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Photos Eugène BERBOLINGOT
Vidéo amateur ( Merci Laura Blanc)
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LES PASSAGES DU TOUR DE FRANCE à GRAULHET
Enquête inédite
On sait tous que le Tour de France est passé à Graulhet mais quand...MÉMOIRES DE GRAULHET vous donne les réponses...
Le Tour de France est passé 5 fois à Graulhet* :
- le mercredi 15 juillet 1953
- le mardi 7 juillet 1959
- le dimanche 14 juillet 1968
- le mercredi 13 juillet 2011
- le vendredi 17 juillet 2015Avec l'aide précieuse des sites Le Dico du Tour et La Grande Boucle, je vous propose de découvrir les différents passages dans notre ville, à travers quelques vidéos étonnantes, résumés et cartes. Si vous avez des photos ou des coupures de presse relatant le passage dans Graulhet , je suis preneur....
* de 1947 à 2015
LE TOUR DE FRANCE 1953
40 ième Tour de France
3 au 26 juillet 1953Passage à Graulhet le mercredi 15 juillet 1953 lors de la 12ème étape : Luchon - Albi - 228 kilomètres - Albi ville étape pour la première fois.
Résumé de l'étape (site La Grande boucle)
Robic ne défend pas son maillot
Lorsque 25 coureurs (Mallejac, Van Est, Ernzer, Anzile, Diot, Renaud, Dupont...) s’extraient du peloton à partir de Martres-Tolosane (km 71), le maillot jaune Jean Robic n’intervient pas. Son équipier de l’équipe de l’Ouest François Mahé fait partie de la belle aventure et il est le mieux placé au général (7ème).
A l’arrivée, ces hommes ont 20’44’’ d’avance sur le peloton.
Le classement général s’en trouve bouleversé : Mahé s’empare du maillot jaune, Robic conserve une belle position d’attente (4ème) et revêt le maillot vert. Tout va bien pour les bretons !1ère victoire de Darrigade
Le sprint a été facilement remporté par un jeune coureur de 24 ans appartenant à l’équipe du Sud-Ouest : André Darrigade.
Personne ne sait encore que le dacquois inscrira son nom au palmarès des vainqueurs d’étape jusqu’en 1964, et ce, à 22 reprises, excusez du peu !LE TOUR DE FRANCE 1959
46 ième Tour de France
25 juin au 18 juillet 1959Passage à Graulhet le mardi 7 juillet 1959 lors de la 12ème étape Saint-Gaudens - Albi - 184 kilomètres.
Images Archives INA
Résumé - 07/07/1959 - 05'08"
Production, Producteur ou co-producteur : Radiodiffusion Télévision Française
Résumé de l'étape (site La Grande boucle)Vermeulin augmente son avance
Emmanuel Busto (Centre-Midi) et Félix Le Buhotel (Ouest-Sud-Ouest) s’échappent au 65ème km. Pendant une centaine de bornes, ils roulent ensemble sans pour autant s’entendre parfaitement, l’un accusant l’autre d’en garder sous la pédale, l’autre affirmant qu’il est fatigué.
Finalement, tous les 2 sont repris à 15 km d’Albi. C’est alors que Rolf Graf surgit. Le maillot jaune Vermeulin est attentif. Il fonce dans son sillage et se laisse aspirer par cette véritable locomotive. Puis, sur les conseils de son directeur technique Jean Mazier, le parisien relaie efficacement le suisse.
Derrière, on ne parvient pas à organiser la poursuite et le tour est joué : Graf l’emporte, Vermeulin récupère 56’’ sur ses adversaires + 30’’ de bonifications. Bravo !Graf et Vermeulin foncent vers Albi
LE TOUR DE FRANCE 1968
55 ième Tour de France
27 juin au 21 juillet 1968Passage à Graulhet le dimanche 14 juillet 1968 lors de la 15ème étape Font-Romeu - Albi - 250.5 kilomètres. Font-Romeu ville étape pour la première fois.
Résumé de la 15 ème étape du tour de France 1968
Une étape de 250 km entre Font-Romeu et Albi, remportée par Roger PINGEON au terme d'un long raid solitaire et marquée par la lourde chute de Raymond POULIDOR, qui termine l'étape le visage ensanglanté (il abandonnera le surlendemain).
Images Archives INA
Résumé - 14/07/1968 - 05'47"
Production, producteur ou co-producteur : Office national de radiodiffusion télévision française
Générique : journaliste : Pierre LoctinRésumé de l'étape (site La Grande boucle)Pingeon : 190 km en solitaire
Roger Pingeon n’a pas abordé le Tour de France dans les meilleures conditions possibles mais, depuis quelques jours, la forme est là. Alors, pourquoi ne pas rééditer l’exploit du long raid solitaire de Jambes ?
Le vainqueur sortant démarre donc dans la côte de la Chapelle (km 59 ; 4ème cat.). 10 km plus loin, dans la côte d’Espezel, il possède déjà 1’55’’ d’avance. Devant l’apathie du peloton, les contre-attaques italiennes étant systématiquement neutralisées par les tricolores, l’écart prend une ampleur considérable (12’50’’ au 175ème km). Pingeon est en passe de gagner le Tour !Poulidor est maudit
Mais, à l’arrière, les événements se précipitent.
Vers le 200ème km, une moto de presse fait un écart pour éviter des spectateurs, touche Gonzalez puis heurte la roue arrière du vélo de Poulidor qui s’effondre. Raymond se relève le visage en sang (touché à la bouche, au nez et aux arcades sourcilières), les coudes et les genoux couverts de plaies et souffrant de la jambe droite. A peine ses adversaires (Janssen et l’équipe de France B en particulier) ont-ils connaissance de l’incident qu’ils accélèrent considérablement l’allure. Poulidor, bien aidé par Guyot, se lance dans une course-poursuite effrénée. A l’arrivée, il ne concède qu’1’5’’ mais il est meurtri tant psychologiquement (« Je ne comprendrai jamais que l’on attaque un homme blessé ») que physiquement. On ne sait pas s’il pourra prendre le départ demain.Pingeon en fait les frais
Jusque là, Pingeon avait roulé très régulièrement, 5 heures durant à une vitesse avoisinant les 38 km/h de moyenne, malgré un vent souvent défavorable.
L’accélération subite du peloton lui a fait très mal et le champion de la firme Peugeot, certes victorieux, n’a pu empocher que 3’18’’, bonifications comprises. 4ème du général, il s’est superbement replacé. N’empêche, si Poulidor n’était pas tombé. Ne vous y trompez pas ! Pingeon n’a pas attendu Poulidor. Il s’agit simplement du fait que Pingeon possède un tour d’avance sur le circuit d’Albi, c’est à dire à peu près 4 km.Stablinski méritait mieux
Après Samyn, c’est Jean Stablinski qui fait les frais des nouveaux contrôles anti-dopage. Pour son dernier Tour, à 36 ans, le champion du monde 1962 a été reconnu positif aux amphétamines et exclu de l’épreuve.LE TOUR DE FRANCE 2011
98 ième Tour de France
2 juillet au 24 juillet 2011Passage à Graulhet le mercredi 13 juillet 2011 lors de la 11ème étape Blaye-les-Mines - Lavaur - 167.5 kilomètres. Blaye-les-Mines ville étape pour la première fois (ainsi que Carmaux la veille)
La carte de l'étape (site La Grande boucle)
LE TOUR DE FRANCE 2015
102 ième Tour de France
4 juillet au 26 juillet 2015Passage à Graulhet le vendredi 17 juillet 2015 lors de la 13ème étape Muret - Rodez - 198.5 kilomètres.
Merci aux sites suivants
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Le Jardin public
de la Rivière
a été officiellement inauguré le jeudi 4 juin 2015
la plaque officielle dévoilée le jeudi 4 juin 2015
Le Jeudi 4 juin 2015 restera une belle date, celle de l'inauguration du Jardin de la Rivière. A cette occasion votre blog a modifié pour quelques heures son logo : le voici pour mémoire :
Graulhet a de la chance, la chance de voir transformer des berges et des friches industrielles en un jardin magnifique imaginé par un duo de paysagistes exceptionnels. Le jardin pour Arnaud Maurières et Eric Ossart c’est « une recherche de plaisir qui engage tous les sens en même temps que l’imagination et le cœur. C’est une expérience active et changeante, jamais un simple décor. »
J'apprécie à titre personnel, le nom initial qui lui a été donné : Le jardin des mauvaises graines.
Quelques photos prises par mes soins à différentes époques
Le plan du Jardin (document © VILLE DE GRAULHET)
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Au fil des années
LA PRESSE UNANIME
LES ARTISANS DE LA NATURE
ERIC OSSART ET ARNAUD MAURIÈRES
LES MAUVAISES GRAINESArticle de PARIS-MATCH du 24 août 2012
Quand ils parlent ronces et autres mauvaises herbes, ils s’emballent. A Paris, on s’arrache leurs magnifiques terrasses hérissées de graminées et d’aubépines. A Taroudant, dans le sud du Maroc, où ils sont installés depuis dix ans, ils ont réhabilité toutes sortes de cactées, dont les figues de Barbarie, aux fleurs roses, jaunes, oranges… Parmi leurs célèbres clients, Jack Lang ou l’impératrice d’Iran, Sa Majesté Farah Diba (Pahlavi), qui les a lancés au Maroc. Sans oublier les réalisations françaises de ce couple de charme, le jardin de l’Alchimiste en Provence, celui des Colombières à Menton. En ce moment, ils terminent à Marrakech les 8 hectares d’une galeriste française installée à Londres et sont de plus en plus souvent au Mexique, à San Miguel de Allende. Tous deux ont eu un coup de cœur pour cette région à la flore extraordinaire et encore très préservée. «Là-bas, c’est l’eden, assure Arnaud, c’est en train de devenir le Luberon de l’Amérique du Sud.»
Leur conseil: «Repérez dans votre région un beau talus de fleurs naturelles. Récoltez les graines après la floraison, fin août, conservez-les au sec dans un sachet en papier et semez-les au printemps, dans un bac à fleurs ou un massif.»
Photo MEMOIRES DE GRAULHET
Les paysagistes Eric Ossart et Arnaud Maurières
http://www.plantes-rares.com 15 avril 2013
Le jardin selon Ossart et Maurières : c’est « une recherche de plaisir qui engage tous les sens en même temps que l’imagination et le cœur. C’est une expérience active et changeante, jamais un simple décor. »
Ces expériences qui les ont formés, « à la fin des années 80, à Blois, ils créent un nouveau style de fleurissement saisonnier devenu un modèle pour de nombreuses municipalités en France et en Europe. Ensuite, de 1993 à 1999, Eric est l’un des paysagistes responsables du Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire. Là, il a pu affiner ce style et l’adapter aux jardins tout en expérimentant les prairies fleuries et de nouvelles techniques comme celle des gabions, par exemple. Enfin, à l’École méditerranéenne des jardins et du paysage de Grasse que Arnaud a créé en 1995, il a pu travailler avec ses élèves sur des interventions in-situ, une application de l’art contemporain aux jardins pour définir de nouvelles formes, une nouvelle appréhension de l’espace. »
Photo MÉMOIRES DE GRAULHET
Le jardin, une œuvre d’art ? « Tout le monde recherche un nouveau vocabulaire pour qualifier le mariage actuel de l’art et de la nature. Eux aussi : « Le terme symbolique est trop religieux, le terme didactique est trop réducteur, le terme philosophique trop pompeux. » On peut en tout cas affirmer que leur création, jamais purement cérébrale, est à la fois ludique et raffinée, émouvante et méditative. L’effet est immédiat, mais la découverte est sans cesse renouvelée, inscrivant dans le temps ces jardins à vivre au quotidien…
La parole à Ossart et Maurières : « Ce qui nous amuse beaucoup, c’est de faire des associations qui pourraient exister mais qui n’existent pas dans la nature. C’est-à-dire de mélanger des plantes qui ont les mêmes exigences, ou des exigences complémentaires, l’une poussant à l’ombre de l’autre par exemple, mais qui proviennent de continents différents. Par exemple, dans un jardin au Maroc, un mélange de cactées américaines, d’euphorbes succulentes sud-africaines avec des graminées du Sahara ».
Quelques exemples de jardins qu’ils ont créés :
La Roseraie de l’Évêché à Blois, le verger de Déduit dans le Cantal, le jardin du Mirazur et le jardin des Colombières à Menton, Dar Al Hossoun – Garden lodge au Maroc, et dans la région, le Jardin de la Noria à Saint-Quentin-la-Poterie et le jardin de l’Alchimiste à Eygalières.À lire pour aller plus loin :
« Jardin médiéval, une source d’inspiration » Eric Ossart et Arnaud Maurières
« Jardiniers de paradis » Arnaud Maurières, Eric Ossart, Joëlle Caroline Meyer, Gilles Le Scanff
« Jardin médiéval » Eric Ossart et Arnaud Maurières
« Maison en terre » Eric Ossart et Arnaud Maurières
« Jardin de voyage » Eric Ossart, Arnaud Maurières et BouvierExtrait du site http://www.plantes-rares.com
Graulhet. Arnaud Maurières et Éric Ossart, deux créateurs d'exception
LA DEPECHE DU 25 mars 2014
Arnaud Maurières et Eric Ossart, en deux décennies, ont défini à travers de nombreuses réalisations, tant publiques que privées, un style original toujours soucieux de l'environnement et d'un art de vivre en relation intime avec l'architecture. Ils ont travaillé dans l'ensemble du bassin méditerranéen et partagent aujourd'hui leur temps entre la France, le Maroc et le Mexique. Pendant sept ans, Eric Ossart a accompagné le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire où il assure la conception de toutes les plantations. Arnaud Maurières est directeur artistique du salon parisien «L'Art du Jardin» et a créé l'Ecole méditerranéenne des jardins et du paysage à Grasse. On compte parmi leurs réalisations les jardins expérimentaux des Fournials et des Paradis, dans le Tarn, la restauration du jardin des Colombières, à Menton, la création des jardins de l'Alchimiste, à Eygalières, du Musée national du Moyen Age à Paris, du Verger de Déduit, dans le Cantal ou de la Noria, près d'Uzès, sont autant de jalons de l'évolution de leurs créations. Parallèlement à ces jardins ouverts au public, ils réalisent de nombreux jardins privés, en ville et à la campagne. Ils ont aussi réalisé des jardins en Tunisie, Egypte, Syrie, c'est au Maroc qu'ils ont installé une agence pour appréhender la conception de l'espace privé dans son ensemble en construisant des maisons de terre en relation étroite avec des jardins adaptés au climat aride. Des rencontres déterminantes et leur admiration pour l'architecte Luis Barragan les ont conduits depuis peu à étendre leurs activités dans le Nouveau Monde, au Mexique en particulier.
Visitez leur site
http://www.maurieres-ossart.com/
Photo MÉMOIRES DE GRAULHET
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Découvrez la vidéo de la démolition de la cheminée de l'usine OMNICUIR
(© photo Guillaume Courveille - Tarn Libre)
La vidéo de la démolition
Merci au Journal© Guillaume Courveille - Tarn Libre
Démolition de l'Usine OMNICUIR dans le Quartier Saint-Pierre.
La photo avant la démolition ( © MEMOIRES DE GRAULHET)
Les photos de l'Usine démolie ( © MEMOIRES DE GRAULHET)
Avant la démolition ( © MEMOIRES DE GRAULHET)
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ENTREPRISE DE MACHINES POUR MÉGISSERIES ET TANNERIES
publicité parue dans le programme des Fêtes centrales du pays graulhétois de 1938
Les rares cartes postales.....
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Monsieur Jean-Pierre RAMONDOU natif de Graulhet m'a transmis divers documents sur le grand-père de son arrière grand-père : Pierre PERRY né à Graulhet en 1781 et décédé en 1866 habitant Faubourg Saint-Jean et dont la profession était mégissier. Cette personne a obtenu en 1860, le prix de l'Amour du Travail, décerné à Albi. Ce prix a été créé selon les volontés de Monsieur Jean-Pierre RODIERE, docteur en droit.
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Monsieur RAMONDOU m’a donc fait parvenir les deux textes parus dans Le Journal de Toulouse relatant la remise du prix et bien sûr le diplôme – pièce maîtresse de cet article - remis à Pierre PERRY. J’ai pu retrouver d'autres informations qui permettent de mieux cerner cette récompense : un article dans Le Journal de Toulouse daté du 29 décembre 1859 qui dresse un portrait de Monsieur Jean-Pierre RODIERE, également un article paru dans La semaine religieuse de l'Archidiocèse d’Albi n° 41 du 13 octobre 1906 précisant l'évolution de ce prix (son fils a continué l’œuvre de son père), et diverses autres indications parues dans la Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn en 1907 ainsi qu'un portrait du fils de Monsieur RODIERE déniché sur le site tolosana.univ-toulouse.fr. J'ai pu retrouver cette récompense à Graulhet à la Chambre Syndicale Patrons Mégissiers, vous découvrirez en fin d'article quelques photos.
La semaine religieuse de l'Archidiocèse d'Albi : organe officiel hebdomadaire de l'archevêché n° 41 du 13 octobre 1906
Prix de l'amour du travail.
Par son testament du 2 janvier 1847, M. Jean-Pierre-Paul Rodière, docteur en droit, décédé à Albi, le 19 décembre 1847, a légué à la ville d'Albi (Tarn) une somme de 3,000 francs dont les intérêts sont destinés à décerner, chaque année, à titre de prix, un épi d'or à celui qui avec la seule condition d'être né ou naturalisé français, sera proclamé par le Conseil municipal de la ville d'Albi mériter le prix de l'amour du travail, sans distinction de profession, de rang, de « secte, d'âge ni de sexe. » Ce legs s'est accru d'une nouvelle rente donnée par M. Aimé Rodière, professeur à la Faculté de droit de Toulouse, fils du fondateur. Le prix a atteint ainsi une valeur de 244 francs. D'après les intentions du testateur, ce prix doit être décerné annuellement et à perpétuité, à l'Hôtel de la Mairie d'Albi, le jour anniversaire de son décès, ou le dimanche le plus rapproché de cette date. Les demandes d'admission au concours pourront être faites, soit par le candidat lui-même, soit par des tiers ; mais notamment par les autorités du lieu où réside la personne présentée. Chaque demande sera accompagnée d’un mémoire détaillé indiquant : les noms, prénoms, lieu de naissance, âge et profession du candidat ; sa position de famille et de fortune, ses habitudes, sa conduite, la nature et les résultats matériels et moraux de son travail, enfin tous les faits spéciaux qui peuvent lui donner des droits à l'obtention du prix. Ce mémoire, signé des voisins et des notables du pays, sera soumis au Maire de la commune, qui certifiera les faits y énoncés. Les pièces doivent être parvenues, franches de port, au secrétariat de la Mairie d'Albi, avant le 15 novembre prochain.
Le Journal de Toulouse – politique et littéraire - en date du 29 décembre 1859 relate la remise du premier Prix de l'Amour du Travail mais surtout nous fait un portrait de Monsieur RODIERE créateur de ce prix.
On nous écrit d’Albi, le 28 décembre.
Distribution des prix de l'amour du Travail.
M. Rodière, docteur en droit, ancien avoué près le Tribunal, a fondé dans la ville d'Albi un prix de l'amour du travail ; ce prix consiste en un épi d’or de la valeur de 200 francs. Tous les ans, le Conseil municipal est appelé à choisir parmi les concurrents celui qui s’est fait le plus remarquer par l'amour du travail, sans distinction de domicile, d’age, de sexe ou de condition. Pour la première fois, cette année, le Conseil municipal était appelé à décerner le prix :M. le Maire a voulu rehausser la valeur de ce prix par l’éclat de la fête qui devait présider à sa distribution. Hier au soir, la ville entière s’était donné rendez-vous dans la grande salle de la mairie, brillamment illuminée et décorée. M. le Maire a pris place au fauteuil, ayant à ses côtés Mgr l’archevêque, M. le président du tribunal civil d’Albi, le Conseil municipal et les principaux fonctionnaires du département et de la ville. Dans un discours aussi remarquable par le style que par les pensées, M. le Maire a fait l’éloge de M. Rodière, il nous a montré cet homme honorable, parcourant une longue carrière de travail, de fatigues et d’étude, et qui, non content de donner sa vie en exemple, a voulu, même après sa mort, honorer et récompenser le travail dont il avait fait son culte. Nous regrettons que les bornes de votre journal ne nous permettent pas d'insérer le discours de M. Bermond. Nous nous bornerons à en extraire le récit sommaire de la vie de M. Rodière. Fils d'un ouvrier imprimeur, ouvrier imprimeur lui-même, il fut envoyé à Toulouse, où il fit de solides et brillantes études. L’Université de cette ville choisissait tous les ans les deux meilleurs élèves de philosophie et lis autorisait à dédier leur thèse l'une au Clergé, l'autre au Parlement. M. Rodière fut choisi pour dédier sa thèse au Clergé; M. Pinaud, mort conseiller à la Cour, dédia la sienne au Parlement. Appartenant à une famille d'ouvriers, M. Rodière ne put pas, faute de ressources suffisantes, embrasser une carrière libérale, et il quitta les bancs de l'Université pour rentrer dans l'atelier de son père. Une circonstance providentielle le fit entrer dans la carrière du barreau. Un jour en l'an IV, une affaire capitale est portée au Tribunal criminel du Tarn, à Albi; l'accusé se présente ci-devant ses juges sans l'assistance d'un conseil; le corps des avocats n'existait plus, il n'y avait alors que des défenseurs officieux. Le président du Tribunal, M. Gausserand envoie prendre par un huissier le jeune ouvrier imprimeur Rodière dont il avait entendu vanter le cœur et l'intelligence; Rodière arrive devant le Tribunal couvert de sa blouse de travail, et coiffé du traditionnel bonnet de papier, le président l'invite, au nom du Tribunal à défendre l'accusé traduit à sa barre; Rodière accepte ce périlleux honneur; il s'assied au banc de la défense; il plaide avec talent et habileté, et il fait acquitter l'accusé. Son début fut un triomphe. Cet incident lui traça sa voie, détermina sa vocation; dès ce jour, il étudia le droit et bientôt il prit place au barreau, dans lequel il sut conquérir et conserver l'un des premiers rôles. En 1822, il concourut pour la chaire de procédure à la Faculté de droit de Toulouse. Dans ce brillant concours, il donna la mesure d'un jurisconsulte profond, d'un orateur habile, d'un dialecticien consommé, l'opinion publique lui décernait le premier rang, un autre cependant fut jugé plus digne et lui fut préféré par le jury. Une éclatante et précieuse réparation lui était réservée ! En 1858, cette même chaire de procédure a été obtenue, à la suite d'un remarquable concours, par son fils, M. Aimé Rodière; aujourd’hui professeur à la Faculté de Toulouse, l'un des maîtres les plus considérés de la science du droit... Après le discours de Monsieur le Maire, M. Esquilat, conseiller municipal, a fait le rapport sur le concours. Quinze candidats s'étaient fait inscrire, les titres de tous étaient sérieux et chacun d'eux, pris isolément, pouvait légitimement prétendre au prix; le conseil municipal ne pouvait cependant qu'en choisir un, et il a fallu rechercher le plus digne. Ses suffrages se sont portés sur M. Chamayou, agriculteur et meunier, demeurant au Moulin de Cantegrel, commune de Teillet : deux mentions honorables ont été accordées; la première, à M. Boyer, employé au greffe du Tribunal civil d'Albi; la seconde à M. Cavalié, libraire à Lavaur. M; Chamayou a reçu des mains de M. le Maire, l'épi d'or; et il a remercié le magistrat en quelques paroles simples, mais bien senties. Le prix fondé par M. Rodière produira, nous l'espérons d'heureux résultats: il est bon, il est utile que le peuple voie que le travail est honoré et récompensé, et que les travailleurs ont, eux aussi, leur jour de fête !
Le Prix de l'Amour du Travail
Le Prix de l'Amour du travail créé par Jean-Pierre RODIERE
et continué par son fils Aimé RODIEREPortrait d'Aimé Rodière, peint sur toile.
(Université Toulouse 1 Capitole) cl. AD Haute-Garonne----------------------------------------------------
Extrait de la Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn 1907 - Petit article sur le Prix de l'Amour du travail créé par Jean-Pierre RODIERE et continué par son fils Aimé RODIERE
Vaillant comme Perry !
Articles retranscrits à partir du texte original
LE JOURNAL DE TOULOUSE DU VENDREDI 21 DÉCEMBRE 1860
Albi 19 décembre.
...Dans la même séance M. Cassan a fait un rapport sur le mérite des candidats qui se sont présentés pour recevoir le prix de l’Amour du travail. On sait que M. Rodière, docteur en droit, ancien avoué au Tribunal d’Albi, a donné à la ville une somme de 3000 fr dont l’intérêt doit servir tous les ans à l’achat d’un épi d’or, décerné à la personne que le Conseil municipal jugera en être plus digne. Cette année, les neuf candidats dont les noms suivent s'étaient présentés :
M. Barthélémy (Prosper), ancien principal du Collège demeurant à Florenzac (Hérault)
M. Bernard (Philippe) forgeron à Albi
M Boulade, bottier à Albi
M. Cavalié, libraire à Lavaur
M. Chamayou , meunier à Cantagrel commune de Teillet
M. Dardé. avoué au Tribunal civil de Carcassonne
M. Fabry (Jean-Baptiste), agriculteur à Teulet
M. Perry (Pierre) mégissier à Graulhet
M. Regourd ( Guillaume), agriculteur à Lescure
Le conseil a décerné le pris à M. Perry.M. Perry est un vieillard de 80 ans, sa longue carrière a été un perpétuel et édifiant exemple de vertu, de dévouement, de travail et de charité: toujours à l'ouvrage à deux heures du matin, il ne quitte son travail que fort tard dans la soirée; on ne l’a jamais vu dans un cabaret ou dans un café, il ne connaît que le chemin de l’église et de l’atelier, père de dix enfants, il les a tous élevés honnêtement et chrétiennement; son père et sa mère sont restés pendant de longues années infirmes et souffrants, il les a soignés et entretenus avec constance et affection; un de ses oncles tombe dans la misère, il vient à son aide et lui donne un peu de son pain; deux tantes vieilles et infirmes restent sans asile et sans ressources; il les recueille chez lui, les soigna et les nourrit, l'une pendant cinq ans, l’autre pendant vingt, M.Perry est on peut le dire, le modèle de l'ouvrier laborieux, sage, économe et rangé, aussi est-il passé en proverbe dans le pays: lorsqu’on parle d’un ouvrier ardent au travail, assidu à l'ouvrage, attentif à tous ses devoirs, on dit de lui: Vaillant comme Perry,
Le conseil municipal décernera l'épi d'or à M.Perri, dimanche prochain, à 2 heures en séance publique.
LE JOURNAL DE TOULOUSE DES 26/27 DÉCEMBRE 1860
Albi, le 24 décembre 1860
Hier, dimanche, le Conseil municipal a décerné, en séance publique, dans la grande salle de la Mairie, la prix de l' Amour du travail à M. Perry, que les suffrages unanimes avaient appelé à cette flatteuse distinction. Le lauréat occupait un siège réservé dans l'enceinte.
M. le Docteur Cassan a prononcé, au nom du Conseil municipal, l'allocution suivante :
Messieurs,
Il y a aujourd'hui treize ans, presque jour pour jour, que s'éteignait à Albi, dans un âge fort avancé, un homme qui, né pauvre et sans appui, était arrivé, par la seule puissance de son intelligence et par sa laborieuse activité, à avoir parmi nous une position élevée et une fortune considérable. Cet homme, qui devait tout à un labeur constant et opiniâtre, a voulu, même après sa mort, honorer ce travail qui avait été l'unique source de son bien-être et de sa fortune, aussi a-t-il légué au travailleur le plus assidu, une récompense qui doit être distribuée, tous les ans dans notre ville, à celui que ses travaux auraient fait le plus méritant, sans aucune distinction d'âge, de sexe ou de naissance ; C'est pour accomplir les dernières volontés de Monsieur RODIERE, qui furent encore un hommage au travail, que nous sommes réunis aujourd'hui pour décorer pour la seconde fois, l'épi d'or au plus digne.
Plusieurs candidats se sont présentés, cette année, pour obtenir le prix de l'Amour du travail ; après avoir mûrement pesé les titres et les droits de chacun d'eux, le Conseil municipal a arrêté définitivement son choix sur un infatigable travailleur de la commune de Graulhet, dont je vais en peu de mots, Messieurs, vous retracer la vie.
Pierre Perry, mégissier à Graulhet, âgé de 80 ans, naquit d'ouvriers pauvres, et fut obligé, dès sa plus tendre enfance, d'apporter à sa famille son contingent de travail, pour l'aider à gagner le pain de chaque jour; il finit à 14 ans son apprentissage de mégissier, état dans lequel il se perfectionna à Milhau pendant deux ans.
De retour à Graulhet, son travail assidu servit tout d'abord à soulager les besoins de son père et de sa mère, déjà fort avancés en âge ; marié en 1805, de nouvelles charges vinrent le forcer à redoubler d'activité et d'ardeur, car sa famille augmentait tous les ans et ses vieux parents, étant devenus paralytiques, étaient incapables de se livrer à aucune occupation. Perry les soignait avec un dévouement admirable, et l'amour du travail grandissait chez lui avec ses besoins ; son père et sa mère n'étaient pas les seuls parents qu'il eût à entretenir, il nourrissait encore un de ses oncles paternels, habitant Lasgragnes et l'allait voir toutes les semaines ; en outre il nourrit et garda chez lui deux tantes infirmes, l'une pendant vingt ans, l'autre pendant cinq ans. Pour suffire à toutes les charges de sa position, Perry ne donnait que peu d'instants au sommeil ; toujours levé à deux heures du matin, il consacrait au travail les moments de repos que prenaient les autres ouvriers, et c'est de cette manière qu'en dehors de la journée qu'il devait à son maître, il parvint à travailler pour son propre compte et à augmenter ainsi ses modestes ressources; il ne se reposait pas, même en prenant ses repas, car sa femme le faisait manger, afin que ses occupations manuelles ne fussent pas interrompues; quand il avait fait une longue course, le travail le délassait encore de ses fatigues, et l'on ne vit jamais d'ouvrier plus ardent et plus opiniâtre. Ayant réalisé, à deux différentes reprises, une petite fortune, fruit de ses labeurs, il eut le malheur de la perdre par des faillites. Pas une plainte ne sortit de sa bouche, confiant dans la puissance du travail, ce fut toujours à l'adresse et à la force de ses bras qu'il redemanda la fortune perdue; grâce à cette constance laborieuse il a pu établir convenablement sa nombreuse famille et abriter chez lui, pendant vingt ans, une de ses filles, restée veuve, un enfant.
Perry est demeuré toujours fidèle à ses devoirs religieux. Il n'a jamais mis le pied dans un cabaret, aussi sa santé s'est-elle conservée robuste et vigoureuse, malgré, son grand âge et le travail opiniâtres auquel il s'est livré toute sa vie. Arrivé aujourd'hui à une extrême vieillesse, il n'a pas une infirmité et fait encore chaque jour le travail d'un ouvrier ordinaire ; que vous dirons-nous encore, Messieurs, tous les habitants de Graulhet attestent la vérité des faits que nous venons de vous signaler, nous n'ajouterons qu'un seul mot qui, seul, résume tout l'homme. Perry a passé en proverbe, et lorsqu'on veut faire, à Graulhet, l'éloge d'un travailleur, on dit : Vaillant comme Perry.
Tels sont, Messieurs, les titres qui ont motivé le choix du Conseil municipal.
Venez, Perry venez, noble ouvrier du labeur opiniâtre recevoir la récompense que méritent votre assiduité et votre amour du travail.»
M.le Maire a invité M. Perry à venir recevoir l’Épi d'or. M. Perry s'est avancé, et il a remercié le Conseil municipal de l'honneur qu'il lui faisait en lui accordant un prix dont il comprend toute la valeur. « Cet Épi d'or a-t-il dit, je veux le transmettre à mes enfants et à mes petits fils comme un titre d'honneur pour la famille, et comme un encouragement à se montrer toujours ouvriers laborieux et probes ». Vaincu par l'émotion, M. Perry a fondu en larmes, et il a regagné sa place en recevant des témoignages unanimes d'estime et de sympathie.
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L'Epi d'Or n'est pas en possession des descendants de la famille PERRY, mais cette récompense est tout de même à Graulhet , dans les locaux de la Chambre Syndicale Patrons Mégissiers....en voici quelques photos....
Merci à Monsieur Jean-Pierre RAMONDOU et à Suzanne et Albert CATHALAU
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L’Équipe féminine de Basket graulhétois contre CLERMONT U.C
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Nous sommes le
Nous sommes le
LA DÉPÊCHE DU MIDI des 7 et 8 JANVIER 1972
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LÉGENDES DU BASKET
Jacky Chazalon, pionnière du basket féminin
http://www.corbisimages.com
Elle a régné sur le basket français et international dans les années 70. Jacky Chazalon est une pièce maîtresse du jeu clermontois. La capitaine a du talent, de la technique, de la vitesse et de l’adresse. Avec les " Demoiselles de Clermont " elle remporte 9 titres hexagonaux. Le Clermont Université Club devient également l'un des plus grands clubs européens en atteignant quatre fois la finale européenne. Le CUC perd les finales mais l’engouement pour cette équipe féminine est tel que le New-York Times consacre un article à la numéro 10. Jacky Chazalon met à la disposition des Bleues sa large palette offensive et son application en défense. Elle portera 189 fois la tunique tricolore et participera à 6 championnats d’Europe. En 1970 les Bleues décrochent l’argent face aux Russes et Jacky Chazalon termine 3e marqueuse de la compétition avec 20,4 points de moyenne. Elle met un terme à sa carrière de joueuse en 1976 après un championnat d’Europe disputé à Clermont bouclant ainsi la boucle. Professeur de sport, elle reste proche du basket-ball en créant, pour la première fois en France, des écoles de basket, concept qu’elle a découvert aux États-Unis. Elle a été Présidente de l’Amicale des Internationaux de Basket (2005 à 2014) et déploie toute son énergie pour entretenir un lien fort intergénérationnel. Les vidéos et les Trading Cards des légendes du basket, les trophées des Internationaux, les transmissions de maillots sont des exemples concrets de ce lien. La réputation de Jacky Chazalon dépasse nos frontières puisqu'elle a été introduite en 2009 au Fiba Hall of Fame, qui consacre les plus grands joueurs mondiaux.Née le 24 mars 1945 à Alès - 1, 72 m - Meneuse
En équipe de France
Nombre de sélections : 189
Nombre de points : 2270
Record : 49
Première sélection : le 1er décembre 1963 à Strasbourg contre la Suisse
Dernière sélection : le 20 juin 1976 à Hamilton (Canada) contre le Mexique
- 6 championnats d'Europe (1964, 1966, 1968, 1970, 1972, 1976)
- 1 championnat du Monde (1971)
- Médaillée d'argent à l'Euro 1970. Rotterdam.
En club
Parcours joueur : JS Alès (1960-1961), Alès BC (1961-1962), Valence BC (1962-1963), AS Montferrand (1963-1964), Clermont UC (1964-1976).
Palmarès
Titres joueur : Champion de France (de 1968 à 1976)
Vice champion d’Europe (1971, 1973, 1974, 1976)
Distinctions : Médaille d’or de l’Académie des sports (1970)
Prix féminin de l’Académie des sports (1971)
Ordre national du mérite (1975)
Médaille Robert Busnel de la FFBB (1994)
Médaille d’or de la FFBB (1997)
Meilleure basketteuse française du XXe siècle (1999)
Gloire du Sport (2003)
Académie du basket (2004)
Fiba Hall of Fame (2009)
Légion d’honneur (2012)SOURCES : FEDERATION FRANCAISE DE BASKET BALL (FFBB)
http://www.ffbb.com/jacky-chazalon-pionniere-du-basket-feminin
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Graulhet
Images inédites
Images exceptionnelles offertes
par Eugène BERBOLINGOT© EUGÈNE BERBOLINGOT
Cliquez sur l'image et vous verrez deux grands artistes
en visite à GraulhetPrintemps 2015
Le Dadou...printanier
PANESSAC
Barrage de MIQUELOU
La Grand'Rue
Jardin de la Rivière
Rue Panessac
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Les combats de catch sont très appréciés
dans les années 50 et 60Le Foyer Léo Lagrange accueille un match le 16 octobre 1959
Jacques Ducrez, né le 30 juin 1932 à Béthune et décédé le 8 octobre 2009 est un catcheur professionnel français plus connu sous le nom du Bourreau de Béthune. Il fait partie des grandes figures du catch français des années 1950, 1960. Ancien haltérophile et chauffeur de taxi, il se reconvertit dans le catch vers 40 ans et connaît un immense succès populaire dans le rôle du méchant, dans les luttes classiques du bien contre le mal. Son costume se composait d'une cagoule rouge et d'une culotte.
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Deux rares photos de l'ancienne Caserne des pompiers et
La photo d'Eugène Berbolingot
pour le blog MÉMOIRES DE GRAULHET© EUGENE BERBOLINGOT
LA CASERNE , LES POMPIERS, LES OFFICIELS
On reconnaît parmi les officiels : André PONTIER, Bernard DUMONTIER, Henri MANAVIT
Reconnaissez vous les pompiers ? Dites moi j'attends les noms....
Entre le Docteur PONTIER et Monsieur DUMONTIER , on reconnaît le Commandant des Pompiers du Tarn : le Commandant LAYOLLE et en uniforme le Commandant des pompiers de Graulhet PACIFIC.
VUE AÉRIENNE DE LA CASERNE...photo ANDRÉ RODIER
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Défilé de chars portant pour certains des noms de régions
( Bretagne...) ou de spécialités (cidre...), chants au kiosque...Défilés de vélos et de voitures....S'agit-il du même événement ? Pour l'instant je n'ai pas de date ni pour quel(s) événement(s) eut lieu ce défilé dans Graulhet. J'ai essayé de situer dans Graulhet le lieu passage des chars. Merci de m'aider si vous reconnaissez les endroits et bien sûr si vous avez des précisions à me donner sur cet événement
Je compte sur vousKiosque Place du Jourdain (démoli en 1964)
Kiosque Place du Jourdain (démoli en 1964)
Kiosque Place du Jourdain (démoli en 1964)
Entrée de la Place du Jourdain, sur la droite on aperçoit l'Hôtel DURAND et la maison FABRE Alimentation
Entrée de la Place du Jourdain, sur la droite on aperçoit la maison FABRE Alimentation
Devant l'ancienne gare - sur la droite
Devant l'ancienne gare - sur la droite
Avenue du Stade (face à la Gare)
Place du Jourdain
Avenue du Stade
Entrée de la Place du Jourdain
Devant le Square de Bains Douches (encore clôturé)
Avant le Pont de la ville (côté Saint Jean)
Place du Jourdain - Au fond la terrasse du " Château "
Place du Jourdain - Vu de la Terrasse du château
Place du Jourdain ( la rue coupait la Place en deux)
Place du Jourdain ( la rue coupait la Place en deux)
En haut de la Place du Jourdain
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Pour la première fois découvrez des photos et l'histoire de
A la une un commerce graulhétois toujours là depuis 1928
Robert BLANC et ses enfants Christine, Jean-Pierre et Patrice en octobre 2014 dans leur magasin Quai Raspail ( photo Line Mazens)
C'est en 1928 à l'âge de 18 ans que Georges Blanc s'installe en tant que marchand de légumes et fruits sur les marchés de Graulhet, Briatexte et Réalmont. A Graulhet on pouvait les retrouver près de la " place du jardinage " .
Cliché des années 50-60
L'emplacement occupé par Blanc primeurs se trouvait dans la rue sur la gauche - Actuellement rue Sœur Saint FrançoisL’approvisionnement s'est fait pendant longtemps sur Perpignan ! Ensuite sur Toulouse, trois fois par semaine : départ 1 heure du matin pour un retour sur Graulhet vers 5 heures du matin avec ensuite la mise en place sur un des marchés du Tarn !
Georges Blanc sur le marché de Réalmont
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Son fils Robert BLANC accompagné de son épouse reprendront le commerce et les marchés avant de s'installer Avenue Gambetta en 1981 et d'abandonner les marchés...Le hall du primeur est né !
Qualité et fraîcheur sont toujours au rendez-vous !
Le hall du Primeur situé avenue Gambetta de 1981 à 1996
Jean-Pierre et Patrice déchargent les fruits et légumes en provenance de Toulouse
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En effet trois fois par semaine, la famille Blanc en particulier Jean-Pierre s'approvisionne au Marché d'Intérêt National de Toulouse, départ 3 heures du matin et retour, camion chargé vers 10-11 h sur Graulhet avec pour chaque semaine environ 5 tonnes de fruits et légumes frais. En effet la qualité, la fraîcheur des produits proposés restent pour cette entreprise familiale la condition sine qua non de l'existence de leur commerce.Les deux frères Jean-Pierre et Patrice
Le magasin s'installe au 1 quai Raspail avec à la tête Christine, Jean-Pierre et Patrice BLANC à partir de 1996
BLANC primeur tient toujours le haut du pavé dans le commerce des fruits et légumes sur Graulhet depuis 1928........Bonne continuation et merci à toute la famille pour le prêt des photos et le partage des souvenirs !
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Liste parue dans l'annuaire administratif du Département du Tarn
liste des commerçants et industriels de Graulhet
en 19131 armurier
23 aubergistes et cabaretiers
2 banquiers
1 Bimbeloterie
2 marchands de bois
2 bonbonnerie
15 bouchers
16 boulangers
19 cafetiers......Merci à Chantal B. pour le prêt de ce document
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