• - BOTTIN du Commerce  1939

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    N'oubliez pas de cliquer sur l'image pour l'agrandir

    Merci à  Dany et Jean-Paul


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  • - Ecole de l'Albertarié ...

    On retrouve ici quelques enseignants dont Georges ROQUES
    et aussi deux moniteurs municipaux Suzy BASTIE et Jean SABY.

    Vous reconnaissez une de ces personnes ?
    ou vous constatez une erreur ?

    Contactez moi ici ou laissez un commentaire à la suite de cet article

    - Ecole de l'Albertarié ...

    De gauche à droite :

    Monsieur et Madame LAVIT,  Georges ROQUES, Jean SABY, DAYDE Robert, Madame CORBIERES et DAYDE André

    - Ecole de l'Albertarié ...

    De gauche à droite :

    Georges ROQUES, X, X, Madame LAVIT, LAVIT, Suzy BASTIE, DAYDE André


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  • Mardi 20 septembre 2016 au matin un incendie s'est déclaré à l'ancienne usine du Rey - Route de Gaillac ....retrouvez quelques photos de cet incendie et " l'histoire " de l'usine ...

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

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     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

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     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

    Extrait du livre " Graulhet son Dadou et ses Mégisseries"

     - L'Usine du Rey - Incendie du 20/09/2016

     


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  • - Feu à l'ancienne usine du REY le mardi 20 septembre 2016 !

     

    - Incendie au REY


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  •  

    LES GRAULHETOIS
    AU LARZAC

     - Les Graulhétois au Larzac

    Peut-être qu'un membre de votre famille figure sur cette carte de soldats en manœuvre au Camp du Larzac en 1911 ?

     - Les Graulhétois au Larzac

    Ce sont des appelés qui faisaient leur service militaire au 15ème Régiment d'Infanterie à Albi (Caserne Lapérouse) - à l'exception de celui assis au centre qui est du 3ème Régiment d'Artillerie de Castres -  et qui étaient à ce moment là sur une période d'exercices au camp militaire du Larzac.

    Beaucoup de Graulhétois ont fait leur service au 15ème RI d'Albi et tous les régiments de la région militaire de Montpellier faisaient des manœuvres et périodes d'exercices au camp du Larzac. Ils y allaient et en revenaient à pieds ! (Merci à Eric BRUGUIERE)

    Quelques cartes postales du Camp du LARZAC

    (collection personnelle François et Marcel MAZENS)

     - Les Graulhétois au Larzac en 1911

     - Les Graulhétois au Larzac en 1911

     - Les Graulhétois au Larzac en 1911

     - Les Graulhétois au Larzac en 1911

     - Les Graulhétois au Larzac en 1911

     - Les Graulhétois au Larzac en 1911

     - Les Graulhétois au Larzac en 1911

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     - Les Graulhétois au Larzac en 1911

    (collection EB)


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  • - De Georges à Annette au temps du STO

     

     A travers les correspondances échangées de 1941 à 1945 entre Georges ROQUES, Graulhétois et sa future épouse Annette, des Chantiers de Jeunesse au retour du travail forcé en Allemagne , " ces lettres ouvrent la voie de l'intime et du quotidien avec la richesse de l'authenticité..."

    Ce livre-objet écrit par Robert Roques avec une mise en page originale et audacieuse de Julien le petit-fils de Georges Roques comporte un livret de 16 pages de documents et une préface inédite de l'historien Pierre LABORIE.

    Présentation de l'ouvrage par son auteur Robert ROQUES

    Mon père Georges à "subi"  le STO mais n' a jamais parlé de ces deux années dans la Ruhr, toutefois tous les courriers envoyés a sa future épouse ont été conservés dans une boîte à chaussures au bas d’un meuble peu accessible, dans la maison familiale.  Au décès d’Annette ( ma mère) en  2000 ces courriers sont trouvés. Quinze ans après ils ont suscité l’attention des enfants et des petits-enfants qui se sont autorisés à se les approprier,  pour tenter de faire savoir ce que Georges et Annette avaient vécu à 20 ans, et dont ils n’avaient jamais parlé…

    Encouragé par Pierre Laborie historien Cadurcien, qui m'a suggéré  de voir comment  cette histoire familiale avait sa place dans la grande histoire de la guerre, un livre de 100 pages et un livret document ont été réalisés.Je me permets de vous transmettre le sommaire de ce livre, en partie inspiré par les  écrits de Patrice Arnaud, ainsi que une carte postale descriptive de l'ouvrage. La mise en page et le graphisme de ce "livre objet" ont été réalisés  par le petit fils de Georges .

    Pour tout renseignement ou commande
    Robert Roques234 chemin de Caussou46000  CAHORS
    roques.r@orange.fr05 65 35 69 73 

    Merci à Robert ROQUES

     

     


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  •  

     - Un Graulhétois aux JO de TOKYO en 1964

    André LATGER avait été désigné parmi les 100 jeunes Français pour représenter la jeunesse française aux Jeux Olympiques de TOKYO et par la même notre chère ville de Graulhet.Découvrez l'article paru dans le Graulhet Républicain et des photos de ce voyage issues des archives personnelles d'André LATGER.

     

     - Un Graulhétois aux JO de TOKYO en 1964

     

     - Un Graulhétois aux JO de TOKYO en 1964

     - Un Graulhétois aux JO de TOKYO en 1964

    ANDRÉ LATGER de retour de TOKYO

    Maintenant, tout le monde sait que notre jeune compatriote, André LATGER avait été désigné parmi les 100 jeunes Français pour représenter la jeunesse française aux Jeux Olympiques de TOKYO et par la même notre chère ville de Graulhet.

    André Latger est maintenant de retour. Bien sûr, avant son arrivée à Graulhet, il a été interrogé par nombre de journalistes, mais il a tenu à donner ses premières impressions de voyages à notre journal « Graulhet - Républicain ». Nous lui avons posé des questions. C’est donc avec grand plaisir que nous reproduisons ses réponses intégrales en le remerciant et en le félicitant encore.

    La population Graulhétoise a eu le privilège d'avoir un représentant à Tokyo, c'est un honneur pour notre ville et pour notre compatriote « Dédé Latger ».

    Question : Comment es-tu allé à Tokyo, tes impressions de voyage et de séjour, etc.

    Réponse : Si mon voyage à Tokyo est passé du rêve à la réalité, je le dois à la Fédération des Foyers Léo Lagrange et en grande partie à mes amis Graulhétois qui on tout fait pour que ma candidature soit prise en considération.

     Dès mon arrivée à Paris j'ai eu la chance d'être reçu par M. Mitrani de la Fédération Nationale, qui m’a présenté mes camarades de voyages : Mlle Fouquart Danielle (secrétaire) de Montfermeil (Seine-et-Oise) qui est une championne de tennis. Fourcade Philippe (étudiant) de Perpignan (Pyrénées Orientales), goal de l'équipe de foot au Foyer de Perpignan. Toppia Jean-Marie (adjoint enseignant) de Berre l'Etang (Bouches du Rhône), un grand sportif un peu touche-à-tout, comme moi d'ailleurs, qui a gagné son voyage grâce au journal « Jeunesse ».Tout trois de la Fédération Léo Lagrange.

    Avec une blague du Marseillais Toppia, l'ambiance était déjà au départ et elle a été conservée tout au long du voyage. Arrivés à l'aéroport d'Orly et après avoir fait enregistrer nos bagages notre première idée a été d'aller voir l'avion avec lequel nous allions partir. C'est le commandant et l'équipage du « Chenonceaux », Boeing 707 International quadriréacteur géant de 140 tonnes qui peut emmener 180 passagers à une vitesse de 100 Kms.

    Après avoir survolé Paris, l'Irlande, traversé l'Océan Atlantique, la mer de Norvège, passé le Cercle Polaire Arctique, le Détroit de Danemark puis le Danemark (Groenland), les Iles de la Reine Elisabeth, les Iles Melville puis l'Alaska, nous sommes arrivés à Anchorage où nous faisions escale après dix heures de vol. Après avoir respiré un peu d’air frais (-12°), échangé Francs contre Dollars et acheté quelques souvenirs, un nouvel équipage nous prenait en charge pour effectuer notre deuxième étape : Anchorage - Tokyo. Ces huit heures de vol ont été assez fatigantes ; je ne tenais plus en place, je me promenais dans l'avion et faisait connaissance avec l'un et l'autre. Soudain, l'hôtesse nous annonce notre arrivée prochaine ; à travers le hublot nous voyons le Japon, il est 10 heures 10 en France, au Japon il est 18 heures 10 soit huit heures de décalage horaire.

    Après avoir vu le Mont Fudji, on nous avertissait d'attacher nos ceintures, nous allions atterrir à Tokyo.

     - Un Graulhétois aux JO de TOKYO en 1964

    Dès notre descente d'avion nous étions mitraillés par les flashs, les jeunes nous tendaient les mains en nous disant : « Comment ça va ? ». C’était tout ce qu’ils savaient, mais cela faisait tout de même plaisir. La télé aussi était là.

    De l'aéroport, on nous dirigeait vers le Yout Camp qui est un lycée aménagé pour recevoir pendant 25 jours 1200 jeunes de tous pays : Américains, Allemands, Anglais, Belges, Brésiliens, Russes, Coréens, Chinois, qui formaient les plus importantes délégations. La France, avec 110 participants, se classait deuxième après l'Allemagne avec 150 participants.

    Quelques journalistes Japonais nous ont demandé ce que nous pensions des installations olympiques et de l'organisation des jeux. Nous n'avons pas forcé pour répondre, tout étant magnifique et l'organisation parfaite.

     

    Voici quel devait être notre emploi du temps.

    Réveil : 6H30 / Douche ou Bain / 7H00 : conférence / 7H30 : Petit-déjeuner / Libre de 8H00 à 11H00 / 11H30 : Déjeuner / Libre de 12H00 à 18H00 / Dîner : 19H00 / Réunion : 21H00 / Extinction des feux. Mais en bon Français, cet emploi du temps n'a pas été très bien respecté.

    Pour nous, le réveil était à 8 heures, douche et petit-déjeuner. Bien sûr nous étions là à 11 heures 30 pour le déjeuner et à 18 heures 30 pour le dîner. L'extinction des feux se fait pour nous à minuit ou 1 heure du matin.

    Après la cérémonie d'ouverture j'ai assisté aux éliminatoires et finales d'Aviron, en tout, trois journées et la première médaille d'argent avec les Frères Morel.

    Deux soirées de natation où j'ai vu Kiki Caron gagner sa médaille d'argent

    Une journée d'escrime où le Français Magnant gagnait la troisième médaille d'argent qui aurait dû être d'or sans la malchance qui continuait à planer sur le clan Français. Une soirée aussi d'escrime où la France gagnait la médaille de bronze au fleuret par équipe. J'ai fait la connaissance, ce soir-là de Magnant et aussi de Louison Bobet qui était venu encourager les Français.

    Sept journées d'athlétisme avec les finales du 100 mètres plat, disque, poids, javelot, saut en hauteur et la perche qui dura de 14 heures à 21 heures.

    Les éliminatoires du 5000 où Jazy gagnait très à son aise, du 1500 m. avec Michel Bernard, du 800 m. féminin avec Mme Depureur, le 3000 steeple avec Texereau, le 400 m. avec Boccardo, le saut en longueur avec Lefevre et Cochard, et la médaille d'or de Doriola.

    Mais de toutes ces épreuves, celle que j'ai pu suivre le mieux est sans nul doute l'aviron.

    Ayant sympathisé avec le Marseillais Masson Benoît, entraîneur, barreur du club d'aviron marseillais, j'ai pu grâce à lui, entrer dans le village olympique et passer trois journées avec les rameurs Français.

    C'est au plan d'eau de Toda que j'ai pu lier conversation avec les Frères Morel et le sympathique barreur Darrouy. A la tribune de presse où j'étais confortablement assis, j'ai eu l'honneur de faire la connaissance de M. Herzog, Secrétaire d’État à la Jeunesse et aux Sports qui s'est joint à nous pour encourager les équipages Français.

    Au village olympique j'ai pu voir Jazy, Kiki Caron, Mme Depureur, Duhamel et Monereau. Après avoir assisté à la cérémonie de clôture qui était impressionnante, j'ai pu, au bar « l'Ambion » très connu dans Tokyo, faire la connaissance de Vaillant et Wadoux qui sont tous deux très sympathiques. Au même bar nous avons vu également les boxeurs Français et Gonzales du Foyer Léo Lagrange de Narbonne, médaille d'argent.

    Après les jeux j'ai fait un petit voyage à travers le Japon. Kyoto - Narra - Kobe -Osaka. Ces villes sont très belles. C'est davantage le Japon que Tokyo qui vit à l'heure américaine. .

    En conclusion je peux dire que le Japon est un très beau pays où les Français sont très bien accueillis et Tokyo une ville qui dans six mois a changé de peau pour recevoir les athlètes de monde entier. C'est donc pour moi un voyage inoubliable et une fois encore je remercie le Foyer Léo Lagrange.

     - Un Graulhétois aux JO de TOKYO en 1964

    Question : Combien y avait-il, d'après toi, de Français à Tokyo, y compris les athlètes ? Réponse : 1000 à peine au total. Question : Combien y avait-il de Tarnais ?

    Réponse : Je n'ai rencontré aucun Tarnais, j'ai entendu dire qu’il y avait un Albigeois.

     Question : Quels ont été les contacts avec les jeunes d'autres pays ?

    Réponse ; Ces contacts ont été amicaux avec les Allemands, les Japonais qui nous témoignaient de la sympathie, plus froids avec les Américains. Les Japonais entre autres nous offraient des cadeaux.

     Question : L'accueil de la population Japonaise.

     Réponse : L'accueil fut touchant. Dans la rue lorsque nous étions reconnus par les Japonais, ceux-ci venaient vers nous pour nous offrir de petits cadeaux souvenirs et des tickets pour le métro ou le bus. Le jour de la cérémonie de l'ouverture du camp, le 9 octobre, à l’occasion du défilé des jeunes de tous les pays, les jeunes Français avec leur survêtement formant le drapeau bleu blanc rouge, furent les plus ovationnés. Ceci nous fit un immense plaisir.

    Question : As-tu interrogé par des journalistes et as-tu donné des autographes ?

    Réponse : oui, j'ai souvent été interrogé par des journalistes japonais et j'ai donné plus de

    200 autographes. Chaque fois j'ai parlé de Graulhet et au bas de ma signature j'ai toujours précisé le nom de ma ville « Graulhet - Tarn - France ».

     

    Cette dernière réponse nous comble de joie. Latger n'a pas oublié sa ville, notre ville. Bravo Latger.

     

     - Un Graulhétois aux JO de TOKYO en 1964

     - Un Graulhétois aux JO de TOKYO en 1964

     © Photos extraites des Archives personnelles d'André LATGER

    Merci à André et Rose-Marie LATGER


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  •  - Le Théron du Jourdain

    L'ancienne fontaine Place du Jourdain

     - Au non vieux temps


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  •  - Inauguration Mairie et kiosque

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

     - Inauguration Mairie et du kiosque

    C'est une date inédite - retrouvée aux archives municipales - dans l'histoire de notre ville : l'inauguration de l'hôtel de ville et du kiosque à musique : le dimanche 19 juillet 1908.

    MAIRIE : Sur l'emplacement actuel de l'Hôtel de ville se trouvait une école des frères maristes. C'est lors du Conseil municipal du 26 avril 1906 que se décida l'achat de ce bâtiment pour y construire l'Hôtel de ville.

    Voici tout d'abord une photo avant la construction de l'Hôtel de ville qui montre la cour de cette école.

    L'Hotel de Ville

    KIOSQUE : C'est par une décision du Conseil municipal en date du 9 juin 1907 que fut décidé de la construction d'un kiosque à musique selon le plan présenté par le Comptoir de Serrurerie à Lavaur.

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

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    Graulhet vient de se doter d'un nouvel Hôtel de Ville et d'un kiosque situé sur la Place du Jourdain, qui fait la fierté de ses habitants. Félix JULIEN, le maire de Graulhet élu depuis 1906 décide d'organiser des fêtes pour l'inauguration de ces lieux emblématiques d'une ville : la mairie lieu de la démocratie et le kiosque lieu de réjouissances. Prévues tout d'abord en même temps que la fête nationale le dimanche 14 juillet 1908, cette inauguration est repoussée au dimanche 19 juillet en raison de l'indisponibilité du Préfet du Tarn...MÉMOIRES DE GRAULHET vous propose les correspondances inédites entre les différents invités politiques (maire, députés et sénateurs ) et l'Aéronaute Raoul PITAULT.

    La réponse du Préfet Monsieur Marie-Joseph GIRAUD
    au Maire de Graulhet : Félix JULIEN

    L'inauguration était prévue pour le dimanche 12 juillet 1908, le Préfet n'étant pas disponible, la fête sera déplacée à sa demande au 19 juillet .

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville

    Le KIOSQUE en lumière !

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

    Réjouissances autour du kiosque

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

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    La réponse du Secrétaire de Monsieur EDOUARD ANDRIEU  : Député du Tarn

    Édouard Andrieu est un homme politique français né le 20 décembre 1862 à Albi et décédé le 9 juin 1944 à Albi. Avocat, il est conseiller municipal d'Albi en 1892 puis maire en 1897. Il est député du Tarn de 1898 à 1919, inscrit au groupe Radical-socialiste. Il est sénateur du Tarn de 1920 à 1936, inscrit au groupe de la Gauche démocratique.

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

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     La réponse du Sous-Préfet Monsieur Armand-René ANDRIEU

    Je vous remercie bien vivement de votre aimable invitation pour le 19 juillet. Je serai très heureux de me joindre à Monsieur le Préfet pour assister à votre belle fête républicaine.

    Veuillez être l'interprète des mes sentiments de gratitude auprès du Conseil municipal de Graulhet et croire en ma sincère amitié

    Monsieur ANDRIEU

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

    La lettre du Maire de Graulhet Monsieur Félix JULIEN
    au maire de Briatexte Monsieur Léon BERTRAND

      - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

    Réponses des Sénateurs du Tarn

    Adrien Gay de Savary est un homme politique français né le 26 juin 1848 à Pampelonne (Tarn) et mort le 7 mars 1930 dans cette même ville : Avocat à Albi, il devient maire de cette ville de 1888 à 1890. Il est également conseiller général et, un temps, président du Conseil général. À la suite du décès de Jules Pajot, sénateur inamovible, il est élu sénateur du Tarn en 1898. Il reste en fonction jusqu'en 1927. Parlementaire très actif, il est président du groupe de la  Gauche démocratique de 1907 à 1911 et vice-président du Sénat de 1913 à 1916.

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

    Louis Vieu est un homme politique français né le 25 mai 1854 à  Toulouse et décédé le 9 août 1931 à Grenoble. Avocat à Castres, il est conseiller municipal en 1880 et maire de 1896 à 1912. Conseiller d'arrondissement en 1888, il est conseiller général en 1901. Il sera par la suite maire de Murat-sur-Vèbre et conseiller général du canton. Il est sénateur du Tarn de 1905 à 1931, inscrit au groupe de la Gauche démocratique. Il est secrétaire du Sénat de 1907 à 1909 et questeur de 1920 à 1925.

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

    RÉPONSE DU DÉPUTÉ PAUL GOUZY

    Paul Jules Gouzy est un militaire et homme politique français né le 18 mars 1833 à Rabastens et décédé le 25 juin 1919 à Toulouse. Il est élu député du Tarn (arrondissement de Gaillac) de 1898 à 1909 et sénateur de 1909 à 1919, inscrit au groupe de la Gauche démocratique.

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

    ACCORD DU SOUS-PREFET ANDRIEU pour l'ouverture des débits de boissons

    L'accord du Sous-Préfet ANDRIEU pour l'ouverture des débits de boissons toute la nuit du 19 au 20 juillet 1908.

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

    LE COURRIER INEDIT DES AERONAUTES PITAULT

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

    Monsieur

    Devant exécuter le 27 juillet prochain une Fête Aérostatique comprenant le départ d'un de mes aérostats cubant 500 mètres cubes à Mazamet, non loin de votre ville, je viens par cette présente vous faire des offres pour organiser le dimanche suivant une fête identique et à des prix très minimes, vu que je serais dans la région.
    Je peux organiser une Fête des plus grandioses comprenant tout un programme des plus variés, dont veuillez trouver ci-joint, et le principal attrait sera vers 4 heures de l'après- midi le départ du superbe ballon " La Ville de Graulhet " cubant 500 mètres et piloté par moi-même.
    Je dois vous dire que je suis très connu en Aéronautique tant en France qu'en Étranger  et que je suis délégué(r) spécialement pour organiser une Fête Aérostatique à Mazamet à l'occasion de l'inauguration d'un monument, inauguration devant avoir lieu sous la représentation du Gouvernement par Messieurs CRUPPI et Tomshon Ministres.(1)

    A Mazamet la ville m'accorde la fourniture du gaz nécessaire au gonflement de l'Aérostat, plus la somme de 400 francs pour tous les divers frais.
    Si vous le désirez, Messieurs, je puis en organiser une identique au prix de 175 francs, fourniture de gaz par vous, et cela comme j'ai l'honneur de vous le dire, plus haut, parce que je suis dans votre région.
    Si vous aviez même un endroit clos, vous pourriez faire des entrées payantes, cela ferait beaucoup de bénéfices pour votre comité organisateur.
    J'espère Messieurs, que vu la grande attraction de cette fête et la minime somme que je vous demande, avoir entière satisfaction et dans l'attente de vous lire.
    Veuillez agréer, mes bien sincères salutations.

    Raoul PITAULT

    PRÉCISIONS

    (1) - Le 25 octobre 1906, Georges CLEMENCEAU, alors ministre de l'Intérieur et homme fort du Parti Radical, est appelé à la présidence du Conseil par le Président de la République Armand FALLIERES. Il forme un gouvernement qui va durer près de 3 ans, une longévité assez rare sous la III République. Georges CLEMENCEAU bénéfice de plus d'un fort soutien à la chambre des députés (337 députés et 57,6 % de sièges). Ce gouvernement sera confronté à une période charnière pour le régime : il s'agit d'un côté d'entériner le caractère laïc de la République, et de l'autre, de faire face aux mouvements sociaux qui se développent et prennent un tour de plus en plus radical.
    Parmi les ministres présents à Mazamet : Le Ministre du Commerce et de l'Industrie Jean CRUPPI né à Toulouse le 22 mai 1855 et le Ministre de la Marine : Gaston THOMSON (mal orthographié dans le courrier) né le 29 janvier 1848 à Oran (Algérie).

    --------------------------------------------------
    Je n'ai pas retrouvé davantage de précisions sur ces festivités

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

       Création MÉMOIRES DE GRAULHET    
     Reproduction interdite  

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque

     - 19 juillet 1908 : Inauguration de  l'Hotel de Ville et du kiosque


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  •  - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     Avant-propos

    J'ai été contacté sur ce blog par Monsieur Johan Depoortere originaire de Belgique dont la famille s'est réfugiée pendant la Première Guerre mondiale à Graulhet. A ma demande il a retracé cet épisode familial et a bien voulu me fournir des photos et des lettres personnelles. Si vous avez connaissance d'événement similaires dans votre famille à Graulhet ou ailleurs, n'hésitez pas à nous communiquer ces éléments, nous vous mettrons en rapport avec Monsieur Johan Depoortere.

    En fin de page retrouvez l'article paru dans la Dépêche le 3 juillet 2016

    TÉMOIGNAGE INEDIT

    -----------------------------
    C' ÉTAIT UN TEMPS QUI QUOIQUE TRISTE ÉTAIT GAI....

    Par un hasard extraordinaire il s'est formé une ligne historique entre le village flamand de Westrozebeke en Belgique et la ville de Graulhet dans le département du Tarn en France. Quand en juillet 1914 la Première Guerre éclate, Westrozebeke (Flandre Occidentale) est une communauté rurale paisible d'environ un millier d'habitants, mais le conflit mondial ne tardera guère à bouleverser et même, vers la fin, à totalement détruire le village, qui se trouve à une vingtaine de kilomètres d'Ypres, un des principaux théâtres de la guerre. Quand les Allemands entrent le 20 octobre 1914 la plupart des habitants, dont mes grand-parents s'étaient déjà réfugiés vers la frontière française, à une trentaine de kilomètres à l'Ouest. L'approche des Allemands avait été précédée par le récit des atrocités commises par eux dans le reste de la Belgique.


    Westrozebeke en 1914. Peu après l'occupation allemande en Octobre 1914 le village était désigné village de repos et hospitalier pour les soldats allemands du front. Les quelque 200 habitants qui sont restés seront évacués en Janvier 1915

    Mon grand-père, Henri Thevelein (né en 1861), un cordonnier et épicier, enterrait ses économies en pièces d'or dans le jardin et chargeait ce qu'il pouvait sur une carriole avant de se mettre en route avec son épouse Louise (Ludovica) d'Hondt (née en 1863) et neuf de leur dix enfants, trois garçons âgés respectivement de 12, 22 et 26 ans et sept filles entre 5 et 20 ans. Une d'elles, Bertha de dix ans, sera ma mère. La fille aînée, Marie, se trouvait déjà au Sud du Pays, en Wallonie, où comme beaucoup de jeunes filles flamandes de l'époque elle avait trouvé de l'emploi, dans son cas dans le château d'une famille noble à Ottignies. On peut imaginer l'angoisse des parents et des enfants en quittant leur village pour une destination inconnue et un futur tout à fait incertain. Sans doute auront-ils cru que la guerre ne durerait pas longtemps – c'était l'opinion générale que les troupes des alliés victorieux seraient de retour à la maison à la Noël au plus tard. Néanmoins l'incertitude devait peser lourdement à l'approche de l'hiver et la perspective d'un voyage vers l'inconnu.

    Il est probable que, passés la frontière, les Thevelein se sont dirigés vers le port de Dunkerque où ils ont embarqué dans un navire de transport avec destination – supposaient-ils - l'Angleterre, où beaucoup de Belges trouvaient refuge. Ma mère me racontait que le passage était misérable. Ils se trouvaient dans la cale où avant la guerre on transportait des chevaux. Ils dormaient sur la paille souillée. La mer était fort agitée et tous étaient malades. Quand finalement au bout de quelques jours ils débarquèrent ils n'entendirent à leur grand étonnement pas parler anglais mais français: ils se trouvaient dans le Midi de la France au lieu de l'Angleterre. Finalement la famille nombreuse arrivait en train dans la petite ville de Graulhet, un centre de mégisseries et de tanneries dans la région Albigeoise. Quelle doit avoir été la désorientation et le choc culturel pour ces gens qui n'avaient jamais auparavant quitté leur pays natal et qui se trouvaient dans un environnement complètement étrange avec une langue et des coutumes inconnues.

     La famille Thevelein peu après leur arrivée à Graulhet. Debout: Hypoliet (26), Irma (18), Alida (20), Camille (22), Marthe (15). Assis de gauche à droite: Julia (5), Alphonse (12), Augusta, (9) Henri (53), Bertha (ma mère 10), Louise (51) ( Entre parenthèses l'age des membres de la famille)

    Comment les réfugiés Belges – à part ma famille il y en avait d'autres – étaient répartis de par le pays, comment le transport, le logis et le moyens de subsistance étaient organisés, je l'ignore. Ce qui est certain c'est que Henri et sa famille ont reçu un accueil chaleureux à Graulhet. Ils étaient logés dans une modeste maison dans le quartier Saint Jean. Les garçons aînés, Hypoliet et Camille ne sont pas restés longtemps. Ils étaient mobilisés et vont passer le reste de la guerre dans les tranchées du front de l'Yser. Ils survivront à la guerre. Le fils cadet, Alphonse, allait bientôt travailler dans une des mégisseries. Les filles cadettes allaient à l'école, probablement l'école Gambetta, école laïque pour filles. Ma mère était une bonne élève et une de ses instructrices l'encourageait à étudier et devenir institutrice. Mais mon grand-père, qui était conservateur n'en voulait rien entendre: les études c'était pour les riches et certainement pas pour les filles.

     Ma mère, Bertha Thevelein, devant la maison de son enfance à Graulhet en 1963

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

    Aujourd'hui en 2016 (photo LM)

     

     Devant l’École Gambetta avec mon père et une amie à elle. (1963)

    C'est alors que des liens d'amitié se sont noués entre les familles Thevelein et celle des Sicard, ingénieurs et industriels à Graulhet. Là encore il me manquent beaucoup de détails sur le caractère exacte des rapports entre les deux familles, mais les lettres écrites par Lucien Sicard après la guerre et adressées aux filles aînées Alida, Irma et Marthe laissent entrevoir une amitié profonde. Lucien Sicard avait marié à Félicie Ayral en 1908. Il avait 31 ans au début de la guerre, son épouse en avait 27. Lucien apparemment dirigeait l'entreprise de son père Marius: “Atelier de Constructions Mécaniques Marius Sicard & Fils.” Il n'est pas clair si Alida, Irma et Marthe étaient d'une certaine façon employées par les Sicard, ou si simplement elles passaient du temps avec le jeune couple. Ou peut-être vivaient-elles de façon quasi permanente chez Félicie et Lucien ?

     La maison Sicard (ou l’Atelier ?) 9, rue Saint Jean (1963)

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

    Aujourd'hui  le 9 rue Saint -Jean

    Les lettres affectueuses que Lucien écrit après la guerre peignent un tableau de soirées joyeuses et insouciantes passées ensemble, parfois avec de petites mesquineries. Le 8 Avril 1920, Lucien écrit: “Tous les jours nous parlons de vous autres. Nous disons l'an dernier à pareille époque nous faisions cela et j'ajoute de temps à autre: 'Nous nous amusions beaucoup lorsqu'en tapant sur la table je faisais crier Irma, ou que nous frisions Marthe ou que nous lui étirions les bas. Tout cela était du bon temps, on rigolait bien même quand je mettais des haricots sous le cou d'Alida, ou bien des jetons.” Le 6 Août Lucien décrit avec nostalgie la fête du 14 Juillet à Graulhet: “La fête du 14 Juillet qui a eu lieu a été très belle. L'illumination était magnifique. Un feu d'artifice a été tiré pendant que la musique jouait et un grand bal a clôturé la fête. Il y avait beaucoup de danseurs. Mais il n'y avait pas Marthe Thevelein comme l'an dernier.”

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

    Lucien et Félicie SICARD
    (photos collection personnelle MM)

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

    Si les données dans les lettres de Lucien sont exactes, les Belges doivent avoir quitté Graulhet vers la fin de l'année 1919. Henri, le père de famille envoie Alida, la fille aînée qui est restée avec la famille, en reconnaissance à Westrozebeke – probablement en Octobre ou Novembre . Alida déconseille à ses parents de retourner. Le village a été complètement rasé de la carte lors de la dernière offensive de la guerre sur le front d'Ypres. Les quelques habitants qui sont revenus habitent dans des baraques misérables. Mais Henri, qui a toujours eu le mal du pays, est impatient et veut retourner vers son village coûte que coûte. Six mois plus tard, le 6 Août 1920, Lucien écrit: “Toujours je me rappellerai le matin de votre départ. Toute la journée j'ai été triste. Le matin, devant la porte lorsque je vous ai fait mes derniers adieux j'étais très angoissé et je regrettais beaucoup votre départ car depuis le temps que vous étiez chez nous il me semblait impossible qu'il vous faille nous quitter.”

     La famille Thevelein en 1918. Debout: Bertha (14), Irma (22), Marthe (19), Alphonse (16), Alida (24), Augusta (13). Assis: Louise (55), Julia (9), Henri (57)

    Les Thevelein prenaient donc le chemin du retour, à contrecœur en ce qui concerne les filles et peut-être aussi ma grand-mère qui s'était bien adaptée à la vie en France et qui jouissait pleinement du soleil méridional, du vin et des fruits exotiques tels que les melons, les oranges et les figues – inconnus dans son Westrozebeke natal d'avant la guerre. Mais le retour dans un village en ruines produisait un choc énorme. Ni une maison était restée debout. Pendant un ou deux ans ils vivaient dans une baraque au milieu de la boue en hiver, la poussière en été.

     Westrozebeke en 1918 après la dernière offensive de la guerre

    A son arrivée Henri cherchait frénétiquement le coffret avec ses épargnes qu'il avait enterré dans le jardin. Comme par miracle, la cache était toujours dans le même endroit sous le pommier, intacte.

    C'est sans doute ce qui lui permettait de construire une nouvelle maison et de relancer l'épicerie.

     Ma grand-mère Louise, Irma, Bertha ma mère et Hypoliet devant la nouvelle maison et épicerie en 1925

    A Graulhet aussi, l'après-guerre apportait ses problèmes de crise économique et sociale. On en trouve des échos dans les lettres de Lucien Sicard. En avril 1920 par exemple: “La mégisserie marche bien mais il y a un peu moins de demandes. Les ouvriers avaient demandé de gagner 120 francs par semaine et les femmes 80. Les patrons n'ont pas accepté.” En août de la même année il est plus sombre: “Les peaux finies ne se vendent pas du tout. Toutes les usines sauf celles qui travaillent à la façon ne font que 4 jours par semaine. Si cela ne s'arrange pas bientôt je crois que cette année-ci il y aura de la misère.”

     Et la situation ne s'arrange pas. Dans une lettre non datée: “Le chômage dure toujours et rien n'indique qu'il prenne fin sous peu. Malgré cela le cinéma marche et les cafés sont remplis de clients. On ne dirait pas que beaucoup parmi eux travaillent que quelques jours par semaine. Ils se privent à la maison mais n'hésitent pas à aller dépenser au café ce qui leur ferait grandement besoin chez eux.” On voit que c'est le patron qui parle!

    Qu'a signifié le passage des réfugiés Belges à Graulhet? Est ce que tout le monde était aussi accueillant comme les Sicard ? Quels moyens de vivre avaient ces déplacés de guerre, est ce qu'il y avait de l'aide sociale? Comment se portaient les autorités? Ce sont des questions auxquelles il est difficile après plus d'un siècle de trouver des réponses. En plus: comment les habitants de Graulhet et d'autres endroits en France se rapportent-ils vis-à-vis des réfugiés de guerre et les chercheurs d'asile maintenant? Seraient-ils toujours aussi généreux? Je sais que ma famille a toujours été reconnaissante de l'accueil chaleureux qui leur était réservé par les gens de Graulhet. Les lettres de Lucien Sicard démontrent qu'il y avait une sympathie sincère et même de l'amitié pour une famille démunie de tout. Était ce un cas exceptionnel ou plutôt général ?

    De la part de la famille Thevelein la sympathie était réciproque. Il est vrai que mon grand-père ne s'est jamais réconcilié avec son exil. Il ne faisait aucun effort à apprendre le français et selon la tradition orale de la famille il restait assis devant la maison des heures entières, le regard fixé sur le Nord. Il y a cette anecdote selon laquelle Henri réparait les souliers des Graulhétois. Un jour un bonhomme vient chercher ses chaussures ressemelées et à sa question combien il doit Henri répond brusquement en flamand: “ne franc” - ce qui veut dire: “un franc.” Le client stupéfait exclame: “Neuf francs! Mais monsieur Thevelein, ils ne sont quand-même pas d'argent vos clous?” Grand-mère Louise par contre s'adaptait admirablement au pays qui les avait accueillis si généreusement. Elle serait sans doute volontairement restée en France comme beaucoup de ses compatriotes qui y ont reconstitué une nouvelle vie après la guerre. Le chef de famille en a décidé autrement.

    Comme ma grand-mère, ma mère, Bertha Thevelein, a conservé de son passage à Graulhet de meilleurs souvenirs. En 1963 elle est revenue à Graulhet où elle a visité les lieux de son enfance: la maison dans le quartier Saint-Jean, l'école, la maison des Sicard. En fait, elle m'a souvent assuré que ses années en France étaient les plus heureuses de sa vie. Cela malgré les horreurs de la guerre et malgré les angoisses pour les deux frères aînés qui se trouvaient au front. C'était comme l'exprime Lucien dans une de ses lettres “un temps qui quoique triste était gai.”

    Johan Depoortere
    Journaliste à la retraite

     Note de l'auteur: Il est évident que beaucoup de détails de cette histoire restent dans l'obscurité. Je remercie les Graulhetois qui m'ont aidé dans mes recherches afin de reconstituer ce qui s'est passé il y a plus de cent ans, particulièrement MM. Robert PY de l'Association Mémoire Sociale Graulhétoise et François MAZENS du Blog Mémoires de Graulhet Je serais extrêmement reconnaissant aux lecteurs qui puissent me fournir plus de détails sur l'histoire de ma famille ainsi que celle des Sicard et plus généralement des réfugiés de guerre 14-18.

    LETTRES DE
    MONSIEUR LUCIEN SICARD

    par Monsieur Johan Depoortere

    Après la guerre Lucien Sicard a écrit plusieurs lettres à la famille Thevelein qui avait passé cinq ans environ à Graulhet, et surtout aux sœurs aînées Alida, Irma et Marthe. Une partie de ces lettres a été conservée. Ce sont des textes parfois émouvants qui témoignent d'une amitié sincère entre deux familles d'origines géographiques et sociales tellement diverses. Ce sont d'autre part des documents historiques qui nous parlent d'évènements et de la vie quotidienne d'après-guerre dans une petite ville du Midi.Lucien évoque comme on l'a vu la situation économique et sociale assez pénible du début des années vingt. (Les porcs sont très chers, l'on dit qu'ils valent environ 400 francs les 50 kg.”) Mais il parle aussi des inondations qui ont coûté la vie à deux personnes à Albi, des mariages et des naissances, du vendange et du prix du vin.  Comme ici par exemple: “Ma belle-mère est venue nous voir à l'occasion de la foire. Elle a apporté des pêches énormes, ainsi que des amandes. Les raisins commencent de murir. Il y a même certaines qualités qui sont complètement mûres.” Et d'ajouter cette note nostalgique: “Quel dommage que vous ne puissiez venir les ceuillir comme vous le faisiez l'an dernier.”  Ou encore: “Les vendanges sont maintenant terminées. Le vin est bon et il y en a eu beaucoup. On le vend 1 franc le litre au détail. (...) Quel dommage que vous ne soyez pas là chères amies comme vous vous régaleriez avec du vin nouveau et des châtaignes.”

     Lucien mentionne aussi les autres Belges qui se trouvaient dans la région:

     “Yvonne Papaïs va se marier avec le fils du boulanger de Saint-Mémy, celui chez qui était ce Belge qui a été tué pendant la guerre.”

    Il y a quelque temps que je n'ai pas vu les Belges qui sont chez Tignol."

    La semaine prochaine Madame Claessens et son mari partent pour la Belgique, ils vont passer un mois à Anvers. Nous sommes très bien avec eux. Vous voyez par là que nous avons un attachement tout particulier pour les Belges.”

    Les cancans ne manquent pas non plus: “Je crois qu'Adrienne Puech va se marier avec le fils de la Gazaniole, celle qui portait une fois le lait pour celle des Voûtes. Vous voyez que ce n'est pas son premier bon ami qu'elle se marie, c'est le quatrième ou cinquième. L'on dit que Cécile doit se marier, mais dans six ou sept mois”

    Je crois que Tine(?) et Berthe Plo si elles ne sont pas en famille ne tarderont pas a en être.”

    Comme toujours dans des lettres de ce genre il y a question de la santé. Lucien a eu quelques ennuis:

    Une barre de transmission pesant un 110 Kg m'est tombé sur le pied gauche. L'ongle du gros orteil a du être enlevé. Je vous assure que j'ai souffert."

    La description d'une opération effectué sur la table de la cuisine est hilare et donne une idée de l'état de la médecine au début des années vingt du siècle passé:

    Le lundi 29 Mars le docteur m'a fait une opération. Il m'a fait disparaitre une bosse qui m'était survenue au bas-ventre il y a près de deux ans à la suite d'un coup que j'avais reçu. (...) seule Félicie assistait à l'opération et faisait passer au docteur ce qu'íl demandait. Une fois sur la table il m'a recouvert de linges bouillis ne laissant à nu que la partie à opérer. Puis sans m'endormir il m'a piqué la partie à opérer pour l'insensibiliser, cela avec de la cocaïne, après m'avoir passé de la teinture de iode.”(...)

    Après l’opération:

    on m'a mis au lit après de l'avoir bien chauffé et mis des bouillotes. On m'a fait boire du café très fort."

    LES LETTRES EN FAC-SIMILE
    parfois incomplètes
     

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

    JUIN 2016

    Monsieur Johan Depoortere et son épouse sont venus à Graulhet le lundi 27 juin 2016 et ont pu (re)voir les lieux où la famille a vécu. Ils ont également rencontré Madame Monique MAUREL (ici en photo entre Madame et Monsieur DEPOORTERE), descendante de la famille SICARD en compagnie de Line MAZENS co-présidente de l'Association Mémoire Sociale Graulhétoise et de Monsieur Robert PY membre également de cette association.

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

    Le quotidien flamand HET NIEUWSBLAD a consacré une page à l'histoire de la famille Thevelein en titrant
    " Je veux savoir qui a aidé ma mère à survivre à la guerre "

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

    L'article signé Gérard DURAND paru dans la Dépêche du dimanche 3 juillet 2016.

    Un ancien journaliste belge sur la trace de ses aïeux

    Pour contacter Johan Depoortere, pour d'éventuels renseignements,  jdpwash@gmail.com. /DDM.G.D.

     Pour contacter Johan Depoortere, pour d'éventuels renseignements, jdpwash@gmail.com.

    Il était venu à Graulhet à 19 ans, avec sa mère en route pour Lourdes. À 72 ans Johan Depoortere, a refait la route dans le seul but de retrouver la trace de ceux qui ont accueilli ses grands-parents, durant 5 ans, il y a 100 ans. «Quand en juillet 1914 la guerre éclate, ils fuient leur village de Flandre Occidentale, pour prendre le bateau pour l'Angleterre, et au terme d'un long voyage indécis la famille Thevelein se retrouve à Graulhet. Elle est logée dans une maison modeste de la rue St Jean. Deux fils sont mobilisés, un autre travaille à la mégisserie, les filles vont à l'école. L'accueil a été chaleureux.». L'ancien journaliste international à la télévision belge flamande s'y est rendu, dès son arrivée. «C'est une quête d'histoire et de lieux, un pèlerinage familial !».

    La ville a accueilli de nombreux réfugiés belges

    Il y a quelques années, il avait retrouvé les correspondances d'après-guerre entre ses aïeux revenus au pays et un industriel graulhétois, Lucien Sicart qui semble avoir joué un rôle essentiel dans l'hébergement des réfugiés. «Je me rends compte que très peu de gens ici, savent que la ville a accueilli des réfugiés belges durant la Première Guerre Mondiale. Mes recherches, relayées par le blog d'histoire locale «Mémoires de Graulhet » pour l'instant restent vaines. J'ai rencontré ce mardi Madame Monique Maurel, qui est la petite fille du frère de Lucien Sicart. J'ai appris peu de chose, elle connaissait peu son grand-oncle. Il me manque beaucoup de détails qui me permettraient de me faire une représentation plus complète de ce qui s'est passé il y a plus d'un siècle». Recherches de moments finalement heureux dans le Tarn, avant le retour fin 1919 à Westrozebeke, dévasté par la bataille d'Ypres toute proche. «Tout était à reconstruire. Mais mon grand-père avant de partir avait enterré ses économies au pied d'un pommier. Il y était toujours miraculeusement à son retour. Cette chance les a aidés à reconstruire et repartir». Un périple qui intéresse la télévision belge qui envisage de réaliser un sujet.

     

     


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  • - Les Peausseries de Graulhet

     - Les Peausseries de Graulhet

     

    - Les Peausseries de Graulhet

    - Les Peausseries de Graulhet

    Photo prise en 1928... l'affichette sur la gauche donne la date du 4 octobre 1928

    Photo prise lors d'un salon ....?

    - Les Peausseries de Graulhet

    Les quatre personnes photographiées

     

    LE PHOTOGRAPHE HENRI MANUEL

    - Les Peausseries de Graulhet

    Henri Manuel né le 24 avril 1874 à Paris 3e et décédé le 11 septembre 1947 à Neuilly sur Seine est un photographe portraitiste français créateur avec son frère Gaston du studio Manuel Frères. Il s'est marié le 5 août 1901 à Bâle avec Rachel Camille Meyer. En 1900, il ouvre un studio spécialisé dans le portrait des personnalités des mondes politiques et artistiques avec son frère Gaston (3 février 1881 à Paris 3e - 28 décembre 1967 à Paris 7e). De la Première Guerre mondiale jusqu’en 1944, il fait des reportages en tant que photographe officiel du gouvernement. Selon Françoise Denoyelle de 1906 à 1938, « Henri Manuel travaille pour trente revues de mode et plus particulièrement pour La Femme de France (1922-1935), Les Grandes Modes de Paris (1906-1931), Les Modes de la femme de France (1922-1935), Le Petit Écho de la Mode (1928-1936). Entre 1921 et 1931, il réalise une commande sur les prisons et les institutions pour mineurs relevant du ministère de la Justice. En 1923, avec Jacques André Boiffard et Man Ray, il illustre la première édition de Nadja d'André Breton publié dans la collection blanche chez Gallimard. Cosette Harcourt travaille de 1932 à 1933 dans le studio comme responsable commerciale avant de fonder le Studio Harcourt. Le fonds Henri Manuel est conservé aux archives photographiques de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine ; il contient plus de 600 plaques de verre et des tirages papier.

    En 1900, Henri Manuel ouvre un studio d’art spécialisé dans le portrait. Très vite il photographie les personnalités du monde de la politique, des arts, du spectacle et des sports. Ses portraits sont peu à peu utilisés par la presse quotidienne et, en 1910, il crée un service de presse chargé de les commercialiser : l’Agence universelle de reportage Henri Manuel, « une très importante entreprise dont le prestige est dû entièrement au talent artistique, à l’esprit d’initiative et aux relations très étendues de Monsieur Henri Manuel dans tous les milieux de Paris ». Loin d’être universelle comme l’indique la publicité, l’agence opère surtout à Paris. En 1925, Henri Manuel loue un immeuble au 27, rue du Faubourg Montmartre. Sur cinq étages, il installe ses ateliers, ses laboratoires et ses services commerciaux. Pour rentabiliser son affaire il diversifie sa production, travaille pour la mode et photographie les robes et les ensembles de Chanel, Lanvin, Patou, Poiret, Schiaparelli… Pendant l’entre-deux-guerres, il est le photographe le plus prolifique dans le secteur de la mode. Près de 100 000 clichés de mode seront vendus au poids du verre pour dégager de la place et rentabiliser la production. Dans les années trente, comme nombre de ses confrères, il s’ouvre à la photographie publicitaire et poursuit ses reportages. A la vente du studio en 1941, l’inventaire fait état d’un fonds comprenant 300 000 clichés de reportages, 350 000 clichés de personnalités et clients récents, 260 000 clichés vendus au poids du verre.

     Au début de cette période, le studio est en difficulté. Si le marché est en expansion, la concurrence est importante, particulièrement avec l’arrivée des agences photographiques étrangères. Trouver de nouvelles commandes est impératif. Henri Manuel, habitué à photographier en studio, n’est pas un spécialiste des reportages. Il obtient néanmoins un reportage sur l’hôpital Sainte-Anne en 1930. Ses relations avec les membres du gouvernement et des différents ministères qui viennent se faire portraiturer dans son studio ont certainement favorisé l’obtention d’une importante commande du ministère de la Justice. Ce genre de reportage “officiel” n’est pas nouveau. Une campagne de prises de vues sur la colonie correctionnelle des Douaires a fait, en 1895, l’objet d’un album de présentation plus élaboré que ceux d’Henri Manuel. Si l'auteur des clichés reste inconnu, un texte introductif présente l’institution qui reçoit des mineurs de treize à dix-sept ans confiés à l’administration pénitentiaire par les tribunaux, ainsi que des pupilles. Un enseignement primaire ainsi qu’une éducation morale sont assurés par des institutrices. Les pupilles sont initiés aux métiers de l’agriculture et de l’industrie. Peu d’images montrent la vie quotidienne à l’école. Pour l’essentiel, le photographe a opéré comme le font ses confrères dans les pays exotiques. Des scènes de genre présentent, dans un studio improvisé et derrière un fond neutre, les Ouvriers industriels, Un jardinier, Costume du dimanche et de travail, Personnel de surveillance, Pupilles à l’arrivée. Les portraits, très statiques, prennent parfois des allures anthropométriques : Les forts, Les rachitiques, Les petits…

     


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  •  - Souscription pour le DVD Jours de Liesse n°2

     - Jours de Liesse n°2

    Jours de Liesse II
    Cirques et Autres Fêtes

    Extrait du DVD

     - Souscription pour le DVD Jours de Liesse n°2


    Commande 12 euros


    Mémoire Sociale Graulhétoise – 2, Rue Pierre Boulade 81300 GRAULHET

    memoiresocialegraulhetoise@gmail.com


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  • - Démolition de l'Usine BARDOU

     - Démolition de l'Usine BARDOU

     

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    A la suite de la canalisation d'une partie du ruisseau du Verdaussou dans le milieu des années 60, il fut envisagé de démolir quelques bâtiments de mégisseries en particulier de l'Usine BARDOU et de l'Usine Septime CAZELLES se trouvant au centre de Graulhet - pour des raisons essentiellement de salubrité, mais aussi pour permettre de nouveaux aménagements en centre ville : la création de la Place de la République, aménager un marché couvert et également améliorer la circulation et créer des places de stationnement....(la Halle rue Jean JAURÈS a été démoli en 1981).

    LE RUISSEAU DU VERDAUSSOU

    Le ruisseau du Verdaussou prend naissance au dessus du barrage de Miquélou, qu'il alimente en partie et descend entre la Côte de la Bouriette et l'avenue de la Résistance ensuite il  traverse l'Avenue Gambetta et la Place de la République, longe le quai Raspail et  tourne à gauche en contrebas de la rue du Verdaussou dans un ravin encaissé (illustré par de nombreuses cartes postales), traverse la Place du Mercadial, suit la rue Barricouteau pour se jeter dans le Dadou face à l'ancien Moulin de la Ville récemment détruit par un incendie.

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    Il existe également un bras mort du ruisseau qui tourne sur la droite avant le ravin et traverse la place du Jourdain pour se jeter dans la Dadou entre les deux ponts.

    Pour des raisons essentiellement de salubrité, mais aussi pour permettre de nouveaux aménagements en centre ville, le ruisseau fut canalisé à partir des années 60. D'abord Quai Raspail, ensuite le ravin fut aménagé, plus récemment la partie du Verdaussou qui traversait la future Place de la République (derrière l'ancien commissariat) et dernièrement la partie qui longeait la rue Barricouteau.

    TRAVAUX DE CANALISATIONS DU RUISSEAU DU VERDAUSSOU

    - Construction de la Place de la République

    Quai RASPAIL : travaux de canalisation du ruisseau du Verdaussou début des années 70

     

    GRAULHET - AVANT ET APRÈS 1980
    L'IMPASSE VILLE HAUTE - ODÉON - TRIANON
     PLACE DE LA RÉPUBLIQUE

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    Merci à la personne qui a réalisé ce plan....

    PLAN GENERAL DE DEMOLITION DE L'USINE BARDOU

    en jaune la partie à démolir

    - Construction de la Place de la République

    les cartes postales avant la démolition. Vues qui montrent l'endroit et les bâtiments à détruire....

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    LES BÂTIMENTS A DÉMOLIR : LES PLANS OFFICIELS

    En jaune les bâtiments à démolir , ensuite la photo "normale"

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    - Démolition de l'Usine BARDOU

    - Démolition de l'Usine BARDOU

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     - Atelier BREILHAC

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  • - Robert VERGNES : Expéditions

     - Robert VERGNES : Expéditions spéléologiques

     - Robert VERGNES : Expéditions spéléologiques

    Robert VERGNES (né à Graulhet le 10 juillet 1927 et décédé à Paris le 22 avril 2004 )

    est un explorateur et pionnier en art précolombien. Il a conduit des missions et des recherches en Amérique Latine, Panama, Costa, Ile Cocos et Guatemala. Spéléologue coéquipier de Norbert Casteret, il fut le premier à explorer les grottes du Guatetemala et introduisit cette discipline en Amérique Latine. Il a également assuré la promotion de ses voyages et de ses découvertes par des cycles de conférences, des expositions, des interventions dans les media et développant un fan club d’explorateurs en herbe ( Source WIKIPEDIA)

    Je vous propose de découvrir la plaquette en intégralité : Un indien dans sa jungle et en France : Les expéditions Spéléologiques françaises en Amérique Centrale.

    OUVRAGES DE ROBERT VERGNES

    • Dans le gouffre le plus profond du monde, Préface de Norbert Casteret, autoédition, Albi, 1954.
    • Les Pays Vierge, Préface de Haroun Tazieff, Les Productions de Paris, Paris 1957
    • Un indien dans sa jungle et en France : Les expéditions Spéléologiques françaises en Amérique Centrale, autoédition, Albi, 1960
    • Mystère aux Iles Cocos, Les Presses Noires, (Coll. Espionnage), Paris, 1967
    • Pugilat au Guatemala, Les Presses Noires, (Coll. Espionnage), Paris, (jamais paru)
    • L'or dans la peau, Éditions Robert Laffont, (Coll. Vécu), Paris, 1974
    • L'Aigle des Caraïbes, Récit de Jean Contenté recueilli par Robert Vergnes, Éditions Robert Laffont, (Coll. Vécu), Paris, 1978
    • La dernière île au trésor, Éditions Balland, Paris, 1978
    • Guia del Archipielago de las Perlas : The Pearl Islands Guide, Edicion Redimex, Panama, 1980
    • La dernière île au trésor, réédition, Éditions du Trésor, Paris, 2014

     © Collection personnelle


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