• INEDIT
    NOVEC

    première supérette graulhétoise

    implantée Impasse Ville haute en 1955

    ici les promotions 1959  pour le 4° anniversaire

    - Souvenirs !


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    - Graulhet rugby 1957

     

     

    12 mai 1957,  Graulhet allait vivre une demi-finale historique de rugby.  MÉMOIRES DE GRAULHET célèbre à sa façon cet événement en publiant comme d'habitude, photos et documents inédits, presses d'époque en particulier le Graulhet Républicain avec retranscription des articles, le rappel du contexte rugbystique, deux vidéos rares sur ce match  et  également l'article spécialement écrit pour ce blog par Gérard DURAND, ancien pilier emblématique du S.C.G.

    Bonne lecture !
    Vive le Sporting ! et Vive Graulhet !

    - La 1/2 finale rugby 1957

    Une époque épique

     « De tous ces sports le plus athlétique, je vous le dis, c’est le rugby » chanterait à tue-tête Georgette Plana dans les Transistors. C’était l’époque des serre-têtes, des lacets blancs, des épaules matelassées et des chevillères. C’était l’époque épique d’un rugby disparu, celle ou les bourgades pouvaient prétendre à être les plus fortes, à se foutre à coups de boules, des chefs-lieux comme des préfectures. Et Graulhet, qui inaugurait son stade de Crins, jardin autant que sanctuaire, à ce jeu-là était irrésistible. Du courage et du cran à revendre, des gaillards farouches, prêts pour les gageures, face à des adversaires aussi déterminés, qu’ils soient catalans, basques, savoyards, provençaux ou même parisiens. Paris ville lumière était une fête permanente ! Graulhet la laborieuse, dans l'ombre de ses usines, pas habituée aux lampions, voulait la sienne aussi. Le Sporting en 1957 avait d’abord renversé Aurillac, puis Vienne et enfin Perpignan avant cette première demi-finale historique. Et ils étaient des centaines sinon des milliers les supporters graulhétois, en bus, en voiture et même à vélo, à basculer via le Ramel vers cette arène du Stadium toulousain, en surchauffe printanière dans lequel se serraient 26 000 spectateurs. L’affrontement face au Racing était rude, le défi permanent, les forces équilibrées, et le public en haleine. Camille Bonnet donnait de la voix, la foule grondait sur les mêlées, hurlait sur les empoignades, se levait comme un sur les percées, se tombait dans les bras à chaque point marqué. Et des points justement il n’y en eut peu et pas d’écart au terme du temps réglementaire. Le règlement qui devait sûrement dater de la Rome antique, ou rédigé à la hâte, fut sorti, lu dans les interlignes, et engagé dans la procédure de match perdu par les tarnais, plus vieux de 29 ans que les parisiens sur une moyenne née de division par quinze du cumul des âges des participants à ce cas unique de sénilité décisionnelle sportive de la part des gros pardessus d’un sport qui se cherchait encore une éthique. Le long cortège reprit la route vers le Dadou dans l’expectative pour préparer une réception aussi digne que solennelle. L’incohérence était manifeste, la mise en scène criarde, l’affront fait à une équipe et une ville, inoubliable et les acteurs inconsolables. Seule Laïka dans sa capsule a dû ne pas être mise au courant de l’injustice faite aux rouges et noirs en bas sur Terre, dans les sombres corridors d’un Stadium ensoleillé de corrida et dont il se parle encore soixante ans plus tard. Brel pouvait sortir sa « valse à mille temps ». On vous le dit, une époque épique !

                                                                            Gérard DURAND

    - Graulhet rugby 1957

    L’Équipe 1957 du Sporting-Club graulhétois

     

    - Graulhet rugby 1957

    Debout de gauche à droite :DAYDE - BENEZET - AZEMAR ( dit Le Carpan) - LEGAT - Marcel ROQUES - RIVALS - André LARRUE - ROUZIERES - Accroupis de gauche à droite : DELILLE - Jacqui FERRAZ - ORRIOLS - VIDAL - Guy PAUTHE - OLIVIER - José PLANES - CORPS

     

    - Graulhet rugby 1957

    - La 1/2 finale rugby 1957

    - Graulhet rugby 1957

    Debout de gauche à droite :Camille BONNET -  DAYDE - BENEZET - AZEMAR ( dit Le Carpan) - VILLEROUGE (qui a joué la demi-finale) - Marcel ROQUES - RIVALS - André LARRUE - ROUZIERES . Accroupis de gauche à droite : DELILLE - Jacqui FERRAZ - ORRIOLS - VIDAL - Guy PAUTHE - OLIVIER - José PLANES - CORPS

     

    - La 1/2 finale rugby 1957

    L'Effigie éditée pour la saison 1956-1957

     

    Un extrait vidéo de la demi-finale

    - Graulhet rugby 1957

     

    un autre extrait

     

    - La 1/2 finale rugby 1957

    - La 1/2 finale rugby 1957

    Belle photo ! José PLANES, GUY PAUTHE et Lucien PHALIPPOT
    le jour de l'inauguration du Stade de Crins en 1955
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    Le contexte

    Le championnat de France de rugby à XV 1956-1957 est disputé par 48 clubs groupés en six poules de huit. Les cinq premiers de chaque poule et les deux meilleurs sixièmes (soit 32 clubs) sont qualifiés pour disputer une phase par élimination directe à partir des seizièmes de finale. Le championnat a été remporté par le FC Lourdes qui a battu le Racing club de France en finale. Le F.C. Lourdais conserve le titre acquis en 1956.

    Phase de qualification
    Les équipes

    Poule A

    FC Lourdes
    Union sportive Orthez
    RC Toulon
    AS Roanne (Roanne)
    SC Mazamet
    US Montélimar (Montélimar)
    Cahors rugby
    FC Grenoble

    Poule B

    Stade rochelais
    Aviron bayonnais
    AS Montferrand
    US Dax
    CA Bègles
    La Voulte sportif
    RC Vichy
    US Cognac

    Poule C

    Stade toulousain
    Lyon OU
    US Montauban
    Paris université club
    SC Graulhet
    CA Périgueux
    Saint-Girons SC
    Castres olympique

    Poule D

    Section paloise
    SO Chambéry
    FC Auch
    SU Agen
    Stade niortais
    SC Angoulême
    RC Narbonne
    US Carmaux

     

    Poule E

    USA Perpignan
    US Bergerac
    SC Tulle
    AS Soustons
    AS Béziers
    SC Albi
    Biarritz olympique
    US Romans

     

    Poule F

    Stade montois
    TOEC
    Stade aurillacois
    Racing club de France
    CS Vienne
    Stadoceste tarbais
    Tyrosse RCS
    Stade lavelanétien

     

    Seizièmes de finale

    EQUIPE 1 EQUIPE 2 EQUIPE 3
    FC Lourdes La Voulte sportif 37-13
    FC Auch Stadoceste tarbais 12-6
    AS Béziers SC Tulle 8-6
    Stade montois US Carmaux 8-3
    Stade toulousain Section paloise 3-0
    FC Grenoble Biarritz olympique 3-0
    US Dax RC Narbonne 11-3
    Saint-Girons SC SC Angoulême 8-6
    Racing club de France SU Agen 19-3
    US Romans US Cognac 3-0
    Aviron bayonnais RC Vichy 29-3
    AS Montferrand SC Mazamet 6-0
    SC Graulhet Stade aurillacois 16-0
    CS Vienne Castres olympique 5-3
    USA Perpignan RC Toulon 8-3
    Cahors rugby US Montauban 16-6

    Huitièmes de finale

    EQUIPE 1 EQUIPE 2 EQUIPE 3
    FC Lourdes FC Auch 19-3
    AS Béziers Stade montois 14-6
    Stade toulousain FC Grenoble 9-5
    US Dax Saint-Girons SC 8-3
    Racing club de France US Romans 6-0
    Aviron bayonnais AS Montferrand 10-0
    SC Graulhet CS Vienne 12-3
    USA Perpignan Cahors rugby 6-5

    Quarts de finale

    EQUIPE 1 EQUIPE 2 EQUIPE 3
    FC Lourdes AS Béziers 8-6
    Stade toulousain US Dax 6-3
    Racing club de France Aviron bayonnais 14-3
    SC Graulhet USA Perpignan 14-3

     

     

     - Graulhet rugby 1957

    SCG - USAP en 1/4 DE FINALE EN 1957

     

     - Graulhet rugby 1957

     

    Demi-finale

    EQUIPE 1 EQUIPE 2 EQUIPE 3
    FC Lourdes Stade toulousain 9-0
    Racing club de France SC Graulhet 6-6

     

    A défaut de se départager aux points, l'équipe la plus jeune sera désignée gagnante. Ce sera le Racing-Club de France. Les Graulhétois avaient 29 ans de plus !

    Finale

    EQUIPE 1 EQUIPE 2 EQUIPE 3
    FC Lourdes Racing club de France 16-13

      LES DOCUMENTS INÉDITS

    LE LIVRE D'OR

    - Graulhet rugby 1957

     

    - Graulhet rugby 1957

    SCG RCF 1/2 FINALE DU CHAMPIONNAT DE FRANCE
    Au Stadium devant plus de 25 000 spectateurs !!!

    - Graulhet rugby 1957

    INÉDIT

     

    Lors du repas pris à Toulouse et offert par les dirigeants , un parchemin offert à chaque joueur

     

    - Graulhet rugby 1957

     

    Extrait du Quotidien l’Équipe du 16 (ou 17) mai 1957
    Les extraits se lisent par blocs

     

    - Graulhet rugby 1957

    - Graulhet rugby 1957

    - Graulhet rugby 1957

    - Graulhet rugby 1957

    - Graulhet rugby 1957

    - Graulhet rugby 1957

    Louise SALITOT qui est citée dans cet article est la mère de Madame Simone SABY, célèbre marchande de journaux à Graulhet

    Un merci particulier à Messieurs José et Olivier PLANES ainsi qu'à Gérard DURAND

    RETROUVEZ LES ARTICLES
    du
    GRAULHET RÉPUBLICAIN DU 19 MAI 1957

    ICI

     

     

     


    8 commentaires
  • - Le Graulhet Républicain 1957 (rugby)

     1957

    POÈME en une du GRAULHET RÉPUBLICAIN

    En tout bien, tout honneur
    Avec notre admiratif hommage
    A notre valeureux «  SPORTING-CLUB GRAULHETOIS »

    Voici les « Trente » . Ils ont vaillamment combattu !
    Mais, pourquoi faut-
    il donc qu'en l'unique dimanche
    Où deux compétiteurs demeurent manche à manche,
    L'un doive
    s'incliner, qu'on n'a pas abattu ?

    Pourrait-on abdiquer ? Dire qu'on a rompu ?
    Les points sont là : Marqués ! Équilibrant la chance :
    Égaux partout ! Alors ?
    La belle ou la revanche ?
    bien, non ! La victoire est à ceux qui n'ont pu !

    SPORTING ! Votre action parle un autre langage !
    Lorsqu'on vous fait buter sur l'on ne sait quel âge
    Dont on devrait vous rendre au contraire, l'honneur.
    Voici qu'on vous
    impose - est-ce une erreur..ou pire
    Une loi qu'on requiert ! Mai
    s, nous pouvons bien dire :
    « Où il n'est nul vaincu, il n'est point de vainqueur !

     Paul CALVIGNAC -  Graulhet ce 14 mai 1957.

    - 1957 : Potins du Rugby !

     

    - 1957

    Le Bar des Sports 

    REPRODUCTION INTÉGRALE
    des articles "Rugby" du
    GRAULHET RÉPUBLICAIN
    du 18 mai 1957

    HONNEUR AU SPORTING !
    Honneur aux invaincus !

    Il était 18 h 30 quand les basketteuses du Foyer Léo Lagrange offrirent de magnifiques gerbes rouge et noire aux joueurs et aux dirigeants du Sporting Club Graulhétois, suivies par un groupe de fillettes des quartiers Pannessac et Grand-Rue qui firent de même, s'associant ainsi à l'hommage de la Municipalité envers nos joueurs.
    Le soleil presque crépusculaire s'était paré de rouge et le large pesage de Crins était noir de monde. A la porte principale flottaient les pavillons rouge et noir.Le cortège s'ébranla avec la Clique et l’Union Musicale en tête, précédant les joueurs et les dirigeants : M. Maurice Mennecier sous-préfet, encadré par M.Noël Pélissou maire de Graulhet et René Calvel conseiller général, suivaient avec M. Grimal et Albet représentant le secrétariat de la Jeunesse et des Sports, les conseillers municipaux et les représentants de tous les corps constitués et des sociétés de la ville.
    Tout le long du parcours, la population faisait une imposante haie d'honneur et la rue Verdaussou fut très remarquée par ses décorations aux couleurs du Sporting. Arrêt devant le siège - Café des Américains - où clique et et musique jouèrent à nos joueurs (qui ont si souvent joué pour eux) une vibrante marche où ils mirent tout leur cœur, tellement de cœur que le cymbaliste vit se fêler un des disques métalliques de son instrument. Nouveau départ pour la Mairie, tandis que passant devant le Bar des Sports du meilleur butteur de France  s'étalaient de nouveaux drapeaux. L'arrivée sur la Place Élie Théophile fut saluée par des bravos ininterrompus. Les joueurs et les dirigeants furent ensuite reçus dans la salle du Conseil municipal par Monsieur le Maire entouré des personnalités départementales et locales et par Monsieur Verdeille sénateur du Tarn.
    Après avoir remercié, de leur participation à cette fête Monsieur le Sous-Préfet Monsieur Verdeille, MM.Grimal et Albet et tous ceux qui étaient présents. M.Noël Pélissou, maire de Graulhet s'adresse aux rouges et noirs en ces termes :

    Cette manifestation d'amitié organisée de cœur et avec l'unanimité de notre active population a pour but principal de vous exprimer publiquement les sentiments de reconnaissance et de gratitude qui vous sont largement dus. Depuis le début de la saison 56-57 et plus particulièrement depuis les seizièmes de finale vous avez été l'objet de toutes les conversations : de la maternelle au Foyer des Vieux travailleurs en passant par toutes les couches de la population: un seul sujet, un seul espoir : Graulhet champion de France en Nationale !
    " Le bouclier de Brennus suprême récompense de la compétition était en effet à votre portée.
    " Après avoir brillamment triomphé des Auvergnats d'Aurillac, des Alpins de Vienne, des Catalans de Perpignan, ceux de l'Ile-de-France vous ont barré la route par un paradoxe déconcertant, sans vous battre, bénéficiant en tout et pour tout d'un règlement élaboré par ces Messieurs de la Chaussée d'Antin, dans une soirée nébuleuse, que la presse entière, avec nous, qualifie d'absurde et d'injuste. Cette presse qui nous découvre bien tardivement et contre laquelle nous n'avons aucun ressentiment puisque la valeur du sporting est nettement établie. Pour nous, que l'on veuille ou non, au terme du match du Stadium, vous êtes victorieux : le David graulhétois a eu raison du Goliath parisien.
    Comme les Poilus de Verdun d'illustre mémoire, vous avez dit : " Ils ne passeront pas ! " Et ils ne sont pas passés . Tous vos adversaires de jeu sont venus s'effritaient sur le bloc de granit graulhétois, ce bloc de granit qui ne fait qu'un bloc homogène, soudé par l'amitié, par une discipline librement consentie et par une compréhension réciproque des dirigeants et des joueurs . C'est tout simplement magnifique : Aussi connaissant les sentiments fraternels qui vous unissent, connaissant votre modestie à tous, je serais sans doute mal venu de vous tresser des lauriers individuels ; je resterai donc dans le domaine général puisqu’il y est avéré que chacun de vous, dirigeants et entraineur, joueurs, à la place, au poste remarqué ou obscur qui vous est dévolu, avez rempli votre tâche avec la même volonté, avec le même espoir pour le même but : faire triompher les couleurs rouge et noir
    " Au nom de la population je vous en remercie et vous félicite ; vous pouvez passer dans nos rues la tête haute confiant dans l'avenir.
    " Chers amis, notre ville est fière de vous; elle ne peut s'enorgueillir à juste titre de posséder une formation telle que la votre , qui contribue à faire connaitre encore mieux Graulhet, et qui par son action vient appuyer d'une façon éclatante les quelques paroles d'une partie de l'allocution que j'avais prononcée du jour de l'inauguration du Stade de Crins à savoir : La ville de Graulhet simple chef lieu de canton à pousser par ses propres moyens, n'ayant pas bénéficié autrefois d'une fonction administrative, elle n'avait pas été aidé à s'équiper en monuments, en beaux jardins. Graulhet a toujours suivi le seul chemin qui lui était tracé : celui du travail. Il faut lui ouvrir d'autres routes et aider son épanouissement..."
    C'est exactement ce que vous faites et je vous en remercie. " Un axiome dit : " Dans la vie ce qui fait du mal aux uns, fais du bien aux autres." Pour en prouver l'exactitude un petit retour en arrière est nécessaire : En 1949, dans cette même salle, nous fêtions ensemble le retentissant succès du Championnat d'Excellence. Ce jour-là je ne croyais pas être si près de la vérité ; je vous avais dit " Continuez sur cette lancée, la grande voie conduisant au championnat de Nationale vous est ouverte et si cela se produit un jour , moi primaire tout court je prononcerai à cette occasion un laïus en langue anglaise ". Cette gageure vous avez bien failli me la faire payer mais le résultat étant mitigé je n'emploierai que quelques mots dans l'idiome régional que je connais le mieux et qui m'est cher : BIBO LOU SANG D'AL PEPI !
    Chers amis du Sporting encore une fois mes compliments. continuez votre chemin pour le bon renom de notre Graulhet. Le Conseil municipal ne vous ménagera pas son appui.

    VIVE LE SPORTING !
    VIVE GRAULHET !

    Souvent interrompu par les applaudissements des Graulhétois massés sur la place impeccablement sonorisée. Monsieur le Maire passe la parole à René Calvel, conseiller général qui apporte les félicitations de tout le canton qu'il représente, rappelant que le Sporting est suivi et applaudi aussi autour de Graulhet. il félicite Camille Bonnet qui a su se faire aimer de ses joueurs tout en les commandant. Il leur demande d'obtenir ce titre envié de champion de la Coupe de l'Espérance et leur annonce qu'il sera offert des plaquettes-souvenir à chaque joueur ainsi qu'une Coupe de la Municipalité au Club. " Car il faut dit-il fêter ce match, perdu sans être battu ".

    M.Maurice Armengaud succède à M.Calvel :

    " Demi-finaliste hier, du Championnat, le Sporting sera demain, à l'issue de la compétition et avec les Champions de France, le seul club invaincu en division Nationale . Ce résultat auquel beaucoup pensaient sans trop y croire, ce résultat magnifique nous le devons d'abord à une grande équipe, au courage et à l'amour du blason qu'ont montré tout au long de la saison les joueurs du Sporting.
    Mais nous le devons aussi à tous ceux dont les encouragements et les continuelles marques de sympathie ont été pour nous le plus actif des stimulants. Qu'il me doit donc permis de les remercier. Merci à vous, Monsieur le Maire, vous êtes, je le crois, l'instigateur de cette bien sympathique réunion, mais vous avez bien d'autres droits à notre reconnaissance : Les magnifiques installations de Crins ont favorisé l'essor du rugby, certes, mais aussi de tous les autres sports; les Graulhétois et les dirigeants du Sporting plus que tous autres, savent que c'est à vous, Monsieur le Maire qu'ils le doivent. Merci à vous, amis sportifs et supporters; si nous sommes montés si haut, soyez surs que votre enthousiasme et votre attachement indéfectibles y sont pour beaucoup. Je remercie aussi nos amis mazamétains, MM. Escande et Borie qui, au nom du Comité de la Coupe du Tarn et du Sporting-Club Mazamétain viennent nous remettre la Coupe du Tarn."
    M.Verdeille, Sénateur du Tarn, félicite à son tour les jours et cite cette phrase entendue d'un supporter anonyme: " Graulhet, ville de 8000 habitants n'a pas été battu par 8 millions d'habitants" Il voit un avenir brillant " Il voit un avenir brillant pour le SCG et assure ses membres qu'il sera là l'an prochain pour féliciter les Champions de France, car sans cette absurde " moyenne d'âge " c'eût été la réalité cette saison.
    Retenons ensuite cette phrase de M.Albet, directeur départemental de la Jeunesse et des Sports: " Vous êtes l'équipe-reine dans le département-roi du rugby"

    M. Charles Auque apporte les félicitations des cent dix entreprises de mégisserie et de leur personnel aux joueurs et à l'entraîneur C. Bonnet qui a contribué à faire atteindre à son équipe les plus hauts sommets du rugby, grâce à leur ardeur, leur courage, leur volonté et leur camaraderie.

    M.Maurice Mennecier Sous- Préfet, excuse Monsieur le Préfet retenu à la dernière minute et démontre combien est grande sa sympathie pour cette équipe du SCG. " J'étais à Toulouse, vous avez fait un match superbe ; vous êtes de véritables champions, champions par votre jeu, par votre endurance, par votre discipline et votre volonté, et ce qui est un véritable record c'est d'avoir su vous entourer de toutes les sympathies de votre ville qui est entièrement debout sur cette place et qui vous acclame."

    La coupe de la Municipalité est remise par M. Noël Pélissou à Monsieur Maurice Armengaud. Sur la plaque de ce magnifique objet d'art nous lisons : " Offert par la Ville de Graulhet - Championnat de France de Rugby à XV - Saison 1956-57 - Demi-finale : Racing-Club de France - Sporting-club Graulhétois - Toulouse le 12 mai 1957 - Match perdu à la moyenne de l'âge "

    Chaque joueur reçoit ensuite une magnifique plaquette-souvenir : Camille Bonnet, Bénézet, Daydé, Azémar, Villerouge, Larrue, Roques, Rouzières, Rivals, Pauthe, Vidal, Corp, Planès, Orriols, Ferraz, Olivier, Delille, Legat, Cazelles, Serra, Cayuela.

    M.Borie du Sporting Club Mazamétain, apporte les félicitations de son club et remet la Coupe du Tarn à Guy Pauthe, où le SCG inscrira son nom après ceux de Carmaux et Castres précédents vainqueurs.

    M. Auque, au nom du Comité directeur de la Chambre syndicale des Patrons mégissiers offre ensuite à chaque joueur un magnifique portefeuille frappé du nom de chaque joueur et sur un bristol on peut lire : Le comité directeur de la la Chambre syndicale des Patrons mégissiers avec ces cent dix entreprises et leur personnel, employés et ouvriers, te remercient pour avoir donné le meilleur de toi-même pendant la saison de rugby 1956-1957."

    Tandis que M. Henri Manavit fait signer les joueurs le livre d'Or de Graulhet, le champagne coule dans les coupes et on boit au futur succès du SCG.

    Après cette magnifique fête offerte par la Municipalité en l'honneur de nos héros qui se sont hissés au niveau des meilleurs, je puis affirmer et je me fais volontiers, leur porte-parole, qu'ils remercieront à leur tour les représentants de la Ville et leurs supporters en remportant cette Coupe de l’Espérance et en la ramenant à Graulhet à côté de la Coupe de la Municipalité et de celle du Tarn.
    Le mot de la fin nous le saisons prononcer à Villerouge ( Honneur aux " vieux ") qui nous a confié : " Je n’avais jamais vu une manifestation aussi sympathique en l'honneur d'une équipe de rugby comme celle qui s'est déroulée ce soir, aussi je voudrais à n'importe quel prix rejouer ce match et nous le gagnerions."

     1957

    Savoureux potins du rugby !
    Je vous conseille vivement de lire ces échos autour de la 1/2 finale !

    - 1957

                                          

     

    - 1957

                                           

    - 1957

                                              

    - 1957

     

    Je remercie particulièrement Monsieur Olivier PLANES et son père José PLANES et bien évidemment Gérard DURAND

     

    - Le Graulhet républicain 1957

    RETROUVEZ
    tous les photos, documents inédits
    sur cette demi-finale ici


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  • - Réfugiés belges : le documentaire !

    - Réfugiés belges : le documentaire

    Le documentaire sur la famille belge réfugiée pendant la guerre de 14-18 à Graulhet a été diffusé sur l’antenne de la deuxième chaine flamande  le 2 mai 2017. Voici le lien pour le  visionner...même si c'est en langue flamande. 

    https://www.canvas.be/video/een-trieste-maar-vrolijke-tijd 

    Votre blog est partie prenante dans cet événement puisque Monsieur DEPOORTERE a écrit pour MEMOIRES DE GRAULHET le récit de sa famille et permis la publication de photos. L'Association Mémoire Sociale Graulhétoise a fait des recherches auprès des Archives Départementales du Tarn et Madame Line MAZENS - Co-Présidente de cette Association - a servi de guide dans les lieux graulhétois, témoins du passé de cette famille belge réfugiée .

    JUIN 2016
     

    Monsieur Johan Depoortere et son épouse sont venus à Graulhet le lundi 27 juin 2016 et ont pu (re)voir les lieux où la famille a vécu. Ils ont également rencontré Madame Monique MAUREL (ici en photo entre Madame et Monsieur DEPOORTERE), descendante de la famille SICARD ainsi que Line MAZENS co-présidente de l'Association Mémoire Sociale Graulhétoise et de Monsieur Robert PY membre également de cette association.

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

    Madame Monique MAUREL en photo entre Madame et Monsieur DEPOORTERE

    LA PRESSE FLAMANDE

    Suite à l'article paru  dans la Dépêche du Midi , le quotidien flamand HET NIEUWSBLAD a consacré une page à l'histoire de la famille Thevelein en titrant
    " Je veux savoir qui a aidé ma mère à survivre à la guerre "

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

     - Réfugiés belges à Graulhet en 1914

    LA PRESSE TARNAISE

     

    - Réfugiés belges : la suite....

    L'article signé Gérard DURAND paru dans la Dépêche du dimanche 3 juillet 2016.

    Un ancien journaliste belge sur la trace de ses aïeux

    Pour contacter Johan Depoortere, pour d'éventuels renseignements,  jdpwash@gmail.com. /DDM.G.D.

     Pour contacter Johan Depoortere, pour d'éventuels renseignements, jdpwash@gmail.com.

    Il était venu à Graulhet à 19 ans, avec sa mère en route pour Lourdes. À 72 ans Johan Depoortere, a refait la route dans le seul but de retrouver la trace de ceux qui ont accueilli ses grands-parents, durant 5 ans, il y a 100 ans. «Quand en juillet 1914 la guerre éclate, ils fuient leur village de Flandre Occidentale, pour prendre le bateau pour l'Angleterre, et au terme d'un long voyage indécis la famille Thevelein se retrouve à Graulhet. Elle est logée dans une maison modeste de la rue St Jean. Deux fils sont mobilisés, un autre travaille à la mégisserie, les filles vont à l'école. L'accueil a été chaleureux.». L'ancien journaliste international à la télévision belge flamande s'y est rendu, dès son arrivée. «C'est une quête d'histoire et de lieux, un pèlerinage familial !».

    La ville a accueilli de nombreux réfugiés belges

    Il y a quelques années, il avait retrouvé les correspondances d'après-guerre entre ses aïeux revenus au pays et un industriel graulhétois, Lucien Sicart qui semble avoir joué un rôle essentiel dans l'hébergement des réfugiés. «Je me rends compte que très peu de gens ici, savent que la ville a accueilli des réfugiés belges durant la Première Guerre Mondiale. Mes recherches, relayées par le blog d'histoire locale «Mémoires de Graulhet » pour l'instant restent vaines. J'ai rencontré ce mardi Madame Monique Maurel, qui est la petite fille du frère de Lucien Sicart. J'ai appris peu de chose, elle connaissait peu son grand-oncle. Il me manque beaucoup de détails qui me permettraient de me faire une représentation plus complète de ce qui s'est passé il y a plus d'un siècle». Recherches de moments finalement heureux dans le Tarn, avant le retour fin 1919 à Westrozebeke, dévasté par la bataille d'Ypres toute proche. «Tout était à reconstruire. Mais mon grand-père avant de partir avait enterré ses économies au pied d'un pommier. Il y était toujours miraculeusement à son retour. Cette chance les a aidés à reconstruire et repartir». Un périple qui intéresse la télévision belge qui envisage de réaliser un sujet.

    Retrouvez l'article : Réfugiés belges à Graulhet en 1914 

     


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  •   - 1 mars 1919 : le Moulin s'écroule

    J'ai retrouvé dans un journal de 1919 , le récit d'un fait divers concernant l'écroulement du Moulin de la Ville...j'ai pu l'associer à une photo transmise par un internaute graulhétois.

     

     - 1 mars 1919 : le Moulin s'écroule

    La photo inédite

     - 1919 : le Moulin s'écroule

     

    On peut évaluer la date de cet incident au samedi 1 mars 1919


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  • - Robert ASSIE

     - Robert Assié

    - Robert Assié

    Une nouvelle personnalité graulhétoise mise à l'honneur !

    Robert Assié né en 1927 à Toulouse est un graulhétois de cœur. A 18 ans il s'engage dans l'Armée de l'Air et cinq ans plus tard en ressort breveté mécanicien ( Premier de sa promotion de l'École de formation des sous-officiers de l'Armée de l'air de Rochefort). Dès 1950 l'Aéro-Club Graulhétois l'engage et Robert de son côté s'engage pour la vie avec une jeune et ravissante graulhétoise : Rosette FABRIES, de cette union naîtront trois enfants Annie, Chantal et Jean-Luc...

    Une pensée en photo également pour François CORBIERES autre mécanicien légendaire de l'Aéro-Club.

    - Robert Assié

    Ses deux filles prêtes pour l'embarquement !

    Un détour obligé et contraint dans les événements algériens puis à sa demande Robert se perfectionne pendant cinq autres années dans les Centres nationaux de formation aéronautique et sort à nouveau premier au stage de l’École des pilotes de Challes-les-Eaux....A partir de ce moment Robert Assié devient le chef pilote mécanicien, le cher Bébert comme le surnommaient les membres de cette grande famille de l'Aéro-Club Graulhétois....Robert Assié avait pour devise et pour surnom également : LA BILLE AU MILIEU (La bille est un instrument de l'avion permettant de mettre en évidence la symétrie ou la dissymétrie du vol.)

    Robert Assié a pratiquement passé 30 ans à l'Aéro Club, à son actif plus de 10.000 heures de vols, plus de 1000 élèves formés, 500 élèves brevetés par ses soins. Le 16 mars 1975 Robert Assié reçoit la médaille aéronautique lors d'une réception à Graulhet devant plus de 200 personnes. En 1976, après une douloureuse maladie Robert Assié quitte les siens  : son épouse et ses trois enfants et ses amis de l'Aéro-Club Graulhétois.

    MÉMOIRES DE GRAULHET salue la mémoire de Robert Assié, personnalité graulhétoise, et vous entraîne dans les belles années de l’Aéro-club Graulhétois, à travers une série de photos inédites de l'Aérodrome, qui rappelleront de biens jolis et tendres souvenirs, mais aussi de quelques articles de presse dont un grand article signé Henry Manavit de 1961 sur l'Aérodrome de Salés.

    Un grand merci à Madame Assié et à ses enfants

    Envie de commenter, de compléter un article , un nom , n'hésitez pas !

    Les Belles Années

    LE RESTAURANT BAR DE L'AVIATION

    - Robert Assié

     

    LES VUES AÉRIENNES DE L’AÉRODROME

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    C'est bien vide.....

    - Robert Assié

    Le quartier de Taillefer n'est pas construit, Crins 1 commence à pousser ...pas de Forum à l'horizon ....

    Robert Assié le chef mécanicien

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    LES AVIONS

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    UN MEETING AÉRIEN

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    LES STAGIAIRES

    Plus de 1000 élèves formés, 500 élèves brevetés par ses soins...un témoignage de
    satisfaction par un des nombreux stagiaires

    - Robert Assié

    - Robert Assié

    16 mars 1975
    REMISE DE LA MEDAILLE AERONAUTIQUE

    - Robert Assié

     

    Dans l'assistance, Monsieur ARMENGAUD, président régional des Vieilles Tiges

    - Robert Assié

    On peut reconnaitre Monsieur et Madame ASSIE , Monsieur Claude VERGNES

    - Robert Assié

    On reconnait Monsieur et Madame ASSIE, le maire de Graulhet Monsieur PONTIER

    - Robert Assié

    La photo de groupe prise à la suite de la remise de la médaille

    ------------------------

    - Robert Assié : pilote mécanicien

    - Robert Assié

    L'ARTICLE D'HENRY MANAVIT 
    Article du 20 octobre 1961

    Dans le ciel de Salès par Henry MANAVIT

    - Robert Assié

    L'automne accourt sur le plateau de Salés. Les années s'amoncèlent au loin sur les monts de Lacaune. Elles courent d'abord d'ouest en est sur les collines гоndes de Canguilan et de Lautrec. Sur le grès creux de Jourdes, les chênes frissonnent dans ce soir tombant. Les frondaisons de la Courbe se découpent en contre-jour dans le ciel empourpré du couchant.

    J'entre au bar inondé de lumière à l'heure où François le mécano pousse sur son rail, l'immense portail en tôle ondulée du hangar, dans lequel le chef Assié vient au terme de ce dimanche, de ranger ses petits « zincs ». Ils vont dormir côte à côte ailes contre ailes, les oiseaux de Salés : Jodel, Piper, Stampe, dont le ronronnement, a chanté aujourd'hui, la chanson du vent frais sur les vieux toits de Graulhet.

    En ce soir d'octobre qui commence, une saison s'achève. Le saphir fouille les sillons d'un disque. Un air connu m'invite au plaisir de boire sans soif le sirop sucré d'une heure douce qui m'appartient. Le président Juillé et le trésorier Massié ont terminé leur quart. La tour de contrôle s'est éteinte. Ils rentrent tous s'accouder au comptoir saoulés de vent, ivres d'air : Nespoulous le grand Delrot. Gayral, Fossat, Béteille, Vaissières De Lazzari, Bellière...

    Leur dimanche s'achève qu'ils ont attendu six longs jours. Ils se retrouveront dimanche, avec les mêmes gestes, les mêmes habitudes. M. Wilvert m'a apporté le cahier des stagiaires. C'est presque un cahier d'écolier, mais c'est aussi un livre d'or.

    Une trentaine de garçons de toutes conditions, de toutes les latitudes, y ont tracé à la fin de leurs « classes » à l’aérodrome de Salés, d'une main nerveuse qui trahit l'émotion du départ, le témoignage où l'expression de leurs sentiments.  Ils ont passé là un mois, deux, des jours heureux, trop courts, bien remplis.

    Ils sont venus parce qu'ils aimaient l'aviation et qu'ils ont lu dans une revue qu'il existait dans un coin perdu du Midi, l'aéro-club Graulhet. Ils sont venus voir ce patelin et puis ils sont restés. D'autres étaient venus qui sont revenus cette année, passer une partie de leurs vacances à voler. Ils ont partagé le dortoir du centre d'accueil. Ils ont mangé à la même table du réfectoire que les Wilvert s'ingéniaient de rendre agréable et variée.

    Levés tôt le matin, selon les caprices du temps, ils s'envolaient à la conquête de leur brevet de pilote. Piloter, leur rêve, c'était d'abord l'apprentissage des nombreuses ficelles du métier, apprises au tableau noir dans le hangar, près des « coucous » qu'ils caressaient de leurs mains de 20 ans.

    Vingt ans, c'est le bel âge bleu de la vie toute neuve dont on prend conscience tout d'un coup entre le ciel et la terre sous les stratus et l'azur, au-dessus du lac de Miquélou qu'on survole, du Bruc crayeux, du Dadou noir qui musarde dans le creux du Loubat et de la Bressole.

    Vingt gosses, vingt copains ont chanté, ont ri. Leur gaieté, leur joie espiègle, leurs jeux, leurs chansons ont animé l'aéro-club de Salés. Je pourrais vous les présenter. Leur nom ne vous dirait rien. Je les laisse dans l'anonymat de leurs vingt ans. Ils avaient tous le visage de la jeunesse et de la loi de la camaraderie et de l'amitié, sentiments exaltants que l'amour de l'air fait découvrir et partager. Ils étaient instituteurs, visiteur médical, attaché de presse, pompier de l'aéro-navale, étudiants, agents techniques, fils de docteur, employé de banque. Ils n'étaient que vingt, trente copains. Écoutez ce qu'ils ont dit, ce qu'ils ont écrit au soir de leur départ :

     « Quelle joie de pouvoir vivre ici hors du regard observateur des autres. Je souhaite très sincèrement à chacun de réussir dans leurs initiatives afin qu'ils puissent vivre simples et heureux. Dans mon esprit, Graulhet évoquait une bonne équipe de rugby. Mais je ne pensais pas y trouver, en l'espace d'un mois, tant de liens de camaraderie.»

     « La rentrée... Pat... On est si bien. Je serais encore resté ici pendant quelques jours, peut-être même toute la vie. Des camarades sympathiques, des moniteurs irremplaçables, un cordon bleu. Où retrouverais-je pareille ambiance ? Nul ne sort de l'aéro-club de Graulhet qui ne souhaite y retourner.»

     « Merveilleux, sympathique. Les mots ne dépassent pas ma pensée. Je souhaite ardemment de revenir en ces lieux un peu sacrés »

    Et cet autre à présent, un grand diable drôlement « baraqué » qui jouait le pirate à son heure, venu de la Guadeloupe, le plus émouvant :

    Un océan, 10.000 kilomètres d'Atlantique, voilà ce qui me sépare de Graulhet. Pourtant, dans mon cœur que déchire le départ, le souvenir de la chaleureuse camaraderie, la patience et le dévouement des moniteurs Bébert et Claude, la bonne humeur et le sourire de François, l'ambiance familiale et la bonne cuisine de M. et Mme Wilvert si plein de tact et si heureux de nous savoir satisfaits resteront éternels.

     « Quand on a longtemps manqué d'affection, quand on en trouve un peu on s'agrippe »

     Un autre a dit :

     « Qu'importe le nombre de kilomètres qui nous séparent, puisque nous sommes obligés de partir, de quitter ce lieu cher à tous.

    En être à 800 ou à 10.000 kilomètres, le résultat est le même et nous ne pensons qu'à une chose revenir. Je suis venu ici pour passer le premier degré, mais avant tout cela, je devais faire une épreuve qui aurait pu tout gâcher : prendre le baptême de l'air.

     On ne m'a pas sottement « sonné ». D'une passion sincère mais passive, j'en suis venu à une passion plus ardente encore et active, pourtant « merde et zob » à ce salaud de vent d'autan

     « C'est ici que beaucoup d'entre nous ont mis le pied dans la grande famille qu'est l'aviation et ce premier pas restera éternel.

     « Jamais voyage ne m'a causé autant de déplaisir que celui que je vais faire maintenant, car il m'éloigne de Graulhet.

     Il est triste de se quitter, mais tellement agréable de se retrouver. A très bientôt.

     « Y en a qui avaient la larme à l'œil. Mais je tamponne parce que j'radine pour le gueuleton de fin d'année, histoire de baffrer un bon coup après une vache giclée de perniflard. »

     « A part ça, la croûte était impec. Après ça. ça brûlait des rengaines pas propres dans tous les coins. »

    On pourrait continuer longtemps ainsi. Mais il faut finir par quelque chose. Ce quelque chose qui nous touche à beaucoup de très près, nous rappelle au soir de la réunion du Tour de France aérien, des vitres graisseuses, l'ambiance Far-West d'un banquet où des pétards explosaient près des micros de Bastié.

     Pour les stagiaires et au souvenir de cette soirée, un autre a écrit :

    «  On se souviendra longtemps de ce stage, tant les stagiaires du taulier des stagiaires et que les stagiaires d'eux-mêmes.

    « Nous formons une bonne équipe : Pierrot, François, Serge, Henri, Claude et les autres qui aimaient bien notre cuisine, tellement qu'ils y mettaient parfois les doigts.

     « Le soir, avant de s'endormir, on se réunissait parfois en rond autour de la tente de Leroy, un couple charmant, et pour fêter leur départ on chantait avec amour des chansons d’au-revoir, tandis que les plus doués rythmaient sur des grosses caisses de fortune. Ensuite, pour leur être agréable, nous les aidions à faire leurs bagages.

    Une fois on avait trouvé astucieux de passer à la graisse de vidange les voitures des autorités réunies en conférence. Que de remords nous eûmes par la suite en voyant tous ceux qui travaillaient. pour nous : MM. Juillé, Massié, Gaissière et Calvel et ce pauvre François et toutes les autres personnalités, les manches retroussées astiquer jusqu'à une heure du matin leur voiture. Pour un peu nous les aurions aidés.

    « J'espère que cette atmosphère mi-aviation mi-paillarde se perpétuera dans les stages à venir. Je souhaite revenir bientôt et faire tout pour ça.

    En souriant à l'évocation de ce soir, j'ai fermé le cahier des stagiaires. Il me restait plus rien dans mon verre. J'ai regardé M. Wilvert derrière son comptoir. J'ai trouvé sur son visage le gros chagrin, l'absence de ses gosses. Le vent d'automne courait sur le plateau de Salés. C'était fini, il savait que demain et les jours froids, il ne verrait plus que Bébert et François passer devant le bar de la jeunesse et de la joie.

    Salés, 1er octobre 1961.

    - Robert Assié : pilote mécanicien

    - Robert Assié : pilote mécanicien

     - Robert Assié

    - Robert Assié

     

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  • Vue aérienne INEDITE
    du quartier de la Vernière 

    Quartier en construction...(merci à Bernard A.)


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  • - Les Cars Roques

     - Les Cars Roques

    Les inoubliables cars rouges

    Abel ROQUES né à Saint-Hilaire près de Salles-Curan dans l'Aveyron a créé avec son beau-frère Ernest POMAREDE une entreprise de transports de voyageurs dans l'Aveyron avec la ligne Saint Affrique - Rodez.
    A la suite d'une installation rapide à Montauban, les deux beaux frères se séparent, Ernest s'installant à Carmaux et Abel à Albi en créant la ligne Toulouse - Albi via Lavaur, Graulhet et Réalmont - Abel est père de trois garçons : Raymond né en 1925 , André en 1929 et Michel en 1933
    .
    Les sorties et voyages organisés par de nombreuses associations graulhétoises prenant beaucoup d'importance, il est décidé au tout début des années 60 de s'installer à Graulhet -  C'est Michel ROQUES qui dirigera cette succursale. Les trois fils ROQUES continueront encore de nombreuses années de faire vivre l'entreprise jusqu'à sa vente à la fin des années 80 aux Courriers de la Garonne.

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    Un autocar dans les années 30 - La ligne Toulouse - Albi via Lavaur- Graulhet et Réalmont .
    Abel ROQUES et son fils Raymond (né en 1925) et un chauffeur

    - Les Cars Roques

    Publicité presse dans les années 60

    - Les Cars Roques

    une maquette de car offerte à Michel ROQUES le jour de son départ à la retraite

    L'amusante affiche détournée

    - Les Cars Roques

     - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    Place du JOURDAIN devant l'Hôtel DURAND et la boucherie ROUCARIES

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    Lors d'un voyage en Italie.

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    - Les Cars Roques

    remercie Madame ROQUES pour le prêt des documents et pour sa disponibilité

     

     

     


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  • - L'entrée de la rue VERDAUSSOU !

    PHOTOS INÉDITES
    de l'entrée de la rue du VERDAUSSOU
    et du ruisseau non canalisé

    - L'entrée de la rue VERDAUSSOU !


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  • - Le Château - Photos et Cartes

     

    Résidence des " Seigneurs de Graulhet " - Voici quelques dates

    1585 - Maison de campagne de Louis d'Amboise, comte d'Aubijoux.


    1638 - Au décès de François d'Aubijoux, la résidence ne comporte qu'une salle, un cabinet et une chambre le tout orné de 69 tableaux et 30 gravures.


    1696 - La famille des Crussols nouveaux propriétaires aménage les deux façades et la terrasse ornée de balustres  et habite ce lieu jusqu'à la Révolution.
    Quelques années avant la Révolution, il est ajouté deux ailes et un vaste parc est aménagé comportant plus de 300 muriers (qui seront coupés pendant la Révolution)


    1792 - Déclarés biens nationaux, le Château de Crins et le moulin de la Ville sont achetés par un commerçant en grains Monsieur MAURY qui acquiert également le Château de Lézignac.
    Pendant de nombreuses années on perd " la trace " du Château dans les archives municipales. Le Château de Crins passe de la famille MAURY, à la famille PINEL  et ensuite à la famille ALBIGOT par le jeu des successions et des héritages...On peut noter que pendant la seconde Guerre mondiale le château est occupé par Mademoiselle ALBIGOT et les religieuses réfugiées de Saint-Maur.

    LES CARTES POSTALES DU CHATEAU DE CRINS

    - Le Château de Crins - Photos André RODIER

    - Le Château de Crins - Photos André RODIER

    - Le Château de Crins - Photos André RODIER

    PHOTO INÉDITE

    - Le Château de Crins - Photos André RODIER

    - Le Château - Photos André RODIER

    La Batterie Fanfare Graulhétoise

    - Le Château - Photos André RODIER

    - Le Château - Photos André RODIER

    Les Majorettes Graulhétoises posent davant le Château


    En 1971 , la Municipalité en décide l'achat, à la fin des années 70 , le Château est transformé en école (inauguration en septembre 1979) pour ensuite devenir un groupe scolaire.
     

    LES PHOTOS D'ANDRE RODIER

    Façade côté Dadou

    Quelques pièces intérieures

    Vue de la berge du Dadou

    La Tour

     

     


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  •  - La Liste des Seigneurs de Graulhet

     

    LISTE CHRONOLOGIQUE DES SEIGNEURS DE GRAULHET

    1. Déodat 1er, mort vers 1226; père de Sicard 1er. Sa veuve, Fine, octroya la charte de franchises à Puybegon, à la même date.

    2. Sicard 1er d'Alaman, encore mineur en 1226 ; mort en 1275 ; père de Val-Sicard. Sicard II ou Val-Sicard ; fut pendant longtemps sous la tutelle de son oncle maternel, Bertrand de Lautrec, qu'il institua son héritier et qui lui succéda.

    3. Bertrand II de Lautrec; accorda la charte aux habitants de Graulhet, le 15 janvier 1291.

    4. Béatrix de Lautrec et Philippe 1er de Lévis

    5. Philippe II de Lévis.

    6. Gui ou Guyon de Lévis, de Comminges.

    7. Jean de Villars; petit-fils de Philippe II de Lévis.

    8. Jean, bâtard d'Armagnac, comte de Comminges (1466-1472).

    9. Madeleine d'Armagnac, fille du précédent, gouverne sous la tutelle de sa mère, Marguerite de Saluces (1472-1480).

    10. Hugues d'Amboise d'Aubijoux (1480-1502).

    11. Georges d'Amboise d'Aubijoux, fils de Hugues d'Amboise d'Aubijoux

    12. Jacques d'Amboise d'Aubijoux, fils de Georges d'Amboise d'Aubijoux, mort en 1536.

    13. François d'Amboise d'Aubijoux, fils aîné de Jacques d'Amboise d'Aubijoux, mort jeune et sans alliance.

    14. Louis d'Amboise, comte d'Aubijoux, frère de François d'Amboise d'Aubijoux; fils posthume de Jacques d'Amboise (n° 12) ; fut déclaré Comte d'Aubijoux par lettres royales du 14 janvier 1561. Mort en 1614.

    15. François d'Amboise, comte d'Aubijoux.

    16. François-Jacques d'Amboise, comte d'Aubijoux, mort en 1656.

    17. Jacques-Christophe de Crussol, marquis de Saint-Sulpice (Lot), marié à Louise d'Amboise, fille de François (n° 15) et héritière de François-Jacques (n° 16). Mort en 1679.

    18. Emmanuel-Charles de Crussol de Saint-Sulpice, fils du précédent. A la suite de contestations avec son frère Louis, la seigneurie de Graulhet passe à ce dernier.

    19. Louis de Crussol de Saint-Sulpice, fils cadet de Jacques-Christophe (n° 17). Mort en 1700.

    20. Charles de Crussol de Saint-Sulpice, fils de Louis (n° 14). Il laisse comme héritier son cousin germain Etienne, fils d'Emmanuel-Charles (n° 18).

    21. Etienne de Crussol de Saint-Sulpice. Tué au siège de Kaisewerth (1702). Laisse tous ses biens à son frère Philippe-Charles-Emmanuel.

    22. Philippe-Charles-Emmannel de Crussol de Saint-Sulpice, fils d'Emmanuel-Charles (n° 18). Seigneur de Graulhet de 1702 à 1761

    23. Charles-Emmanuel-Marie de Crussol de Saint-Sulpice, fils du précédent. Dernier seigneur de Graulhet (de 1761 à 1779).

    24. Marie-Louise-Victoire de Crussol, vicomtesse de Seneterre, fille de Philippe-Charles Emmanuel et sœur du précedent, Dépossédée de ses biens par les lois révolutionnaires. Résidait avant la Révolution à Paris Rue de l'Université.

     

    rsité.

     

     


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  • Mardi 20 septembre 2016 au matin un incendie s'est déclaré à l'ancienne usine du Rey - Route de Gaillac ...La cheminée de 46 mètres a été sérieusement endommagée. La démolition est inéluctable. L'opération est actuellement en cours... voici quelques photos de cette opération

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey

    - Démolition de la cheminée de l'usine du Rey


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  • - Le Château Ecole

    VISITE INÉDITE

    Dans les années 70

    - Le Château Ecole en 2015

    - Le Château Ecole en 2015

    Photos
    de l’École qui a été construite
    autour et dans le Château de Crins

    - Le Château en 2015

    Intérieur de l’École

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    Le patio

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    La salle dans l'ancien Château

    - Le Château en 2015

    - Le Château Ecole en 2015

    La balustrade du balcon

    - Le Château en 2015

    La terrasse

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    Vue sur la cour qui donne sur les berges du Dadou

    - Le Château en 2015

    La façade côté Dadou

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    L'entrée dans ce qui reste du Château

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    L'escalier

    - Le Château en 2015

     

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    Quelques chats vivent ici en toute quiétude soignés
    par Martine et Patrick les gardiens des lieux...ici Canaille !

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    La Tour des Comtes d'Aubijoux

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    Les platanes majestueux de la cour

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

     Merci à Martine MIRALLES et Patrick PRADELLES pour leur accueil et leur gentillesse


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  • - Le Château aujourd'hui

    LE CHÂTEAU - SOUS-SOL

    VISITE INÉDITE

     

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    Ancien escalier

    - Le Château en 2015

    - Le Château en 2015

    La proximité des eaux du Dadou font remonter l'humidité dans les pièces du sous-sol

    - Le Château en 2015

     Merci à Martine MIRALLES et Patrick PRADELLES


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  • - Electricien DELROT

    Magasin d'électricité et d'équipements ouvert en 1942 Place André BRU (Place de l’Église) pour déménager ensuite devant le Square Maréchal Foch vers 1969. Retrouvez deux photos du magasin de René DELROT

    - Magasin DELROT

    Photo du magasin Place André BRU - Les locaux appartenaient aux " Tanteyes " célèbres sœurs Parapluie ! 

    - Magasin DELROT

    un buvard publicitaire de la maison DELROT

    - Magasin DELROT

    Le magasin Square Foch (face aux Bains Douches) ensuite l'atelier déménagera à côté du terrain d'aviation

    Merci à Jean-Paul et à Dany


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