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Hommage à la revue ARC EN CIEL qui tire ce mois-ci
en ce début d'année 2019 - sa révérence--------------
Je fais partie comme un grand nombre de graulhétois des lecteurs de la revue ARC EN CIEL, je conserve précieusement les numéros et à part quelques uns - les premiers - je possède toutes la collection ainsi que les numéros spéciaux et les diverses publications réalisées par l'équipe. Pour réaliser ce blog depuis bientôt 8 ans, j'ai puisé de nombreuses informations dans les pages de cette revue. Même si l'époque actuelle permet de diffuser ses écrits et des documents par d'autres sources dématérialisées comme les blogs, les réseaux sociaux (avec les dérives que l'on connaît...) il est toujours dommage qu'un organe de communication écrit disparaisse.
A titre personnel et bien sûr également le blog MÉMOIRES DE GRAULHET saluent l'équipe d'ARC EN CIEL pour toutes ces belles années, pour le travail accompli, la transmission et l'échange du savoir. François MazensEn souvenir un panorama de 30 couvertures et l'éditorial du premier numéro
en novembre 1978La couverture du n°1
Un panorama de 30 couvertures d'Arc-en-Ciel
Les trois rédacteurs de la revue : Jean CHABBAL, le regretté Henry MANAVIT
et Gabriel ROUYREL'éditorial du premier numéro
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le carnet d'un poilu graulhétois
Un document exceptionnel que ce petit carnet d'un soldat graulhétois...On peut suivre à travers le récit quotidien ou presque le cheminement, les villes traversées, les bombardements, rarement ses inquiétudes et ses doutes, souvent son optimisme malgré la mort qui rôde. Vous pouvez lire le document original et/ou la version retranscrite à laquelle j'ai rajouté des notes (en particulier des précisions sur les noms des villes et des lieux) et aussi quelques photos illustrant le récit dont certaines étonnantes.
Joseph MourièsAvec ses camarades....Son carnet de souvenirs retrouvé....l'écriture est belle et lisible...Son récit retranscrit et annotéSon récit retranscrit
(annotations et précisions en blanc)20 départements traversés - 71 villes ou lieux traversés
Août 1914 - Septembre 1915----------
Campagne de 1914-15
MOURIES Joseph Jean
Brigadier- 56 Artillerie – 9ième Batterie
Secteur Postal n°139
République Française
Ordre de mobilisation générale - Dimanche 2 août 1914
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Lundi 3 août - Départ de Graulhet à 6 heures du matin
Mardi 4 août -Arrivé à Montpellier 4 heures du matin rentré au quartier Lepic à 9 heures
Quartier LEPIC - Montpellier
Mercredi 5 et jeudi 6 août - Cantonné au Château de Bagatelle près Montpellier
Vendredi 7 août - Embarquement à la gare de Montpellier direction Lunel, Nîmes, Avignon, Pont-Saint-Esprit, Le Teil, Lyon, Mâcon, Chalon, Chagny Dijon, Villegusien, Chaudenay, Andilly, Auricourt, ContrexevilleArrivée à Mattaincourt le samedi 8 août après le débarquement étape jusqu'à Mirecourt
Dimanche 9 août - Repos à Mirecourt
Lundi 10 août - Étape de Mirecourt à Bayon passés à Moussay (certainement Poussay)
Mardi 11 août - Départ de Bayon, cantonnés à Froville
Mercredi 12 août - Départ de Froville cantonnés à Lunéville quartier du régiment d'artillerie volante jolie ville très bien reçu par les habitants pendant la traversée de la ville on nous a donné des bouteilles vin blanc vin rouge bière et toutes sortes de friandises
Jeudi 13 août - Repos à Lunéville
Vendredi 14 août - Départ de Lunéville acclamés par la foule. Mise en batterie premier coup de canon. Deux boches fait prisonnier par le régiment - Couchés à la belle étoile pour la première fois
Samedi 15 août - Même position de batterie
Dimanche 16 août - Passage de la frontière, poteau frontière enlevé et marche en avant – cantonnés à Mézières (certainement Charleville-Mézières)
Lundi 17 août - Départ de Mézières cantonnés à Fribourg ( Moselle)
Mardi 18 août - Départ de Fribourg avant combat toute la journée
Mercredi 19 août - Rorbach - bispink (certainement Rorbach - Bisping ) combat très chaud toute la journée infanterie très éprouvée
Bataille de Rorbach, le 17 aout 1914 :
Lecture et analyse des différents livres de route des unités ayant participé à l'opération.
À 17 h 30 une violente canonnade se fait attendre dans le secteur de Rorbach. À la suite d’un compte rendu reçu à 18 h 45 à la 31 DI en provenance du chef de corps du 96e RI qui commande le détachement composé de deux bataillons du même régiment, d'une compagnie du génie 16/1 et d'un escadron du 1er hussard, les éléments de 31e DI qui occupent Bisping sont mis en alerte. Lors du débouché de la tête de la colonne du bois de la grande forêt, les unités sont prises sont le feu d’une canonnade. Le clairon sonne alors l’assaut et à 18 h 30 la crête dominante Rorbach face Cutting est gagnée. Un premier arrêt est alors ordonné, car l’ennemi peu nombreux à fui derrière la deuxième crête. Aux coups de fusils de l’infanterie française répond le canon allemand qui provoque de lourdes pertes. L’ordre est donné de se porter en arrière du village et d’un regroupement par unité pour lancer un nouvel assaut .A 19 h la canonnade se tait, aucune troupe n’est intervenue. Le 96e RI a dû stopper son débouché de Rorbach sur le canal des Salins. Dans cette opération le 96e RI aura un officier de tué, 4 de blessés et 8 hommes de troupes tués et 80 de blessés. Le 1e Hussard aura lui 1 tué le cavalier Barascut et 2 blessés le cavalier Parebosch et un plus grièvement le brigadier Marmier qui décédera de ses blessures à l’hôpital de Dijon. La compagnie du génie 16/1 à 1 tué le sapeur Taucon et 4 blessés dont le commandant la compagnie le capitaine Becque blessé par un éclats d’obus et qui sera évacué le lendemain sur l’hôpital de Lunéville ainsi que les deux sapeurs Courbes et Delrieu tandis que l’adjudant Sigayret blessé légèrement qui va continuer son service.
Jeudi 20 août - Suite du combat dans la nuit obligés de battre en retraite beaucoup de morts et de blessés
Vendredi 21 août - Retraite en très bon ordre sur Lunéville cantonnés à...
Samedi 22 août - Grande bataille à Jolivet Faubourg à la sortie de Lunéville infanterie lâcher pied beaucoup de blessés et de morts, pour mon compte le cheval est blessé - nouvelle retraite sur Bayon
Dimanche 23 août - Arrivée et cantonnés à Bayon
Lundi 24 août - Beau souvenir pour moi sans avoir la moindre égratignure grande bataille à Domptail au-dessus de Bayon, obligés de coucher sur les positions
Mardi 25 août - Continuation du combat nous perdons trois sous-officiers et un lieutenant, 5 hommes blessés . A défaut de gradés je suis obligé de faire fonction de Maréchal des Logis à la 7e
Mercredi 26 août - Combat soigné, boches en déroute laissant beaucoup de morts et 25 mitrailleuses marche en avant
Jeudi 27 août - Pas de combat
Vendredi 28 et samedi 29 août - Grand combat à l'entrée de Gerbeviller
Dimanche 30 août – Passons Gerbeviller pour aller mettre en batterie à l'avant du village, pendant la traversée accompagnés par une grêle d'obus mise en batterie dans un bois à 1500 m des boches, presque pas d'infanterie devant nous sale situation, obligés de repasser le village
Lundi 31 août - Combat plus calme
Mardi 1er septembre - Mise en batterie autour de Franconville combat toute la journée
Du mercredi 2 septembre au mardi 8 septembre - Mêmes positions de batterie couchés à la belle étoile rien de meilleur que la vie au grand air
Mercredi 9 septembre - Attaque de nuit pluie à torrent grondement de tonnerre coups de canons
Jeudi 10 et vendredi 11 septembre - Combat à Gerbeviller complètement détruit par les boches
Samedi 12 septembre – Grand combat, très mauvais temps les boches en déroute
Dimanche 13 septembre - Marche en avant passer à Fraimbois arrivée et cantonnés à Lunéville au même quartier abîmé par les boches
Lundi 14 et mardi 15 septembre - Repos à Lunéville saccagé et dévasté par ces barbares
Mercredi 16 septembre - Départ de Lunéville pour Nancy
Jeudi 17 septembre - Entrée à Nancy, très bien reçu à notre passage distribution de toutes sortes de chosesVendredi 18 samedi 19 et dimanche 20 septembre - Repos à Nancy
Lundi 21 septembre - Départ de Nancy arrivé au fortifications de Toul
Mardi 22 septembre - Marche jusqu'à Ansauville, combat toute la journée
Mercredi 23 septembre et jeudi 24 - Grands combats
Vendredi 25 septembre - Combat d'artillerieSamedi 26 septembre - Cantonnés à Mandres-aux-Quatre-Tours
Du dimanche 27 au mercredi 30 septembre - Mandres-aux-Quatre-Tours
Jeudi 1er octobre - Beaumont bombardé par les boches
Vendredi 2 et samedi 3 octobre – Mandres-aux-Quatre-Tours
Dimanche 4 octobre - Cantonnés à Beaumont
Lundi 5 octobre - Repos à Ansauville bombardésMardi 6 au dimanche 11 octobre - Bois de la Reine : chasse pêche promenade en bateau…
BOIS DE LA REINE - La forêt domaniale de la Reine est un massif forestier lorrain (France) dit de forêt humide d'environ 5 000 ha et comprenant plus d'une dizaine d'étangs forestier naturels. Située au pied des côtes de Meuse et au Nord de Toul et au Sud de la Woëvre
Lundi 12 octobre - Départ du bois cantonnés à Royaumeix
Mardi 13 octobre - Repos à Royaumeix - Le soir départ et embarquement à la gare de Toul
Mercredi 14 octobre – Arrivée à Mézy (Maizy) - Débarquement étape et cantonnés à Epaux
Jeudi 15 octobre - Départ d'Epaux cantonnés à Longpont
Vendredi 16 octobre - Départ de Longpont, cantonnés à Villers-Cotterêts
Samedi 17 octobre - Départ de Villers entrée à Compiègne
Dimanche 18 lundi 19 et mardi 20 - Repos à Compiègne ville ancienne et jolie
Mercredi 21 - Départ de Compiègne cantonnés le soir dans une ferme isolée
Jeudi 22 - Départ - Cantonnés à Bouillancourt ( Bouillancourt-la-Bataille )
Vendredi 23 et samedi 24 octobre - Bouillancourt (Bouillancourt-la-Bataille)
Dimanche 25 octobre - Départ de Bouillancourt, cantonnés à Villiers-Bocage très mauvais temps (Villers-Bocage)
Lundi 26 octobre - Départ de Villiers et comme cantonnement une meule de paille
Mardi 27 octobre - Départ embarquement à Saint-Pol (Saint Pol-sur-Ternoise) débarquement à Bailleul étape, entrée en Belgique traversée d'Ypres cantonnés à Saint-Jean (Hospice d'Ypres) reçu par une salve d'obusiers
Bataille des Flandres
Du mercredi 28 octobre au mardi 8 décembre à Ypres, à Saint-Julien et Zillebeke (quartier d'Ypres) bombardé tous les jours
Mercredi 9 décembre - Echelon à Ouderdom jusqu'au 1er février 1915. Le 1er janvier bon repas trois copains ensemble lièvre et tout ce qui s'ensuit un peu timbrés. Pendant le temps que nous sommes restés à Ouderdom nous avons été cantonnés à une ferme très bon cautionnement un bistro à côté passé un bon hiver pluie presque tous les jours.
Lundi 1er février - Départ de Belgique rentrés en France le soir cantonnés dans une ferme à côté de Steenvoorde (Nord)
Mardi 2 mercredi 3 et jeudi 4 février - Repos à cette ferme
Vendredi 5 février - Départ cantonnés à Busnes (Pas-de-Calais)
Samedi 6 février - Départ de Busnes cantonnés à Bours (Pas-de-Calais)
Dimanche 17 février - Repos à Bours (Pas-de-Calais)
Lundi 8 février - Départ de Bours toujours par étape cantonnés à Ecoivres
Mardi 9 février - Départ de bonne heure d'Ecoivres cantonnés à Flers
Mercredi 10 février - Départ de Flers cantonnés à Grouches nous tombons juste dans une maison où il n'y avait qu'une vieille femme et nous a engueulé comme des pieds en avant quand même c'est la guerreJeudi 11 février - Départ de ce fameux Grouches cantonnés à Beauquesne
vendredi 12 février - Départ de Beauquesne cantonnés à Carbonnette
Samedi 13 février - Départ de Cardonnette arrivé à Nampty repos jusqu'au 22 février
Lundi 22 février - Départ de Nampty embarquement à Amiens débarquement le 23 février à Châlons-sur-Marne étape cantonnés à Matougues pire qu'à Grouches il a fallu se disputer avec la femme du cantonnement
Mercredi 24 février - Repos à Matougues
Jeudi 25 février - Départ de Matougues cantonnés à Courtisols
Vendredi 26 février - Repos à Courtisols
Samedi 27 février - Départ de Courtisols cantonnés à Cuperly et le dimanche 28 repos à ce village
Lundi 1er mars - Départ de Cuperly arrivé au Camp de Châlons cantonnés à la ferme du Piémont
Mardi 2 et mercredi 3 mars - Belle étoile camp de Châlons
Jeudi 4 mars - Rentré de nouveau à Courtisols
Vendredi 5 et samedi 6 mars - Repos à Courtisols
Dimanche 7 mars - Départ de Courtisols cantonnés dans un bois entre Laval (sur Tourbe) et St-Jean (sur Tourbe)
Lundi 8 et mardi 9 mars - Même endroit
Mercredi 10 mars - Départ pour se rendre en avant des pièces de 75 - 2000 mètres des tranchées boches entre Minaucourt et la ferme Beauséjour
Du mercredi 10 mars au dimanche 25 avril - Même position bombardés tous les jours et de plus les balles boches arrivaient jusqu'à nous
le 25 (avril) - Malade évacué arrivé à l'ambulance IV expédié de nouveau à la batterie pas de chance changé de positions le 10 mai à côté de Somme-Tourbe jusqu'au 5 juilletle 6 juillet - Évacué sur Les Maigneux
Du 6 au 10 au soir - Au Maigneux (dit le Dépôt des Éclopés)
Groupe de soldats au Maigneux
La ferme des Maigneux
Arrivée des malades Ambulance IV
------------------------(Photos issues du site Page Forum 14-18
https://forum.pages14-18.com
Le 10 juillet - Évacué sur Châlons-sur-Marne rentrer le 10 au soir aux Arts et Métiers (bâtiment de l’École des Arts et Métiers)
Mort pour la patrie le 22 septembre 1915 à l’hôpital temporaire n°29 d'Arcachon (voir fiche) :Le pays n'était guère préparé à accueillir un tel nombre de blessés et toutes les villes ont été mises à contribution pour créer des "hôpitaux temporaires", des "hôpitaux complémentaires". Arcachon aussi qui a vu fleurir ces établissements pour blessés et pour malades.
N° 29 - Asile hospitalier, avenue Deganne
Ouvert le 4 août 1914
Fermé le 30 septembre 191696 lits porté à 118
Nature des services : Malades, blessés et une division de contagieux, 12 lits pour officiers.
Catégorie de militaires soignés : Français, Sénégalais.
Nombre des entrées : 1 621
Nombre des décès : 78
Médecins ou chirurgiens : MM. Festal, Pahalip, Destouesse, Gougard, Berthoneuf.
Pharmaciens : Bioy, Dejean, Bordes.
Dames infirmières : Soeurs de l'Enfant Jésus, Elisabeth, Marie Maria, Mmes Capitan, Festal, Dubois, Mlles Bellot, de Guerlor, Dury.
Officiers gestionnaires ou administrateurs : MM. L. Peyrissac, J. Espilère, Carrere, Masson, G. Gilles.
Observations : Généreuses distributions de vêtements de laine aux malades évacués. Nombreuses fêtes récréatives destinées à remonter le moral des soldats.
Merci au site : Arcachon accessible ici http://leonc.fr/
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Un merci à sa famille qui se reconnaîtra et à l'association Mémoire Sociale Graulhétoise
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MEMOIRESDEGRAULHET débute la publication de cartes postales illustrées par des types de personnages représentatifs du TARN, datant du début du siècle dernier. Ce sont les "TYPES DU TARN" avec une légende (en patois) et un dessin amusants. La plupart de ces cartes sont du dessinateur JIM.
Merci à Huguette PUECH et Lydie MAZENS pour l'aide apportée à la traduction.
PREMIERE SERIE DE 7 CARTES
LA DECOUVERTE DU TELEPHONE
Eï bist sus zournals que aro poudian bèse lou moundé en vour parlen dal bout de bostre fial ! Se ero un effet dé bostru bountat dé mé fairé bése nostro mario ques nouirisso à Paris.
J'ai vu sur le journal que maintenant on peut voir le monde en vous parlant du bout de votre fil ! Se serait un effet de votre bonté de me faire voir notre Maria qui est nourrice à Paris.
PERIODE ELECTORALE
Sé sus 15000 francs qué touquats moussu lou députa, éro un éffet dé bostro bountat de mé crounpa un parel d'esclots, farias pas briquo mal.
15000 francs c'est ce que vous percevez Monsieur le Député, ce serait un effet de votre bonté de m'acheter une paire de sabots, ça ne vous couterait rien.
LE DEGOURDI A LA MODE
Fas lou malin perqué fumos la pipo et qu'as un capel à la modo de Paris mais n'as pas tsamai coupados très pattos à un Canart.
Tu fais le malin parce que tu fumes la pipe et que tu as un chapeau à la mode de Paris mais tu n'as jamais couper trois pattes à un canard.
LA PARISIENNE
Uno parisienno aquo
Dirias pulzou un espaourugal pès passerousUne parisienne ça !
On dirait plutôt un épouvantail pour les oiseauxBist qué boou mouri moussu lou medeci, lou resto dal rémédi ba èstré perdu sélou dounabés è la baquo ; Bélèou y fario abé maï de lats.
Je vois que je vais mourir Monsieur le médecin, le reste du remède va être perdu, si on le donnait à la vache, peut-être ça lui donnerait davantage de lait .
TOILETTE
Bernat, aqui dous tsouns qué nostro drollo sé labo la figuro et lou col. Y a quiquon de maït dé méns nostre homme.
Bernat, voilà deux jours que notre fille se lave le visage et le cou. Il y a quelque chose de plus ou de moins notre homme.
BEAUTE FATALE
Sés pas hountous pel méou hommé dé rounfla pédo unô poulido fenno coumo iéou (Allaro que !!!).
C'est pas honteux pour mon mari de ronfler près d'une jolie femme comme moi (Alors que !!!).
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Trois nouvelles cartes des types du Tarn
A la traduction Huguette Puech et Lydie Mazens
Regardes moi ces épouvantails et dire qu'ils coûtent si cher à ces femmes...
Ce n'est pas étonnant qu'il y est tant de misère en FranceCasino de Lacaune-les-Bains
Y-a-il une bonne troupe au casino ?
Je crois qu'il y a un bataillon d'Infanterie
mais comme je ne suis pas d'ici , je ne peux pas bien l’affirmerA suivre...
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Étonnantes photos de ces courses cyclistes à Graulhet
Vous reconnaissez un coureur, un spectateur, un organisateur ?
Contactez-moi ! en laissant un commentaire à la suite de cet articleDépart Place du Jourdain
Départ Rue Saint-Projet devant la Halle
pour la Course du BarrageÉquipe cycliste
Merci à J et JL
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Article retrouvé dans l'Echo du Dadou du 21 juillet 1912
Phébus nous abrutis par son feu
Aussi comme à Graulhet nous sommes
Dieu ne nous dira pas le contraire
Nous prenons le frais à Saint-Hilaire
Là, nous nous mettons à l'ombre
Sur l'herbe nous faisons des cabrioles
Narguant le soleil, ses rayons
Allongés auprès des fontaines
Les rayons nous lancent des piqures
En faisant cinq pans de nez
En plongeant dans le Dadou
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Pierre AUSTRUY, graulhétois, vient d'écrire la biographie de Marthe CONDAT, première femme agrégée de médecine, à la demande de la Société d’Histoire de la Pharmacie de Toulouse. A travers les pages de cet opuscule illustré de très nombreux documents inédits Pierre AUSTRUY évoque la vie et la carrière de cette graulhétoise première femme agrégée de médecine. Avec son aimable autorisation MÉMOIRES DE GRAULHET vous propose cet exposé.
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L'article proposé par le blog MÉMOIRES DE GRAULHET avant la publication du fascicule de Pierre AUSTRUY
Marthe Condat (1886-1936) : Née à Graulhet le 19 juillet 1886. Son père : Georges François CONDAT était mercier, sa maman BRU Marie Athénaïs Victorine était modiste, ils habitaient rue de l’Église.
Elle effectue à Toulouse ses deux premières années de médecine puis s’inscrit à Paris. En 1923, elle est la première femme à être reçue au concours d’agrégation. Elle enseigne ensuite à Toulouse et publie des travaux consacrés surtout à la pédiatrie.Son acte de naissance
LA FACULTÉ DE MÉDECINE DE TOULOUSE EN 1929
Extrait du Journal Chanteclair 1929
Au première rang en bas de gauche à droite
on peut reconnaître Marthe CONDAT (4°)Étonnant article paru dans la revue des Agents de l'Administration du Domaine : LE DOMAINE de 1922 intitulé " Du féminisme " - La dernière réponse à cette enquête évoque Mademoiselle Marthe CONDAT.
Extrait des Archives de Médecine des Enfants
La notice nécrologiqueEn 2016 :
Laurence Rossignol, Ministre des Familles, de l’Enfance et des Droits des Femmes a inauguré le mercredi 12 octobre 2016 l’auditorium (rénové) Marthe Condat de l’Université Paul Sabatier à Toulouse. L’auditorium porte le nom de Marthe Condat, première femme reçue à l’agrégation des Facultés de médecine en France en 1923. Elle a également été en 1932 la première femme titulaire de chaire à l’Université de Toulouse, occupant la chaire de thérapeutique puis celle de clinique médicale infantile et puériculture médicale.
A Graulhet une rue porte son nom.
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L'Aéro club de Graulhet fête cette année ses 85 ans ! En effet les statuts ont été déposé en 1933 et l'inauguration se déroulera en 1935. Le blog MEMOIRES DE GRAULHET a publié de nombreux articles sur et autour de l'Aviation Graulhétoise que vous pouvez retrouver sur les liens ci-dessous
- Le portrait de Monsieur Robert Assié : Chef pilote mécanicien
- La publication intégrale du programme d'inauguration de l'Aérodrome le 7 juillet 1935
- Le programme complet des Fêtes de bienfaisance et d'aviation des 25,26 et 27 mai 1912
- Le survol de Graulhet par les aviateurs Brindejonc des Moulinais et Lucien Demazel
Le blog MEMOIRES DE GRAULHET
souhaite un bon anniversaire à l'Aéro Club
et publie avec plaisir les textes du programme de 1935 avec quelques nouveaux documents inédits !Texte du programme d'Inauguration de l'aéro club de Graulhet
L'AÉRO-CLUB DE GRAULHETVotre Aéro-Club a débuté par une modeste section de Vol à Voile, constituée par un groupe de jeunes gens sous l'impulsion de M. HUILLIET le sympathique chef pilote de l'Aéro-Club du Tarn à Castres à la fin de 1932.
Tout de suite les partisans de l'aviation à Graulhet nous sommes joints à eux et avons, constitué l'Aéro-Club dont les statuts ont été déposes à la Préfecture le 18 Mars 1933, et dont l'objet a été de faire naître l'aviation de Tourisme et de la développer par la création d'un Aérodrome.
Le 11 Juin 1933, sur le terrain des Voûtes que les familles GILABERT et BOSC, prêtaient déjà à la Section de Vol à Voile, nous avons organisé un Rallye de propagande d’Avions de Tourisme.
Tous les Amis que notre président, M. ARMENGAUD possède dans l'aviation ont répondu à son invitation, de sorte, que ce meeting a été particulièrement réussi et à été goûté des spectateurs au delà de nos prévisions.
L'idée était lancée et la Municipalité avait compris tout de suite l'importance vitale pour la vie future de Graulhet du mouvement aéronautique.
Nous avons trouvé auprès d'elle la clarté de vue et la rapidité de décision d'administrateurs avertis qu'elle applique à toutes les questions qui se posent devant elle. Sa collaboration nous a rendu immédiatement accessible notre premier objectif, l’Aérodrome.
Grâce à cette rapidité, la vie de l’Aéro-Club est devenue sans cesse puis active.
M. HUILLIET, malgré ses nombreuses occupations à l'Aéro-Club du Tarn, ayant consenti a assumer provisoirement les fondions de moniteur, la Section Navigante a pu fonctionner immédiatement.
Le nombre de membres actifs, honoraires et bienfaiteurs n'a pas cessé de s'accroître. Il dépasse aujourd'hui 300 et l'Aviation est devenue une chose familière à tous les Graulhétois.
Quatre avions ont leur port d'attache à Graulhet. Le souriant DUBOURG autre chef pilote, le plus universellement connu dam l'aviation commerciale est la propagande aérienne personnifiée. Dès le premier contact il fait aimer l'aviation aux plus réfractaires par son entrain et sa parfaite connaissance de toutes les choses de l'air.
Un tel début permet de bien augurer de l'Avenir. Nous allons nous atteler à la question du hangar qui devient urgente et à l'aménagement d'un siège où les visiteurs qui viennent nous témoigner tous les jours leur intérêt, trouvent le confort dont le terrain est encore dépourvu.
L'aide officielle que nous espérons pour la réalisation de ces projets se faisant trop attendre, nous devrons ne compter que sur nous-mêmes et sur la confiance de ceux qui nous ont soutenus jusqu'à présent, nous ont témoigné et que nous espérons qu'ils nous continueront après les résultats que nous avons atteints.
COMITÉ DE DIRECTION de l' Aéro-Club de Graulhet
President: M. Ernest ARMENGAUD
Vice-Presidents : MM. Jean VIGUIER, Pierre BOULADE, Norbert MARY, Charles AUQUE
Trésorier : M. Laurent BOURDARIÈS
Trésorier -Adjoint : M. Louis DURAND
Secrétaire: M. Pierre MASSIÉ
Secrétaire -Adjoint. M. Laurent ANDRAL
Délégué à la propagande : M. Louis FORT
Membres : A. AVERSENQ. G. BOURDARIES CLOUP, A. JOFFRE, F. CORBIÈRE, G. FARGUES, L. PAUTARD, L RICHARD, E. THÉOPHILE, G. VINSON
Commissaire de l’Aéro-Club de France : Jean MAURIES© Photo André RODIER
Présentation de l'Aérodrome de Graulhet
Nous présentons aujourd'hui au public et aux pilotes qui ont bien voulu répondre à notre appel et participer à notre rallye : l'Aérodrome de Graulhet.
Ce terrain, qui présente des lignes d'envol de 650 et 750 mètres en tous sens et dont les abords sont exceptionnellement dégagés présente pour ses usages et pour la ville des avantages uniques.
Ses dimensions et son dégagement permettent toutes les réalisations et lui permettront de suffire aux besoins de la navigation aérienne quelque extension qu'elle puisse prendre.
Sa proximité de la ville, sans présenter les dangers que cette situation comporte d'ordinaire en fera dans un avenir très proche un aménagement de première nécessité pour Graulhet et un facteur de développement considérable grâce à l'amélioration qu'il apportera aux relations de Graulhet avec l'extérieur.
Ce terrain est la propriété de la ville de Graulhet qui en confie la gestion à l'Aéro-Club. C'est dire que nous avons construit sur des bases solides et pris soin d'éviter toute incertitude pour un avenir proche ou lointain. Certains d’être chez nous et pour toujours sur cet aérodrome, nous pouvons travailler à son amélioration en toute tranquillité d'esprit.
Cette réalisation qui a fait l'admiration de tous les connaisseurs a été terminée en moins de dix mois, pourparlers d'achat compris grâce à la collaboration de la Municipalité et de l'Aéro-Club.
La Municipalité de Graulhet à l'esprit d'initiative duquel nous le devons a compris qu'il y avait un intérêt primordial à agir le plus rapidement possible. Aussitôt après le Rallye aérien du 11 juin 1933, au cours duquel l'Aviation de Tourisme a été révélée au public de Graulhet, on s'est inquiété de savoir si le terrain des Voûtes où il avait eu lieu suffirait à assurer le service aérien de Graulhet. La réponse ayant été négative, l’Aéro-Club et la Municipalité ont commencé a examiner la création d'un terrain remplissant tontes les conditions requises. Le choix s'est fixé tout de suite sur le terrain que nous vous présentons aujourd'hui.
Grâce à une entente parfaite et à la bonne volonté générale les choses avancèrent rapidement. A la Municipalité, nous avons pu particulièrement apprécier le dévouement à la cause entreprise de MM. Théophile, Pélissou, Olivier, Boulade,Sandral, Bélière et Satgé. Dans les services de la Mairie, MM. Portal. Pauvel, Sudre nous ont été précieux par leur connaissance des questions techniques.
Notre conseiller général, M. François Morel a multiplié à Paris les démarches sans se lasser et a réussi à activer le fonctionnement des rouages de la machine administrative d'une façon presque miraculeuse.
M. Guilhou au Service des Bases, nous a aidé de son expérience et nous a donné de très bonne grâce d'excellents conseils,
MM. Maincourt de Gaillac, et son directeur à Graulhet M. Palud, ont tout fait de leur coté pour nous faciliter le déplacement d'une ligne haute tension.
MM. Lemay, Boissière, Guignes et Sicre ont transformé le sentier à demi effacé d'accès au terrain eu une magnifique route moderne de huit mètres, capable de faire face au trafic le plus intense.
Enfin le financement immédiat a su se faire grâce aux avances de fonds de MM. Armengaud frères, de la Chambre syndicale, de MM. Aristide Cathalau, Elie Théophile, Joseph Tignol. François Morel, H Sabin père et fils, Norbert Mary, Pierre Boulade, Gaston Mûller, Henri Bignet Jean Viguier, Paul Hiversenc, P. Massié qui ont bien voulu nous faire confiance pour des sommes importantes.
La tâche qui nous a été dure, eût été impossible sans le concours de ceux que nous venons de nommer et nous leur adressons nos remerciements les plus sincères.
Grâce à eux le travail avança à grands pas, enjambant quelque fois les formalités administratives. Tout fut entrepris à la fois, et mené de front : Question financière, pourparlers d'achats et d'échanges. Démarches pour l'homologation, préparatifs pour les travaux d'aménagements etc.
Notre premier soin a été d'acquérir des options d'achat et d'échange auprès des huit propriétaires de terrain devant constituer l'Aérodrome.
Aussitôt après, le 20 avril 1934, les travaux commencèrent qui devaient durer plus de trois mois et procurer 3.000 journées de travail à des ouvriers terrassiers et maçons.
Trois mille mètres de drains ont été creusés pour assainir le sol et sept mille cinq cents mètres cubes de terre ont été nécessaires pour combler les fossés et chemins creux qui sillonnaient le plateau dans tous les sens. Une vingtaine d'hectares ont été labourés avec soin et la totalité du terrain hersée et ensemencée.
Le tout mené si rondement que le 10 juin 1934, quarante-deux jours après le premier coup de pioche de l'équipe Pointud et un an, jour pour jour, après le Rallye des Voûtes, les deux premiers avions pilotés respectivement par MM Gasc et Huillet de Castres, se posaient sur le terrain.
La sécurité du trafic aérien à Graulhet étant assurée d'une façon parfaite et définitive, il ne nous reste qu'à en organiser la commodité et le confort.
Après avoir prouvé notre désir d'aboutir et la vitalité du mouvement aéronautique dans notre ville, nous pensions avoir mérité que les Pouvoirs Publics fassent quelque attention à nous.
Nous ne pensions pas être trop exigeants en espérant une modeste subvention pour l'édification d'un hangar, étant donné que le Ministère de l'Air prévoit de pareilles aides et qu'elles figurent à son budget.
Mais cette satisfaction nous ayant été refusée, nous allons être dans la nécessité d'entreprendre un nouvel effort pour avoir un abri convenable et plus solide que le hangar agricole hâtivement consolidé que vous voyez et pour aménager quelques salles où pourront s'asseoir et se reposer à l’ombre nos visiteurs et les nombreux promeneurs qui viennent tous les jours plus nombreux, témoignage apprécié de l’intérêt que Graulhet nous porte.
En même temps, nous travaillerons à rendre plus parfaite l'aire d'atterrissage, nous resserrerons le réseau de drainage, nous ensemencerons à nouveau les parties où la végétation reste défectueuse, nous compléterons le balisage et nous pousserons les limites de l'aire d'atterrissage jusqu'aux limités extrêmes du terrain nous assurant, par vents dominants une ligne d'envol de mille mètres.
Et notre programme sera réalisé d'avoir voulu mettre Graulhet au premier plan du mouvement aéronautique. On ne nous reprochera pas d'avoir « vu grand » si on réfléchit à ce qu'il en a couté dans le passé d'avoir « vu petit ».
L'aviation commerciale avance à grands pas, elle réalise actuellement en sécurité, rapidité et confort les plus grands progrès de tous les temps et les grands terrains d'aviation seront des facteurs de développement et de prospérité. Ils vont être au trafic aérien ce que les gares sont au trafic ferroviaire et les croisements de grandes artères au trafic routier.
L’activité sans cesse grandissante qui règne sur le terrain depuis qu'il est ouvert à la circulation aérienne témoigne de son utilité.
Dans le seul mois de mai, les avions attachés à Graulhet ont effectué 54 sorties et se déplacés à Toulouse, Tanus, Revel, Marseille, Carcassonne, Вéziers, Montpellier. Avignon et Paris. Pendant le même temps, 9 avions étrangers à Graulhet ont atterri sur notre terrain.
Au milieu de la crise qui touche si durement notre Industrie, c'est un spectacle réconfortant que de voir notre petite cité s'imposer sans hésitation de tels sacrifices et s'organiser pour faire face aux nouvelles conditions de travail et assurer à ses habitants les meilleures conditions de vie possible.
C'est une courageuse гéponse aux pessimistes toujours prêts à prédire la fin de sa vie économique et c'est un symbole de son amour pour le travail, de son goût pour la lutte et de sa confiance tranquille dans l'avenir.© DECOLLAGE n°11 du 3 juin 1948
On peut reconnaître sur ces deux clichés Monsieur Noël PELISSOU (béret) maire de Graulhet
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L'incontournable
André LARRUE !Les grands serviteurs ne sont pas toujours les plus illustres. Un seul Graulhétois a participé aux trois demi-finales jouées et perdues par le Sporting. Il s'agit du deuxième ligne André Larrue - ce géant de 1.84 m et 92 kilos originaire de Montdragon - ancien responsable des Espaces verts aux Ateliers municipaux de la Mairie de Graulhet.
Caricature Saoul / Mise en couleurs FM/BLOG MÉMOIRES DE GRAULHET
Il arrive de Montdragon au milieu des années 50, passe une saison par les Juniors et intègre l'équipe première qu'il ne quittera plus. De 1956 à 1968, il remporte quatre coupes de l'Espérance, participe à treize seizièmes de finale et trois demi-finales. A 36 ans, il a stoppé la compétition, s'est occupé quatre saisons de l'équipe réserve et ensuite a donné un coup de main au Sporting.
Son souvenir le plus fort reste cette fameuse demi-finale de 1957 perdue au bénéfice de l'âge : « Ce monde au Stadium 25.000 personnes, plus peut-être, le record de spectateurs a tenu longtemps. Les portes fermées ont été défoncées et il y avait du public jusque dans les virages de l'anneau cycliste. Sur le terrain, c'était l'esprit graulhétois fait de solidarité et de force de caractère... « Mon plus grand regret. On croyait et on méritait d'aller en finale. La défaite a longtemps marqué le groupe » Il jouera plus tard la demi-finale face à Dax en 1966, puis celle face à Montauban un an après dans un Quinze aux fortes personnalités autour d'André Abadie, Cussac, Casals ou Saby.
En parcourant les photos et les articles souvenirs, il s'arrête sur une page entière à la gloire de Graulhet et il montre du doigt... Quand vous avez un président comme lui (Marcel Batigne), un entraîneur comme lui (Francis Rouzières) et un capitaine comme lui (André Abadie), vous êtes obligés de vous surpasser sur le terrain...
(Extraits d'articles de Jean-Louis LAFFITTE (1986) et Gérard DURAND (1999) de la Dépêche du Midi)Pour le blog MEMOIRES DE GRAUHET, André LARRUE a ouvert ses archives et quoi de mieux que de feuilleter presse d'époque, documents inédits et photos !
LES ARTICLES DE PRESSE
Un des premiers articles sur André LARRUE paru dans la Dépêche du Midi en septembre 1960
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MIROIR DU RUGBY 1966
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MIROIR DU RUGBY MAI 1966
De nombreux graulhétois et fidèles du SCG se reconnaitront sur ce cliché
LA DÉPÊCHE DU MIDI 28 MAI 1957
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LES PHOTOS DES RÉJOUISSANCES
SUITE A LA DEMI-FINALE PERDUE AU BÉNÉFICE DE L'AGE⇓
LA DÉPÊCHE DU MIDI 6 AVRIL 1965
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PRESSE 1957
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LES PHOTOS
LES ÉQUIPES / JOUEURS
André LARRUE avec MALET
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André LARRUE avec Villeneuve
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LES ÉQUIPES
1956 Match contre F.C Lourdes
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1966
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André le sauteur !
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LES CARICATURES
André LARRUE
LES DOCUMENTS
Merci à André LARRUE
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Marie-Thérèse nous a quitté en mai 2019
Marie-Thérèse Papaïx
En 1953 : Élection de la première Reine de Graulhet lors de la première Quinzaine !commerciale ! A ce titre Marie-Thérèse figure désormais dans nos illustres graulhétois
L'Union du Commerce et de l'Artisanat Graulhétois (UCAG) existe depuis 1932 mais c'est à partir de 1948 qu'elle se révéla. En effet c'est du 3 au 18 novembre 1953 qu'eut lieu la première Quinzaine commerciale. Les rues se parèrent de guirlandes, la ville fut entièrement sonorisée et le vendredi soir Marie-Thérèse Papaïx fut élue par le comité d'organisation augmenté de quelques personnalités, première Reine de Graulhet, au cours d'une soirée de gala dans l'ancienne salle de l'Odéon pleine à craquer ! Ses demoiselles d'honneur : Anne Martin et Brunette Maiguenon.
J'ai rencontré Marie-Thérèse qui m'a gentiment prêté toutes les photos publiées ci-après. Marie-Thérèse garde la même spontanéité qui émane de ces clichés ainsi que le même plaisir a évoquer les souvenirs de ces journées de Novembre qui ont fait d'elle et pour toujours la première REINE de Graulhet.
REINE D'UN JOUR - REINE DE TOUJOURS !
La réception à la Mairie
Anne MARTIN, Marie-Thérése PAPAIX, Brunette MAIGUENON
Lors du Bal au Trianon avec Monsieur MASCAR, électricien et ....boxeur
Marie-Thérése et son futur époux Henri AZEMAR
Le portrait de la Reine offert par le Studio BIMOUAT
Pour attirer un maximum d'acheteurs, la Quinzaine fut dotée d'une grande tombola. Pour 10 F d'achat (20 F dans l'alimentation) on vous remettez un billet. Le premier prix pour 1953 fut une voiture 4 CV Renault modèle 1954, l'heureux gagnant fut Monsieur François Marquié (grand père de Francis Piquemil), le billet gagnant lui avait été remis par Monsieur Bories en achetant un pantalon ...!
Le gagnant Monsieur Marquié entouré de la
première Reine : Marie-Thérése PAPAÏX et de la Renault 4 CV 1954 !Les félicitations de la Reine à l'heureux gagnant
Marie-Thérèse participera à de nombreuses manifestations comme ici avec Monsieur Guy Pauthe
Merci tout particulier à Marie-Thérèse et Henri
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Élan de protestation lancé par les étudiants et les ouvriers contre la société traditionnelle et l'autorité, Mai 68 est un mouvement d'une ampleur sans précédent qui prend des allures de révolution. À l'université de Nanterre, les étudiants, portés par Daniel Cohn-Bendit revendiquent une libéralisation des mœurs. Prises de parole, débats et assemblées générales ont lieu dans les rues, les entreprises, les administrations et les universités.
Le contexte économique :
- La France sort tout juste des Trente Glorieuses. Mais tout le monde ne profite pas de la croissance économique.
- Début 1968, le pays compte 500 000 chômeurs. 2 millions de travailleurs sont payés au smig (salaire minimum) et se sentent exclus de la prospérité.13 mai 1968 :
- Début de la plus importante grève générale "sauvage" de l'histoire.
- Le pays est totalement paralysé pendant plusieurs semaines.4 personnes perdent la vie lors de ce mouvement protestataire.
27 mai 1968 :
- Signature des accords de Grenelle entre le gouvernement et les syndicats après d'âpres négociations.
- Les accords précisent une augmentation de 35 % du smig (salaire minimum) et de 10 % des salaires réels.
Trois jours plus tard, le président de Gaulle dissout l'Assemblée Nationale30 juin 1968 :
- Des élections législatives sont organisées. La droite l'emporte avec 293 sièges sur 487 - (Source LE POINT)
Samedi 13 janvier 1968 ....on sent le malaise venir....
" Alors méfions-nous l'année ne sera pas facile ! "Samedi 20 avril 1968 - Admirez le pavé publicitaire novateur de la boutique de vêtements Jean BORIE.
Samedi 27 avril 1968 - A Graulhet ce sont la montée des basketteuses du Foyer qui font la Une ! - A noter la publicité pour les premières fêtes générales de Crins...futures Fêtes du Muguet
Samedi 4 mai 1968 - Les Basketteuses du Foyer sont championnes de France - A noter la publicité du Studio BIMOUAT...Même prix qu'à Paris !
Samedi 18 mai 1968 - Papier politique en une
Samedi 8 juin 1968 - Le journal GRAULHET Républicain n'a pas paru pendant deux semaines - Des élections législatives se préparent pour les 23 et 30 juin...
Samedi 29 juin 1968 - Les élections battent leur plein !
Samedi 13 juillet 1968 - Les résultats sont tombés...
Georges SPENALE a été élu
Le GRAULHET REPUBLICAIN est l'hebdomadaire de la section socialiste SFIO de Graulhet.
MEMOIRES DE GRAULHET publie une série de tracts politiques et/ou syndicaux, la date inscrite manuscritement sur les différents documents correspond à la date de distribution - Volontairement certains noms propres ont été enlevés des documents.
Collection CA /GA /FM
Élan de protestation lancé par les étudiants et les ouvriers contre la société traditionnelle et l'autorité, Mai 68 est un mouvement
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STUDIOS PHOTOS GRAULHETOIS
les pochettes qui contenaient nos photos avec les négatifs....
Studio Bimouat
Studio André RODIER
Studio Quinté
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Le 26 mars 1933 : Installation de l'Abbé SEGUR à Graulhet, l'occasion pour votre blog MEMOIRES DE GRAULHET de revenir sur cet événement à travers la presse religieuse de l'époque mais aussi de vous faire découvrir la troupe théâtrale animée par l'Abbé Ségur .
Extrait de La Semaine religieuse du 30 mars 1933
Rare et exceptionnelle carte postale (collection personnelle)
Tournée Abbé Ségur - La fille de Roland
Les personnes figurant sur cette carte postale ont été identifiées ( à l'exception d'un) par mon père avec l'aide d'anciens graulhétois (pour la plupart malheureusement disparus) dont Monsieur Pierre CARAYON.
Rangée du haut de gauche à droite
1 -L'Abbé SEGUR - 2 -X - 3 -Jean PICAREL (le père de Jean PICAREL ancien maire de Graulhet) - 4 -Mlle BIRBES Annette - 5 -Mlle Camille CARAYON - 6 - Monsieur PLANES - 7 -Monsieur CASTEL - 8 -L'Abbé BOULARAN
Rangée du bas de gauche à droite
9- Mlle Charlette CASTEL (future Madame BASCOUL institutrice) - 10 -Monsieur Raoul MAURIES - 11- Mlle LEYDIE - 12 - Monsieur Jean IMART (nommé maire de Graulhet du 14 mars 1941 - 4 septembre 1944) - 13- Monsieur Laurent LACOTTE - 14 - Monsieur Louis DOURLIES - 15 - Monsieur IMART filsLa pièce de Théâtre : La fille de Roland d'Henri de BORNIER (1825-1901)
Étienne, vicomte de Bornier, né à Lunel le 25 décembre 1825 et mort à Paris le 28 janvier 1901, est un dramaturge, poète, écrivain et critique théâtral français. Après des études classiques aux séminaires de Saint-Pons, de Montpellier et de Versailles, il vient à Paris pour étudier le droit, mais ne passe aucun examen. À l'âge de 20 ans, il publie un volume de poésies, Premières feuilles, et entre deux ans plus tard comme surnuméraire à la Bibliothèque de l'Arsenal, dont il est successivement sous-bibliothécaire, bibliothécaire, conservateur, puis administrateur en 1889. Il est critique dramatique de la Nouvelle Revue entre 1879 et 1887. Il est élu membre de l'Académie Française, contre Émile Zola, en 1893. Une seule de ses œuvres eut un véritable succès et lui apporta du jour au lendemain la célébrité. Il s'agit de La Fille de Roland, qui resta pendant trois mois à l'affiche de la Comédie-Française avec Sarah Bernhardt dans le rôle principal. Ce drame, qualifié à l'époque de « cornélien », raconte les amours de Berthe, la fille du chevalier Roland, avec Gérald, le fils du traitre Ganelon. L'un des spectateurs fut Maupassant, qui écrivit à son propos : « C'est une pièce de sentiments nobles, écrite en style de M. Casimir Delavigne — même moins bon. » Un seul vers en est resté, prononcé dans la pièce par Charlemagne : « Tout homme a deux pays, le sien et puis la France. » Dans son étincelant Discours de réception à l'Académie, Edmond Rostand, qui succéda au fauteuil de Henri de Bornier, le décrivit comme un « vieux petit gentilhomme de roman, original, vif et bon avec une figure rose toute mangée de barbe d'argent, des yeux d'eau claire, de minuscules mains toujours agitées et fréquemment escamotées par des manchettes vastes, et je ne sais quelle grâce de gaucherie un peu fantastique qui me le faisait encore apparaître comme le kobold de la Tragédie. »
Il est inhumé au cimetière Saint-Gérard de Lunel.(Source WIKIPEDIA)
Sur cette photo l'Abbé SEGUR et l'Abbé BOULARANLa troupe du Théâtre de l’Étoile, qui jouera jusqu'en 1940, on peut à nouveau reconnaître sur cette photo, l'Abbé SEGUR mais également (en Charlemagne) Monsieur Jean IMART.
En 1919 Installation de son prédécesseur
l'Abbé BOULARANExtrait de la La Semaine religieuse du 11 juillet 1919
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