• Baron Charles-Philippe-Auguste CORBIERE

    né à Graulhet le 4 septembre 1759

    Représentant à la Chambre des Cent-Jours, né à Graulhet (Tarn), le 4 septembre 1759 « fils de monsieur Louis Corbière avocat en Parlement et de Delle Jeanne Roques mariés », mort à Toulouse (Haute-Garonne), le 21 juillet 1845, il débuta, le 16 janvier 1788, dans la magistrature de l'ancien régime, comme lieutenant de juge à Guitalens (Tarn); il occupa cette fonction jusqu'au 20 novembre 1790.

    Pendant la période révolutionnaire, Corbière remplit divers postes administratifs et judiciaires, et, après avoir été, du 21 novembre 1790 au 15 septembre 1791, officier municipal de Graulhet, juge de paix de ce canton de 1791 à 1792, juge au tribunal du district de Lavaur le 4 avril 1792, et commissaire du roi près le même tribunal le 8 août de la même année, il devint successivement membre du directoire du département du Tarn (novembre 1792), membre du directoire du district de Castres (an II), procureur syndic du district de Lavaur (1er messidor an III), et commissaire du Directoire près l'administration municipale de Graulhet (18 brumaire an IV). En l'an V, il rentra dans la magistrature en qualité de commissaire près les tribunaux civil et criminel du Tarn. Juge à la Cour de cassation, le 1er prairial an VII, il reçut la décoration de la Légion d'honneur lors de la création de cet ordre. L'Empire lui conféra en outre les titres de chevalier (1810) et de baron (1813) et le poste de procureur général prés la Cour impériale de Toulouse.
     

    Le 16 mai 1815, il est élu pour le département du Tarn membre de la Chambre des Cent Jours. Napoléon s'est souvenu de lui, mais, à la restauration des Bourbon, officier trop zélé et par trop bonapartiste sur-tout, il est tenu à l'écart et il faut attendre le 20 août 1830 pour le voir replacé à la tête du Parquet de Toulouse. Parfait aristocrate, il jouit d'une amène existence et, en 1832, le 28 novembre, il est fait officier de la légion d'honneur en récompense de son dévouement pour l'Empire. Il termine d'ailleurs sa carrière comme premier président honoraire à la Cour de Toulouse et c'est dans le libre et simple exercice de cette fonction qu'il s'éteint en sa 86e année à Toulouse, le 21 juillet 1845.

    Cent-Jours
    Les Cent-Jours sont la période de l'histoire de France comprise entre le retour en France de l'empereur Napoléon Ier, le, et la dissolution de la Commission Napoléon II, chargée du pouvoir exécutif après la seconde abdication de, le L'expression des Cent-Jours est un compte arrondi des jours du règne rétabli de:- dans la version réduite, il y a entre le 20 mars, date de son retour aux Tuileries, et le 22 juin, date de son abdication au profit de son fils Napoléon II);- dans la version étendue, il y a entre le débarquement de Napoléon dans le golfe Juan et le retour de Louis XVIII à Paris.. Du au, la reconquête du pouvoir par Napoléon est rythmée par son débarquement à Golfe Juan et sa marche de plus en plus triomphale vers Paris. Cette période est surnommée « le vol de l'Aigle » par l'historiographie favorable à l'empereur. Du 20 mars au, c'est le second règne impérial de. Cette période voit le rétablissement du contrôle de l'administration et de l'armée par Napoléon, la modification de la Constitution avec l'Acte additionnel, et la reprise de la guerre contre les Alliés qui s'achève par la défaite française à Waterloo (Septième Coalition), et l'abdication de l'empereur. Du 22 juin au, la Commission de gouvernement, établie à la suite de la seconde abdication, maintient l'existence des pouvoirs exécutifs pendant deux semaines, puis laisse remonter sur le trône Louis XVIII, alors réfugié à Gand, après l'occupation de Paris par les armées britanniques et prussiennes.

    DOCUMENTS INEDITS

    Titre de baron, accordé par décret du 27 janvier 1813

    Armoiries : D'azur à la fasce de gueules, accompagnée de trois coeurs d'or, deux en chef, un en pointe ; franc-quartier des barons procureurs généraux de cours impériales, brochant au neuvième de l'écu ; pour livrées les couleurs de l'écu.

     - Baron Corbière

    Titre de chevalier, accordé à la suite du décret du 25 prairial an XII le nommant membre de la Légion d'honneur.

     

     - Baron Corbière

     

     - Baron Corbière

     - Baron Corbière

     - Baron Corbière

     - Baron Corbière

     - Baron Corbière

     - Baron Corbière

     - Baron Corbière

     - Baron Corbière

     - Baron Corbière

    LE JOURNAL DE TOULOUSE DU 25 JUILLET 1845

     - Baron Corbière

     - Baron Corbière

    Texte paru à la suite son décès

    M. le Baron Corbière était né en 1759. Pendant cette longue vie, dont une grande partie a été consacrée au service de son pays , il avait su , par un caractère essentiellement droit , par un inviolable dévouement à tous ses devoirs, conquérir l'estime universelle dans les situations diverses où il avait été placé. Le 4 septembre 1791 il fut nommé juge de paix du canton de Graulhet ; appelé comme juge au tribunal du district de Lavaur le 4 avril 1794, il fut placé le 8 août suivant au poste de commissaire du roi près le même siège. Dans cet emploi son énergie et son activité attirèrent l'attention sur lui ; le 1er novembre de la même année il devint membre du directoire du département du Tarn. Mais s'il était ferme et ardent dans ses convictions, il était , avant tout , ennemi de tous les excès. Dans sa rude franchise il ne sut point cacher sa pensée sur les désordres dans lesquels la révolution s'égarait, il fut révoqué le 10 novembre 1793 et emprisonné comme suspect. À la suite de la journée du 9 thermidor, il fut rendu à la liberté, et le 17 juin 1795 le district de Tarn l'eut pour procureur-syndic. Il ne tarda pas à rentrer dans la magistrature. Il dut se faire remarquer par de bien éminentes qualités dans l’emploi de commissaire du gouvernement près les tribunaux civils et criminels du département du Tarn qui lui fut confié le 23 novembre 1795, puisque moins de quatre ans après le 14 avril 1799, il fut nommé Juge à la Cour de cassation. Mais il sentait que c'était dans son pays surtout et dans les fonctions actives du ministère public qu'il devait rendre de plus utiles services, et le 24 mai 1800, il fut nommé procureur-général près la cour d'appel de Toulouse. Il fut attaché en la même qualité à la Cour impériale lors de sa création en 1811, et remplit cette place jusqu’au moment où, entonné par la réaction de 1815, il fut destitué le 31 août de cette année. Un des premiers actes du gouvernement actuel a été de le réintégrer dans un poste qu’il avait si bien occupé ; il n’a cessé de s'y montrer animé d’un esprit de conciliation qui n'étonne point de la part d’un homme, dans le cœur duquel il n'y avait point de place pour le ressentiment. Il est demeuré digne de lui-même dans ce poste jusqu'en 1833 ; à cette époque il quitta les fonctions publiques avec le titre de premier président honoraire. Porté comme candidat au sénat conservateur en 1809 par le département de la Haute-Garonne il a été député du département du Tarn à la chambre des représentants en 1815; et de 1833 à 1849 il a été envoyé par le canton de Graulhet au conseil général de son département, Des témoignages si nombreux et si persévérants de l'estime de ses concitoyens,de la confiance du gouvernement suffiraient à l'éloge d'un homme. Pour prouver combien M. le baron Corbière était digne de si honorables suffrages , il ne faut que rappeler la part qu'il a prise à la formation de la cour d'appel et de la cour impériale, la salutaire impulsion qu'il a contribué à donner à leurs travaux, l’infatigable activité qui pendant 15 ans, l'a engagé à entrer à presque toutes les audiences de la chambre civile, sans que jamais un seul détail de son administration ait été négligé, cette inaltérable fermeté qui faisait de lui le gardien sévère de la discipline et le défenseur ardent des prérogatives de la magistrature. Chacun a rendu justice à cette inflexible droiture qui ne lui a jamais permis de dissimuler une vérité utile, à cet amour de la justice qui n’a jamais su sacrifier un droit ou se courber devant la faveur. Les personnes qui l'ont bien connu se plaisent à dire comment il savait unir à cette énergie de caractère les qualités de cœur qui font aimer. C'est le sentiment de tous ceux dont il a partagé à diriger les travaux. Il n'y a pas eu un membre de son parquet à qui il n’ait inspiré une affection véritablement filiale. C'est qu’ils formaient pour lui comme une famille dont il était toujours prêt à faire valoir les droits, à défendre les intérêts. Les magistrats de la cour, et ceux des tribunaux du ressort n'ont cessé de l'environner de leur respect et de leur attachement dans sa retraite. Il s'est éteint après une courte maladie , dans laquelle il a dès le premier jour, jugé la gravité de son mal. Mais la vue du danger n'a pas un instant troublé la sérénité de son âme. Une vie si bien remplie l'avait préparé à être ferme et résigné en présence de la mort. Ses obsèques ont eu lieu ce matin, ainsi que nous l'avions annoncé. On y remarquait la cour royale en robes rouges, le tribunal de première instance et toutes les autorités civiles et militaires. 

     - Baron Corbière


     


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  • GUY LAPORTE

     

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    GUY LAPORTE était né le 15 décembre 1952 à Beaufort

    Au début des années 1980, Jacques Fouroux avait sélectionné le joueur de Graulhet aux côtés de Pierre Berbizier. C’est notamment grâce à la précision de ses coups de pied sur les pénalités et les drops que la France avait réussi le Grand Chelem en 1981 dans le Tournoi des Cinq Nations.

    Seize fois sélectionné avec l’équipe de France, il ajoutera un second Tournoi en 1986 à son palmarès. Un an plus tard, Guy Laporte sera du voyage en Nouvelle-Zélande et en Australie pour la première Coupe du monde de l’histoire du ballon ovale.

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    Conseiller municipal et régional

    Malgré une demi-finale de Championnat de France en 1986, Guy Laporte n’a jamais pu connaître la joie d’un titre avec son club de Graulhet, dont il était devenu le coprésident voilà trois ans.

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    À la fin de sa carrière de joueur, il troquera son maillot pour un gros pardessus de dirigeant : élu fédéral sur la liste de Bernard Lapasset, il devint en 1993 président du comité de sélection et manager du XV de France et directeur de tournée.

    En parallèle, Guy Laporte s’était également investi en politique. Sur l’aile droite. Gérant d’une société de cuirs et de peaux à Graulhet, il s’était fait élire conseiller municipal et régional sous l’étiquette RPR. En 1989, candidat à la mairie de Graulhet, il sera battu de 15 voix seulement.

    Barbarian Rugby Club | Fiche joueur

     

    Dans un communiqué le Sporting Club Graulhétois fait part de sa stupeur et de son infinie tristesse : « Bien plus qu’un Président, toujours inquiet pour ses protégés, Guy était un véritable papa pour ses joueurs. Un grand Monsieur vient de nous quitter et de rejoindre le panthéon de l’ovalie »

    TEXTE : LE PARISIEN / WIKIPEDIA

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    - Adieu à Guy LAPORTE

     

    Toute la presse nationale et internationale met en une la disparition brutale 
    de Guy LAPORTE...

    The Sun

    - Adieu à Guy LAPORTE

     

    - Adieu à Guy LAPORTE

     

     

    - Adieu à Guy LAPORTE

    - Adieu à Guy LAPORTE

      

    Le rugby pleure Guy Laporte, le "Lucky Luke du coup de pompe"

     Gérard Durand a joué pendant 12 ans avec Guy Laporte au Sporting-Club graulhétois. Le correspondant local rugby à La Dépêche du Midi se souvient.

     

    Je m’en souviens comme si c’était hier. En septembre 1975, pour ma première apparition en équipe 1, contre Nîmes, Guy était à mes côtés. Je n’en menais pas large. Nous évoluions en groupe B. J’étais encore junior, lui au presque début d’une carrière prometteuse. C’était déjà le boss. Le message de l’entraîneur, avant d’entrer sur le terrain était presque consacré exclusivement à la prestation d’un seul bonhomme : "Guy, d’entrée tu allumes une chandelle. Je veux tout le monde dessous !" "Guy, avec le vent dans le dos, fais promener l’arrière !" "Guy, à portée, envoie les drops !". Et nous dans tout ça ? "Les avants, il faudra sortir les ballons en mêlée et en touche" Bon d’accord. Notre boulot, pour nous les gros, se limitait à la conquête. Ensuite, nous faisions confiance au canonnier maison. En se relevant, nous pouvions admirer la courbe des drops qui passaient entre les barres. Sacrée récompense. Et ça a duré, duré. Combien de matchs nous a-t-il fait gagner ou y a-t-il activement participé à la victoire ? Incalculable. Même les Stade Toulousain, Monteferrand, Toulon sont tombés sur le pied têtu et ô combien précis du natif de Rieumes. Aucune grosse écurie n’a résisté à sa botte. Il y avait aussi des dimanches particuliers, quand les sélectionneurs annoncés en tribune venaient encore au stade de Crins, en repérage pour l’équipe de France. Ces jours-là, Guy était un autre homme : un torero dans sa bulle, un Lucky-Luke du coup de pompe. On en venait même à chopper les maillots de la troisième ligne adverse pendant de longues secondes pour lui permettre de préparer sereinement son attaque de ligne ou son "coup de pied tombé" comme on disait chez les anciens. Et tant pis si les ailiers ne touchaient pas une gonfle. Naturellement, Guy était un leader. Sur le terrain le dimanche, dans ses entreprises en semaine, dans l’arène politique en soirée. On le sentait prêt à tous les défis. Avec la main sur le cœur, et le cœur sur la main. Le plaisir de jouer ensemble a duré douze saisons, marquées par de belles empoignades, des succès fêtés par toute une ville. Il y eut aussi des défaites cuisantes. Pendant deux saisons nous n’étions plus invincibles à domicile. Même dans l’adversité, même quand nous souffrions, même quand nous prenions une raclée, le Laporte ne se décourageait pas. Jamais. Il était de toutes les joies, de toutes les peines. Alors oui, j’ai le souvenir d’un brave type et d’une chanson dédiée à son sport, qu’il entonnait les grands soirs de victoire. Aujourd’hui, j’ai envie de la fredonner : "Chez nous de Toulouse à Paris, sous le soleil de notre beau Midi, en naissant nous aimons le rugby. De l’Angleterre à l’Australie, nous triomphons de tous les grands derbys, sur tous les stades il fait la loi, notre vaillant et valeureux coq gaulois" C’est sa chanson, c’est aussi la nôtre. Je pense à sa fille Laurelaï, à ses proches, à sa famille. Je pense aux joueurs qui ont eu le bonheur de jouer avec lui. Guy tu es un sacré mec.
     
    Gérard Durand  -© LA DÉPÊCHE DU MIDI

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    ADIEU A GUY LAPORTE


     

    - Guy LAPORTE

    Les joueurs de Graulhet ont porté le cercueil - © DDM Michel VIALA / MAXPPP - Michel VIALA

    "Guy était un meneur d’hommes, un vrai, un pur"

    Bernard Laporte, le président de la FFR avait fait le déplacement pour assister aux obsèques. DDM, MV.

    Bernard Laporte, le président de la FFR avait fait le déplacement pour assister aux obsèques. DDM, MV.

    Adieu l'artiste :
    le dernier hommage
    à Guy LAPORTE

    Par Vincent Franco via Midi Olympique

     

     
    CARNET NOIR - La famille rugby a rendu un dernier hommage à Guy Laporte, brutalement décédé vendredi dernier. Certaines légendes du ballon ovale étaient présentes pour honorer la mémoire du demi d’ouverture aux 16 sélections avec le XV de France.
     
    Les cœurs étaient lourds, ce mercredi après-midi à Beaufort (31), petit village de Haute-Garonne qui a vu arriver près d’un millier de personnes, toutes venues rendre un dernier hommage à Guy Laporte, décédé ce vendredi 28 janvier. Emporté par un infarctus, l’ancien demi d’ouverture laisse derrière lui différentes générations dans la peine. Ce mercredi, dès quatorze heures, les discussions entre jeunes et moins jeunes allaient bon train autour de l’église beaufortaine. Chacun voulant raconter ses anecdotes vécues avec Guy Laporte, ou ses derniers souvenirs. Ceux qui restent, encore aujourd’hui.   Au cœur de la foule, on reconnassait Gérard Durand et Daniel Revailler, avec qui il a joué sous le maillot de Graulhet, mais également de grands noms du rugby français comme Bernard Laporte, Pierre Berbizier, Yannick Jauzion ou encore Serge Blanco. Des légendes du rugby français qui étaient venues se recueillir, en hommage à l'un des leurs. Car oui, Guy Laporte est une légende du rugby tricolore, lui qui a remporté le Grand Chelem en 1981 avec les Bleus puis disputé la finale de la Coupe du monde en 1987. Tout ce beau monde était paré des couleurs rouge et noir. Celles du Sporting Club Graulhétois, dont Guy Laporte a porté les couleurs entre 1972 et 1988. Les joueurs actuels du SCG avaient revêtu pour l’occasion des tuniques en rapport avec le club tarnais.Blanco : « C’est une partie de ma vie qui s’envole »
    Les discussions étaient nombreuses avant que le corbillard ne fasse son apparition dans la grisaille de Beaufort. À 15h, le silence a envahi le petit village pour honorer la mémoire de l’international aux 16 sélections. Les yeux embrumés de certains accompagnaient les regards perdus d’autres. Le défunt était suivi par trois de ses proches, portant chacun un maillot de Graulhet floqué du numéro dix, et une tunique du XV de France. Comme un symbole, ce sont six joueurs graulhétois qui ont porté le cercueil jusque dans l’église. Parmi eux, on retrouvait Saimoni Nabaro et Vakhtang Maisuradze. Deux recrues dont Guy Laporte était fier au SC Graulhet. Deux anciens joueurs du Sporting Club Albigeois qui considéraient leur président comme un « papa ». Ils avaient notamment pris l’habitude de déjeuner ensemble, la semaine. Pendant près d'une heure et demi, les discours se sont ensuite enchaînés, retraçant tous la vie du génie français, qui en a terrassé plus d’un grâce à son jeu au pied. Discret dans la foule, Serge Blanco ne cachait pas sa tristesse : "C’est une partie de ma vie et du patrimoine français qui s’envole. On a gagné ensemble le Grand Chelem en 81, puis on a disputé la Coupe du Monde. J’ai vécu de grands moments avec lui, j’ai eu la chance d’être sur le terrain à chacune de ses sélections." Également présent, Yannick Jauzion ne tarissait pas d’éloges : "Je l’ai seulement côtoyé en tant que président. C’était un homme qui adorait échanger, je n’ai que de bons souvenirs avec lui. Étant toujours très attaché à Graulhet, il est normal pour moi d’être ici, pour lui rendre un dernier hommage." C’est son ami de toujours, Gérard, qui aura le dernier mot de cet après-midi fort en émotions pour la famille rugby et la famille graulhétoise. Champion de France de troisième division en 1972 avec Rieumes et bien évidemment Guy Laporte, il termina son discours par ces mots : « Adieu l’artiste ! ».

    - Guy LAPORTE

     

     


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  • Histoire

    MÉDAILLE D'HONNEUR DE LA VILLE DE GRAULHET

    - Médaille d'honneur - Graulhet

    La médaille de la Ville de Graulhet fut créée en 1966, elle répondait depuis longtemps à une aspiration bien légitime : distinguer de manière honorifique des graulhétois méritants. Frappée en bronze par l'Hôtel de la Monnaie à Paris (Monnaie de Paris) , sa dimension ,un cercle d'un module de 65mm, d'une épaisseur de 5mm et d'un poids de 170 gr en font un bel objet. L'avers comporte au centre l'écusson de la ville , à gauche l'épi de blé , à droite le marteau de cordonnier. Ces armes sont à droite cernées d'un rameau de lauriers, à gauche d'un rameau de feuilles de chênes. Le revers est réservé à la désignation du récipiendaire

    ARMORIAL DE FRANCE (https://armorialdefrance.fr)

    Le blason de la ville est décrit pour la première fois dans l’ Armorial des Estats du Languedoc, enrichi des éléments de l’art du blason écrit par Jacques Beaudeau, graveur pour les États du Languedoc en 1686. (...)
    1686 est donc l’acte de naissance du blason de Graulhet, décrit ainsi: Au 1er d’argent à un épi de froment de sinople, au 2e d'azur à un marteau d’or. (…)
    L’épi de froment a le sens héraldique de l’abondance et de la fertilité; il vient indiquer la richesse agricole liée au pastel. Le marteau représente en héraldique le marteau qui servait à rompre et arracher les cottes de maille, ce qui indique que Graulhet était une place forte particulièrement bien défendue. Il représente aussi, dans l’imaginaire populaire, le marteau de cordonnier symbolisant le travail local du cuir.
    Graulhet a été doté d’un second blason, en 1696, par Charles d’Hozier, héraldiste généalogiste du roi, dans son Armorial général de France: De gueules à une bande d’argent côtoyée de deux cotices de même.
    La ville décide alors de garder les armoiries les plus parlantes: l’épi de froment et le marteau d’or.
    (Site de la commune)

     

    Un règlement stipule  les conditions d'attribution de cette médaille

    Article 1° - Toute personnalité en visite à Graulhet tout Graulhétois ayant bien mérité de la Commune dont la distinction, la fonction, les services, peuvent rehausser le prestige de la ville, pourra se voir décerner indépendamment des autres distinctions honorifiques dont il peut être l'objet, la Médaille d'Honneur de la Ville de Graulhet.

    La liste des récipiendaires est longue et riche d'enseignement. Nous ne citerons que quelques personnalités...

    - Le premier graulhétois à recevoir cette médaille le 19 décembre 1967 fut Monsieur Marcel BATIGNE, alors président de la Fédération Française de Rugby, ancien joueur du SCG et Président du Club.

    - On peut noter également les centenaires graulhétois parmi les trois premiers : trois femmes : Mesdames TOURNIER, GRACH et SALABERT.

    Des personnalités du Sport : Messieurs LAPORTE, REVAILLER, BARDOU, Suzy BASTIE...

    Certaines personnalités de passage à Graulhet lors de manifestations ...Messieurs LIMOUSY Secrétaire d'Etat, André BERGERON  Secrétaire National du syndicat FO, André HENRY, Ministre du Temps Libre, Jean-Pierre FOUCAULT, présentateur tv, DALIDA, artiste; Henri GROUES (Abbé Pierre), Jean-Pierre SOISSON, ministre....

     

    - Médaille d'honneur - Graulhet

     


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  • Souvenirs

    Une des maisons démolies de la Grand Rue
    Maison d'habitation et atelier de confection de vêtements de cuir

    Hier

    - La Grand'rue - Maison oubliée

    Aujourd'hui

    - La Grand'rue - Maison oubliée

    Captures d'écran - Actualités 1956 - (© Images Jean ROUZET- MSG)

    - La Grand'rue - Maison oubliée

    - La Grand'rue - Maison oubliée

     


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  •  - Entrée rue du Verdaussou


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  • Adieu à Huguette PUECH

    1927-2022

    Figure graulhétoise de l'enseignement Huguette PUECH née à Graulhet en 1927 vient de tirer sa révérence le 4 janvier 2022

     

    Elle avait participé à ce blog en traduisant des textes en occitan sur les cartes postales des types du Tarn

    - Adieu à Huguette PUECH

    Ici en compagnie de René AZEMAR (BARTOME) au micro de Radio Val Dadou

    - Adieu à Huguette PUECH

    Ses parents tenaient une épicerie rue Barricouteau " Tout est bon "

    - Adieu à Huguette PUECH

    PHOTOS D'ENSEIGNANTS

     - Adieu à Huguette PUECH

     Au premier rang de gauche à droite

    FREZOULS - X - BASSE - SEGONNE - PUGINIER - CAYLA - CATHALA - FRAYSSINET

    Debout de gauche à droite

    ESPINASSE - SEGONNE - MARTY - PUECH - VAISSE - LANDES - PECHOU - BARTHELEMY - AZEMAR - FRAYSSINET

     

    - Adieu à Huguette PUECH

     

    De gauche à droite

     M. Vaïsse - Mlle Amalric - Mme Basse - Mlle Puech - M. Puginier - Mlle Gineste - Mlle Alibert - Mme Vaïsse - MM. Segonne, Frayssinet, Marty.

     


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  • RUGBY JUNIORS 1961

    LA PHOTO

    - RUGBY Juniors 1960

     PHOTO PRISE AU STADE

    1- X -  2- Marcel PELISSIER - 3- Henri BELLIERES - 4- Georges RODIER - 5- Charles RECORDS - 6- Michel GASC - 7- Michel VAZZOLER - 8- (prénom) MARIE - 9- Christian JAMMES - 10- Henri AURIOL - 11- Lucien SERRES - 12- Bernard BRUGUIERE - 13- Jean SABY - 14- Jean ARNAUD -
    15- Michel FERRIERE
    16- Jean SERRA

    Merci à Charles RECORDS
      pour la photo et les noms ainsi qu'à Robert PY !

     


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  • INCENDIE DU 31 DÉCEMBRE 2021

    PHOTOS ET VIDEOS 

     - Incendie du 31 décembre 2021

    - Incendie du 31 décembre 2021

    Un important incendie s'est déclaré dans la nuit de jeudi à vendredi. Le feu est intervenu dans une entreprise de traitement des déchets ménagers. Une ligne à haute tension a été endommagée entrainant de nombreuses coupures d'électricité. Plusieurs explosions ont été entendues par les habitants.

    - Incendie du 31 décembre 2021

     

    - Incendie du 31 décembre 2021

     

    - Incendie du 31 décembre 2021

    - Incendie du 31 décembre 2021

    LA VIDEO DE L'EXPLOSION
    ( Merci CHRYS TELLE)

    Énorme incendie dans une usine de déchets à Graulhet, l'électricité a été coupée dans la ville

    Merci Lisa Bedda

    Un gros incendie s'est produit dans la zone artisanale de Graulhet (Tarn) dans la nuit de jeudi à vendredi, dans une usine de traitement de déchets. La ville a été partiellement privée d'électricité jusqu’à 8h du matinUn gros incendie s'est déclaré à Graulhet

    Un important incendie s'est déclaré vendredi 31 décembre à Graulhet dans le Tarn, vers 3h45 rue de l'Artisanat.  "C'est un feu de bâtiment industriel à usage de retraitement de déchets ménagers", expliquent les pompiers, qui ont été 47 à intervenir. Un bâtiment de 1.300 mètres carrés a pris feu. Des habitants ont entendu des explosions dans la nuit.

    8.000 foyers sont privés de courant

    Ce site est placé sous deux lignes à haute-tension. Il était donc impossible pour les pompiers d'arroser à grande eau à leur arrivée. Ils ont dû attendre l'intervention des services d'Enedis. Une fois sécurisée, l'intervention des pompiers a pu se faire assez rapidement mais les 1.300 mètres carrés de cette société spécialisée dans le nettoyage de conteneurs industriels avaient déjà brûlé. 


     


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  • - Docteur Pémille

    Martin-Clément Vialatte de Pémille

    11/11/1862 - 11/11/1915

    - Docteur Pémille

    Fils d'une famille aristocratique les Vialatte de Pémille, Martin Clément nait le 11 novembre 1862 à Graulhet Place du Mercadial - Il obtient de l'Académie de Montpellier son diplôme de médecin le 9 août 1888. D'abord médecin militaire à Oran, il rentre en France et à Graulhet où il s'installe médecin. Homme généreux et à l'abri du besoin il soulage pour rien bien souvent la misère dans les quartiers des ouvriers. De jour comme de nuit son attelage trotte , par n'importe quel temps. Ami intime d'Achille Manavit il met sa plume au service de la poésie avec un talent indéniable. Lors de la grande grève de 1909-1910 il soigne tour à tour les gendarmes de Graulhet et les gendarmes mobiles qui maintiennent l'ordre, tout en étant proche des ouvriers grévistes qu'il aide généreusement. C'est en faisant réparer la blague à tabac d'un gendarme qu'il a le trait de génie qui fera de lui le créateur et le promoteur de la maroquinerie graulhétoise. Lors de la guerre de 1914, il soigne les blessés hébergés et soignés à la propriété de Nabeillou, pour cette raison appelée " La Croix Rouge" , il initie quelques militaires à la fabrication de portefeuilles en jaspé et basane, ainsi se créent des petits ateliers de famille qui donneront naissance à l'artisanat local avant qu'il devienne la maroquinerie graulhétoise. Pour eux il achète sur Paris des fermoirs, boutons-pression et autres fournitures. Personnalité  appréciée , il prononce l'éloge funèbre du Capitaine Mauriès et favorise l'installation de confrères. Malheureusement sa santé décline et le 11 novembre 1915 il décède à 53 ans - La municipalité donne son nom à une rue du quartier Saint-Jean et plus tard en 1987 le Lycée technique de Graulhet portera son nom. Sa fille Thérèse épousera en 1920 l'Enseigne de Vaisseau et futur Commandant Galou.

    LE LYCÉE PROFESSIONNEL

    - Docteur Pémille

    - Docteur Pémille

    - Docteur Pémille

    - Docteur Pémille

     

     

    Quelques coupures de presse de la Dépêche concernant quelques interventions du bon docteur

    21-10-1900

    - Docteur Pémille

    03-11-1902

    - Docteur Pémille

    LE BLASON DE LA FAMILLE VIALATTE DE PEMILLE

    - Docteur Pémille

    MONTRE DU DOCTEUR

    - Docteur Pémille

    -------------------

    - Docteur Pémille

    - Docteur Pémille

    - Docteur Pémille

     

     

    Merci à Thierry Vialatte de Pémille

     

     


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     - Vues aériennes

    présente quelques vues aériennes de Graulhet 

    PR2SENTE

     - Vues aériennes

     - Vues aériennes

     - Vues aériennes

     - Vues aériennes

     - Vues aériennes

     


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  • - Station service

    année 60

    DÉMOLITION DE LA
    STATION-SERVICE DU STADE

    année 2021

    - Station service

     


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    - Hommage à Jean ROUZET

    Le docteur Jean ROUZET est décédé le le 8 décembre 2020 à l'âge de 95 ans.
    Le blog MÉMOIRES DE GRAULHET lui rend hommage à travers
    un texte de Pierre AUSTRUY et autour d'une riche iconographie.

     

     

    - Hommage à Jean ROUZET

     

    Au début des années 50 il avait pris la succession de son père le Dr Eugène Rouzet, médecin comme lui qui avait soigné avec dévouement, compétence et désintéressement la population graulhétoise, le maire Dumontier avait plus tard donné son nom à la  rue des ânes dans laquelle il avait son cabinet. 

    - Hommage à Jean ROUZET

    - Hommage à Jean ROUZET

     Eugène ROUZET le père de Jean ROUZET

     

    En 1951 alors qu'il finissait ses études de médecine, avec quelques amis dont Georges Vergnes et Hervé Quinté, ils créèrent le Club des cinéastes amateurs de Graulhet (CCAG) : M. Maurice Sabin  président, Georges Vergnes secrétaire, Louis Barrière  trésorier ; les membres du bureau étaient, entre autres : MM. Jean Austruy, Maurice Béteille, Maurice Bonsirven, François et Michel Cathala, Louis Cros, Jean Durand, Pierre Desprats, Darius Fabre, Henri Mendès, Robert Nespoulous, André Peyrusse, Claude Ribes, Jacques Ribes, Michel et Françoise Ribes, Georges Ravari, André Rodier, Jean Rouzet, Pierre Sudre, Jean Tignol, Henri Valentin, Claude et Robert Vergnes, Marcel Vieu.

    - Hommage à Jean ROUZET

    Jean ROUZET à la caméra

    Ce club très dynamique participa à de nombreux concours dans les années 50 et nous a laissé des documents importants et intéressants sur notre ville à cette époque.

    - Hommage à Jean ROUZET

    Montage de films et sonorisation avec Michel RIBES

    - Hommage à Jean ROUZET

    - Hommage à Jean ROUZET

    Repas Club Photo Michel RIBES, Louis CROS, Jean ROUZET et E de BEHR

     

    En septembre 1961, toujours avec Georges Vergnes, Maurice Sabin, Henry Manavit, Marcel Vieu, Georges Ravari, il participe à la création du 1er syndicat d'initiative.

    - Hommage à Jean ROUZET

    Maurice SABIN

    - Hommage à Jean ROUZET

     

    De ce groupe, passionné de photo, naquit la première manifestation officielle de la "Basane d'Or" le 8 juillet 1962.

    - Hommage à Jean ROUZET

    Remise des trophées de "la Basane d'Or", Jean Dieuzaide 1er à gauche et
    Jean Rouzet à droite du lauréat.

     

    C'était le premier salon tarnais d'art photographique dont le jury était présidé par Yan (Jean Dieuzaide).

    Participaient alors à cette manifestation : André Rodier, Michel Ribes, Raymond Fau, Jean Rouzet qui fut très souvent récompensé pour la qualité de ses photos en figurant au palmarès.

     

    Jean Rouzet, deux fois deuxième prix, récompensé par Geneviève Ribes, Jacques Mariette et le maire Claude Fita. L'exposition Basane d'Or est à visiter tous les après-midi du lundi au samedi dans les salons de la Far rue du Général-Sudre.

     

    En 2013 Jean Rouzet, deux fois deuxième prix, récompensé par Geneviève Ribes, Jacques Mariette et le maire Claude Fita.


     

    Passionné par son métier et toujours à l'avant-garde, Il avait été à l'origine du 1er groupe médical créé le 24 janvier 1964.  Il y avait au départ les docteurs : Rouzet, Cunac, Tesseyre, et le couple Pontier. C’était à l’époque le 1er groupe de 5 médecins en France.

     

    LES FONDATEURS DU GROUPE MÉDICAL

     

    - Hommage à Jean ROUZET

    Roger TESSEYRE

    - Hommage à Jean ROUZET
    ANDRÉ PONTIER

    - Hommage à Jean ROUZET

    Jeanne PONTIER-HUC

    - Hommage à Jean ROUZET
    André CUNAC

    - Hommage à Jean ROUZET

    Jean ROUZET

     

    Il avait été un des premiers à envisager l'informatisation des cabinets médicaux. Comme son père, sa compétence, son dévouement et sa profonde humanité l'avaient rendu très apprécié et aimé des Graulhétois.

     

    Pierre AUSTRUY
    (photos Pierre AUSTRUY / François MAZENS)

     

    Exposition organisée par l’association Mémoire sociale graulhétoise du 3 au 27 novembre 2021

     - Graulhet rend hommage à Jean ROUZET

     - Graulhet rend hommage à Jean ROUZET

    La Dépêche du 20/10/2021

     - Graulhet rend hommage à Jean ROUZET

    Les anciens Graulhétois se souviennent du docteur Jean Rouzet, sa 2CV bleu ardoise, sa mallette de cuir tabac, son stéthoscope chromé et son éternel sourire et optimisme.

    Et certains se rappellent de sa passion pour l’art roman et la musique classique mais surtout pour la photographie et le cinématographe. C’est le cas de Marie-Claude et Michel Escourbiac, de Pierre Austry, de Jeanine Bressolle, de François Danet et de Bruno Taurines qui vont dévoiler au travers d’une exposition publique, le talent annexe du praticien décédé l’an dernier. "C’est au soir de ses obsèques que nous avons décidé ensemble de lui rendre hommage" précise Marie-Claude Escourbiac. Installé en 1952, le docteur Rouzet a participé au premier concours photo de l’Eveil Artistique initié par Hervé Quinté poète local. Puis il a été à l’origine de la création du club des cinéastes amateurs, et de la Basane d’Or, premier concours photo du département. Insatiable découvreur de matériel, il a privilégié les sujets humains, au fil de ses rencontres, de ses vacances, de ses voyages. "C’est finalement la vie de Jean Rouzet que nous racontons à travers cette expo" reconnaît Pierre Austruy. Durant plus de cinquante ans, Jean Rouzet aura amassé un gisement impressionnant de documents que la famille a rendu accessible. On retiendra ces "trognes" de paysans aveyronnais sur le marché, ces randonnées en Aubrac, ces toits de Graulhet autour de Notre Dame qui a servi d’introduction à tous ses reportages, mais aussi ces films dans années 50, le concours de pêche à St Hilaire, la "surprise-partie chez Lily" au château de Lésignac. "Dans notre travail de répertoriage, nous avons eu des choix à faire. Mais à chaque sujet nous avons essayé de mettre des noms sur des visages" conçoit Pierre Austruy. "Nous espérons que cette première exposition va susciter des réactions. Que les éventuels possesseurs de photos et films sur Graulhet seront tentés de les rendre publics" concluent les six initiateurs d’une exposition que les Graulhétois de tous âges sont invités à visiter.

    Expo du 3 au 28 novembre, salle de la Démocratie à la mairie. Projection publique du film le 18 novembre au cinéma Vertigo, puis le 24 novembre à l’association Temps Libre.
     
    GD

     Début 2022...la rue du Docteur ROUZET
    est devenue la rue des Docteurs ROUZET
    Les Docteurs ROUZET ont habité cette rue, cette rue qui a changé souvent de noms : Rue Dézane ou rue des Ânes, Rue Édouard Branly, Rue Docteur Rouzet et maintenant Rue des Docteurs Rouzet en hommage au Docteur Jean ROUZET récemment décédé.

    - Docteurs ROUZET

    La rue se nomme ainsi mais porte également l'ancien nom...

    - Docteurs ROUZET

    Retrouvez l'article sur le Docteur ROUZET ici

     


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     Alfred Jean Chagniot

    Alfred Jean Chagniot (1905-1991) est un peintre post impressioniste français.Élève de Pierre Montezin et de Vuillard, Alfred-Jean Chagniot devient Sociétaire du Salon des Artistes français en 1938 et reçut de nombreux Prix et médailles : Médaillé "Arts Lettres et Sciences", Mérite artistique, médaille d'argent de la ville de Paris, premier prix des paysagistes du salon de 1951, médaille d'or à l'exposition de 1957. A peint en France et en particulier dans le Tarn à Graulhet, en Grèce, en Italie et en Espagne.
    En 1993, une rétrospective de son œuvre a eut lieu au Château de Croisy.

    Voici quelques toiles peintes par Alfred CHAGNIOT illustrant Graulhet avec la carte postale pour illustrer le tableau mais aussi Briatexte.


    Un merci à Monsieur Jean-Marie TAFFIN qui m'a fait découvrir ce peintre et ces toiles.

    - CHAGNIOT

    L'église Saint-François

    - CHAGNIOT

    - CHAGNIOT

    Graulhet - Le vieux Graulhet

    - CHAGNIOT

    - CHAGNIOT

    Graulhet : Paysannes sur la place d'un village dans le Tarn

    - CHAGNIOT

    - CHAGNIOT

    Briatexte : Villageoises sur la place du marché à Briatexte

    - CHAGNIOT: ses tableaux graulhétois

     

     

     

     

     


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  • un illustre graulhétois...

    PIERRE-MAX DUBOIS

    1930-1995

    On exprime tout en art, du moment que le cœur vibre

    et que l'esprit surveille.

    - Pierre-Max DUBOIS

     

     

    Pierre-Max DUBOIS (1930-1995), né à Graulhet dans le Tarn, fait ses études musicales au Conservatoire de Tours, où il obtient un prix de piano à l'âge de 15 ans, et montre également une grande précocité en tant que compositeur, puisque c'est à 19 ans qu'il reçoit, de la Radio, sa première commande. 

    - Pierre-Max DUBOIS

    Au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, il a suivi les cours de composition de Darius Milhaud qu'il décrira comme son maître adoré. Se tenant résolument à l'écart des courants de la musique concrète, dodécaphonique et sérielle, il opte pour une musique tonale et mélodique, estimant que la musique est une chose distrayante et naturelle et proclamant j'adore l'humour et je n'ai pas la prétention de faire tourner le monde à l'envers. Deux ans avant sa mort, il déclarait encore je suis heureux avec ma musique et je ne regrette rien.

    - Pierre-Max DUBOIS

    - Pierre-Max DUBOIS

    - Pierre-Max DUBOIS

    Premier Grand Prix de Rome en 1953, Grand Prix musical de la ville de Paris en 1964, Grand Prix de la musique symphonique légère à l'ORTF, responsable, de 1967 à 1995, de la classe d'analyse et de culture musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, tout en poursuivant ses activités de pianiste et de chef d'orchestre, il est l'auteur de plus de 150 compositions dans des genres variés, allant de la musique orchestrale et instrumentale (pour une très grande variété d'instruments), à la musique pour la scène (ballets, ballet-bouffe, opéra) en passant par la musique vocale.

    Selon Alec Mellor, il s'est illustré par des partitions de grande allure, composées à la demande du DH. Se voulant voyageur entre les différentes obédiences, il appartenait en 1974 à plusieurs, selon Roger Cotte, qui cite parmi ses partitions maçonniques le Concert des Eléments et une musique pour l'initiation. 

    - Pierre-Max DUBOIS



    En 1966, la firme RCA-Victor a édité un disque noir intitulé Anthologie de Musique Rituelle maçonnique contemporaine, comportant 5 oeuvres de Pierre-Max Dubois (qui dirige lui-même l'orchestre) :Entrée des dignitaires
    Cycle I (qui suit la séquence de l'Initiation au 1er grade)
    Cycle II (2e grade)
    Cycle III (3e grade)
    Sortie des dignitaires
    D'après la pochette de ce disque, la devise de Pierre-Max Dubois était : On exprime tout en art, du moment que le cœur vibre et que l'esprit surveille.

     

    - Pierre-Max DUBOIS

    - Pierre-Max DUBOIS

    - Pierre-Max DUBOIS

    L'hommage de Maguy PAVANO (Compositrice. - Élève de Darius Milhaud et d'Olivier Messiaen. - Productrice de radio)

    - Pierre-Max DUBOIS

    Années 50 ! Compositeurs en herbe, essuyant les bancs de la grande maison de la rue de Madrid, nous étions à l'affût des audaces de Donaueschingen et croisions verbalement le fer entre descendants du soleil debussyste et preux chevaliers d'un soleil, plus ascétique celui-là, qui éclairait les eaux du jeune Boulez (Le soleil des eaux) - 1951. Les sons nouveaux de la musique concrète nous sollicitaient aussi. En un mot, nous étions tous véhémentement certains de reconstruire le monde et d'ajouter à l'histoire de la musique un chapitre déterminant. Cependant, chez Milhaud, chez Rivier, bravant avec une apparente insouciance ces houles novatrices, un jeune homme racé, élégant, tout droit venu de son Languedoc natal via le conservatoire de Tours (où il avait glané les prix de clarinette, d'harmonie et de piano), se mouvait avec ingéniosité dans les sentiers de l'écriture tonale. Je me souviens de ces heures passées autour du piano sur lequel chacun de nous était prié par le Maître de réduire sa dernière œuvre d'orchestre. Nonchalamment, Pierre Max Dubois prenait place au clavier. La vingtaine encore toute proche, il égrenait devant nous, avec cette aisance pianistique qui laissait, en 1951, pantois le jury du concours de piano, les volutes légères de cette "Suite humoristique" qui ferait bientôt place à l'ébouriffant "Divertissement" valant prix de composition en 1953. Certes, ce Pierre Max Dubois était de la graine de Prix de Rome ! Et, jeunesse tourangelle oblige, dans le sillon des "Contes drolatiques" de Balzac, notre ami eut l'heureux destin de "s'esbaudir" en loge à ce rabelaisien "Rire de Gargantua "imposé pour la finale de ce Premier Grand Prix de Rome, obtenu haut la main en 1953. Dès lors, force était bien de reconnaître à ce parfait musicien, querelles d'esthétique mises à part, la plus complète maîtrise d'écriture dans la veine d'excellence d'un moderne Chabrier.

    Le temps des études passé, chacun prit son chemin dans la voie de la musique plurielle qui charriait son lot d'influences, de réflexions, de réalisations. J'appris que Pierre Max Dubois, tout en privilégiant la composition, opus par opus, ne négligeait pas la carrière de pianiste ni même celle de chef d'orchestre. J'appris encore que, de 1967 à 1995, il assumait la classe d'analyse et de culture musicale au C.N.S.M. de Paris. Complète connaissance donc des divers systèmes compositionnels. Mais le compositeur, lui, ne semblait nullement hanté par les problèmes de langage qui marquaient notre époque. Toujours le même piquant, la même spontanéité, la même habileté ; aucune influence des divers courants de la recherche, toujours cette même ironie. Les titres se moquaient de tout, de lui-même peut-être : "Musique pour un western" (espiègle condensé de toutes les recettes des films des années 50), une java pour orchestre, "La grande truanderie", "Quintette burlesque"... Un jour, je découvris son disque de "Musique ésotérique". "Quoi, pensais-je, notre damoiseau cacherait-il sous ses alertes pirouettes quelques profondes méditations ?" La réponse vint au cours d'une conversation : "Je suis de caractère primesautier mais une partie de ma personne, cachée, est certes la plus sérieuse ; pourtant, ce caractère m'incite à écrire une musique plus gaie. J'adore l'humour et je n'ai pas la prétention de faire tourner le monde à l'envers."

    En 1993, au cours d’un entretien radiodiffusé réalisé à Radio France, je retrouvai Pierre Max Dubois. Au fringant jeune homme, la maturité faisait place. Les traits alourdis, le visage buriné, la démarche appesantie démontraient que la maladie avait fait son œuvre. Pourtant, cet héritier inavoué de Satie ou du décapant Poulenc de la première période n’avait rien perdu de cette finesse du langage où chaque mot, comme les notes, était pesé. A l’audition des Dentellières de Bruges, il me définit la pièce comme “une musique qui coule”, tandis que dans La comète (extrait de Musique dans l’espace), les trompettes “tricotent”, se plût-il à souligner, avec les fils complexes de sourdines rarement employées. Conversation sans prétention aucune autour d’un micro, le compositeur admettant qu’au cours des années de sa carrière, son évolution ne fut pas très grande : “La musique, pour moi, est une chose distrayante et naturelle, j’écris aujourd’hui comme j’écrivais hier. En un mot, je suis “la bonne pondeuse” car, en tous genres, je crois avoir écrit autant que Milhaud, mon maître adoré”.

    - Pierre-Max DUBOIS

    Impressionnante production, en effet, qui ne néglige aucune forme, allant des piécettes destinées à la formation des jeunes instrumentistes jusqu’à ce Quartettuccio, quatuor miniature pour cordes inscrit au répertoire du quatuor Enesco. De l’orgue à la harpe en passant par l’accordéon de concert, la guitare, la clarinette basse, aucun instrument n’est le parent pauvre de cette écriture musicale qui fait aussi la part belle au saxophone, instrument encore utilisé avec prudence par les compositeurs. Pierre Max Dubois, lui, le fait valser, respirer ; il l’unit à ses cousins de tessitures différentes ou encore le traite en soliste face à un orchestre symphonique (Deuxième concerto pour saxophone). Mais, en ce jour de 1993, alors que notre entretien radiophonique s’achevait, je demandai à Pierre Max Dubois quel pourrait être le mot de la fin ; après un court silence, je m’entendis répondre : “Je suis heureux avec ma musique et je ne regrette rien”.

    Son sourire se figeait, deux ans plus tard, laissant une place à part dans le monde de la musique, un vide difficile à combler en nos temps troublés, celui d’une cocasserie d’un homme, en majorité de l’œuvre, dans l’esprit de la pirouette bien française qui s’étend de Couperin à l’impertinence du Coq et l’Arlequin de Cocteau.

    © Maguy Lovano

    - Pierre-Max DUBOIS


     

    - Pierre-Max DUBOIS

     

    - Pierre-Max DUBOIS

    Pour aller plus loin dans les œuvres de Pierre-Max DUBOIS


    https://www.billaudot.com/fr/composer.php?p=Pierre-Max&n=Dubois

    https://musicalics.com/fr/compositeur/Pierre-Max-Dubois


     


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  • Des archives rugby exceptionnelles

    Le Sporting Club Graulhétois peut s'enorgueillir d'être le seul club français de rugby possédant des archives si complètes  - En effet le Club a regroupé dans un seul endroit (au Club House) l'ensemble des archives papier mais aussi des objets : maillots, coupes, affiches, sculptures et autres depuis 1948. Initié tout d'abord par Claude GILLI et repris récemment par Eddy LEFEBVRE, ce trésor de mémoires est exceptionnel.

    - Le Sporting Graulhétois - Archives

    Claude GILLI et Eddy LEFEBVRE photographiés pour un article paru dans la Dépêche

    - Le Sporting Graulhétois - Archives

    - Le Sporting Graulhétois - Archives

    Ses archives regroupées en classeurs annuels, existent également en archives dématérialisées ainsi qu'en un seul volume servant de référentiel régulièrement mis à jour. Le rez-de-chaussée des anciens Bains Douches est le temple du Rugby d'hier et d'aujourd'hui, un petit musée bien vivant où certains supporters aiment se retrouver également. Accessible à tous sur demande pour la consultation, l'accueil réservé est des plus sympathiques !

     

    - Le Sporting Graulhétois - Archives

    - Le Sporting Graulhétois - Archives

    - Le Sporting Graulhétois - Archives

    - Le Sporting Graulhétois - Archives

    - Le Sporting Graulhétois - Archives

     

    On peut glaner dans cette multitude d'informations des statistiques : le nombre de matchs joués pour chaque joueur (matchs de championnat uniquement ) par exemple : Gérard DURAND qui participe parfois à ce blog est en tête avec 259 matchs joués, le nombre de points marqués, les déplacements...mais aussi des anecdotes parmi lesquelles quelques chiffres records

    En voici quelques unes que j'ai noté pour vous :

    INVINCIBILITÉS

    - Du 19/11/1978 au 16/09/1984 , le S.C.G est resté invaincu à domicile soit 5 ans et 10 mois !

    MATCHS

    - 1319 rencontres ont été recensées  lors des 70 dernières saisons. Le bilan est 661 victoires, 84 nuls et 574 défaites

    SAISONS

    - Francis BELLOT a participé à 18 saisons sous le maillot du S.C.G entre 1967 et 1985

    JOUEURS

    - 683 joueurs ont été comptabilisés pour avoir porté le maillot de l'équipe du S.G.C entre 1950 et 2020.

    Merci au S.C.G et à Eddy LEFEBVRE


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