• - Le Foyer Léo Lagrange

      LE FOYER LEO LAGRANGE DE GRAULHET

    LE TEXTE paru dans LE GRAULHET REPUBLICAIN
    le 18 mai 1963 veille de l'inauguration

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    La carte officielle du Foyer Leo Lagrange
    MAISON EUROPEENNE DE LA JEUNESSE

     LE FOYER LEO LAGRANGE 1963-2003 : 50 ans !

     
    Il fut créé en 1948, l’un des premiers en France immédiatement après celui de Perpignan
    Un groupe de jeunes s’inspirant du message laissé par Léo Lagrange, décida de monter une section de camping et d’organiser des veillées. Afin d’honorer leur aîné qui avait insufflé à la jeunesse française les bases même de l’organisation des loisirs et qui avait fait le sacrifice de sa vie pour son émancipation, ce groupe de jeunes emménagea un foyer dans un local situé derrière le dispensaire actuel et lui donna le nom de Léo Lagrange
    L’agencement de l’immeuble fut laborieux et pénible, mais les jeunes travaillaient pour eux-mêmes dans l’Idéal de Léo Lagrange et rien ne les arrêtait.
    Ils durent abandonner à regret cet immeuble , qui un jour menaça ruine.
    Ils louèrent alors l’immeuble appartenant à Madame Bruyère, avenue Amiral Jaurès, combien d’ailleurs compréhensive à leur égard et dévouée à leur cause.
    Là, les activités prirent un essor rapide. Les sections sportives se créèrent les unes après les a autres: football, basket, athlétisme, volley-ball, hand-ball etc. Et la prise en charge de l’aéro-club ne fut pas une simple affaire. Grâce à l’impulsion des responsables du foyer, l’aéro-club sortit de l’ornière pour devenir le plus important du Sud-Ouest et l’un des plus florissants de France. Au départ, ils trouvèrent un Stampe classé «  R », c’est-à-dire à réviser complètement, et un appareil sérieusement accidenté. Actuellement, l’aéro-club compte 2 Stampes, 3 Pipers, 1 Jodel, 1 Ambassadeur 4 places et 3 planeurs. Il possède un moniteur et un mécanicien permanents. Son bar- restaurant est remarquablement tenu et géré.
    Des stages furent organisés permettant aux jeunes non seulement de Graulhet et de la région , d’acquérir le brevet de pilote à des prix vraiment très populaires, mais encore aux jeunes de la France entière, certains même venant de l’étranger.
    S’inspirant toujours du message Léo Lagrange, les responsables faisaient face avec ténacité à tous les obstacles, organisaient également les activités culturelles, une section ciné-club est montée, une troupe théâtrale qui a demandé de gros sacrifices est créée, un cycle de conférences est décidé avec la collaboration de l’Éveil artistique et de l’Amicale laïque, la section vacances démarre en même temps, un cours de danse classique à prix très bas est fondé.
    Les équipes sportives de succès en succès, l’équipe féminine de basket sous la direction de
    Mme Suzy Delmas-Bastié, ex internationale, étonne par ses résultats, les conférences sont suivies par un nombreux public, la troupe théâtrale réussit à la perfection et est demandée dans un nombre important de villes, la danse classique est une réussite et la salle si sympathique pourtant de l'immeuble Bruyère ne suffit plus pour satisfaire les jeunes et les y contenir.
    Les responsables du foyer, fidèles à l'enseignement de Léo Lagrange, désirant satisfaire la demande des jeunes, cherchent un autre local plus spacieux. N'en trouvant pas, ils risquent le grand coup. Ils achètent un terrain tenant au magnifique stade municipal.
    Mais ne voulant être assujettis à quiconque et voulant aussi démontrer qu'un foyer peut se réaliser sans le concours d'une municipalité, ils font le pari de le construire seuls, ils restaient également dans la ligne tracée par Léo Lagrange.
    Ce pari a été tenu, il vient de se réaliser. Le foyer est construit, flamboyant, tout neuf, avec l'aide seulement du ministère de la Jeunesse et des Sports, de la caisse d'Allocations familiales et de la Jeunesse plein air. Il faut dire aussi avec un emprunt à la caisse d'épargne.
    Il comprend, au rez-de-chaussée, le logement du concierge, un salon -bar, une grande salle de jeux, une salle pour jeux calmes, des bureaux. Au premier étage, une grande salle de lecture et bibliothèque et un dortoir pour garçons et filles destiné au stage de jeunes.
    Il est l'œuvre de M. Henri Brunerie, architecte D.P.L.G.
    Il sera inauguré dimanche prochain 19 mai, sous la présidence du Haut-Commissariat à la Jeunesse et  aux Sports, de M. le Préfet, de M. le Sous-Préfet et de Serge Lagrange, fils de Léo Lagrange
    La Fédération nationale des foyers Léo Lagrange sera représentée par son président, notre ami Deixonne, et son secrétaire, Pierre Mauroy.
    Tous les foyers du Tarn seront également présents, ayant à leur tête Georges Spénale, député, président de la Fédération départementale.
    Les foyers du Sud-Ouest seront largement représentés.
    N'est-ce pas là une expérience qui est un exemple ?

    LES RARES CARTES DE L'INTERIEUR DU FOYER

    LE FOYER LEO LAGRANGE 1963-2003 : 50 ans !

    Le salon bar

    LE FOYER LEO LAGRANGE 1963-2003 : 50 ans !

    La salle des fêtes et sa cheminée

    - Le Foyer Léo Lagrange

    Le salon -bar

    LE FOYER LEO LAGRANGE 1963-2003 : 50 ans !

    Différentes cartes publiées par le Foyer Léo Lagrange

    LE FOYER LEO LAGRANGE 1963-2003 : 50 ans !

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    LE FOYER LEO LAGRANGE

     

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    Avant sa construction, entre le Stade et le Dadou, une plaine , la piscine, le Centre Administratif et le Foyer ne sont pas construits.

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    Vision d'ensemble

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    En vignette sur une carte multi-vues

    Qui était Léo LAGRANGE ?

    Léo Lagrange, né à Bourg-sur-Gironde le 28 novembre 1900 et mort à Évergnicourt le 9 juin 1940, est un socialiste français, sous-secrétaire d'État aux sports et à l'organisation des loisirs sous le Front populaire. Membre des Éclaireurs de France dans sa jeunesse, il rejoint la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) après la scission de Tours en 1920 et devient rédacteur au Populaire, l'organe de presse de la SFIO. Élu député en 1932 lors du second Cartel des gauches.Il est ensuite nommé sous-secrétaire d'État aux Sports et à l'organisation des Loisirs auprès du ministre de la Santé publique Henri Sellier sous le gouvernement du Front populaire, en 1936.  Il s'emploie à développer les loisirs sportifs, touristiques et culturels. Il est à l’origine de la création du billet populaire de congés annuels qui accorde 40 % de réduction sur les transports ferroviaires, tandis qu'il encourage et impulse le mouvement des auberges de jeunesse.  Après avoir quitté le sous-secrétariat, il devient alors président du Comité laïc des auberges de jeunesse. À la déclaration de guerre, en 1939, alors parlementaire, il rejoint volontairement le commandement militaire, avant d'être tué le 9 juin 1940 à Évergnicourt d'un éclat d'obus. Les premiers clubs Léo Lagrange (qui deviendront plus tard la Fédération Léo-Lagrange) ont été fondés en 1950 par Pierre Mauroy alors secrétaire des Jeunesses socialistes.

    Avant l'existence du Foyer Léo-Lagrange...

    Texte écrit par Monsieur Charles GALAN

    HISTORIQUE DU CAMPING CLUB GRAULHETOIS

    Souvenirs Souvenirs.....


    Qui fut le précurseur à Graulhet de la CREATION DU FOYER LEO-LAGRANGE.

    Mais qui, entre-temps permit à plus de 80 jeunes Graulhétois de voyager et de passer des vacances de rêve dans les plus beaux coins de notre pays. Juste revanche sur le sort pour eux, qui avaient connus une adolescence plutôt morose de 1939 à 1945.
    Après la libération du TARN et de GRAULHET, fin août 1944, Noël PELISSOU limogé en 1941 par le gouvernement de VICHY retrouva son fauteuil de Maire. Il avait été le créateur et le fer de lance de la résistance Graulhétoise et avait choisi ses principaux membres parmi les militants du parti S.F.I.O. (le P.S. de l'époque).
    Survint la fin de la guerre le 8 mai 1945 qui provoqua le retour des  prisonniers de guerre et des déportés du S.T.O. La vie reprit son cours normal et la politique longtemps en sommeil pour cause de résistance pût reprendre ses activités.
    Nous étions un groupe de copains (âge moyen 17-18 ans) qui décidèrent de créer une section des Jeunesses Socialistes, chaperonnée pour cela par Roger ADHEMAR qui plus âgé que nous, en avait été adhérent en 1936 pendant la période du Front Populaire. La section adulte du Parti ayant loué un local à l'ancien Bazar PONS, rue Pasteur, nous y tenions nos réunions hebdomadaires et le dimanche matin, nous y vendions les journaux de nos convictions. Toutefois étant donné notre âge et les frustrations des 4 ans de guerre, la politique bien que solidement ancrée en nous, était dominée dans nos discussions par nos envies de sorties et d'amusement. Pour cela, il fallait de l'argent et des idées.
    Nous trouvâmes la solution en créant le CAMPING-CLUB-GRAULHETOIS. Roger ADHEMAR se chargeant des diverses formalités en Préfecture, ce qui nous permit d'obtenir l'agrément. Nous faisions ainsi d'une pierre deux coups, d'une part nous obtenions une subvention municipale et pouvions organiser des bals sous la Halle plus souvent que les autres, l'une sous la casquette Jeunes PS, et l'autre sous la bannière du C.C.G.
    Il est vrai que dans cette période d'après guerre, les gens n'avaient qu'une envie, vivre et s'amuser pour rattraper le temps perdu ! Aussi les bals étaient prisés, et les sociétés pouvant prétendre à en organiser ne se bousculaient pas au portillon ! La Mairie ayant, acheté le Château PAGES, avenue Victor-Hugo afin d'y aménager un dispensaire, nous céda le bâtiment des dépendances et de la buanderie situés au fond du parc. Nous en fîmes notre local, et tombant une cloison, nous disposions d'une salle assez vaste pour se réunir et organiser les soirées, le samedi.
    Les finances étant trouvées, il fallait bien parler un peu de Camping !
    Notre première sortie pour se rôder eut lieu en août 1946 à SAINT-FERREOL, nous étions 7 à 8 garçons et partîmes avec le car jusqu'à Revel, puis à pied jusqu'à Saint-Fé. Nous n'avions pas de tente, juste une grande bâche que notre copain Pascal, ouvrier chez Cazelle, bourrelier, rue Verdaussou, nous avait prêtée. Elle s'avéra un peu juste pour nous loger tous, elle couvrait juste les deux pentes, et nous dûmes fermer les deux côtés avec des couvertures.
    Avec un peu plus de matériel, deuxième sortie en août 1947 à ARCACHON, là aussi nous n'étions que 7 ou 8 garçons. Il y avait encore le pain jaune (farine de maïs), le car jusqu'à Toulouse, puis le train jusqu'à Bordeaux, et ensuite encore un train jusqu'à Arcachon. Nous avions expédié le matériel un jour avant, dans une caisse en bois, mais panique puisqu'elle n'arriva que le lendemain et la première nuit se passa à la belle étoile. En 1947, les terrains de camping n'existaient pas encore, nous campions au sud de la ville, dans le sable, tout prêt de la Dune du Pila. Roger ADHEMAR à la peau très tendre se paya un coup de soleil carabiné, rouge comme une écrevisse, il eut le soir de la température et il fallut l'hospitaliser une journée.
    Les gens voulaient des vacances et le camping était en plein essor. Nous acquîmes plusieurs tentes ainsi que des sacs de couchage gonflables et des ustensiles de cuisine. Une loi fut votée et décréta que tout campeur devait avoir une licence lui servant d'assurance en cas d'accident ou de feu de forêt, etc... etc... Ce fut pour nous une opportunité de pouvoir obtenir et vendre ces licences, c'est de là que date notre adhésion à la Fédération Léo-Lagrange. Nous les commandions début juin, pour faire face à la demande en juillet et août. Nous étions les seuls sur Graulhet et comme il en fallait une par personne, nous en placions souvent pour la famille entière. Nous prenions bien évidemment une petite marge, qui conforta notre trésorerie. Les adhésions se multipliaient et nous comptions une quarantaine de membres, avec autant de filles que de garçons.
    La Fédération nous ayant signalé un camp ouvert par elle à la CAPTE dans la presqu'ile de GIENS, face à la ville d'HYERES, ce fut la destination choisie en 1948 pour 15 jours de vacances avec un groupe de 45 personnes et déplacement en autocar. Ce fut un succès complet, nous étions à 100 mètres de la plage, sous les pins avec un animateur hors-pair, pour animer les soirées, nous enseigner des chants, etc... etc... Nous visitâmes les villes d'HYERES - TOULON et sa rade où nous vîmes des scaphandriers, travailler au chalumeau sous l'eau, pour découper les bateaux, qui a l'arrivée des Allemands en 1942 s'étaient sabordés ! Nous fîmes aussi des promenades en bateau, pour aller en visite aux Iles de PORT-CROS, de PORQUEROLLE et du LEVANT.
    Pour varier un peu, la moyenne montagne fut choisie pour les vacances de 15 jours en 1949, le lieu ST-PIERRE DE CHARTREUSE dans le VERCORS. Visite aux villes de VOIRON - GRENOBLE et des excursions avec le car dans les ALPES. Là aussi, le séjour excellent combla tous les participants, qui comprenaient pour la première fois des couples avec enfants.
    Le retour à la CAPTE, presqu'ile de GIENS, fut le choix de la majorité des jeunes pour les vacances de 1950. Toujours en car avec 45 vacanciers. Avec la plage à proximité, le camp ombragé, les visites et excursions se faisant surtout dans l'arrière-pays varois. Mais le camping avait pris de l'ampleur, trop de monde et de ce fait ambiance moins bonne. Néanmoins, le séjour fut apprécié de tous et la demande pour l'année suivante s'avéra très forte.
    Une lettre au bureau de la Jeunesse-Sports à Albi, nous permit d'obtenir gratuitement un complément de matériel, de plus nous fîmes un démarchage pour des membres honoraires et comme tous les adhérents payaient une cotisation, les finances étaient prospères.
    PAUL JUILLE, que j'ai oublié de mentionner au début de cette narration était Président du CAMPING-CLUB-GRAULHETOIS depuis sa création, il nous apportait sa caution morale, vu notre âge, et nous avions pour lui, beaucoup d'estime. Il était toujours présent, très actif, et participait avec son épouse et ses deux enfants à toutes nos sorties. Ce fut lui, qui lors d'un voyage sur la Côte d'Azur, avait appris qu'un camping situé dans une prairie au bord de la SIAGNE (c'est une rivière qui se jette dans la baie de CANNES) allait ouvrir pour l'été 1951. La proximité de CANNES, le luxe et les prix plus élevés qu'ailleurs, n'incitaient pas trop les campeurs, pour la plupart des gens modestes à choisir cette région pour les vacances. Néanmoins après discussions, nous décidâmes de tenter le coup. Mais pour avoir une certitude il fallait se déplacer, voir le coin, parler avec le propriétaire et connaître ses conditions.
    C'est ainsi que courant mai 1951. nous partîmes à quatre, dans la voiture de JUILLE Paul et sa femme devant, BUGAREL Jean (Secrétaire du CCG et moi à l'arrière). L'endroit était idéal, une prairie en bord de rivière, situé entre MANDELIEU-LA-NAPOULE et CANNES LA BOCCA, avec la route en bord de mer qui longeait la baie et menait directement à CANNES éloigné de 5 Kms environ. Le propriétaire, un homme âgé entre 60 et 65 ans, se déclara enchanté de l'arrivée d'un car amenant 50 campeurs, un accord fut vite trouvé, rendez-vous pris pour début août. A la réunion qui suivit lorsque l'annonce fut faite pour 15 jours de vacances sur la Côte d'Azur, l'ambiance monta et il fallut établir des dates limites pour les inscriptions.
    Ce séjour s'avéra idéal, temps magnifique, baignades soit à la mer, soit en rivière, canotage sur la SIAGNE, visite de GRASSE - NICE - MONACO, excursions dans l'arrière-pays niçois, avec les Gorges du CIANS, de la VESUBIE, etc...etc... Le soir souvent le car nous embarquait pour une virée à CANNES. Tous les participants furent enchantés, à tel point que les vacances pour 1952 se passèrent au même endroit.
    Nous repartîmes toujours en car, avec une cinquantaine de participants, 7 ou 8 d'entre nous décidèrent en prenant le Ferry à NICE de faire un séjour d'une semaine en CORSE, pendant que le gros de la troupe restait au camp de base. Bien entendu ce déplacement n'était pas improvisé, les engagements et les billets étaient pris à l'avance. Le travail de Marcel MAURIES fut ainsi allégé car je dois dire que depuis 3 ans, il était le cuistot principal de notre groupe et que sans être passé par l'école hôtelière, il s'en sortait très bien. Nous visitâmes à nouveau NICE et MONACO et le car que nous avions à demeure nous amena à deux ou trois reprises excursionner dans les Alpes de Haute-Provence en passant par DIGNE - SISTERON et les gorges du VERDON.
    En 1953 pour connaître d'autres régions les vacances furent prévues à ST JEAN DE LUZ toujours pour 15 jours en août. Le camping était très bien, mais pour une fois le temps ne fut pas de la partie, sitôt installé la pluie fit son apparition et cela dura 3 ou 4 jours d'affilée. Comme les prévisions météo ne parlaient pas d'amélioration, le moral baissa et le retour décidé. Il restait encore une semaine de vacances et nous repartîmes le lundi pour ARGELES SUR MER en passant par les PYRENEES, FOIX - TARASCON- AX LES THERMES, FONT-ROMEU et ARGELES sur la côte méditerranéenne. Là par contre, le temps fut beau et chaud et nous pûmes profiter de la plage pour baignade et bronzage.
    En dehors des grandes sorties du mois d'août, nous ne restions pas inactifs, nous faisions des voyages pour 3 jours à Pâques ou Pentecôte et parfois seulement sur 1 jour. Au programme les GORGES DU TARN, LE GOUFFRE DE PADIRAC, la cité de CARCASSONNE, le SIDOBRE en partant de CASTRES avec le petit train qui en longeant l'Agout allait jusqu'à BRASSAC et LACAUNE, puis le retour à pied sur Castres le lendemain.
    Nous étions un bon client des Autobus PEYRE, et nous affrétions chez lui, soit le car de 50 places, soit le car de 28 ou 30 places. Pour les grandes sorties d'août, nous avions passé un accord, nous prenions le car en location pour 15 jours avec obligation pour nous de nourrir et héberger le chauffeur, et de parcourir un kilométrage imposé par la Maison PEYRE.
    Pour un lundi de Pâques, nous avions prévu de faire l'omelette à AMBIALET, avant de nous installer et pour donner l'ambiance (nous étions plus de 60), nous avons défilé en musique dans le village, car parmi nous il y avait des musiciens, le repas du soir fut pris au restaurant chez Augustin aux AVALATS. Je n'ai pas souvenance de déplacement en aussi grand nombre, sauf pour ceux qui quelques années plus tard prirent la direction de l'Allemagne, après le jumelage avec PRIEN. De 1945 à 1953, 8 années avaient passé et le groupe des animateurs par suite de mariage, de naissance d'enfants, de changement dans le travail avait diminué. Les voitures commençaient à se multiplier permettant à chacun de partir en vacances à leur choix. Il y eut encore des réunions et des soirées, le samedi entre nous au local, mais nous sentions qu'avec l'évolution de la vie, la période faste était passée. Roger NAJAC entra alors au Bureau et avec l'aide de JUILLE et d'ADHEMAR décidèrent et établirent les plans pour la construction du FOYER LEO-LAGRANGE tel qu'il est aujourd'hui.
    C'est lors des obsèques d'ADHEMAR que le Président SCIE m'a demandé de relater l'historique de la création du FOYER. J'ai fait de mon mieux et lorsque la mémoire me faisait défaut, j'ai pris conseil auprès de MAURIES, GOXE et URUTY qui sont avec moi le dernier carré encore vivant des premiers fondateurs. Je m'excuse d'avoir été trop long, mais on ne peut raconter 8 ans d'histoire qui ont précédé le FOYER en une seule page.


    Charles GALAN


    PS. Sur le terrain sur lequel nous avons campé en 1951 et 1952, se dressent depuis 30 ou 35 ans, des immeubles grand standing de 3 ou 4 étages, avec de grands balcons, et à l'embouchure de la Siagne se trouve un immense port de Plaisance, pour les voiliers et les hord-bords qui évoluent dans la baie.
    Or Paul JUILLE m'a dit souvent, j'ai toujours regretté que lors de notre premier séjour en 1951, nous n'ayons pas demandé au propriétaire de nous vendre 600 ou 700 m2, pour en faire un centre de vacances. S'il avait accepté, avec la caution de la Mairie, nous aurions pu emprunter et l'acheter. Nous n'aurions sûrement pas eu l'autorisation de réaliser ce camp, mais la plue-value au fil des années aurait été très importante. Je l'avais approuvé et regretté avec lui que nous n'ayons pas tenté le coup.

    Je remercie le Conseil d'Administration du Foyer LEO LAGRANGE, en particulier Josette ARRANZ ainsi que Madame Charles GALAN sans qui ce texte n'aurait jamais été publié.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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