix % inscrits % exprimés Sièges au conseil municipal Sièges au conseil communautaire M. Jean-Claude AMALRIC (LDVD) 412 4,60 7,16 1 0 M. Bruno DE BOISSESON (LDVD) 954 10,66 16,59 2 1 M. Jean-Pierre ROUSSEAU (LFN) 1764 19,72 30,69 5 2 M. Claude FITA (LUG) 2617 29,26 45,53 25 10 Nombre % Inscrits % Votants Inscrits 8 943 Abstentions 2 943 32,91 Votants 6 000 67,09 Blancs ou nuls 253 2,83 4,22 Exprimés 5 747 64,26 95,78 LES ELUS (en 2014)
Cette liste ne tient pas compte des démissions et des divers changements intervenus par la suiteListe conduite par Elu(es) au conseil municipal Elu(e) au conseil communautaire M. Jean-Claude AMALRIC (LDVD) 1. M. Jean-Claude AMALRIC M. Bruno DE BOISSESON (LDVD) 1. M. Bruno DE BOISSESON Oui 2. Mme Alyne CARDON M. Jean-Pierre ROUSSEAU (LFN) 1. M. Jean-Pierre ROUSSEAU Oui 2. Mme Ghislaine GANDINI Oui 3. M. Michel ALIBERT 4. Mme Jeanine COMBES 5. M. Geoffrey NESPOULOUS M. Claude FITA (LUG) 1. M. Claude FITA Oui 2. Mme Louisa KAOUANE Oui 3. M. Blaise AZNAR Oui 4. Mme Chantal LAFAGE Oui 5. M. Régis BEGORRE 6. Mme Claude ALBOUY 7. M. Roger BIAU Oui 8. Mme Danièle DÉSERT Oui 9. M. Guy PEYRE Oui 10. Mme Florence BELOU Oui 11. M. Philippe GONZALEZ Oui 12. Mme Maryse ESCRIBE Oui 13. M. Christian SERIN 14. Mme Hanane AMALIK 15. M. Christian CHANÉ 16. Mme Claire FITA 17. M. John DODDS 18. Mme Anne-Marie CAPARROS 19. M. Bernard VIALA 20. Mme Mireille BOUSQUET-BOUTIN 21. M. Bernard DELSOL 22. Mme Marie-Paule SENAT-SOLOFRIZZO 23. M. Jérôme RIVIÉRE 24. Mme Francine MAURER 25. M. Christophe LUC SOURCES
Travail de recherches effectué 2017-2019 - Les commentaires FRANCE pour les résultats sont issus de www.vie-publique.fr/actualité/dossier/municipales-2014/apercu-elections-municipales-depuis-1945.html et du site Wikipédia
Archives Presse : La Dépêche du Midi - https://www.lexpress.fr
Autres documents papier / photos : Collection personnelle - Livre : Graulhet 1000 ans d'histoire par G.VERGNES - (SHSPRG - 1987)
Site : https://www.annuaire-mairie.fr (résultats 2001-2007-2014)Remerciements particuliers aux Service des Archives municipales de la Mairie de Graulhet / Marion PELEGRY et Jérôme MAURY
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A quelques semaines des élections municipales de 2020 et en complément de l'enquête sur les résultats des élections municipales à Graulhet depuis 1945, j'ai envoyé un questionnaire identique aux différents maires : Messieurs BOUSQUET, FITA et PICAREL qui résident à Graulhet.
Monsieur Jean PICAREL a été le premier a répondre suivi de Monsieur Claude FITA et de Claude BOUSQUET. Monsieur BOUSQUET a répondu manuscritement par courrier, Monsieur PICAREL une réponse dactylographiée par courrier et Monsieur FITA une réponse par courriel. Vous allez donc découvrir les réponses de Messieurs PICAREL, BOUSQUET et FITA.
Précision
Contacté à plusieurs reprises par divers moyens Madame Françoise RODET n'a pas donné suite à ce questionnaire.(maire non élu par le suffrage universel (voir article cité plus haut sur les résultats des municipales)
Merci à chacun d'eux pour cette participation au blog MÉMOIRES DE GRAULHET.
Quelle est votre meilleur souvenir de maire ?
Mon meilleur souvenir de Maire : Un matin, je reçois une dame, complétement dépressive, qui me dit :
" Monsieur le Maire, je vais me suicider ! " Je suis resté sans voix devant la détresse de cette pauvre femme. J'ai aussitôt appelé un médecin et je lui ai confié cette pauvre femme. Plus tard, elle est revenue me voir pour me remercier de mon geste et de mon écoute. Elle m'a dit : " C'est vous qui m'avez sauvé " Merci Monsieur le Maire ! Ces mots résonnent encore dans ma tête !!!Un mauvais souvenir ?
Mon plus mauvais souvenir de Maire, c'est le jour où le Président Pierre Fabre m'a dit les Laboratoires Fabre ne viendront jamais à Graulhet. Tout ça après des dizaines de rencontres et de discussions...La Ville de Graulhet offrait ses plus beaux terrains !!! Pour moi, ça a été un véritable coup de couteau dans le cœur !!! (Je ne peux vous dire ici les raisons invoquées).
La réalisation dont vous êtes le plus fier ?
Mon équipe municipale a participé à la réalisation de la Médiathèque, de la Maison de Retraite du Parc, de la Maison Funéraire et de l'implantation économique d'Occitanis, dans le traitement des déchets industriels.
Votre endroit préféré à Graulhet ?
J'aime Graulhet dans son entier. Mais j'ai un lieu privilégié de promenade et de méditation. C'est le cimetière St-Roch, avec son magnifique Monument aux Morts. Tous les jours je fais le tour de cet endroit.
Un mot pour qualifier Graulhet ?
Graulhet est une ville de cœur et de passion.J'ai eu la chance de connaître Graulhet dans ses plus belles années industrielles, avec toutes les Mégisseries de la Ville. Plus de cent Mégisseries dans les années 50/60. La Mégisserie et le Rugby, étaient les deux grandes paroisses de la ville. Tout le monde se retrouvait le Dimanche au Stade !!! Je me souviens du vieux stade de la Bouscayrolle !!! Dans l'industrie du Cuir et de la Mégisserie, on disait à l'époque : " Millau la noble, Mazamet la Financière et Graulhet la Vaillante " !!! Voilà qui définit bien Graulhet, avec sa générosité d'accueil, au delà de toutes les origines et confessions.J'ai été très fier de servir Graulhet. Ça a été pour moi un Sacerdoce Municipal Laïque !!! Le Graulhétois est parfois " grande-gueule ", mais il est généreux et a bien souvent bon cœur.
L'original de son questionnaire
Quelle est votre meilleur souvenir de maire ?
L'opportunité que j'ai eu grâce à la compréhension du Président du département de faire le 10 décembre 1992, un échange de domanialité de la route départementale qui passait au centre ville avec sa cohorte de camions, et la rocade alors voie communale. Ainsi cet échange a permis de terminer les travaux de voirie financés par le département et surtout le transfert du trafic routier poids lourds vers cette rocade. Le centre ville n'y a connu que des avantages : moins de trafic routier et donc moins de danger pour circuler (voitures et piétons), une meilleure fluidité du trafic, plus calme et moins de pollution, la qualité de vie au centre ville a été ainsi amélioré grandement.
Un mauvais souvenir ?
Le décès de Georges Doga le 8 janvier 1991. C'était un homme de gauche avec de grandes qualités humaines que j'appréciais beaucoup, sa disparition alors qu'il était adjoint a été un moment de grande tristesse. Je me rappelle avec beaucoup d'émotion de la cérémonie à sa mémoire organisée par ses amis et camarades dans la cour d'honneur de la Mairie.
La réalisation dont vous êtes le plus fier ?
L'achat d'un terrain de 7 ha à Bouquedaze (Mariole) le 28 septembre 1993. Je veux remercier l'agriculteur qui a accepté de vendre à la ville ces terres afin de pouvoir y stocker les boues de la station d'épuration. Cette station est aujourd'hui le site le plus important pour accueillir des industries polluantes avec des matières organiques (le Dadou n'est plus un égout comme il y a 30 ans...)
Votre endroit préféré à Graulhet ?
Les bords du Dadou, sous la nouvelle passerelle en particulier, c'est un endroit agréable aux eaux claires où je vais en période de pêche taquiner la truite : chose qui était impensable il y a plus de 30 ans.
Un mot pour qualifier Graulhet ?
Graulhet est une ville qui a su trouver un second souffle : Après le déclin inexorable de la Mégisserie dans les années 80/90, Graulhet grâce à des hommes et des femmes visionnaires ayant un sens inné de l'initiative est redevenue une ville qui avance.
L'original de son questionnaire
Quelle est votre meilleur souvenir de maire ?
Avoir repris de la population à Graulhet ! Alors qu’en 2008 à mon arrivée, et depuis une décennie, la ville perdait chaque année des habitants, nous avons aujourd’hui stoppé cette hémorragie. Mieux, nous avons gagné près de 750 habitants en 5 ans et affichons ainsi une population de 12 765 habitants au 1er janvier 2019. Le Tarn a gagné 8 300 habitants, 10% des néo-tarnais ont choisi Graulhet et Graulhet a affiché une hausse de 6.8% d'habitants. Sur les trois villes qui ont connu une croissance démographique, Graulhet est la seule à ne pas se situer en bordure de l'A68.
Un mauvais souvenir ?
Comme pour beaucoup de Graulhétois, l’incendie qui a ravagé le Moulin du Seigneur mais aussi celui du club house du rugby m’ont meurtri. C’est toujours un traumatisme de voir partir en fumée ces bâtisses qui constituent notre patrimoine.
La réalisation dont vous êtes le plus fier ?
La plaine de Millet, marquée par la construction d’une crèche, du cinéma et de la passerelle. Ce chantier a aussi marqué l’amorçage d’une politique de traitement des friches industrielles, avec la démolition de certaines et la reconversion d’autres.
Votre endroit préféré à Graulhet ?
La plaine de Millet : le symbole de Graulhet aujourd’hui avec des équipements modernes, des friches traitées et réhabilitées, le Dadou et ses poissons, le chemin des berges et cette passerelle qui rejoint deux quartiers qui se tournaient historiquement le dos. C’est pour moi tout un symbole car mieux vaut construire des ponts que bâtir des murs !
Un mot pour qualifier Graulhet ?
J’ai fait de Graulhet une ville attractive, une ville culturelle, une ville sportive et qui bouge, une ville où il fait bon vivre. Une petite ville qui a tout d’une grande avec ses équipements tels que forum, piscine, stades, cinéma, etc. Graulhet, c’est l’art de vivre ! Et une ville dotée d’un tissu économique dynamique avec de belles entreprises soucieuses d’investir, d’embaucher, d’innover et d’exceller dans leurs domaines d’activités.
Envoi du questionnaire sous forme électronique
Précision
Contacté à plusieurs reprises par divers moyens Madame Françoise RODET n'a pas donné suite à ce questionnaire.
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LES PHARMACIES GRAULHETOISES
la UNE de l'Almanach François 1938
La découverte d'une nouvelle carte photo représentant la pharmacie BALZAME située 27 rue Jean Jaurès me permet de vous proposer un article spécialement écrit pour le blog MÉMOIRES DE GRAULHET par Pierre AUSTRUY, sur cette pharmacie ainsi qu'un historique des pharmacies graulhétoises
PHARMACIE BALZAME – AUSTRUY
27 rue Jean Jaurès
Edmond Balzame est né le 24 août 1878 à Graulhet, son père Émile est pharmacien de 2ème classe, installé rue St Projet et son grand-père Auguste est médecin, ils sont originaires de l'Ariège.
Edmond va épouser en juillet 1910 Marie-Henriette Descargue originaire d'Agen.
C’est un homme très actif, grand sportif, il pratique l'aviron, le rugby l'intéresse beaucoup et il va participer d'abord comme soigneur puis comme président aux destinées du Sporting Club Graulhétois notamment quand le SCG devient champion de 4ème série en 1920.
Il est passionné de pêche qu'il va pratiquer souvent avec ses amis.
Le docteur Jean Rouzet, alors âgé de 5 ans, raconte une anecdote vécue par son père le Dr Eugène Rouzet en évoquant le souvenir que lui avaient laissé les inondations de 1930 à Graulhet.
Il pleuvait abondamment et le ruissellement de l'eau suivait les canalisations des rues. La rue dans laquelle nous habitions ne s'appelait pas encore rue du Docteur Rouzet, mais rue Edouard Branly ; elle n'était pas goudronnée et le passage très fréquent des roues de l'auto de mon père avait creusé deux ornières qui rentraient dans le garage. C'est ainsi que la voie était tracée pour le ruisseau qui dévalait la rue. Le niveau du sol du garage étant de dix centimètres inférieur à celui de la cour, il fallait donc vider cette poche d'eau avec un seau et la serpillière. Mon père fut fort surpris de voir un poisson essayant de s'enfuir. Il réussit à l'attraper et constata qu'il s'agissait d'un poisson chat (ou silure). Il pensa que ce poisson venait du barrage de Miquelou.
On le mit dans un bocal, à ma grande satisfaction. Mais, voilà qu'un jour, racontant sa pêche dans le garage à M. Balzame, celui-ci dit : " mais il est à moi, ce poisson ! ".
En effet, à l'arrière de la pharmacie, il y avait un petit jardin dans lequel se trouvait un bassin habité par notre poisson-chat qui avait profité du débordement pour s'enfuir et finir son périple dans notre garage. Convaincu par mon père que ce poisson n'était pas de ceux qu'on garde dans un bocal, le poisson chat fut ramené dans son bassin.
Ce n'est pas à l'âge de cinq ans que l'on garde des souvenirs précis. C'est donc plus tard que j'ai fixé dans ma mémoire les traits de ce personnage très attachant : grand, avec une abondante chevelure blanche légèrement ondulée, une grande lavallière autour de son cou et surtout un lorgnon fixé à la racine de son nez (le lorgnon ou pince nez était une lunette sans monture qui était remplacée par une pièce métallique qui tenait les verres et comportait une pince qui se fixait à la racine du nez).
Pendant ses études de pharmacie, à Toulouse, il pratiquait l'aviron, participant à des compétitions. Ses études terminées, il s'installa à Graulhet où son esprit sportif le conduisit à la fonction de soigneur de l'équipe de rugby. Il faut se rappeler qu'à l'époque les joueurs de rugby étaient assimilés à des artistes du piano ! En effet, les trois quarts jonglaient avec le ballon en esquivant l'adversaire, c'étaient "les joueurs de piano", quant aux avants, ils ne touchaient pas le ballon mais ils empêchaient "manu militari" l'adversaire de jouer : ils étaient
"les porteurs de piano". Le match terminé, le combat se poursuivait dans le rang des supporters.
C'est ainsi, m'expliquait Mr. Balzame, qu'un mauvais coup fit tomber ses lorgnons qui furent rapidement écrasés par le piétinement des supporters. Aussi, prenait-il la précaution d'en avoir une paire de rechange. (Jean Rouzet).
La pharmacie Balzame était installée au 27 rue Saint Projet (devenue ensuite rue Jean Jaurès).
Edmond Balzame avait comme préparateur Monsieur Rudeau dont l'épouse avait un magasin de maroquinerie Avenue Victor Hugo.
Thermomètre publicitaire Pharmacie BALZAME
Maurice Rudeau son fils raconte une anecdote amusante pendant l'occupation Allemande dans les années 40, Monsieur Balzame préparait des colis de médicaments pour la résistance et les confiait dans le plus grand secret à Mr Rudeau pour qu'il les transmette aux résistants en lui recommandant bien de ne pas en parler à Mme Balzame. Il se trouve que Mme Balzame faisait de même en préparant des colis, en les confiant à Mr Rudeau et en lui recommandant de ne pas en parler à son mari.
Monsieur RUDEAU préparateur à la pharmacie AUSTRUY (Merci à Maurice Rudeau)
On peut reconnaître Edmond BALZAME sur cette célèbre carte postale
Le 9 janvier 1949, Edmond Balzame vend la pharmacie à Jean Austruy qui était venu le remplacer l'année précédente. Le fils de Mr Balzame a fait des études de notariat et ouvert une étude à Grenade sur Garonne qui existe encore aujourd'hui (exploitée par un arrière-petit-fils d'Edmond).
Edmond Balzame décèdera à Grenade le 17 décembre 1950.
Jean Austruy (1921-2002), venu de Carmaux, épouse une graulhétoise Arlette Cols en 1949. Ils s'installent au 27 rue Jean Jaurès.
Il continuera à employer Monsieur Rudeau comme préparateur, puis passeront au début des années 50, Marcel Roques (le 3ème ligne du SCG), Georges Ravari, plus tard c'est André Cortès puis Yvon Jammes et enfin Jacques Devaux.
En 1957, il effectue des travaux de modernisation de la pharmacie.
Au début des années 60, tout en continuant son activité de pharmacien, Jean Austruy se lancera dans le métier de mégissier suite à la disparition de son beau-père et pour épauler sa belle-mère dans la gestion de l'entreprise Bounhiol et gendres chemin de la Trularié à St Pierre.
La pharmacie sera cédée à Mme Lafon dans les années 80, puis plus tard à Monsieur Outabia et enfin à Madame Foulard qui transfèrera l'officine où elle se trouve aujourd’hui, au 99 avenue Charles de Gaulle.
Pharmaciens de 1ère classe - 2ème classe
Après la révolution, une nouvelle organisation de la profession a été mise en place, notamment pour la formation des pharmaciens, deux classes de pharmaciens ont été créées :
Les pharmaciens de 1ère classe qui suivaient une filière universitaire : 3 ans de formation théorique dans une école de pharmacie (Paris, Montpellier, Strasbourg, Toulouse…) puis 3 ans de formation pratique en apprentissage, le tout validé par un diplôme devant le jury de l’école.
Ces pharmaciens pouvaient exercer partout sur le territoire français.
Les pharmaciens de 2ème classe qui devaient justifier de 8 ans d’exercice dans une ou plusieurs pharmacies, subissaient au terme de ces 8 ans un examen devant un jury départemental composé de pharmaciens et de médecins. Ces pharmaciens ne pouvaient exercer que dans le département où ils avaient obtenu le diplôme.
A partir de 1898, il n’y a plus eu que les pharmaciens de 1ère classe. Et au début du 20ème siècle les écoles de pharmacie ont été intégrées aux facultés de médecine et de pharmacie telles que nous les connaissons aujourd’hui.
Les Apothicaires et pharmaciens à Graulhet*
Graulhet dispose déjà d’un apothicaire à la fin du 16ème siècle : Maistre Jacques Affinhes, apothicaire, est en effet cité dans le compoix de 1594. Ses descendants (6 générations) prennent sa suite jusqu’au milieu du 18ème siècle, le dernier établi étant Jean Joucaviel, gendre, apothicaire puis chirurgien (vers 1755-1775).
Plusieurs autres membres de la profession, moins fortunés, sont présents dans la ville au cours de la seconde moitié du 17ème siècle : Hubert Larroque, Pierre et Louis Cahusac…
Dans le dernier quart du 18ème siècle, Graulhet dispose de deux médecins, Jean-Jacques Mauriès et Philippe Charles Rossignol et de trois à quatre maîtres chirurgiens. Aucun apothicaire n’apparaît dans le compoix de 1783. Il semble pourtant que l’un d’eux ait exercé temporairement à cette époque : Félix Lussignol.
Petite anecdote concernant Félix Lussignol un apothicaire Graulhétois
En 1783 les ruelles graulhétoises n'étaient pas sûres !
Félix Lussignol, apothicaire habitant dans le haut de Graulhet, le mercredi 15 janvier vers 9h et demi du soir fut arrêté dans la Grand rue près de la maisonnette de l'oustal nau, par trois inconnus dont l'un lui mis son pistolet sous la gorge et le força à donner trois signatures sur papier blanc avec ces mots approuvant l'écriture ci-dessus, mais en réalité il n'y avait aucune écriture au-dessus des signatures.
L'apothicaire demanda à Maître Corbières fils, avocat au parlement de Toulouse de le défendre dans cette affaire qui le mettait en cause pour une reconnaissance de paternité d'une demoiselle logée et nourrie chez lui. Les papiers signés stipulaient que Félix Lussignol s'engageait à nourrir et à loger l'enfant et à transférer la mère dans un couvent de la province du Languedoc qui lui conviendrait.
Cette affaire avait fait beaucoup de bruit à Graulhet et impliqué des personnalités de la ville :
Guilhaume de Facieu (bourgeois), Cazes (archiprêtre), Gisclard (curé de St Jean), Demonricous (notaire), Chatard (bourgeois).
Parmi tout cet aréopage, le procès verbal ne dit pas qui avait eu des faiblesses pour la jeune demoiselle…
Le premier pharmacien à exercer au début du 19ème siècle a été Paul Augustin Bogues diplômé à Toulouse et exerçant de 1810 à 1823. Lui succèdera Isidore Salvy Facieu (1799-1870) originaire de Montans, pharmacien de 2ème classe il exercera jusqu’en 1862. Auguste Marcel Alexandre Frayssé, fils d’Antoine Frayssé, professeur au collège d’Albi, reprend la pharmacie jusqu’en 1870.
Marie Jean Eugène de Vialatte de Pémille (1810-1870) fils de Philippe Marie Eugène de Vialatte de Pémille et de Charlotte de Milhau, est issu d’une famille noble de Graulhet (son grand-père était chevau-léger de la garde du roi). Il créé une seconde pharmacie, au N°19 place du Mercadial, aussitôt après avoir obtenu son diplôme (Paris 1835). Il exerce jusqu’en 1862. Jean François Bernard Jules de Martrin (1839- ) pharmacien de 2ème classe prend le relai jusqu’en 1882 où son fils François de Martrin prendra la suite jusqu’en 1929.
Henri Dubois (père du compositeur Pierre Max Dubois (1930-1895)) reprendra la pharmacie jusqu’en 1935. C’est Melle Marty qui exercera de 1935 à 1972 puis Melle Bourdariès jusqu’en 1974 au N°19 puis transfèrera au N°30 et y exercera jusqu’en 1999. Aujourd’hui la pharmacie est tenue par Jean Ah-Cuitz.
Auguste Eugène Emile Balzame (1839-1918), pharmacien de 2ème classe exerce au N°27 rue St projet jusqu’en 1900. Edmond Balzame (1878-1950) reprend l’officine de son père jusqu’en janvier 1949.
Jean Austruy exercera jusqu’en 1986, Madame Lafon jusqu’en 1992 puis Mr et Mme Outabia et enfin Mme Foulard qui tranfèrera l’officine au 99 avenue du général de Gaulle où elle se trouve actuellement.
En 1900, Joseph Cennes ouvre une 3ème pharmacie au 1bis place du Jourdain, il y exercera jusqu’en 1910.
En 1932 Mr Rey va créer une pharmacie au N°30 rue Jean Jaurès, il y exercera jusqu’en 1945. Maurice Drugeon reprendra jusqu’au début des années 1990. Aujourd’hui l’officine est tenue par Mr Chabbert.
En 1960 au N° 44 de la rue Gambetta Mr et Mme Cathalau vont créer une pharmacie qui sera transférée en 1976 au N°1 place Bosquet où exerce aujourd’hui leur fils Pierre Cathalau.
En 1967, Michèle Batigne va créer sa pharmacie à Crins, rue de Normandie où elle exercera jusqu’en 2007. C’est Sylvain Mette qui a repris l’officine et l’a transférée en 2018 au N°50 de l’avenue du printemps.
Au N°24 de l’avenue Victor Hugo Nicole Deltrieu crée son officine en 1980, son fils prendra la suite et aujourd’hui la pharmacie est tenue par la Selarl Roullier.
Mrs Chabbert, Roulier et Ah-Cuitz ont regroupé leurs trois officines en s’installant depuis le 1er octobre 2019 place du Jourdain.
*Informations tirées du livre d’Aimé Balssa : « Apothicaires et pharmaciens en Albigeois »
Pierre AUSTRUY
3 commentaires -
A la fin des années 60...Francis GONZALEZ, Jacques HERAL et Christian GIBERT qui fréquentent le Lycée Rascol à Albi et Gérard SICART qui lui est à l'École normale de Montauban jouent de la musique et décident de former un orchestre, quelques autres garçons sont recrutés et formeront l'orchestre qui répond au nom de LOVE AND LIFE
L'orchestre Love and Life en 1968
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Cette formation dure une année et se transforme définitivement en INTÉGRAL ORCHESTRA en 1969
Une des cartes postales officielles de l'orchestre INTÉGRAL ORCHESTRA
De gauche à droite l'équipe d'origine !
Christian GIBERT (saxo)
Francis GONZALEZ (guitare)
Richard CORMARY (batterie)
Michel VAYSSIERES (trompette)
ALAIN DUPEYRON (assis par terre) - (trompette)
Gérard SICART (appuyé à l'arbre) - (guitare et bassiste)
Jean-Pierre AUDOUY (assis) - (bassiste)
Jacques HERAL (chant)
Jean-Luc TROUCHE (saxo)
Christophe FAURE (synthé)INTÉGRAL ORCHESTRA
Les photos sont réalisées par le photographe Maurice SICART le père de Gérard, les répétitions se font dans un garage à Graulhet et ensuite à Lasgraïsses. L'Orchestre assurera de nombreux bals dans la région, des soirs de 14 juillet et la soirée de l'élection de la Reine pendant la quinzaine commerciale
Extraits de la Dépêche
Une affiche de bals en juillet 1974 à FENEYROLS dans le Tarn et Garonne
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Quelques photos sur scène
Certains membres quitteront l'orchestre pour accomplir le service militaire, d'autres l'intégreront par la suite en particulier Alain LLORCA qui fera partie du groupe GOLD en 1983 mais aussi Claude Pagès
Les 10 membres du groupe et sur l'extrême droite de la photo
...le chauffeur du busL'orchestre sur le toit du bus
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Photos de l'Orchestre INTEGRAL ORCHESTRA
Une autre carte postale officielle de l'orchestre
Les anciens membres de l'orchestre INTEGRAL ORCHESTRA se retrouvent une fois par an pour un week-end festif et ...musical
Merci à Michel Vayssières et Jacques Héral
7 commentaires -
C'est le 10 août 1862 à la Mairie de Labessière-Candeil que François Mauriès, propriétaire au lieu dit " Campagne " déclare la naissance de son fils Fortuné Edouard Mauriès.
L'acte de naissance de Fortuné MAURIES
François Mauriès veut donner à son fils une solide instruction compte tenu des prédispositions dont il a fait preuve à l'école. Fortuné fera ses premières armes au collège de Lavaur et ensuite à celui de Castres. Les événements des derniers mois attisent les élans patriotiques de chacun (perte de l'Alsace et de la Lorraine, défaite de Sedan...) et Fortuné Mauriès y succombe également : Fortuné Mauriès veut être soldat ! Mais avant tout il continue ses études au Lycée de Toulouse et au Lycée Louis Le Grand à Paris. Avec l'autorisation paternelle Fortuné Mauriès prépare le concours à l'Ecole Polytechnique. Malgré le refus d'obtention de bourses d'études Fortuné est reçu et fera partie de la promotion 1884 où il optera pour l'Artillerie de Marine
Etat de services de Fortuné MAURIES
Extrait de la revue de Madagascar
Chevalier de la Légion d'Honneur
le 30 décembre 1898Son parcours militaire est varié mais c'est dans son affectation au service du génie du Corps expéditionnaire de Tananarive à Madagascar qu'il va pouvoir donner la pleine mesure de son dévouement et de ses capacités. Travaillant avec le futur Maréchal Lyautey et le Gouverneur général de Madagascar Joseph Gallieni sa mission consiste à construire une route stratégique dans la grande ile. Son organisation méthodique et son ardeur font de lui le pionnier le plus émérite. Pendant de longs séjours il poursuit sa tâche dans une nature sauvage, des forêts insalubres et des populations parfois hostiles. Son tracé de la route choisit les lignes de crêtes. Avec l'aide de travailleurs Sénégalais et du Général Duchesne les grands travaux commencent mais l'usent et l'exténuent. Son extraordinaire réalisation qu'est sa route élève le Capitaine Mauriès à une communion intime et une reconnaissance légitime avec les populations et avec ses semblables.
Malheureusement les maladies contractées lors de ces missions lui seront fatales et c'est au cours d'un diner d'adieu avant une permission que Fortuné MAURIES décédera brutalement le 29 avril 1901 à l'âge de 38 ans .
Lors de la réception de son corps à Graulhet, le Docteur de Pémille son ami, prononcera l'éloge funèbre devant une foule énorme le 27 août 1902 au cimetière Saint-Roch.
Bulletin de décès
LE COMPTE-RENDU DES OBSEQUES DU
CAPITAINE MAURIES A MADAGASCARTexte publié au Journal Officiel de Madagascar et Dépendances qui nous donne de nombreuses et intéressantes indications sur la carrière du Capitaine Fortuné MAURIES
Un monument commémoratif sera érigé à Madagascar
L’ARRÊTÉ POUR LA CONSTRUCTION
D'UN MONUMENT COMMEMORATIFLE MONUMENT ÉDIFIÉ A MAJUNGA
Mahajanga est une ville portuaire située sur la côte nord de Madagascar.
(Archives © ANOM)
MADAGASCAR MAJUNGA Province du Nord
Médaille ciselée décernée au Capitaine MAURIES
par la Province de Majunga en hommage pour l'achèvement de la Route de l'Ouest 24 février 1900 - tranche cannelée - 118,03 g(Source DROUOT)
A GRAULHET...LES OBSEQUES DEFINITIVES
Extrait de la Semaine religieuse - Albi
Extrait de la Revue de Madagascar
Obsèques du capitaine Mauriès – Notre collaborateur Beauprez a informé nos lecteurs, plus haut, que les restes mortels de l'infortuné capitaine Mauriès avaient été exhumés récemment de la tombe provisoire où ils avaient été déposés, à Madagascar, et transportés en France.
Note du Blog :
(Le cercueil est arrivé à Marseille par le Natal (Le Natal est un navire, paquebot-poste à vapeur français en service de 1882 à 1917. Armé pour le compte de la Compagnie des Messageries Maritimes, il inaugure la première liaison martime régulière entre Marseille et Nouméa en Nouvelle-Calédonie. Converti une première fois en transport de troupes auxiliaire pendant la révolte des Boxers, ce rôle lui sera à nouveau dévolu lors de la Première Guerre mondiale. Une collision en mer cause sa perte en 1917. )
De très belle cérémonies et des manifestations fort imposantes se sont produites à l'occasion de ces funérailles. Le cercueil du malheureux officier était arrivé la veille au soir fort tard. A neuf heures précises le cortège s'est mis en mouvement et s'est déroulé depuis la maison mortuaire jusqu'au champ de repos, entre deux haies compactes et ininterrompues d'hommes, de femmes et d'enfants.
La fanfare du pays ouvrait la marche de ce défilé. Venaient ensuite la municipalité, les draps d'honneur, les porteurs de couronnes et les délégation, dont celle des compagnons d'armes du capitaine. Parmi les nombreuses couronnes, citons celle de la municipalité de la ville de Graulhet, celle des coloniaux du pays, celle de ses amis personnels, celle de ses camarades de sa classe 1882 et celle de la famille Armand Mauriès.
Le clergé précédait le cercueil recouvert du sabre et de l'uniforme d'artilleur du capitaine. Immédiatement derrière, une délégation de jeunes coloniaux portant le coussin réunissant toutes les décorations du défunt.
M.Armand Mauriès, frère de notre ami, conduisait le deuil, suivi de la famille et d'un long cortège comprenant toutes les classes de la société, sans distinction.
L'église était superbement décorée. Un immeuse catafalque se dressait avec beaucoup d'art au milieu de la nef. Tous les piliers étaient ornés de longues tentures sombres, portant les initiales du défunt, avec des faisceaux de drapeaux tricolores.
M. l'abbé Rouffiac, doyen de Lautrec, a fait l'éloge du capitaine dont il fut le précepteur.
Il a retracé la carrière du défunt, nous révélant des faits personnels, son irrésistible vocation militaire, nous rappelant sa citation à l'ordre du jour du corps d'occupation au Tonkin, glorifiant ses services à Madagascar. Il en profité pour associer, dans un même hommage, le Père Colin, directeur de l'observatoire de Tananarive, originaire de Graulhet également.
Au cimetière, M.le docteur de Pémille, que l'émotion étreignait visiblement, a parlé au nom des amis du défunt, amis de collège et de tirage au sort. Puis M.Serres, maire de Graulhet, a dit combien la population de Graulhet était fière d'avoir donné un tel serviteur à la France et combien sa douleur était profonde.
Enfin M. Taupiat de Saint Simeux, un ingénieur qui a été à Madagascar, où il devenu l'ami du capitaine, a fait connaître aux assistants la grandeur de l'oeuvre que le capitaine a laissée dans la Colonie.
En 1902 le 3 septembre la municipalité du maire Charles Serres vote à l'unanimité la somme de 200 francs pour l'achat d'un buste du Capitaine Mauriès qui sera élevé sur une des places de la ville, mais ce buste ne sera pas exécuté, seul un moulage existe et l'on peut le voir dans le caveau de la famille au cimetière Saint-Roch. Voici quelques photos
Texte François MAZENS / Photos Graulhet LM
Soyons fiers de nos graulhétois célèbres !
Merci aux écrits d'Henry MANAVIT, au site de l'Ecole navale (http://ecole.nav.traditions.free.fr/officiers_mauries_fortune.htm)
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Des trésors de cartes postales de Graulhet dans la collection familiale
La Dépêche du 7 août 2019 a consacré un article à ma collection de cartes postales, collection que je suis heureux de partager avec vous à travers les articles, les enquêtes de ce blog mais aussi avec d'autres documents : photos, programmes, des séries inédites : Graulhétois(e)s illustres , résultats inédits d'élections graulhétoises et aussi une Une qui se modifie en fonction des publications...un vrai blog journal ! Des questions, des cartes à partager, à échanger ou autre ...n'hésitez pas ! Vous pouvez me laisser un message ici - Consultez les différentes rubriques proposées à droite - Merci au très nombreux lecteurs et visiteurs de ce blog. L'article de la Dépêche du 7 août 2019
Une très rare carte-photo de l'intérieur de l'usine Sabin datant du milieu du siècle dernier. / Photo DDMG.D
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la
du 12 avril 1969
se met en fête pour un huitième de finale contre ROMANSNOMS DES JOUEURS PHOTO DU HAUT
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Je suis heureux de vous proposer une série de photos de Graulhet inédites ou rarissimes de deux photographes : Jean BINOT et Amélie GALUP
30 PHOTOGRAPHIES
EXCEPTIONNELLES DE GRAULHETJean Binot (11 août 1867 - 25 novembre 1909)
Microbiologiste né à Saint-Mandé dans le Val-de-Marne.Il a étudié la médecine à Paris, où l'un de ses instructeurs était Raphael Blanchard (1857-1919). En 1887, il commence à travailler en tant qu'assistant préparateur en histologie au Collège de France, suivi d'une affectation comme externe aux hôpitaux de Paris. En 1893 il commença à suivre des cours de microbiologie à l'Institut Pasteur. En 1899, il obtient son doctorat avec une thèse intitulée Étude expérimentale sur le tétanos ( Étude expérimentale sur le tétanos ). De 1900 à 1909, il était chef de laboratoire à l'Institut Pasteur. À partir de 1898, Binot a pris plus de 15 000 photographies de lieux qu'il a visités lors de ses voyages scientifiques en Europe et en Afrique. En 1901, il se rend à la Réunion et à Madagascar. À la Réunion, il photographia une éclipse totale du Soleil et connut une épidémie de peste affectant le bétail des îles. En 1900, il entreprend des recherches sur la microflore du massif du Mont-Blanc et séjourne au laboratoire de l' astronome Jules Janssen (1824-1907), qui possède un observatoire sur le mont Blanc. Au cours de sa carrière, il a amassé une collection importante et variée de micro-organismes à des fins de recherche. (Source WIKIPEDIA)
PHOTOGRAPHIES DE JEAN BINOT
Les légendes sous chaque photo sont du photographe
Monument de l'amiral Jaurès - Septembre 1904
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Pigeonnier
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Place
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Fontaine et arbre dans la vasque
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Le Dadou à Graulhet
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Moulin et Dadou
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Vieux Pont
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Ruisseau du Verdaussou
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Retour du marché
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Vieux Pont
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Rue de Panesac
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Rue de Panesac
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Rue de Panesac
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Ruisseau du Verdaussou
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Rue de Panesac
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Rue de Panesac
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Du vieux pont
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Chiffonnier
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Arbre poussé dans la vasque de la fontaine
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Incendie
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Incendie par malveillance
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Arbre sur la fontaine
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Jean BINOT
Amélie Galup (1856-1943)- Femme photographe
Au début des années 1980, menant une étude socio-historique, Claude Harmelle, sociologue, rencontre les familles implantées depuis longtemps à Saint-Antonin-Nobleval.Le petit-fils d’Amélie Galup qui lui présente les négatifs et les albums composés par sa grand-mère. Saisissant tout l’intérêt de sa découverte, il organise deux expositions : 1984 : à Saint-Antonin - 1986 : à la fondation Thiers. A cette occasion, la famille d’Amélie Galup fait don à l’Etat de 2500 négatifs sur plaques de verre.Née en 1856 à Bordeaux, Amélie Galup s’initie à la photographie vers 1895. Elle installe sa chambre noire dans la cave de sa maison de Saint-Antonin Nobleval et réalise elle-même ses tirages. Il semble qu'Amélie Galup n'ait jamais appartenu à une société photographique. Elle se marie en 1879 à à Albi à Albert Galup magistrat. La photographe amateur photographie ses proches dans leur quotidien, au cours d'excursions dans le département ou lors de séjours dans sa famille.A l'aide d'un drap ou d'un tapis, elle recrée même chez elle les conditions d'un véritable studio de portrait. A sa famille viendront s'ajouter quelques figures locales comme Mme P., lauréate du prix du mérite agricole, ou encore un missionnaire protestant revenu d'Afrique. Ces images, inspirées par les studios professionnels de l'époque, déroulent l'étonnante galerie de la société provinciale au tournant du siècle.Si comme la plupart des photographes amateurs de son temps, Amélie Galup détaille l’environnement d’une bourgeoisie provinciale enregistrée dans ses intérieurs, ses habitudes et ses loisirs, elle va aussi savoir saisir l’image de l’univers qui l’entoure. En photographiant les paysans, les déshérités ou les marchés elle apporte, inconsciemment peut-être, le témoignage précieux d'un monde voué à disparaître avec la Première Guerre mondiale. A la mort d'Albert Galup en 1901, elle s'installe à Paris et abandonne la chambre grand format pour se consacrer aux photographies de famille. (MEDIATHEQUE DE L'ARCHITECTURE ET DU PATRIMOINE)
PHOTOGRAPHIES D'AMELIE GALUP
Un coin de Graulhet - 14 juin 1896
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Amélie GalupLe Moulin de la Ville - 4 juin 1896
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Amélie Galup
Deux ponts de Graulhet
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Amélie GalupLe Dadou en amont de Graulhet
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Amélie GalupVitrine des cuirs de Graulhet exposés à Moscou
Photo (C) Ministère de la Culture - Médiathèque du Patrimoine, Dist. RMN-Grand Palais / Amélie Galup
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Serge Blanco à Graulhet pour la manifestation SPORTEZ VOUS BIEN...
Vous vous reconnaissez ? dites le moi ...
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Du débarquement de Normandie, le 6 juin 1944, jusqu’à la signature solennelle de l'acte de capitulation, le 8 mai 1945 à Berlin, l’action conjointe des armées alliées et de la Résistance française permet à la France de recouvrer la liberté.
Annonçant la victoire au peuple français, à la radio le 8 mai 1945, le général de Gaulle, président du Gouvernement provisoire de la République française (GPRF), rappelle le rôle de l’Armée de la Libération, celui de la Résistance et des combattants des maquis ainsi que de nos Alliés. Et de conclure en les associant dans un "triple Honneur" : « Honneur pour toujours à nos armées et à leurs chefs, Honneur à notre peuple que des épreuves terribles n'ont pu réduire ni fléchir, Honneur aux Nations Unies qui ont mêlé leur sang à notre sang, leurs peines à nos peines, leur espérance à notre espérance et qui, aujourd'hui, triomphent avec nous. ».
Toutes les personnes citées dans cette liste sont nées à GRAULHET
Toutes les informations regroupées dans ces tableaux (listes 1-2-3) concernent des personnes exclusivement nées à Graulhet. L'ensemble des informations sont issues du site MÉMOIRES DES HOMMES du MINISTÈRE DES ARMÉES (sans rajout aucun de la part du blog MÉMOIRES DE GRAULHET). Un nom peut se retrouver dans différentes listes et ces listes ne sont pas forcément exhaustives.
En fin d'article vous pourrez lire des notices biographiques sur quelques graulhétoisPour vos recherches : https://www.fondationresistance.org/pages/action_pedag/recherches-biographiques-sur-resistant_dossier-thematique-28.htm
LISTE 1
Militaires décédés au cours de la
Seconde Guerre mondialeExtrait du Fichier d’état civil militaire de la Seconde Guerre mondiale rassemblant l’ensemble des quelques 200 000 militaires morts durant les opérations qui se sont déroulées
entre 1939 et 1945Nom Prénoms Date naissance DÉCÈS / AUTRE AUQUE * Raymond Élie Jean 09-05-1920 Militaire (FFI)
Mort pour la France le 18-08-1944 à Albi - Attaque de la garnison allemande à la caserne
BEDES* Jean Gustave 05-05-1909 Militaire
Mort pour la France le 30-11-1944 à Strasbourg (suite des blessures)
CABOT * André Yves Georges 13-09-1913 Militaire Mort pour la France le 02-06-1940 à Dunkerque, 59 - Nord
CALVET Louis François Emile 21-08-1914 Militaire Mort pour la France le 16-07-1944 (Calmont)
CASSAGNOL Louis Adrien 20-05-1912 Militaire
Mort pour la France le 01-06-1940 à Téteghem, 59 -Nord
DANIZAN * Achille Séverin 27-11-1918 Militaire Mort pour la France le 09-06-1940 à Maizy, 02 - Aisne
ESCANDE * Georges Irénée 04-01-1923 Militaire (FFI)
Mort pour la France le 18-08-1944 à Albi - Attaque de la garnison allemande à la caserne
FABRE * Laurent Édouard 11-01-1924 Militaire (FFI)
Mort pour la France le 18-08-1944 à Albi - Attaque de la garnison allemande à la caserne
JULIEN * René Etienne 23-08-1911 Militaire Mort pour la France le 15-03-1942 (Richterich, Allemagne)
tué au cours de son évasion
MARRASSE Louis Camille 25-08-1917 Militaire - Matelot gabier - Croiseur PLUTON - perte du croiseur "Pluton"
Mort pour la France le 13-09-1939 à Casablanca, Maroc)
PASTRE Jacques 29-01-1918 Militaire
Décédé(e) le 06-06-1943 à Marseille - Bouches-du-Rhône
PELISSIER Lucien Paul Louis 10-10-1908 Militaire
Mort pour la France le 17-06-1940 à Rennes- Ille-et-Vilaine
Suite à bombardement
PELISSIER * Paul Clément 14-03-1906 Militaire
Tué au combatMort pour la France le 21-05-1940 à Ronquières Belgique
RAMIERE * René Désiré 01-06-1913 Militaire
Mort pour la France le 31-05-1940 (Armbouts Cappel, Nord
Suite à bombardementVALATX * Marcel Gaston Militaire
Mort pour la France à Amiens, Somme
LISTE 2
FUSILLES DU MONT VALÉRIEN
1 009 personnes fusillées au Mont-Valérien et dont les noms sont inscrits sur le monument commémoratif édifié à Suresnes (liste non exhaustive et évolutive)
UN GRAULHÉTOIS FIGURE DANS CETTE LISTE
NOM PRÉNOM NAISSANCE DÉCÈS / AUTREBRU André Léon 02-10-1900 16-05-1942Otage75 Paris - La Santé11-08-1942LISTE 3
Titres, homologations et services pour faits de Résistance
600 000 noms, concerne les demandes de titres, d'homologations et de reconnaissance de services pour faits de résistance.
ALQUIER * Albert 15-06-1912 Forces françaises de l’intérieur (FFI) ALQUIER Jean Louis 31-12-1908 Déportés et internés de la résistance (DIR) ANDRAL Marceau 24-07-1920 - ASPE Jean Louis 09-06-1927 Forces françaises de l’intérieur (FFI) AUQUE Raymond 09-05-1920 Forces françaises de l’intérieur (FFI) AURIOL Aimé 10-03-1912 Forces françaises de l’intérieur (FFI) BALZAME Jean Félix 03-05-1911 Forces françaises de l’intérieur (FFI) BARDOU Marcel André 24-02-1925 Forces françaises de l’intérieur (FFI) BARTHE Georges Antonin 01-06-1924 Forces françaises de l’intérieur (FFI) BASTIE Noé Fernand 06-10-1912 Déportés et internés de la résistance (DIR) BERTHOMIEU René Edmond 03-12-1924 Forces françaises de l’intérieur (FFI) BONSIRVEN Lucien 24-02-1927 Forces françaises de l’intérieur (FFI) BONSIRVEN Roger 04-11-1920 - BOUTES Gabriel 01-03-1918 - BRIEUSSEL Pierre Louis 06-06-1925 Forces françaises de l’intérieur (FFI) BRU Elie 06-11-1912 Forces françaises de l’intérieur (FFI) BRU Jean 26-05-1907 Forces françaises de l’intérieur (FFI) CALMES Robert 24-07-1918 Déportés et internés de la résistance (DIR) CALVEL (alias Jacqueline) Jean Marcel 27-01-1913 Forces françaises de l’intérieur (FFI) CALVET Louis François Emile 21-08-1914 Forces françaises combattantes (FFC)
Nom du réseau
SSMF-TRCALVIGNAC Gilbert 01-06-1924 Forces françaises de l’intérieur (FFI) CAZELLES Henri 12-01-1907 Forces françaises de l’intérieur (FFI) CAZELLES
alias Max Laurens Carles
Jean René 14-12-1919 Forces françaises de l’intérieur (FFI) COMBES Emile 07-09-1923 - DAGUST Justin 03-03-1896 - DAGUTS Léon 09-12-1905 Forces françaises de l’intérieur (FFI) DELOUSTAL Lucien Georges 19-04-1924 Forces françaises de l’intérieur (FFI) DELPY Clément 29-07-1910 - DESPRATS Jean Emile Pierre 18-07-1925 Forces françaises de l’intérieur (FFI) ESCANDE * Jean 04-01-1923 Forces françaises de l’intérieur (FFI) FABRE * Laurent Edouard 11-01-1924 Forces françaises de l’intérieur (FFI) FABRE Maurice 06-10-1927 Forces françaises de l’intérieur (FFI) FONTAGNE Guillaume Victor 21-09-1905 - FOURGEAUD Jean 17-08-1923 - GASC René Paul 25-08-1912 Déportés et internés de la résistance (DIR) GONTIER alias Clément Arthur Clément 16-04-1878 Forces françaises de l’intérieur (FFI) GONTIER Julmon 14-02-1914 Forces françaises de l’intérieur (FFI) HUC Gaston François Henri 30-08-1915 Forces françaises combattantes (FFC)
Nom du réseau GALLIA
JUILLE alias Ernest Paul Germain René 14-10-1914 Forces françaises de l’intérieur (FFI) JULIEN Henri Joseph Léon 11-06-1899 Forces françaises de l’intérieur (FFI) LACOSTE Jean 08-10-1925 Forces françaises de l’intérieur (FFI) LACROIX Pierre Adrien 26-07-1920 Forces françaises de l’intérieur (FFI) LAGES Marcel 26-06-1923 Déportés et internés de la résistance (DIR), Forces françaises de l’intérieur (FFI) LAUTARD Laurent Antoine 12-04-1893 Forces françaises de l’intérieur (FFI) LAUTARD alias Le Sioux Raoul Camille 02-05-1899 Forces françaises de l’intérieur (FFI) MAS alias Le Mataf Jean Marius 31-10-1924 Forces françaises de l’intérieur (FFI) MASSOUTIER Marcel 02-12-1921 - MAURIES alias Paul Auguste 24-04-1921 Forces françaises de l’intérieur (FFI) MAYBO Cécile Marie Jeanne 23-10-1898 Déportés et internés de la résistance (DIR), Forces françaises de l’intérieur (FFI) - Réseau Andalousie MOGA Sébastien 03-08-1908 Forces françaises de l’intérieur (FFI) NESPOULOUS Robert 12-01-1925 Forces françaises de l’intérieur (FFI) PAPAIS Léon Jean 14-05-1922 Forces françaises de l’intérieur (FFI) PAUTHE Louis 25-04-1911 Forces françaises de l’intérieur (FFI) PELISSIER alias Bébé Aimé Joseph 18-05-1922 Forces françaises de l’intérieur (FFI) PELISSOU alias Lulu Lucien Jean 07-08-1920 Forces françaises de l’intérieur (FFI) PICAREL Ernest Marius 06-11-1915 Forces françaises de l’intérieur (FFI) PORTES Roger 25-06-1923 Forces françaises de l’intérieur (FFI) RATABOUL Jean 00-00-0000 Forces françaises de l’intérieur (FFI) RECORDS alias Germain * Germain 04-06-1914 Forces françaises de l’intérieur (FFI) RIVAYRAND Guy 03-04-1925 Forces françaises de l’intérieur (FFI) RODIER alias Alex Lucien Alexis 12-12-1916 Forces françaises de l’intérieur (FFI) ROUBY André Barthélémy 11-04-1911 - ROUCOULE Ernest Adrien Henri 19-05-1914 - ROUX Georgette 26-07-1907 Forces françaises combattantes (FFC)
Réseau AKAKROUYRE Léon Gabriel 19-12-1908 Forces françaises de l’intérieur (FFI) SABLAYROLLES Louis René 16-10-1902 Résistance intérieure française (RIF)
Nom du mouvement ISOLESEGUIER Pierre Henri Laurent 02-05-1918 Forces françaises de l’intérieur (FFI) SEGUR Marcel 31-05-1927 Forces françaises de l’intérieur (FFI) SICRE Georges 14-11-1918 Forces françaises de l’intérieur (FFI) VIVANT Raymond 31-07-1909 Forces françaises combattantes (FFC), Déportés et internés de la résistance (DIR)
Nom du réseau CEINTURIE
LISTE 4
Médaillés de la résistance
La médaille de la Résistance française est instituée par ordonnance du
9 février 1943 du Général de Gaulle pour "reconnaître les actes remarquables de foi et de courage qui, en France, dans l'Empire et à l'étranger, auront contribué à la résistance du peuple français"BRU Jean 26-05-1907 Médaille DUMAS (FONVIEILLE) Suzanne 22-12-1895 Médaille PéLISSOU Lucien 06-08-1920 Médaille SATGE Gabriel 19-10-1894 Médaille VIVANT Raymond 31-07-1909 Rosette Sur le Monument aux morts graulhétois figurent certains noms
(suivis d'une * dans les listes ci-dessus)Bien sûr toutes les personnes figurant dans les listes ci-dessus méritent notre compassion et notre respect pour leurs combats menés lors du conflit de la deuxième guerre mondiale.Retrouvez ci-dessous un ensemble de notices issues de différents sites sur quelques héros graulhétois .
...Le site "Fusillés 1940-1944" comprend pour le moment plus de 20 000 entrées. Il reprend, dans une version souvent enrichie et corrigée, les 4300 biographies publiées par les Éditions de l’Atelier dans le Dictionnaire des fusillés et exécutés par condamnation et comme otages (1940-1944) aujourd’hui épuisé. S’y ajoutent les exécutés sommaires, les massacrés sur le territoire français, y compris l’Alsace-Moselle, les morts en action...
Avec l'aimable autorisation du site retrouvez ci-dessous trois notices : RECORDS Germain, CALVET Louis et BRU André. A l'initiative de la famille RECORDS et du blog MÉMOIRES DE GRAULHET une photo a pu être ajouté à sa notice biographique et mise en ligne sur le site du DICTIONNAIRE BIOGRAPHIQUE.
http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr
RECORDS Germain, Pierre, Augustin patronyme souvent écrit « RECORD » en particulier sur le Monument aux morts de Graulhet
exécuté par des SS de la division Das ReichUn article paru dans la presse de 1944
SOURCE : Notice : Maitron des fusillés et exécutés ( http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/) - Auteur : André BALENT
Né le 4 juin 1914 à Graulhet (Tarn), mort le 8 juin 1944 à Saint-Céré (Lot) exécuté par des SS de la division Das Reich ; résistant (AS) du maquis « Pol-Roux » (ou maquis de Vabre, Tarn) implanté dans les monts de Lacaune (Tarn).
Germain Records était le fils de Firmin, Pascal Records, mégissier âgé de vingt-cinq ans et de son épouse Maria, Eugénie Vialas âgée de vingt-et-un ans. Il se maria à Graulhet (Tarn) le 20 janvier 1939 avec Élise, Eugénie, Étiennette Bonsirven (« Lisette »). Ils eurent un fils, Robert. La famille résidait à Graulhet.
Germain Records fut mobilisé du 2 septembre 1939 au 25 juin 1940.
En mars 1944, Germain Records rejoignit le maquis de Vabre (Tarn), une formation armée singulière implantée dans les monts de Lacaune, au sud-est du département. Ce maquis de l’Armée secrète (AS), créé en 1943, était animé par un industriel protestant Guy Gervais de Rouville, alias « Pol-Roux » (1915-2017), connu dans le Tarn comme le « préfet des maquis »— il fut un des responsables des scouts unionistes (protestants) — et son épouse Odile, née Schlumberger (1917-2017). Devenu le secteur CFL (Corps franc de libération) 10 du Tarn, ce maquis avait la particularité d’avoir été animé par des protestants et d’avoir compté parmi ses membres de nombreux Juifs, souvent de Éclaireurs israëlites, exfiltrés par les filières protestantes dans les montagnes du sud-est du Tarn ainsi que des intellectuels comme l’éditeur Jérome Lindon (1925-2001) ou d’anciens cadres de l’école des cadres d’Uriage promis à un brillant avenir ( Jean-Marie Domenach 1922-1997 ; Hubert Beuve-Méry, 1902-1989). Mais le maquis accueillit aussi de nombreux Tarnais issu des couches populaires, catholiques, agnostiques ou athées. Germain Records était l’un d’entre eux. Au début du mois de juin, il était cantonné à Saint-Jean-de-Trivisy (Tarn), commune limitrophe de Vabre.
Le 7 juin 1944, Germain Records fut l’un des six hommes du maquis de Vabre qui prirent place dans un camion qui accompagnait l’automobile de deux cadres de la R 4 venus de Toulouse (Haute-Garonne), Louis Pélissier alias « Carton » adjoint au délégué militaire régional de la R 4 et Jean Cressot alias « Chénier » responsable adjoint des maquis de la R 4. Ils devaient se rendre dans le Lot, près de Saint-Céré. Ils devaient récupérer des armes d’un parachutage afin d’armer les maquis de la région de Vabre.
Près de Saint-Céré (Lot), les occupants des deux véhicules de la Résistance rencontrèrent un convoi allemand partiellement blindé (de la 2e division SS Das Reich. Pour certains auteurs chroniqueurs de la Résistance, les deux véhicules étaient de retour du terrain de parachutage avec le camion chargé d’armes ; pour d’autres, qui appuient leurs dires sur les témoignages des occupants du camion qui purent s’échapper et eurent la vie sauve, le convoi s’était d’abord arrêté à Saint-Céré afin de réparer des crevaisons à l’atelier de M. Gambade serrurier et, occasionnellement, garagiste (Henri Gambade, 1920-2016, résistant de Saint-Céré impliqué dans les réceptions de parachutages, était le fils de Raymond, propriétaire de l’atelier dans cette localité), et se dirigeait vers le terrain d’atterrissage. Cette version semble la plus vraisemblable. En effet, après cette réparation, Germain Records fut, selon certains témoignages invité à s’installer dans l’automobile des deux officiers, Pélissier et Cressot et Cressot ce qui lui fut fatal. Mais, en 2004, Henri Gambade, invité par Guy de Rouville et l’Amicale des maquis de Vabre à honorer la mémoire de Germain Records, a expliqué que Records aurait été invité à monter dans l’automobile des deux officiers afin d’aider le garagiste de Saint-Céré à réparer les crevaisons.
Quoiqu’il en soit, les deux véhicules se dirigèrent ensuite vers Sousceyrac. Le camion prit à son bord le forgeron de Frayssines, village proche de Saint-Céré, ce qui les retarda et fut à l’origine de leur rencontre avec un convoi de la division Das Reich comprenant trois auto-chenillettes, trois automitrailleuses et une trentaine de camions. Les Allemands découvrirent une arme dans l’automobile. Après la rencontre inopinée avec les Allemands, les occupants du camion, purent, après avoir abandonné leur véhicule, se camoufler et, pour quatre d’entre eux, rallier à pied leur maquis tarnais à Saint-Pierre-de-Trivisy. Les trois occupants de la voiture de tête furent capturés. Pélissier et Records furent fusillés au bas de la route de Saint-Laurent-les-Tours et Cressot à un kilomètre de là, au lieu-dit Beaune, dans le territoire de la commune voisine de Saint-Laurent-les-Tours, très proche de Saint-Céré. Leurs corps furent laissés sur place pendant vingt-quatre heures. Mlle Brun, de la Croix-Rouge obtint des occupants qu’ils fussent inhumés à Saint-Céré.
Après son décès, sa femme sans ressource fut prise en charge par le service social du maquis qui lui versa 1500 Fr. pour le mois de juillet et 1700 Fr. pour le mois d’août 1944. Le 17 juin 2004, l’Amicale des maquis de Vabre rendit un hommage particulier à Germain Records, son premier mort. Guy de Rouville alias « Pol-Roux », le chef du maquis remit à cette occasion à Robert Records, fils de Germain, la médaille commémorative de la guerre de 1939-1945.
Le nom de Germain Records (orthographié « Record ») figure sur le monument aux morts de Graulhet et sur la stèle érigée à Saint-Céré (Lot) en mémoire de l’exécution sommaire, le 8 juin 1944, des trois résistants toulousains et tarnais.SOURCES : Arch. dép. Tarn, 4 E 105045_02, état-civil de Graulhet, naissances, 1914 et mention marginale. — Célébration du soixantième anniversaire de la Libération, colloque du 18 juin 2014 au temple de Vabre (Tarn), Amicale des maquis de Vabre, Vabre, 2004, 25 p. [p.19] — Guy Penaud, La Das Reich : la 2e SS Panzerdivision, préface d’Yves Guéna et introduction de Roger Romain, Périgueux, La Lauze, 2005, 558 p. [pp. 164-165, p.512]. — Site Maquis de Vabre (www.maquisdevabre.fr), consulté le 18 juin 2018. — Site MemorialGenWeb consulté le 18 juin 2018.
André Balent
SOURCES ET REMERCIEMENTS : NOTICE / AUTEUR : ANDRE BALENT (http://maitron-en-ligne.univ-paris1.fr/spip.php?article204451, notice RECORDS Germain, Pierre, Augustin [patronyme souvent écrit « RECORD »] par André Balent, version mise en ligne le 18 juin 2018, dernière modification le 23 mai 2019. )
→ Note BLOG MEMOIRES DE GRAULHET : R4 = Région R4 : Sud-Ouest (Toulouse) - R4 couvre : Lot, Lot-et-Garonne, Tarn, Tarn-et-Garonne, Gers, Hautes-Pyrénées, Ariège et Haute-Garonne
→ Note BLOG MEMOIRES DE GRAULHET : La 2e division SS « Das Reich » ou la division « Das Reich » est l'une des 38 divisions de la Waffen-SS durant la Seconde Guerre mondiale, composée de volontaires et de Volksdeutsche, notamment des Alsaciens-Mosellans. La division, formée en 1939, prend part en 1941 à l'invasion des Balkans puis de l'URSS. En novembre 1942, elle contribue à l'assaut sur le port de Toulon. Renvoyée sur le front de l'Est début 1943, elle participe activement à la reprise de Kharkov, puis à la bataille de Koursk et à la défense de l'Ukraine. En 1944, durement touchée sur le front de l'Est, elle vient se reformer près de Montauban dans le Sud-Ouest de la France ; elle combat en Normandie notamment lors de la contre-attaque de Mortain et sort très éprouvée de la poche de Falaise et de la retraite qui suit. À la fin de l'année 1944, la division repart de nouveau à l'offensive au cours de la bataille des Ardennes. Début 1945, elle retourne en Europe centrale où elle participe à une tentative de briser le siège de Budapest. Après divers combats défensifs, les restes de la division se rendent aux Américains en mai 1945. Connue pour sa valeur combative, la division l'est également pour sa brutalité, ses nombreuses violences et crimes de guerre commis sur le front de l'Est et en France, pays où son nom reste indissolublement associé aux massacres commis en juin 1944 à Tulle, à Combeauvert, à Argenton-sur-Creuse et à Oradour-sur-Glane
A consulter : https://maquisdevabre.wordpress.com/temoignages/la-vie-de-lamicale/
De très nombreux graulhétois se souviennent de son frère André RECORDS (+)
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CALVET LOUIS FRANCOIS EMILE
exécuté par des SS de la division Das Reich
SOURCE : Notice : Maitron des fusillés et exécutés ( http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/)
Auteur : Daniel GRASONNé le 21 août 1914 à Graulhet (Tarn), exécuté le 16 juillet 1944 à Calmont (Haute-Garonne) ; mécanicien garagiste ; résistant du groupe de renseignements Morhange.
Fils d’Émile et de Marie, née Duguet, Louis Calvet épousa Jacqueline Jaunaux, le couple vivait à Pau (Basses-Pyrénées, Pyrénées-Atlantiques), il était mécanicien garagiste. En 1944, il exerçait son métier à Toulouse (haute-Garonne). Mobilisé en août 1939, il fut fait prisonnier à Bondy (Seine, Seine-Saint-Denis) en juin 1940, il s’évada six mois plus tard.
Il entra dans la Résistance en janvier 1942, était arrêté le 3 juin 1944, mais s’évadait, rejoignit le maquis de Quérigut dans l’Ariège. Sous-lieutenant, membre des services spéciaux de l’armée, il accompagna le 15 juillet 1944 René Vidal, ex-officier de police et Henri Lanfant, lieutenant d’aviation devenu policier (Groupe mobilde réserve "Aquitaine") pour une mission à Calmont (Haute-Garonne). Les trois hommes devaient récupérer des armes pour les maquisards de Quérigut.
Le samedi 16 juillet vers 7 heures 30 du matin, des SS de la division Das Reich, des membres de la police allemande et de la Milice arrivèrent à bord d’une quinzaine d’automobiles. Les trois hommes furent surpris, René Vidal fut pendu à un réverbère sur la place du village. Quant à Louis Calvet et Henri Lanfant, des Allemands les tuèrent dans leur chambre ou un bois tout proche.
Louis Calvet laissait une veuve et trois enfants : Claude cinq ans, François trente mois et Louis un an. Déclaré « Mort pour la France » par le ministère des anciens combattants, Louis Calvet fut cité à l’ordre du corps d’Armée, il reçut à titre posthume la Croix de Guerre avec étoile de vermeil, il fera l’objet d’un témoignage élogieux du Maréchal Montgomery. Le réseau Morhange fut homologué et reconnu comme « unité combattante » du 1er novembre 1942 au 30 septembre 1944.Daniel GrasonSOURCES : Livre d’Or du Mémorial de Ramatuelle 1939-1945, édité par l’Amicale des Anciens des Services Spéciaux de la Défense Nationale (AASSDN), Paris, 2005. – Sous la Direction de F. Marcot avec la collaboration de B. Leroux et C. Levisse-Touzé, Dictionnaire historique de la Résistance, Éd. R. Laffont, 2006. – Site internet Mémoire des Hommes. – Site Internet GenWeb.— Notes d’André Balent.----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------
BRU André, Léon
fusillé comme otage au Mont Valérien
SOURCE : Notice : Maitron des fusillés et exécutés ( http://maitron-fusilles-40-44.univ-paris1.fr/)
Auteur : Claude PENNETIERNé le 2 octobre 1900 à Graulhet (Tarn), fusillé comme otage le 11 août 1942 au Mont-Valérien, commune de Suresnes (Seine, Hauts-de-Seine) ; ouvrier corroyeur ; conseiller municipal communiste de Villejuif (Seine, Val-de-Marne).
Fils d’un mégissier Jean Bru et d’une ménagère Jeanne Pons, André Bru vivait à Villejuif avec son père devenu « garçon nourrisseur », avant 1914. Domicilié 21 bis rue de la Liberté à Villejuif, ouvrier tanneur-corroyeur puis contremaître, André Bru s’était marié le 30 janvier 1923 avec Julienne Carles à Graulhet et était père de deux enfants, nés vers 1924 et 1928 dans la Seine. Membre du Parti communiste depuis 1934, André Bru fut élu conseiller municipal de Villejuif le 5 mai 1935, sur la liste dirigée par Paul vaillant Couturier. Le conseil de la préfecture le déchut de son mandat le 29 février 1940, pour appartenance au Parti communiste.
Démobilisé après la capitulation, il participa à la réorganisation du Parti communiste à Villejuif. La police française l’arrêta le 16 mai 1942 à Villejuif, à la demande des autorités allemandes, pour « complicité d’activité terroriste ». Il serait entré en relation avec l’Organisation spéciale (OS) en mars 1942 et aurait recruté six personnes dont le « terroriste Margeriteau ». Pendant les interrogatoires, André Bru apparut aux policiers comme un « fanatique acharné et renfermé », niant jusqu’à son appartenance au Parti communiste clandestin. Détenu à la prison de la Santé, comme otage, il a été fusillé au Mont-Valérien le 11 août 1942. La mairie de Villejuif fut avertie que ses affaires pouvaient être retirées au Service de la Croix-Rouge et que son corps avait été conduit au cimetière du Père-Lachaise, puis emmené au cimetière de Pantin (Seine, Seine-Saint-Denis) : le service de l’état civil transcrivit son décès le 3 mars 1943.
À la Libération, le 17 décembre 1944, la municipalité fit ramener ses cendres à Villejuif ainsi que celles d’autres fusillés : François Sautet, Georges Frémont, Ben Sliman Mohamed et Pierre Herz.
Il a été reconnu Mort pour la France.
Son fils vécut dans le Tarn, à Briatexte, et travailla dans un atelier graulhétois.
Une rue et une place de Graulhet portent le nom d’André Bru ainsi qu’une rue de Villejuif.SourcesSOURCES : DAVCC, Caen, BVIII (Notes Thomas Pouty). – Arch. Paris, DM3, Versement 10451/76/1. – Arch. com. Villejuif. – Renseignements recueillis par C. Escoda. – Serge Klarsfeld, Le livre des otages, Paris, 1979, p. 169 (reproduction de sa fiche de police lors de sa désignation sur la liste des otages). – Villejuif à ses martyrs de la barbarie fasciste, édité par la Vie nouvelle sous l’égide de la municipalité et de la section communiste, s.d., p. 9 (avec photo). – Villejuif notre cité, un siècle d’histoire 1875-1975, 1975. – Marcelino Gaton, Carlos Escoda, Mémoire pour demain, Graphein, 2000. — État civil.
Claude Pennetier
SITE : DEPORTES POLITIQUES A AUSCHWITZ
Un graulhétois déporté au camp d'Auschwitz
DAGUTS JUSTIN LEOPOLD
SOURCE : https://politique-auschwitz.blogspot.com/2011/02/daguts-justin-leopold.html
Justin Daguts est né le 3 mars 1896 au domicile de ses parents rue Barricouteau à Graulhet (Tarn). Il habite à Aube, près de l'Aigle (Orne) au moment de son arrestation. Justin Daguts est le fils de Catherine, Sophranie Bascoul, 28 ans, sans profession et de Frédéric Daguts, 36 ans, cultivateur, son époux.
Il a exercé successivement les métiers de cultivateur, mineur et à partir de 1924, facteur PTT (1).
Lors du conseil de révision, Justin Daguts habite à Graulhet. Il y travaille comme cultivateur. Son registre matricule militaire indique qu’il mesure 1m 69, a les cheveux châtain moyen, les yeux bleus, le front moyen, le nez rectiligne. Il a un niveau d’instruction « n°2 » pour l’armée (sait lire et écrire).
Conscrit de la classe 1916, il est mobilisé par anticipation en mai 1915, comme tous les jeunes hommes de sa classe depuis la déclaration de guerre. Classé le 20 mai 1915 en deuxième partie de liste pour « musculature insuffisante » par la commission de réforme de Dijon, il est à sa demande classé service armé comme infirmier le 17 juillet 1915.
Le 1er janvier 1916, il passe à la section coloniale d’infirmiers militaires. Le 13 juillet 1916, il monte au front. Le 29 janvier 1917 il est rattaché au 43ème régiment d’infanterie.
Tirs de barrage sur Craonne, 1918
Justin Daguts est blessé le 19 mars 1918, dans le secteur de Craonne, par manipulation de détonateur (il perd la 2ème phalange de l’index de la main gauche). Il est à nouveau blessé par éclat d’obus à la main gauche le 21 août 1918, toujours dans le secteur de Craonne (bataille du Chemin des Dames). Il passe à la 1ère section d’infirmiers le 7 janvier 1919.
Le 4 mars 1919, à la mairie de Moularès (Tarn), Justin Daguts épouse "Alodie", Louise Anglès (elle est née à Moularès le 11 février 1900. Elle décède à l'Aigle le 1er avril 1985). Le couple aura deux enfants, Maurice et Gabriel.
Le 3 juin 1919, il passe à la 15ème section d’infirmiers. Le 19 septembre 1919, il est mis en congé illimité de démobilisation, « certificat de bonne conduite accordé ». Il se retire à cette date à Albi au 3 rue de Saunal, puis le couple déménage à Castres pour une petite maison de ville, au 38 rue Maillot à Castres.
En mai 1920, il est employé à la Compagnie du Midi (Chemins de fer) et a déménagé au 16 rue des jardins à Castres (information à partir des recherches de Mme Béatrice Boudon, à partir de l'acte de naissance de son grand-père : c'est en effet Justin Daguts qui le déclare en mairie de Castres le 1er mai 1920. La mère de Gabriel Boudon habite alors au 38 rue Maillot).
En 1921, travaillant comme mineur, il habite à la côte du Parc à Saint-Benoit (canton de Carmaux) chez M. Miquel.
Il est embauché comme facteur aux PTT. Justin Daguts est classé en 1924 comme « Affecté spécial », tableau n° II, au titre de la réserve militaire, comme facteur des PTT.
En 1927, il revient à Albi (Pélissier) chez M. Maurel.
En 1930, il est muté à Aube (Orne) à 7 km de L’Aigle. En mars 1935 il habite à Rai (Orne), commune voisine d’Aube et de Boisthorel.
Le 30 mars 1940, il est rayé de l’Affectation spéciale, comme la majorité des « affectés spéciaux » connus comme communistes ou syndicalistes, et affecté au dépôt de recrutement du Mans.
A partir d'août et septembre 1940, des ex-membres du Parti communiste dissous et des militants syndicalistes parviennent à se regrouper sous l'impulsion de Faustin Merle et d’Eugène Garnier. Des tracts appelant au sabotage des installations de l’occupant et des journaux sont diffusés.
Justin Daguts est arrêté à l'Aigle le 18 octobre 1941, selon Eugène Garnier. Le même jour que Lucien Blin, Maurice Denis, Louis Fernex, Eugène Garnier, Léon Leriche et Christ Vannier, syndicalistes ou militants communistes de l’Orne qui seront comme lui déportés à Auschwitz. « Le danger imminent de voir se développer des attentats et de nouvelles distributions massives de tracts, notamment dans la région flérienne où elles ont été très nombreuses durant les mois précédents, pousse les autorités locales à lancer une grande opération de ratissage sur tout le département. Au total, dix-neuf personnes sont arrêtées dans la journée.» (2).
Eugène Garnier, rescapé du convoi du 6 juillet 1942 arrêté lui aussi ce 18 octobre 1941, a écrit à propos de cette rafle : « Les arrestations et perquisitions de la Gestapo le jour même, ont lieu à la suite de la distribution massive d’un tract (rédigé et imprimé par imprimerie clandestine). Cette diffusion est à la base de l’arrestation de 3 camarades traduits en cour martiale, dont l’un deux, Henri Veniard fut fusillé à Caen le 12 novembre 1941. Les tracts appelaient au sabotage des installations de l’Occupant et des entreprises sous leur contrôle, également au renforcement de la Résistance et à la création de comités populaires, qui par la suite donnèrent naissance au Front national et aux premiers groupes FTPF».
Justin Daguts est remis aux autorités allemandes à leur demande. Celles-ci l’internent dès le 19 octobre 1941 au camp allemand de Royallieu à Compiègne (Frontstalag 122).
Depuis le camp de Compiègne, il va être déporté à destination d’Auschwitz. Pour comprendre la politique de l’Occupant qui mène à sa déportation, voir les deux articles du blog : La politique allemande des otages (août 1941-octobre 1942) et «une déportation d’otages».
Cf Article du blog : Les wagons de la Déportation
Justin Daguts est déporté à Auschwitz dans le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 ». Ce convoi d’otages composé, pour l’essentiel, d’un millier de communistes (responsables politiques du parti et syndicalistes de la CGT) et d’une cinquantaine d’otages juifs (1170 hommes au moment de leur enregistrement à Auschwitz) faisait partie des mesures de représailles allemandes destinées à combattre, en France, les « judéo-bolcheviks » responsables, aux yeux de Hitler, des actions armées organisées par le parti communiste clandestin contre des officiers et des soldats de la Wehrmacht, à partir d’août 1941. Lire dans le blog le récit des deux jours du transport : Compiègne-Auschwitz : 6-8 juillet 1942.
Son numéro d’immatriculation à Auschwitz n’est pas connu. Le numéro « 45419 ? » figurant dans mes deux premiers ouvrages sur le convoi du 6 juillet 1942 (éditions de 1997 et 2000) correspondait à une tentative de reconstitution de la liste du convoi par matricules, qui n’a pu aboutir en raison de l’existence de quatre listes alphabétiques successives, de la persistance de lacunes pour plus d’une dizaine de noms et d’incertitudes sur plusieurs centaines de numéros matricules. Lire dans le blog le récit de leur premier jour à Auschwitz : L'arrivée au camp principal, 8 juillet 1942. et 8 juillet 1942 : Tonte, désinfection, paquetage, "visite médicale". Après l’enregistrement, il passe la nuit au Block 13 (les 1170 déportés du convoi y sont entassés dans deux pièces). Le 9 juillet tous sont conduits à pied au camp annexe de Birkenau, situé à 4 km du camp principal. Le 13 juillet il est interrogé sur sa profession. Les spécialistes dont les SS ont besoin pour leurs ateliers sont sélectionnés et vont retourner à Auschwitz I (approximativement la moitié du convoi. Les autres, restent à Birkenau, employés au terrassement et à la construction des Blocks.
Justin Daguts meurt à Auschwitz le 20 octobre 1942 (date inscrite dans les registres du camp et transcrite à l’état civil de la municipalité d’Auschwitz ; in Death Books from Auschwitz, Tome 2, page 204). L’état civil fictif établi après la Libération (dates de décès fictives, le 1er, 15 ou 30, 31 d'un mois estimé) afin de donner accès aux titres et pensions aux familles des déportés) mentionne toujours "décédé en septembre 1942 à Birkenau". Il serait souhaitable que le ministère prenne désormais en compte les travaux des historiens du Musée d'Auschwitz, basés sur les archives du camp d’Auschwitz emportées par les Soviétiques en 1945, et qui sont accessibles depuis 1995.
Justin Daguts a été déclaré "Mort pour la France" en avril 1948. Le titre de « déporté politique » lui a été attribué (n° 11720033).
Son nom est inscrit sur le monument aux morts d’Aube, devant le calvaire.Note 1 : Information de son registre matricule militaire. Mme Marinette Daguts, qui pense être une parente éloignée, m’a informée par courriel que le nom de Justin Daguts figurait sur une plaque érigée le 7 décembre 1947 à l'hôtel des Postes d’Alençon à la mémoire des 12 postiers déportés et fusillé d’Alençon. Le travail des élèves de 3ème du Collège Balzac d’Alençon complète cette information. « Les fonctionnaires des P et T jouèrent un rôle important mais méconnu, en interceptant des lettres adressées à la Kommandantur, en assurant les transports de courriers et d'armes, en détraquant les lignes au service de l'occupant, en fournissant des renseignements à nos alliés ». La profession d’électricien que j’avais indiquée lors de la rencontre de Caen en 2001 et qui a été reprise dans l’ouvrage « de Caen à Auschwitz », résulte d’une confusion avec la fiche de Maurice Denis, électricien, travaillant à Aube.
Note 2 Centre de Recherche d'Histoire Quantitative (CRHQ). Biographies de résistants de l’Orne, par Thomas Pouty et Stéphane Robine.Sources
Liste des déportés de l'Orne (Mme Ventillard, archives départementales, juillet 1991).
Témoignage d'Eugène Garnier.
Death Books from Auschwitz, Musée d’État d’Auschwitz-Birkenau, 1995 (basé essentiellement sur les registres - incomplets - de l’état civil de la ville d’Auschwitz ayant enregistré, entre le 27 juillet 1941 et le 31 décembre 1943, le décès des détenus immatriculés).
Bureau des archives des victimes des conflits contemporains (BAVCC), Ministère de la Défense, Caen (fiche individuelle consultée en juin 1992).
© Site Internet Mémorial-GenWeb
© Site www.mortsdanslescamps.com
© Site Résistance et déportation : les stèles commémoratives (Orne).
© Dessin de Franz Reisz, in « Témoignages sur Auschwitz », ouvrage édité par l’Amicale des déportés d’Auschwitz (1946).
© Archives en ligne : Etat civil et Registres matricules militaires du Tarn.
Courriels de Mme Béatrice Boudon (mars 2017), pour rectification des nom et prénom de jeune fille de l'épouse de Justin Daguts, illisibles sur l'acte de naissance de celui-ci à la mention du mariage, mais dont elle a retrouvé l'acte de naissance à Moularès (état civil en ligne du Tarn). Acte de naissance de Gabriel Boudon, 1er mai 1920.Notice biographique réalisée en avril 2001 (modifiée en 2011, 2017 et 2018), pour l’exposition organisée par des enseignants et élèves du collège Paul Verlaine d’Evrecy, le lycée Malherbe de Caen et l’association «Mémoire Vive». Par Claudine Cardon-Hamet, docteur en Histoire, , auteur des ouvrages : "Triangles rouges à Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942" Editions Autrement, 2005 Paris et de «Mille otages pour Auschwitz, le convoi du 6 juillet 1942 dit des « 45000 », éditions Graphein, Paris 1997 et 2000. Pour compléter ou corriger cette biographie, vous pouvez me faire un courriel à deportes.politiques.auschwitz@gmail.com
SITE ÂME DE NOS MARINS
LOUIS MARASSE
Disparu en mer sur le Croiseur PLUTON
site Âme de nos marins
Retrouvez l'histoire de cette tragédie sur l'excellent site Âme de nos marins
Le Pluton est un croiseur mouilleur de mines de la marine nationale française mis sur cale en 1928 par l'arsenal de Lorient. Il est aussi capable d'embarquer un millier d'hommes, dans le rôle de transport de troupes rapide. Peu après sa mise en service, il est modifié et devient un navire-école de canonnage, remplaçant le vieillissant Gueydon. Peu avant le début de la Seconde Guerre mondiale, il revient à son rôle d'origine et la plupart des équipements d'instruction au tir sont débarqués. Au début de la guerre, il est alors envoyé à Casablanca pour y mouiller un champ de mines défensif en face du port. Le 13 septembre 1939, lors d'une mauvaise manipulation, une mine explose, provoquant la mise à feu des autres mines du bord qui détruisent le bâtiment, tuant environ 200 marins. (Source WIKIPEDIA)
Retrouvez l'histoire de cette tragédie sur l'excellent site Âme de nos marins
13 Septembre 1939 - La fin tragique du croiseur mouilleur de mines Pluton
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Un internaute Jean-François SAEZ, fidèle du blog vient de me transmettre des documents retrouvés dans les archives de son papa récemment décédé François SAEZ qui a habité Graulhet avec ses frères et ses parents Rue Ville Haute...
François SAEZ est né à Albi le 30 mai 1925 et a fait partie du Maquis d'abord le groupe Vendôme et ensuite le groupe Lulu. A ce titre il a participé à la Libération de la caserne d'Albi le 18 août 1944 pour rejoindre ensuite la 1ère Armée Française du Maréchal de Lattre de Tassigny partie libérer Stuttgart... Découvrez le tapuscrit (manuscrit dactylographié) du Commandant Naudy sur la Libération du Tarn le 18 août 1944 (écrit suite à l'article initialement publié le 4 septembre 1944 dans le journal La République - ce texte sera publié dans ce même journal le 8 septembre 1944) que je retranscrit en intégralité ainsi que le certificat d'appartenance au Corps Franc de Cadalen (Groupement Vendôme) et au groupe Lulu de Graulhet à partir de juin 1944 ainsi que le journal de bord des journées pour rejoindre Stuttgart, le tout accompagné de photos inédites et de précieux documents...des documents pour l'HistoireLE TAPUSCRIT DU RÉCIT DU COMMANDANT NAUDY
LES PAGES GLORIEUSES DE LA LIBÉRATION DU TARN LE RÉCIT D’UN OFFICIER
Nous publions avec plaisir ces notes militaires que nous adresse M. le Commandant NAUDY, commandant de la zone sud du Tarn pour servir à l’histoire du Tarn et qui sont d’un très vif intérêt autant que de brûlante actualité
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Je lis dans votre journal, sous la rubrique du Tarn, les pages glorieuses de la Libération du Tarn.« Ce même 18 août, à l'aube, le maquis s'infiltre du côté des Planques et jusqu'aux abords de la caserne Lapérouse…
Laissez-moi vous parler au nom de ceux que j'ai commandé, au feu, au nom des Graulhétois qui ont laissé leur vie dans les champs de maïs qui entourent la caserne Lapérouse, de l'exploit du maquis, composé de trente hommes, qui osa attaquer la garnison et soutenir le combat pendant 3 heures et demie et qui décida de l’abandon de la ville, le lendemain par les Allemands.Le colonel Durenque avait ordonné une action contre la garnison dans le but de la fixer sur place, afin que des renforts ne soient envoyés à Carmaux, piqûre de guêpe, dirons nous en langage militaire étant donné les effectifs engagés. Trente hommes en deux sections, pour tout un fusil mitrailleur, 20 fusils, 10 mitraillettes et des grenades. Qu’arrivera-t-il à l'aube sur le plateau qui domine la route d'Albià Carlus; que se passait-il donc silencieusement pendant que le soleil perçait sur l'horizon ? De trois camions descendaient des hommes en armes, sans uniforme, un brassard, qui, rapidement se dirigeaient sur le passage à niveau qui coupe la route de Graulhet. Trente hommes, trente graulhétois, trente maquisards,,,Ils prennent position sur le talus du chemin de fer et dans les champs de maïs qui bordent le champ de manœuvre. Il est 6h45, tout est calme, pas d'Allemands dehors. Dans la caserne, tout semble dormir, une petite fumée se dégage dans la cour. Il faut attendre mais pas longtemps ; derrière nous, un poste de guet allemand alertait la garnison et une colonne ennemie vient prendre position face à nous. La colonne n'est pas déployée, notre FM qui est en surveillance sur le passage à niveau fait entendre son tac tac tac.Le feu est précis et meurtrier, la section allemande décimée. La première manche est à nous. Puis c'est une autre section , sur la droite qui cherche à nous envelopper, c'est une course qui se livre entre les Allemands et l'équipe du FM, qui, pour éviter l'encerclement doit parcourir dix fois plus de chemin que le boche. La section allemande est refoulée, elle se replie en arrière et tente en ce moment d'envelopper la section qui a engagé un sanglant corps à corps dans un champ de maïs. Notre équipe du FM est admirable ; par son tir précis elle permet à l'autre section de décrocher après plus de deux heures de combat. Cette section de 15 hommes est attaquée par 150 hommes venus du Séquestre, 3 sections venues de la caserne Lapérouse . Elle est encerclée ; elle se bat jusqu’à épuisement de ses munitions contre un ennemi armé de trois mortiers et de 3 FM . Tout lui est bon à cette section pour se dégager, l'un d'eux revête un uniforme allemand, il sème la confusion dans les rangs de l'ennemi...Puis c'est le décrochage, le retour à notre point de rassemblement . On porte les blessés...hélas. Tous ne peuvent rejoindre. On retrouve trois hommes enlacés dans la mort. Ils ont préféré mourir que de laisser un de leurs blessés aux mains de l'ennemi ; d'autres affreusement mutilés et achevés. Dix hommes sont manquants. Le tiers de l'effectif ; l'ennemi a perdu 13 morts et blessés.Pour chacun de ces braves tombés au champ d'honneur, que peut-on leur promettre, sinon de les venger. Ce sont ceux du maquis, ceux de la Résistance, ceux du Groupe Lulu qui ont accompli de prodigieux exploits - Commandant NAUDY
LES COUPURES DE PRESSE
LE COLONEL NAUDY sur le pont Neuf à Graulhet le jour
de la Fête de la Libération le 24 septembre 1944LE CERTIFICAT D'APPARTENANCE AU CORPS FRANC
LA CARTE DE LA FEDERATION DES MAQUISARDS
Des précisions sur cette photo....n'hésitez pas !
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"Si l'avenir s'ouvrait devant la France (en 1945), c'est parce que les soldats de la Première Armée Française avaient combattu"
Général de Gaulle - Mémoires de GuerreFRANCOIS SAEZ LE PREMIER à GAUCHE DEBOUT
"des soldats de cette armée mythique"
La 1re armée française est le nom donné aux unités militaires placées sous les ordres du général de Lattre de Tassigny et assignées à la libération du territoire français. Elle est d'abord connue sous le nom de 2e armée (26 décembre 1943) puis d'armée B à partir du 23 janvier 1944. Ce n'est qu'en septembre 1944 qu'elle est officiellement appelée 1re armée française. Elle a été surnommée Rhin et Danube en raison de ses victoires remportées sur le Rhin et le Danube entre le 31 mars et le 26 avril 1945. C'est la composante principale de l'Armée française de la Libération. (Source wikipedia)
Son journal de bord
FRANCOIS SAEZ (appuyé à la Jeep) à BERLIN EN 1945
Merci à Jean-François SAEZ pour l'ensemble des documents sur son papa et sur son oncle Jean(not) SAEZ
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l'équipe de MEMOIRE SOCIALE GRAULHETOISE
En novembre dernier, l'association Mémoire Sociale Graulhétoise avait fait de l'expo sur les soldats graulhétois morts au champ d'honneur durant la guerre de 14-18 un véritable succès populaire.
Six mois plus tard, début mai, sortira un livre illustré sur lequel la demi-douzaine de bénévoles travaille pour donner accès aux centaines de documents exposés à l'occasion du centenaire de la fin du conflit.
Éric Bruguière, qui a fourni la plupart des originaux, est donc le premier concerné par la rédaction d'un ouvrage qui se voudra référence.«Nous n'avons eu après l'exposition que des remarques et des retours positifs. Ce livre est le fruit d'un travail collectif. Tous nous avons participé à la réalisation de l'exposition autant que du livre. Le seul petit regret vient du fait que personne parmi les centaines de visiteurs ne nous a proposé de prêter d'autres documents».
Des vers de Paul Calvignac à l'histoire des Poilus
Mais les 100 pages du recueil sont déjà assez complètes, ne serait-ce que par une longue énumération des 290 soldats graulhétois qui ont laissé leur vie sur les champs de bataille avec statistiques, lieux où ils sont tombés, origines, professions et âges.
«La première partie relate l'histoire générale des Poilus de Graulhet. La seconde propose des vers de Paul Calvignac, le poète local. La troisième est illustrée de clichés des objets de l'expo, réalisées par Jeanine Bressole. La quatrième et dernière raconte le parcours de trois soldats, Aimé Amalvy, Charles Blavette et Joseph Mouriès».
La semaine dernière, les membres de Mémoire Sociale Graulhétoise se sont réunis pour finaliser les mises en pages.
Le 10 mai, à partir de 20 heures, au cinéma Vertigo, pour le centenaire du Traité de Versailles, ils présenteront le livre juste avant la projection publique du film «La vie et rien d'autre». Une parution – tirée initialement à 100 exemplaires – qui avec celles du même auteur sur la grande grève des ouvriers moutonniers et celles de Gabriel Rouyre et Henry Manavit sur la vie à Graulhet durant la Première Guerre mondiale, offrent un panorama complet de cette période de crises sur les rives du Dadou.
G.D
LES ARTICLES DE MEMOIRES DE GRAULHET SUR LA GUERRE 1914-1918
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La municipalité acheta en l'an V (1796-1797) le pré dit " le jardin " ou l'enclos du Seigneur - qui faisait partie des biens nationaux à vendre - après la Révolution de 1789 - pour y tenir des foires. La ville de Graulhet manquait alors de place pour ses foires et marchés, qui se tenaient autour de la Place du Mercadial.
L'origine du nom JOURDAIN est incertaine, il existe différentes hypothèses. Sur ce blog, il n'est pas question de lancer des débats, ou de s'improviser historien, c'est pourquoi je vais reprendre les explications publiées dans des publications graulhétoises.
- L'hypothèse d'Henry MANAVIT : le nom Jourdain serait une dérivation du mot Jardin (en occitan les deux sons sont très proches) et cet ancien marécage (oui cet endroit était un ancien marécage !) fut transformé en jardin en potager et certainement aussi en pâturage pour les chevaux des seigneurs.
- L'hypothèse de Georges VERGNES : il relève que dans des archives notariales du XVII° siècle apparaît à Graulhet un certain Monsieur JOURDAIN, bourgeois, demeurant dans les parages. Lors de son passage (possible mais non prouvé) Molière se serait inspiré de ce riche graulhétois pour camper son " Bourgeois Gentilhomme "... Mais on notera qu'entre la visite incertaine de Molière à Graulhet (1647) et la création de sa célèbre comédie (1670) il s'est écoulé 23 ans . Cette thèse a été corroboré par André RODIER qui a découvert à travers de très nombreux actes notariés l'existence de ce Monsieur Jourdain...
Réaménagée plusieurs fois, elle figure dans les endroits incontournables de la ville de Graulhet pendant de nombreuses décennies, de nombreux cafés attirent un public nombreux, des groupes de boulistes animent le côté du bassin, on y échange les potins, les résultats sportifs, les fêtes et les soirs de 14 juillet ancrent un public graulhétois qui aiment s'y retrouver. Le marché du jeudi - toujours présent - est un fidèle rendez-vous ...mais comme partout le centre ville est déserté, les commerces partent en périphérie et les habitudes changent.... Je vous propose les cartes postales, des photos rares de la Place du Jourdain !
LES PHOTOS
La place du Jourdain vers 1869
La place du Jourdain en 1902
La venue du Ministre PELLETAN en 1903 pour l'inauguration de la Statue JAURES, de l'Ecole des filles GAMBETTA et de la Caisse d'Epargne !
Travaux de terrassement ....nous sommes avant 1964
Le kiosque est démolit...
Le Graulhet de demain
(De l’ère industrielle à l’ère durable itinéraire d’une ville, Graulhet, Tarn - Hugues Aufranc Mémoire de fin d’études, année 2011-2012 Directrice de mémoire : Catherine Farelle)ETONNANTE CARTE POSTALE !
LES CARTES POSTALES DE LA PLACE DU JOURDAIN
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LE PONT FERRAN
photo inédite
en 1913
Le blog MÉMOIRES DE GRAULHET vous propose les cartes postales illustrant le pont de Ferran(d) et vous fait découvrir la carte photo inédite de ce moulin mégisserie ( la carte est datée de 1913)
on aperçoit à différents endroits de l'usine des ouvrières et ouvriers
On peut penser que le Dadou est en crue....De nos jours...
Construit en 1880 par un particulier Monsieur CALMET qui venait d'acheter le moulin - qui appartenait à la famille CHABBAL depuis 1560 - ce pont de 7 arches était privé et permettait de désenclaver le moulin mégisserie. Il fut racheté par la Ville de Graulhet en 1959 et ouvert à tous
LE JOURNAL DE GRAULHET
14 décembre 1913
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