• C'est en juin 1933 que la piscine de l'école des Tambours (Victor-Hugo) est inaugurée....deux rares photos.....

     

    Juin 1933 - L'ouverture de la piscine de l'Ecole Victor Hugo

     

    Juin 1933 - L'ouverture de la piscine de l'Ecole Victor Hugo

    Juin 1933 - L'ouverture de la piscine de l'Ecole Victor Hugo


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  • - Les programmes

    PROGRAMMES DE l'HARMONIE DE GRAULHET

    L'Union Musicale : les programmes

    1911

    L'Union Musicale : les programmes

    PROGRAMMES DE L'UNION MUSICALE

    1927

    L'Union Musicale : les programmes

    1929

    L'Union Musicale : les programmes

    1932

    L'Union Musicale : les programmes

    L'Union Musicale : les programmes

    1933

    L'Union Musicale : les programmes

    1936

    L'Union Musicale : les programmes

    1937

    L'Union Musicale : les programmes

    1937- Magnifique plaquette pour la Sainte Cécile !

    L'Union Musicale : les programmes

    L'Union Musicale : les programmes

    1948

    L'Union Musicale : les programmes

    L'Union Musicale : les programmes

    PROGRAMMES DES SOIREES POUR LES MEMBRES HONORAIRES

    1930

    L'Union Musicale : les programmes

    L'Union Musicale : les programmes

    1937

    L'Union Musicale : les programmes

    L'Union Musicale : les programmes

    1952

    L'Union Musicale : les programmes

    L'Union Musicale : les programmes

     Merci à Brigitte VICENT pour le prêt des documents


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  • - La soirée du cinquantenaire

    C'est le 19 février 1971 que l'Union Musicale
    organise sa soirée du cinquantenaire

    MEMOIRES DE GRAULHET vous propose de découvrir
    le programme et quelques coupures de presse

     

    l'UNION MUSICALE : la soirée du cinquantenaire

    l'UNION MUSICALE : la soirée du cinquantenaire

    LA DEPECHE DU 19 FEVRIER 1971....

    l'UNION MUSICALE : la soirée du cinquantenaire

     

    l'UNION MUSICALE : la soirée du cinquantenaire

    l'UNION MUSICALE : la soirée du cinquantenaire

    Merci à Brigitte VICENT pour le prêt des documents


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  • - Réglement et quelques photos

    Les prémices de l'Union Musicale

    Philémon ANDRIEU est né le 14 novembre 1870 à Fleury dans l'Aude. C'est en tant qu'ouvrier imprimeur en 1895 qu'il vient travailler chez Monsieur BONNAFOUS père avant de s'installer à son compte à l'immeuble Olivier (marchand de vins) où se trouve alors le siège de l'Harmonie de Graulhet (créée en 1901), une des deux sociétés de musique avec la Fanfare de Graulhet . Vers 1914, il installe son atelier avenue Gambetta à l'ancien café Taylac, plus tard devenu magasin de peausserie Calmès et fils.

    Mais sa vocation véritable, son violon d'Ingres c'est la vraie musique ! C'est à l'Orphéon qu'il donne le meilleur de son temps. Il est le chef et le professeur de cet Orphéon.... en 1921 il réunit les deux sociétés musicales graulhétoises et l'Union Musicale est née. L'union faite il cède la baguette au prestigieux maître Benoist qui va diriger l'Union Musicale avec toute sa compétence. Philémon Andrieu va s'occuper dorénavant de l’École de musique...

    Ce sont les débuts de l'Union Musicale....Nous pouvons citer des chefs prestigieux au fil des années : Benoist - Gironce - Cols - Gesse - Monfraix - Philippi  - Garric - Albus - Diederich - Héral - Dondeyne.....

    Cette Société a honoré au fil des décennies toutes les manifestations officielles du 8 mai au 11 novembre en passant bien évidemment par les 13 et 14 juillet

     Aujourd'hui et depuis fin mars 2013 l'Union Musicale n'existe plus.

    Je tiens à mentionner ici dans cet article le nom de deux Graulhétois

    Charly CASTAGNE : Premier prix de Paris de clarinette et citoyen d honneur de la ville de Graulhet et Robert CASTAGNE musicien à la Musique des Gardiens de la Paix de Paris. Deux graulhétois, frères jumeaux, seuls musiciens professionnels nés a GRAULHET. 

    Merci à Brigitte VICENT pour le prêt des documents

    MEMOIRES DE GRAULHET vous propose de découvrir des documents

     Tout d'abord les Statuts et Réglements de l'Union Musicale
    (collection François MAZENS)

    L'Union Musicale

    L'Union Musicale

    L'Union Musicale

    L'Union Musicale

    L'Union Musicale

    L'Union Musicale

    L'Union Musicale

    Quelques photos

     L'Union Musicale

    La Fanfare avant 1914

    L'Union Musicale

    Harmonie et Orphéon - 1905-1910

    L'Union Musicale

    Avant 1940

    L'Union Musicale

    En déplacement à FOIX dans les années 60

    VOUS VOUS RECONNAISSEZ ?  VOUS CONNAISSEZ DES DATES
    DES PERSONNES N'HESITEZ PAS  A ME CONTACTER


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  • - 1971 - Inauguration Place J.MOULIN

    Brochure sur l'inauguration de la Place Jean MOULIN.

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN à Graulhet en 1971- Le texte et les photos

    montage François M

    Rappels historiques

    JEAN MOULIN

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN à Graulhet en 1971...en souvenir du 27 mai 1943 - Le texte et les photos

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN à Graulhet en 1971...en souvenir du 27 mai 1943 - Le texte et les photos

     Jean Moulin est né le 20 juin 1899 à Béziers où son père était professeur d'histoire et conseiller général radical-socialiste de l'Hérault.
    Licencié en droit, il entre très tôt dans la carrière préfectorale : d'abord secrétaire général de Préfecture à Montpellier, il est en 1925 le plus jeune sous-préfet de France, à Albertville en Savoie. Il est successivement sous-préfet de Châteaulin (1930-1933), de Thonon (1933) puis secrétaire général de la Somme (1934-1936).
    Il a également appartenu à plusieurs cabinets ministériels et notamment celui de Pierre Cot, Ministre de l'Air dans le gouvernement du Front populaire d'où il s'engage dans l'aide clandestine à l'Espagne républicaine. Nommé préfet en mars 1937, il est, là encore, le plus jeune préfet de France et est nommé à Rodez en 1938 puis à Chartres l'année suivante.
    Lorsque la guerre éclate, il veut rejoindre les troupes, mais il est maintenu en affectation spéciale à Chartres où il fait face à l'exode de la population. Le 17 juin 1940, il reçoit alors les premières unités allemandes ; les autorités d’occupation veulent lui faire signer une déclaration accusant des unités de tirailleurs africains d'avoir commis des atrocités envers des civils à Saint-Georges-sur-Eure, en réalité victimes des bombardements allemands.
    Maltraité et enfermé parce qu'il refuse de signer, il se tranche la gorge. Soigné in extremis par les Allemands, il reste à son poste avant d'être, comme préfet de gauche, révoqué par Vichy début novembre ; il part pour la zone sud, s'installe dans la maison familiale de Saint-Andiol (Bouches-du-Rhône) et prend contact avec les principaux mouvements de résistance de zone sud.
    En septembre 1941, il quitte la France par ses propres moyens pour rejoindre l'Angleterre depuis le Portugal après avoir traversé l'Espagne. A Londres, il est reçu par le général de Gaulle auquel il fait le compte-rendu de l'état de la résistance en France et de ses besoins. Rapidement convaincu de l'intelligence et des capacités de son interlocuteur, le chef des Français libres renvoie Moulin en métropole avec pour mission de rallier et d'unir les mouvements de résistance. Il doit également créer une Armée secrète en séparant le militaire du politique.

    Avec des moyens financiers et de transmission, Jean Moulin est parachuté sur les Alpilles le 2 janvier 1942 à 3h30 du matin.
    Il installe son Q.G. à Lyon.
    Délégué général du général de Gaulle, "Rex", alias Moulin, commence à mener à bien sa tâche complexe et délicate en zone sud. Il rencontre Henri Frenay, Emmanuel d'Astier et Jean-Pierre Lévy, respectivement responsables des trois principaux mouvements de la zone sud Combat, Libération et Franc-Tireur, leur apporte une aide financière, parvient, non sans mal, à aplanir leurs différends. Son action aboutit, en octobre 1942 à la création de l'Armée secrète (AS), fusion des groupes paramilitaires de ces trois grands mouvements, dont le commandement est confié au général Delestraint puis, au début de l'année 1943, à la création des Mouvements unis de Résistance (MUR) rassemblant Combat, Libération et Franc-Tireur.
    Grand amateur d'art et dessinateur lui-même, l'ancien préfet Jean Moulin ouvre entretemps une galerie d'art à Nice, la galerie Romanin (son propre pseudonyme d'artiste), qui lui sert de couverture.
    En février 1943, Jean Moulin se rend à nouveau à Londres où il rend compte de sa mission et est décoré par le général de Gaulle de la Croix de la Libération.
    De retour en France le 20 mars par une opération Lysander, "Rex" devenu "Max" est le seul représentant du général de Gaulle pour la Résistance. Ses efforts dans toutes les directions, malgré certaines réticences, aboutissent bientôt à la constitution du Conseil national de la Résistance (CNR) dont la première réunion se tient sous sa présidence au 48 de la rue du Four à Paris, le 27 mai 1943. Il s'agit d'un conseil réunissant les responsables de mouvements de résistance des deux zones mais aussi des responsables politiques et syndicaux. Important politiquement car il symbolise aux yeux du monde - et surtout des Alliés - l'unité française, le CNR adopte lors de sa première réunion une motion reconnaissant le général de Gaulle comme le seul chef politique de la France combattante.
    Dans le but d'organiser rapidement la relève à la tête de l'Armée secrète qui vient d'être décapitée par l'arrestation à Paris du général Delestraint, Moulin en convoque les responsables pour le 21 juin 1943 à Caluire, dans la banlieue de Lyon, chez le Docteur Dugoujon. Mais à la suite de dénonciations, la police de sécurité allemande (SIPO-SD) menée par Klaus Barbie intervient : tous sont arrêtés et emmenés à la prison du Fort Montluc.
    Interrogé par Barbie qui l'identifie après deux ou trois jours, Jean Moulin ne dit rien. Il est transféré début juillet avenue Foch à Paris puis dans une villa de Neuilly, où la Gestapo avait coutume "d'interroger" des personnalités importantes ; sans que l'on sâche réellement si c'est à cause des tortures subies ou parce qu'il a tenté de se suicider, son état de santé est désespéré. C'est vraisemblablement pour tenter de le soigner et de le conserver comme otage qu'il est transféré en Allemagne. C'est dans le train, quelque part entre Metz et Francfort, alors qu'il n'a déjà plus figure humaine, qu'il meurt le 8 juillet 1943.
    Ses cendres, jusqu'alors déposées au Père Lachaise, ont été transférées au Panthéon le 19 décembre 1964.
    www.ordredelaliberation.fr

    Conseil national de la Résistance

    Le Conseil national de la Résistance (CNR) était l'organe qui dirigea et coordonna les différents mouvements de la Résistance intérieure française, de la presse, des syndicats et des membres de partis politiques hostiles au gouvernement de Vichy à partir de mi-1943.

    Le CNR sous Jean Moulin

    Son premier président fut Jean Moulin, délégué du général de Gaulle, lequel voulait instaurer ce Conseil afin d'unifier les différents mouvements de Résistance qui s'étaient spontanément constitués depuis la défaite et son appel du 18 juin 1940, au lendemain de la demande d'armistice par le maréchal Pétain.

    Selon les dirigeants de la France libre, en effet, les mouvements de Résistance, hormis les Francs-tireurs et partisans (FTP) et autres résistants d'obédience communiste, étaient le plus souvent inorganisés et n'étaient pas suffisamment coordonnés. Aussi, nombre de maquis n'entretenaient pas de relations entre eux et ce cloisonnement des mouvements de Résistance empêchait toute action commune organisée, et donc efficace.

    Le 1er janvier 1942, Jean Moulin devient ainsi le représentant du général afin d'unifier l'ensemble des mouvements de Résistance. En juin, il met en place un Comité des experts chargé de penser la synthèse des projets politiques pour l'après guerre. Le tour de force qu'est l'unification se produit un an plus tard, le 27 mai 1943, lors de la première réunion du CNR qui se tient à Paris dans l'appartement de René Corbin, au premier étage du 48 rue du Four
    Outre Moulin et ses deux collaborateurs, Pierre Meunier et Robert Chambeiron, ont participé à la réunion du 27 mai 1943 :
    les représentants des huit grands mouvements de résistance :
            Pierre Villon du Front national de la résistance créé par le Parti communiste français2
            Roger Coquoin pour Ceux de la Libération,
            Jacques Lecompte-Boinet pour Ceux de la Résistance,
            Charles Laurent pour Libération-Nord,
            Pascal Copeau pour Libération-Sud,
            Jacques-Henri Simon pour Organisation civile et militaire,
            Claude Bourdet pour Combat,
            Eugène Claudius-Petit pour Franc-Tireur ;
        les représentants des deux grands syndicats d'avant-guerre :
            Louis Saillant pour la CGT,
            Gaston Tessier pour la CFTC ;
        et les représentants des six principaux partis politiques de la Troisième République :
            André Mercier pour le PC,
            André Le Troquer pour la SFIO,
            Marc Rucart pour les radicaux,
            Georges Bidault pour les démocrates-chrétiens,
            Joseph Laniel pour l’Alliance démocratique (droite modérée et laïque),
            Jacques Debû-Bridel pour la Fédération républicaine (droite conservatrice et catholique).

    Cette réunion aura une importance politique considérable,….
    « Après le 27 juin, les Américains ne peuvent plus douter de la légitimité de De Gaulle. La France devient un pays allié à part entière et, à ce titre, sera présente lors de la capitulation des armées nazies, le 8 mai 1945. D’autre part, les Alliés doivent abandonner leur projet d’administrer eux-mêmes la France au fur et à mesure de sa libération. Et, parce qu’il y a eu le CNR et de Gaulle, la France sera, lors de la création de l’Organisation des Nations unies, l’une des cinq grandes puissances à occuper un siège permanent au sein du Conseil de sécurité. » (source WIKIPEDIA)

    LES DOCUMENTS INEDITS

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN

    L'inauguration de la Place Jean MOULIN

     


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  • la passerelle a rejoint l'autre côté de la rive le 13 mai dans la soirée

    13 mai 2013 - Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

     Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    Passerelle de Millet : on y est presque !

    © photos François MAZENS


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  •   LE FOYER LEO LAGRANGE DE GRAULHET

    LE TEXTE paru dans LE GRAULHET REPUBLICAIN
    le 18 mai 1963 veille de l'inauguration

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    La carte officielle du Foyer Leo Lagrange
    MAISON EUROPEENNE DE LA JEUNESSE

     LE FOYER LEO LAGRANGE 1963-2003 : 50 ans !

     
    Il fut créé en 1948, l’un des premiers en France immédiatement après celui de Perpignan
    Un groupe de jeunes s’inspirant du message laissé par Léo Lagrange, décida de monter une section de camping et d’organiser des veillées. Afin d’honorer leur aîné qui avait insufflé à la jeunesse française les bases même de l’organisation des loisirs et qui avait fait le sacrifice de sa vie pour son émancipation, ce groupe de jeunes emménagea un foyer dans un local situé derrière le dispensaire actuel et lui donna le nom de Léo Lagrange
    L’agencement de l’immeuble fut laborieux et pénible, mais les jeunes travaillaient pour eux-mêmes dans l’Idéal de Léo Lagrange et rien ne les arrêtait.
    Ils durent abandonner à regret cet immeuble , qui un jour menaça ruine.
    Ils louèrent alors l’immeuble appartenant à Madame Bruyère, avenue Amiral Jaurès, combien d’ailleurs compréhensive à leur égard et dévouée à leur cause.
    Là, les activités prirent un essor rapide. Les sections sportives se créèrent les unes après les a autres: football, basket, athlétisme, volley-ball, hand-ball etc. Et la prise en charge de l’aéro-club ne fut pas une simple affaire. Grâce à l’impulsion des responsables du foyer, l’aéro-club sortit de l’ornière pour devenir le plus important du Sud-Ouest et l’un des plus florissants de France. Au départ, ils trouvèrent un Stampe classé «  R », c’est-à-dire à réviser complètement, et un appareil sérieusement accidenté. Actuellement, l’aéro-club compte 2 Stampes, 3 Pipers, 1 Jodel, 1 Ambassadeur 4 places et 3 planeurs. Il possède un moniteur et un mécanicien permanents. Son bar- restaurant est remarquablement tenu et géré.
    Des stages furent organisés permettant aux jeunes non seulement de Graulhet et de la région , d’acquérir le brevet de pilote à des prix vraiment très populaires, mais encore aux jeunes de la France entière, certains même venant de l’étranger.
    S’inspirant toujours du message Léo Lagrange, les responsables faisaient face avec ténacité à tous les obstacles, organisaient également les activités culturelles, une section ciné-club est montée, une troupe théâtrale qui a demandé de gros sacrifices est créée, un cycle de conférences est décidé avec la collaboration de l’Éveil artistique et de l’Amicale laïque, la section vacances démarre en même temps, un cours de danse classique à prix très bas est fondé.
    Les équipes sportives de succès en succès, l’équipe féminine de basket sous la direction de
    Mme Suzy Delmas-Bastié, ex internationale, étonne par ses résultats, les conférences sont suivies par un nombreux public, la troupe théâtrale réussit à la perfection et est demandée dans un nombre important de villes, la danse classique est une réussite et la salle si sympathique pourtant de l'immeuble Bruyère ne suffit plus pour satisfaire les jeunes et les y contenir.
    Les responsables du foyer, fidèles à l'enseignement de Léo Lagrange, désirant satisfaire la demande des jeunes, cherchent un autre local plus spacieux. N'en trouvant pas, ils risquent le grand coup. Ils achètent un terrain tenant au magnifique stade municipal.
    Mais ne voulant être assujettis à quiconque et voulant aussi démontrer qu'un foyer peut se réaliser sans le concours d'une municipalité, ils font le pari de le construire seuls, ils restaient également dans la ligne tracée par Léo Lagrange.
    Ce pari a été tenu, il vient de se réaliser. Le foyer est construit, flamboyant, tout neuf, avec l'aide seulement du ministère de la Jeunesse et des Sports, de la caisse d'Allocations familiales et de la Jeunesse plein air. Il faut dire aussi avec un emprunt à la caisse d'épargne.
    Il comprend, au rez-de-chaussée, le logement du concierge, un salon -bar, une grande salle de jeux, une salle pour jeux calmes, des bureaux. Au premier étage, une grande salle de lecture et bibliothèque et un dortoir pour garçons et filles destiné au stage de jeunes.
    Il est l'œuvre de M. Henri Brunerie, architecte D.P.L.G.
    Il sera inauguré dimanche prochain 19 mai, sous la présidence du Haut-Commissariat à la Jeunesse et  aux Sports, de M. le Préfet, de M. le Sous-Préfet et de Serge Lagrange, fils de Léo Lagrange
    La Fédération nationale des foyers Léo Lagrange sera représentée par son président, notre ami Deixonne, et son secrétaire, Pierre Mauroy.
    Tous les foyers du Tarn seront également présents, ayant à leur tête Georges Spénale, député, président de la Fédération départementale.
    Les foyers du Sud-Ouest seront largement représentés.
    N'est-ce pas là une expérience qui est un exemple ?

    LES RARES CARTES DE L'INTERIEUR DU FOYER

    LE FOYER LEO LAGRANGE 1963-2003 : 50 ans !

    Le salon bar

    LE FOYER LEO LAGRANGE 1963-2003 : 50 ans !

    La salle des fêtes et sa cheminée

    - Le Foyer Léo Lagrange

    Le salon -bar

    LE FOYER LEO LAGRANGE 1963-2003 : 50 ans !

    Différentes cartes publiées par le Foyer Léo Lagrange

    LE FOYER LEO LAGRANGE 1963-2003 : 50 ans !

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    LE FOYER LEO LAGRANGE

     

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    Avant sa construction, entre le Stade et le Dadou, une plaine , la piscine, le Centre Administratif et le Foyer ne sont pas construits.

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    Vision d'ensemble

    LE FOYER LEO LAGRANGE

    En vignette sur une carte multi-vues

    Qui était Léo LAGRANGE ?

    Léo Lagrange, né à Bourg-sur-Gironde le 28 novembre 1900 et mort à Évergnicourt le 9 juin 1940, est un socialiste français, sous-secrétaire d'État aux sports et à l'organisation des loisirs sous le Front populaire. Membre des Éclaireurs de France dans sa jeunesse, il rejoint la Section française de l'Internationale ouvrière (SFIO) après la scission de Tours en 1920 et devient rédacteur au Populaire, l'organe de presse de la SFIO. Élu député en 1932 lors du second Cartel des gauches.Il est ensuite nommé sous-secrétaire d'État aux Sports et à l'organisation des Loisirs auprès du ministre de la Santé publique Henri Sellier sous le gouvernement du Front populaire, en 1936.  Il s'emploie à développer les loisirs sportifs, touristiques et culturels. Il est à l’origine de la création du billet populaire de congés annuels qui accorde 40 % de réduction sur les transports ferroviaires, tandis qu'il encourage et impulse le mouvement des auberges de jeunesse.  Après avoir quitté le sous-secrétariat, il devient alors président du Comité laïc des auberges de jeunesse. À la déclaration de guerre, en 1939, alors parlementaire, il rejoint volontairement le commandement militaire, avant d'être tué le 9 juin 1940 à Évergnicourt d'un éclat d'obus. Les premiers clubs Léo Lagrange (qui deviendront plus tard la Fédération Léo-Lagrange) ont été fondés en 1950 par Pierre Mauroy alors secrétaire des Jeunesses socialistes.

    Avant l'existence du Foyer Léo-Lagrange...

    Texte écrit par Monsieur Charles GALAN

    HISTORIQUE DU CAMPING CLUB GRAULHETOIS

    Souvenirs Souvenirs.....


    Qui fut le précurseur à Graulhet de la CREATION DU FOYER LEO-LAGRANGE.

    Mais qui, entre-temps permit à plus de 80 jeunes Graulhétois de voyager et de passer des vacances de rêve dans les plus beaux coins de notre pays. Juste revanche sur le sort pour eux, qui avaient connus une adolescence plutôt morose de 1939 à 1945.
    Après la libération du TARN et de GRAULHET, fin août 1944, Noël PELISSOU limogé en 1941 par le gouvernement de VICHY retrouva son fauteuil de Maire. Il avait été le créateur et le fer de lance de la résistance Graulhétoise et avait choisi ses principaux membres parmi les militants du parti S.F.I.O. (le P.S. de l'époque).
    Survint la fin de la guerre le 8 mai 1945 qui provoqua le retour des  prisonniers de guerre et des déportés du S.T.O. La vie reprit son cours normal et la politique longtemps en sommeil pour cause de résistance pût reprendre ses activités.
    Nous étions un groupe de copains (âge moyen 17-18 ans) qui décidèrent de créer une section des Jeunesses Socialistes, chaperonnée pour cela par Roger ADHEMAR qui plus âgé que nous, en avait été adhérent en 1936 pendant la période du Front Populaire. La section adulte du Parti ayant loué un local à l'ancien Bazar PONS, rue Pasteur, nous y tenions nos réunions hebdomadaires et le dimanche matin, nous y vendions les journaux de nos convictions. Toutefois étant donné notre âge et les frustrations des 4 ans de guerre, la politique bien que solidement ancrée en nous, était dominée dans nos discussions par nos envies de sorties et d'amusement. Pour cela, il fallait de l'argent et des idées.
    Nous trouvâmes la solution en créant le CAMPING-CLUB-GRAULHETOIS. Roger ADHEMAR se chargeant des diverses formalités en Préfecture, ce qui nous permit d'obtenir l'agrément. Nous faisions ainsi d'une pierre deux coups, d'une part nous obtenions une subvention municipale et pouvions organiser des bals sous la Halle plus souvent que les autres, l'une sous la casquette Jeunes PS, et l'autre sous la bannière du C.C.G.
    Il est vrai que dans cette période d'après guerre, les gens n'avaient qu'une envie, vivre et s'amuser pour rattraper le temps perdu ! Aussi les bals étaient prisés, et les sociétés pouvant prétendre à en organiser ne se bousculaient pas au portillon ! La Mairie ayant, acheté le Château PAGES, avenue Victor-Hugo afin d'y aménager un dispensaire, nous céda le bâtiment des dépendances et de la buanderie situés au fond du parc. Nous en fîmes notre local, et tombant une cloison, nous disposions d'une salle assez vaste pour se réunir et organiser les soirées, le samedi.
    Les finances étant trouvées, il fallait bien parler un peu de Camping !
    Notre première sortie pour se rôder eut lieu en août 1946 à SAINT-FERREOL, nous étions 7 à 8 garçons et partîmes avec le car jusqu'à Revel, puis à pied jusqu'à Saint-Fé. Nous n'avions pas de tente, juste une grande bâche que notre copain Pascal, ouvrier chez Cazelle, bourrelier, rue Verdaussou, nous avait prêtée. Elle s'avéra un peu juste pour nous loger tous, elle couvrait juste les deux pentes, et nous dûmes fermer les deux côtés avec des couvertures.
    Avec un peu plus de matériel, deuxième sortie en août 1947 à ARCACHON, là aussi nous n'étions que 7 ou 8 garçons. Il y avait encore le pain jaune (farine de maïs), le car jusqu'à Toulouse, puis le train jusqu'à Bordeaux, et ensuite encore un train jusqu'à Arcachon. Nous avions expédié le matériel un jour avant, dans une caisse en bois, mais panique puisqu'elle n'arriva que le lendemain et la première nuit se passa à la belle étoile. En 1947, les terrains de camping n'existaient pas encore, nous campions au sud de la ville, dans le sable, tout prêt de la Dune du Pila. Roger ADHEMAR à la peau très tendre se paya un coup de soleil carabiné, rouge comme une écrevisse, il eut le soir de la température et il fallut l'hospitaliser une journée.
    Les gens voulaient des vacances et le camping était en plein essor. Nous acquîmes plusieurs tentes ainsi que des sacs de couchage gonflables et des ustensiles de cuisine. Une loi fut votée et décréta que tout campeur devait avoir une licence lui servant d'assurance en cas d'accident ou de feu de forêt, etc... etc... Ce fut pour nous une opportunité de pouvoir obtenir et vendre ces licences, c'est de là que date notre adhésion à la Fédération Léo-Lagrange. Nous les commandions début juin, pour faire face à la demande en juillet et août. Nous étions les seuls sur Graulhet et comme il en fallait une par personne, nous en placions souvent pour la famille entière. Nous prenions bien évidemment une petite marge, qui conforta notre trésorerie. Les adhésions se multipliaient et nous comptions une quarantaine de membres, avec autant de filles que de garçons.
    La Fédération nous ayant signalé un camp ouvert par elle à la CAPTE dans la presqu'ile de GIENS, face à la ville d'HYERES, ce fut la destination choisie en 1948 pour 15 jours de vacances avec un groupe de 45 personnes et déplacement en autocar. Ce fut un succès complet, nous étions à 100 mètres de la plage, sous les pins avec un animateur hors-pair, pour animer les soirées, nous enseigner des chants, etc... etc... Nous visitâmes les villes d'HYERES - TOULON et sa rade où nous vîmes des scaphandriers, travailler au chalumeau sous l'eau, pour découper les bateaux, qui a l'arrivée des Allemands en 1942 s'étaient sabordés ! Nous fîmes aussi des promenades en bateau, pour aller en visite aux Iles de PORT-CROS, de PORQUEROLLE et du LEVANT.
    Pour varier un peu, la moyenne montagne fut choisie pour les vacances de 15 jours en 1949, le lieu ST-PIERRE DE CHARTREUSE dans le VERCORS. Visite aux villes de VOIRON - GRENOBLE et des excursions avec le car dans les ALPES. Là aussi, le séjour excellent combla tous les participants, qui comprenaient pour la première fois des couples avec enfants.
    Le retour à la CAPTE, presqu'ile de GIENS, fut le choix de la majorité des jeunes pour les vacances de 1950. Toujours en car avec 45 vacanciers. Avec la plage à proximité, le camp ombragé, les visites et excursions se faisant surtout dans l'arrière-pays varois. Mais le camping avait pris de l'ampleur, trop de monde et de ce fait ambiance moins bonne. Néanmoins, le séjour fut apprécié de tous et la demande pour l'année suivante s'avéra très forte.
    Une lettre au bureau de la Jeunesse-Sports à Albi, nous permit d'obtenir gratuitement un complément de matériel, de plus nous fîmes un démarchage pour des membres honoraires et comme tous les adhérents payaient une cotisation, les finances étaient prospères.
    PAUL JUILLE, que j'ai oublié de mentionner au début de cette narration était Président du CAMPING-CLUB-GRAULHETOIS depuis sa création, il nous apportait sa caution morale, vu notre âge, et nous avions pour lui, beaucoup d'estime. Il était toujours présent, très actif, et participait avec son épouse et ses deux enfants à toutes nos sorties. Ce fut lui, qui lors d'un voyage sur la Côte d'Azur, avait appris qu'un camping situé dans une prairie au bord de la SIAGNE (c'est une rivière qui se jette dans la baie de CANNES) allait ouvrir pour l'été 1951. La proximité de CANNES, le luxe et les prix plus élevés qu'ailleurs, n'incitaient pas trop les campeurs, pour la plupart des gens modestes à choisir cette région pour les vacances. Néanmoins après discussions, nous décidâmes de tenter le coup. Mais pour avoir une certitude il fallait se déplacer, voir le coin, parler avec le propriétaire et connaître ses conditions.
    C'est ainsi que courant mai 1951. nous partîmes à quatre, dans la voiture de JUILLE Paul et sa femme devant, BUGAREL Jean (Secrétaire du CCG et moi à l'arrière). L'endroit était idéal, une prairie en bord de rivière, situé entre MANDELIEU-LA-NAPOULE et CANNES LA BOCCA, avec la route en bord de mer qui longeait la baie et menait directement à CANNES éloigné de 5 Kms environ. Le propriétaire, un homme âgé entre 60 et 65 ans, se déclara enchanté de l'arrivée d'un car amenant 50 campeurs, un accord fut vite trouvé, rendez-vous pris pour début août. A la réunion qui suivit lorsque l'annonce fut faite pour 15 jours de vacances sur la Côte d'Azur, l'ambiance monta et il fallut établir des dates limites pour les inscriptions.
    Ce séjour s'avéra idéal, temps magnifique, baignades soit à la mer, soit en rivière, canotage sur la SIAGNE, visite de GRASSE - NICE - MONACO, excursions dans l'arrière-pays niçois, avec les Gorges du CIANS, de la VESUBIE, etc...etc... Le soir souvent le car nous embarquait pour une virée à CANNES. Tous les participants furent enchantés, à tel point que les vacances pour 1952 se passèrent au même endroit.
    Nous repartîmes toujours en car, avec une cinquantaine de participants, 7 ou 8 d'entre nous décidèrent en prenant le Ferry à NICE de faire un séjour d'une semaine en CORSE, pendant que le gros de la troupe restait au camp de base. Bien entendu ce déplacement n'était pas improvisé, les engagements et les billets étaient pris à l'avance. Le travail de Marcel MAURIES fut ainsi allégé car je dois dire que depuis 3 ans, il était le cuistot principal de notre groupe et que sans être passé par l'école hôtelière, il s'en sortait très bien. Nous visitâmes à nouveau NICE et MONACO et le car que nous avions à demeure nous amena à deux ou trois reprises excursionner dans les Alpes de Haute-Provence en passant par DIGNE - SISTERON et les gorges du VERDON.
    En 1953 pour connaître d'autres régions les vacances furent prévues à ST JEAN DE LUZ toujours pour 15 jours en août. Le camping était très bien, mais pour une fois le temps ne fut pas de la partie, sitôt installé la pluie fit son apparition et cela dura 3 ou 4 jours d'affilée. Comme les prévisions météo ne parlaient pas d'amélioration, le moral baissa et le retour décidé. Il restait encore une semaine de vacances et nous repartîmes le lundi pour ARGELES SUR MER en passant par les PYRENEES, FOIX - TARASCON- AX LES THERMES, FONT-ROMEU et ARGELES sur la côte méditerranéenne. Là par contre, le temps fut beau et chaud et nous pûmes profiter de la plage pour baignade et bronzage.
    En dehors des grandes sorties du mois d'août, nous ne restions pas inactifs, nous faisions des voyages pour 3 jours à Pâques ou Pentecôte et parfois seulement sur 1 jour. Au programme les GORGES DU TARN, LE GOUFFRE DE PADIRAC, la cité de CARCASSONNE, le SIDOBRE en partant de CASTRES avec le petit train qui en longeant l'Agout allait jusqu'à BRASSAC et LACAUNE, puis le retour à pied sur Castres le lendemain.
    Nous étions un bon client des Autobus PEYRE, et nous affrétions chez lui, soit le car de 50 places, soit le car de 28 ou 30 places. Pour les grandes sorties d'août, nous avions passé un accord, nous prenions le car en location pour 15 jours avec obligation pour nous de nourrir et héberger le chauffeur, et de parcourir un kilométrage imposé par la Maison PEYRE.
    Pour un lundi de Pâques, nous avions prévu de faire l'omelette à AMBIALET, avant de nous installer et pour donner l'ambiance (nous étions plus de 60), nous avons défilé en musique dans le village, car parmi nous il y avait des musiciens, le repas du soir fut pris au restaurant chez Augustin aux AVALATS. Je n'ai pas souvenance de déplacement en aussi grand nombre, sauf pour ceux qui quelques années plus tard prirent la direction de l'Allemagne, après le jumelage avec PRIEN. De 1945 à 1953, 8 années avaient passé et le groupe des animateurs par suite de mariage, de naissance d'enfants, de changement dans le travail avait diminué. Les voitures commençaient à se multiplier permettant à chacun de partir en vacances à leur choix. Il y eut encore des réunions et des soirées, le samedi entre nous au local, mais nous sentions qu'avec l'évolution de la vie, la période faste était passée. Roger NAJAC entra alors au Bureau et avec l'aide de JUILLE et d'ADHEMAR décidèrent et établirent les plans pour la construction du FOYER LEO-LAGRANGE tel qu'il est aujourd'hui.
    C'est lors des obsèques d'ADHEMAR que le Président SCIE m'a demandé de relater l'historique de la création du FOYER. J'ai fait de mon mieux et lorsque la mémoire me faisait défaut, j'ai pris conseil auprès de MAURIES, GOXE et URUTY qui sont avec moi le dernier carré encore vivant des premiers fondateurs. Je m'excuse d'avoir été trop long, mais on ne peut raconter 8 ans d'histoire qui ont précédé le FOYER en une seule page.


    Charles GALAN


    PS. Sur le terrain sur lequel nous avons campé en 1951 et 1952, se dressent depuis 30 ou 35 ans, des immeubles grand standing de 3 ou 4 étages, avec de grands balcons, et à l'embouchure de la Siagne se trouve un immense port de Plaisance, pour les voiliers et les hord-bords qui évoluent dans la baie.
    Or Paul JUILLE m'a dit souvent, j'ai toujours regretté que lors de notre premier séjour en 1951, nous n'ayons pas demandé au propriétaire de nous vendre 600 ou 700 m2, pour en faire un centre de vacances. S'il avait accepté, avec la caution de la Mairie, nous aurions pu emprunter et l'acheter. Nous n'aurions sûrement pas eu l'autorisation de réaliser ce camp, mais la plue-value au fil des années aurait été très importante. Je l'avais approuvé et regretté avec lui que nous n'ayons pas tenté le coup.

    Je remercie le Conseil d'Administration du Foyer LEO LAGRANGE, en particulier Josette ARRANZ ainsi que Madame Charles GALAN sans qui ce texte n'aurait jamais été publié.

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     


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  •  1953 : La premiere Quinzaine commerciale
    et la première Reine de Graulhet

    Il y a 60 ans la premiere Quinzaine commerciale et la première Reine de Graulhet

     

    L'Union du Commerce et de l'Artisanat Graulhétois (UCAG) existe depuis 1932 mais c'est à partir de 1948 qu'elle se révéla. En effet c'est du 3 au 18 novembre 1953 qu'eut lieu la première Quinzaine commerciale. Les rues se parèrent de guirlandes, la ville fut entièrement sonorisée et le vendredi soir Marie-Thérése Papaïx fut élue par le comité d'organisation augmenté de quelques personnalités, première Reine de Graulhet, au cours d'une soirée de gala dans l'ancienne salle de l'Odéon pleine à craquer ! Ses demoiselles d'honneur : Anne Martin et Brunette Maiguenon.

    J'ai rencontré Marie-Thérése il y a quelques semaines qui m'a gentiment prêté toutes les photos publiées ci-après. Marie-Thérése garde la même  spontanéité qui émane de ces clichés ainsi que le même plaisir a évoquer les souvenirs de ces journées de Novembre qui ont fait d'elle et pour toujours la première REINE de Graulhet.

    REINE D'UN JOUR - REINE DE TOUJOURS !

     60ième Anniversaire de la Quinzaine commerciale

    La réception à la Mairie

     60ième Anniversaire de la Quinzaine commerciale

    Anne MARTIN, Marie-Thérése PAPAIX, Brunette MAIGUENON

     60ième Anniversaire de la Quinzaine commerciale

    Lors du Bal au Trianon avec Monsieur MASCAR, électricien et ....boxeur

     60ième Anniversaire de la Quinzaine commerciale

    Marie-Thérése et son futur époux Henri AZEMAR

     

    Il y a 60 ans la premiere Quinzaine commerciale et la première Reine de Graulhet

    Le portrait de la Reine offert par le Studio BIMOUAT

    Pour attirer un maximum d'acheteurs, la Quinzaine fut dotée d'une grande tombola. Pour 10 F d'achat (20 F dans l'alimentation) on vous remettez un billet. Le premier prix pour 1953 fut une voiture 4 CV Renault modèle 1954, l'heureux gagnant fut Monsieur François Marquié (grand père de Francis Piquemil), le billet gagnant lui avait été remis par Monsieur Bories en achetant un pantalon ...!

     60ième Anniversaire de la Quinzaine commerciale

     Le gagnant Monsieur Marquié entouré de la
    première Reine : Marie-Thérése PAPAÏX et de la Renault 4 CV 1954 !

     60ième Anniversaire de la Quinzaine commerciale

    Les félicitations de la Reine à l'heureux gagnant

    VOUS POSSEDEZ DES CLICHES , DES DOCUMENTS DE CETTE SOIREE, DE CETTE ELECTION , VOUS ETES SUR LES PHOTOS OU UN DE VOS PARENTS
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  • - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

    Suzy, la Grande Dame du basket , s’en est allée

    par Robert PY

    Triste dimanche que ce dimanche 17 mars. A l’heure où les sportifs s’apprêtent à enfiler leur maillot, la terrible nouvelle nous arrivait : Suzy qui luttait depuis plusieurs mois contre un adversaire bien plus fort qu’elle, Suzy venait de perdre son dernier match .
    Celle à qui le basket graulhétois doit ses grandes heures de gloire venait de lâcher prise.

    Suzy est arrivée à Graulhet en 1957, toute auréolée de son titre d’internationale de basket .Elle portera 18 fois le maillot de l’équipe de France de 1954 à 1958.
    Ce sport dans la cité mégissière en est alors à ses premiers balbutiements. En quelques années grâce à ses talents d’entraineuse puis comme joueuse, elle a hissé l’équipe féminine au plus haut niveau.
    Suzy  jusqu’en 1964, si elle entraine Graulhet, continue de jouer à Toulouse (TAC). En 1963 les deux équipes sont opposées et Suzy est dans le camp des toulousaines. Ces dernières remporteront facilement le match.

    En 1968, les Graulhétoises sont championnes de France de nationale 2 et accèdent pour la première fois, en nationale 1. Suzy a 34 ans mais elle est toujours sur le terrain.
    Avec peu de moyens financiers, mais avec un cœur admirable et des joueuses talentueuses et fidèles au club, Suzy réussit l’exploit de maintenir l’équipe en nationale 2 pendant plus de 20 ans. A cinq reprises ( 1968, 1972 , 1975 , 1978 et 1982 ) les Graulhétoises évoluent en nationale 1.
    Dur apprentissage du basket à ce niveau face à des équipes bien plus expérimentées . Et si les victoires furent rares, nos « demoiselles de Graulhet » ne baissèrent jamais les bras.
    Que de souvenirs de ces matches contre le CUC, Marseille, Orly, Nice...dans cette rustique salle du stade Noël Pélissou qui avait du mal à contenir la foule de spectateurs venus après un match de rugby .

    En 1987, après 30 ans au service du basket graulhétois, mais aussi départemental et national, Suzy prend du recul. Le club ne s’en remettra pas.Trois ans après, son équipe, qu’elle a mis tant de cœur à construire, disparaissait .


    Merci, Suzy, pour tout ce que tu as fait pour ce sport que tu aimais tant. Merci, Suzy, pour ces grandes joies que tu nous as fait vivre sur un terrain et autour d’un terrain.
    Là où tu es maintenant, il y a sûrement un terrain de basket. Tu trouveras bien un équipe à entraîner, peut-être même que tu joueras un peu. Pierrot, ton mari, tiendra la table de marque. Louis et Jules, tes amis, te soutiendront. Et tout autour du terrain, il y aura plein de gens que tu aimes.

     Robert PY

    CARTE POSTALE

    - Suzy BASTIE

    SUZY BASTIE : La grande dame du basket s'en est allée

    PHOTOS

    - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

     

    - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

     

    - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

    Suzy, debout à droite avec l’équipe de France junior
    (Collection personnelle de Cathy Malfois)

    Crédits photos : http://daft-dunk.fr : Le basket au féminin

    - Suzy BASTIE

    L’équipe de France féminine 7èmes aux Championnats d’Europe de Prague en 1956. Suzy Bastié porte le numéro 16.  Thérèse Marfaing (Toulouse) n°4 et Ginette Mazel (native de Rodez)  n°10

    Crédits photos : https://hoopsdiary.wordpress.com/

     PHOTOS à la MAIRIE de GRAULHET

    - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

    - Suzy BASTIE

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    - Suzy BASTIE

     

     © MÉMOIRES DE GRAULHET - REPRODUCTION INTERDITE sous quelque forme et quelque support que ce soit.

     


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  • La photo inédite de la fin du kiosque...

    Cliquez sur les images pour les voir en plus grand !


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  • - Albert FABRE : le phénomène tarnais

    EN EXCLUSIVITE A GRAULHET
    le DIMANCHE 9 MARS 1913
    à la mairie

    EXHIBITION du phénomène tarnais

    ALBERT FABRE

    4 ans - 1 m 36 - 37 kilos

    né en 1908 près de Brousse à Mellet

    PHENOMENE HUMAIN TARNAIS : Albert FABRE : les cartes inédites

     l'annonce publiée dans l'ECHO DU DADOU du 9 mars 1913

    les rares cartes postales de ce phénomène humain tarnais

    ... Autres cartes de personnages tarnais ...


    MAMOUILLE de Castres

    Louis CAUQUIL dit Mamouille  (1840-1906) de petite taille etait vendeur de journaux. Il ressemblait à un mendiant, se lavait peu, portait des vêtements offerts et toujours une casquette.Il fut un type de la rue très populaire à Castres, dix cartes postales lui sont consacrées.

    PHENOMENE HUMAIN TARNAIS : Albert FABRE : les cartes inédites

    LE TERRRRRRRRRRRRRRRRIBLE DE PENNE

    PHENOMENE HUMAIN TARNAIS : Albert FABRE : les cartes inédites

     

    «Alexandre Viguier (1835-1911) était au départ agriculteur et géomètre. Connaissant le Code pénal, le Code civil et la Bible par cœur, il jouait au conseiller juridique, assistant les gens devant les tribunaux, les notaires. Il a réussi à résoudre des tas d’affaires. On a commencé à dire qu’il était terrible pour ça, d’où son surnom. La seconde partie de sa vie vaudra la célébrité au Terrible de Pena (en occitan). Il s’est laissé pousser la barbe et est devenu une sorte de tribun politique. Aux législatives de 1893, il obtint 242 voix face à Jaurès en se présentant comme «candidat régénérateur de l’humanité en souffrance». «Il rédigeait des brochures comme des jugements débutant par : Attendu que… Derrière ce jargon juridique, il avait des idées très modernes, très en avance sur son temps et toujours d’actualité. Il était pour le désarmement, la paix et un système politique où les électeurs pourraient s’ils ne sont pas contents d’eux renvoyer chaque année les gouvernants, qui ne seraient pas plus payés qu’un petit fonctionnaire pour rabattre leur arrogance». Lors de la visite du tsar Nicolas II le 6 octobre 1896, le Terrible part à Paris pour lui demander d’abolir l’esclavage en Russie et est interné à Sainte-Anne dès sa descente du train, avant d’être reconnu «non fou» et libéré. Ce politicien marginal se promenait avec une lanterne censée «éclairer la justice, la nation et le monde».

     .


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  • - Incendie du Moulin de la ville


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  • - Le Quartier PANESSAC

    DECOUVREZ LE QUARTIER PANESSAC

     Cliquez sur chaque image pour l'agrandir

     le plan de Graulhet au Moyen-Age publié dans l'ECHO DU DADOU et dessiné par Monsieur Edmond FABRE.

    Le Quartier PANESSAC à travers cartes postales et documents

     

     Quartier
    de
    PANESSAC 
    Pour la première fois le plan intégral du Faubourg de Graulhet au Moyen-Age

    LES CARTES POSTALES DU QUARTIER PANESSAC

    Le quartier de Panessac est le cœur historique de la ville. Les habitations  se situent entre le ruisseau du Verdaussou, le Dadou et le Chateau qui borde l'enclos du Seigneur (Jourdain) 

    L'ECHO du DADOU du 2 juin 1912 publie en une le plan fortifié du Faubourg de Graulhet au Moyen-âge, plan dressé par Edmond Fabre.


    LES ANCIENNES RUES DE PANESSAC

    Rue Droite
    Rue Obscure
    Rue de Lapeyre
    Rue Traversière du Terrier
    Rue de la Confrérie de Saint Projet
    Rue du Petit Château
    Rue de Lacalvétie
    Rue de Labastide
    Rue de la Seysse
    Ru du Four
    La Côte de la Paradelle
    Avenue de la Terrasse des Voûtes
    La Place au blé
    La place de la Cathédrale

    Pour accéder au Faubourg

    Porte de l'Adou
    Porte de la Bastide
    Porte de la Barbacane
    Pâtus du Terrier
    Pâtus du Gouch

    L'origine du nom Panessac :  Panosac soit rue vide-gousset qui laisse à penser que cette rue étroite et sombre aurait pu être un coupe-gorge. Ou  panis  soit sac de pains en raison du four banal qui se trouvait à proximité .

     Retrouvez les noms et surnoms des habitants de Panessac 
    sur ce plan reconstitué par l'Association Mémoire sociale Graulhétoise
    l
    Les noms et surnoms ont été donné par Monsieur Georges RIGAUD

    Le Quartier PANESSAC à travers cartes postales et documents

     

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  • - L'Inauguration de l'Aérodrome

    Publication INTEGRALE et INEDITE du programme d'inauguration de l'Aérodrome de Graulhet le 7 juillet 1935

    avec une retranscription des textes

    cliquez sur les images pour les agrandir

    AERODROME

    AERODROME

    AERODROME

    LE TEXTE RETRANSCRIT DE L'AERO-CLUB DE GRAULHET

    L'AÉRO-CLUB DE GRAULHET

    Votre Aéro-Club a débuté par une modeste section de Vol à Voile, constituée par un groupe de jeunes gens sous l'impulsion de M. HUILLIET le sympathique chef pilote de l'Aéro-Club du Tarn à Castres à la fin de 1932.
    Tout de suite les partisans de l'aviation à Graulhet nous sommes joints à eux et avons, constitué l'Aéro-Club dont les statuts ont été déposes à la Préfecture le 18 Mars 1933, et dont l'objet a été de faire naître l'aviation de Tourisme et de la développer par la création d'un Aérodrome.
    Le 11 Juin 1933, sur le terrain des Voûtes que les familles GILABERT et BOSC, prêtaient déjà à la Section de Vol à Voile, nous avons organisé un Rallye de propagande d’Avions de Tourisme.
    Tous les Amis que notre président, M. ARMENGAUD possède dans l'aviation ont répondu à son invitation, de sorte, que ce meeting a été particulièrement réussi et à été goûté des spectateurs au delà de nos prévisions.
    L'idée était lancée et la Municipalité avait compris tout de suite l'importance vitale pour la vie future de Graulhet du mouvement aéronautique.
    Nous avons trouvé auprès d'elle la clarté de vue et la rapidité de décision d'administrateurs avertis qu'elle applique à toutes les questions qui se posent devant elle. Sa collaboration nous a rendu immédiatement accessible notre premier objectif, l’Aérodrome.
    Grâce à cette rapidité, la vie de l’Aéro-Club est devenue sans cesse puis active.
    M. HUILLIET, malgré ses nombreuses occupations à l'Aéro-Club du Tarn, ayant consenti a assumer provisoirement les fondions de moniteur, la Section Navigante a pu fonctionner immédiatement.
    Le nombre de membres actifs, honoraires et bienfaiteurs n'a pas cessé de s'accroître. Il dépasse aujourd'hui 300 et l'Aviation est devenue une chose familière à tous les Graulhétois.
    Quatre avions ont leur port d'attache à Graulhet. Le souriant DUBOURG autre chef pilote, le plus universellement connu dam l'aviation commerciale est la propagande aérienne personnifiée. Dès le premier contact il fait aimer l'aviation aux plus réfractaires par son entrain et sa parfaite connaissance de toutes les choses de l'air.
    Un tel début permet de bien augurer de l'Avenir. Nous allons nous atteler à la question du hangar qui devient urgente et à l'aménagement d'un siège où les visiteurs qui viennent nous témoigner tous les jours leur intérêt, trouvent le confort dont le terrain est encore dépourvu.
    L'aide officielle que nous espérons pour la réalisation de ces projets se faisant trop attendre, nous devrons ne compter que sur nous-mêmes et sur la confiance de ceux qui nous ont soutenus jusqu'à présent, nous ont témoigné et que nous espérons qu'ils nous continueront après les résultats que nous avons atteints.


    COMITÉ  DE DIRECTION de l' Aéro-Club de Graulhet
    President: M. Ernest ARMENGAUD
    Vice-Presidents : MM. Jean VIGUIER, Pierre BOULADE, Norbert MARY, Charles AUQUE
    Trésorier : M. Laurent BOURDARIÈS
    Trésorier -Adjoint : M. Louis DURAND
    Secrétaire: M. Pierre MASSIÉ
    Secrétaire -Adjoint. M. Laurent ANDRAL
    Délégué à la propagande : M. Louis FORT
    Membres : A. AVERSENQ. G. BOURDARIES CLOUP, A. JOFFRE, F. CORBIÈRE, G. FARGUES, L. PAUTARD, L RICHARD, E. THÉOPHILE, G. VINSON

    Commissaire de l’Aéro-Club de France : Jean MAURIES


    AERODROME

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    LE TEXTE COMPLET RETRANSCRIT SUR LA CREATION DE L'AERODROME

    L'Aérodrome de Graulhet


    Nous présentons aujourd'hui au public et aux pilotes qui ont bien voulu répondre à notre appel et participer à notre rallye : l'Aérodrome de Graulhet.
    Ce terrain, qui présente des lignes d'envol de 650 et 750 mètres en tous sens et dont les abords sont exceptionnellement dégagés présente pour ses usages et pour la ville des avantages uniques.
    Ses dimensions et son dégagement permettent toutes les réalisations et lui permettront de suffire aux besoins de la navigation aérienne quelque extension qu'elle puisse prendre.
    Sa proximité de la ville, sans présenter les dangers que cette situation comporte d'ordinaire en fera dans un avenir très proche un aménagement de première nécessité pour Graulhet et un facteur de développement considérable grâce à l'amélioration qu'il apportera aux relations de Graulhet avec l'extérieur.
    Ce terrain est la propriété de la ville de Graulhet qui en confie la gestion à l'Aéro-Club. C'est dire que nous avons construit sur des bases solides et pris soin d'éviter toute incertitude pour un avenir proche ou lointain. Certains d’être chez nous et pour toujours sur cet aérodrome, nous pouvons travailler à son amélioration en toute tranquillité d'esprit.
    Cette réalisation qui a fait l'admiration de tous les connaisseurs a été terminée en moins de dix mois, pourparlers d'achat compris grâce à la collaboration de la Municipalité et de l'Aéro-Club.
    La Municipalité de Graulhet à l'esprit d'initiative duquel nous le devons a compris qu'il y avait un intérêt primordial à agir le plus rapidement possible. Aussitôt après le Rallye aérien du 11 juin 1933, au cours duquel l'Aviation de Tourisme a été révélée au public de Graulhet, on s'est inquiété de savoir si le terrain des Voûtes où il avait eu lieu suffirait à assurer le service aérien de Graulhet. La réponse ayant été négative, l’Aéro-Club et la Municipalité ont commencé a examiner la création d'un terrain remplissant tontes les conditions requises. Le choix s'est fixé tout de suite sur le terrain que nous vous présentons aujourd'hui.
    Grâce à une entente parfaite et à la bonne volonté générale les choses avancèrent rapidement. A la Municipalité, nous avons pu particulièrement apprécier le dévouement à la cause entreprise de MM. Théophile, Pélissou, Olivier, Boulade,Sandral, Bélière et Satgé. Dans les services de la Mairie, MM. Portal. Pauvel, Sudre nous ont été précieux par leur connaissance des questions techniques.
    Notre conseiller général, M. François Morel a multiplié à Paris les démarches sans se lasser et a réussi à activer le fonctionnement des rouages de la machine administrative d'une façon presque miraculeuse.
    M. Guilhou au Service des Bases, nous a aidé de son expérience et nous a donné de très bonne grâce d'excellents conseils,
    MM. Maincourt de Gaillac, et son directeur à Graulhet M. Palud, ont tout fait de leur coté pour nous faciliter le déplacement d'une ligne haute tension.
    MM. Lemay, Boissière, Guignes et Sicre ont transformé le sentier à demi effacé d'accès au terrain eu une magnifique route moderne de huit mètres, capable de faire face au trafic le plus intense.
    Enfin le financement immédiat a su se faire grâce aux avances de fonds de MM. Armengaud frères, de la Chambre syndicale, de MM. Aristide Cathalau, Elie Théophile, Joseph Tignol. François Morel, H Sabin père et fils, Norbert Mary, Pierre Boulade, Gaston Mûller, Henri Bignet Jean Viguier, Paul Hiversenc, P. Massié qui ont bien voulu nous faire confiance pour des sommes importantes.
    La tâche qui nous a été dure, eût été impossible sans le concours de ceux que nous venons de nommer et nous leur adressons nos remerciements les plus sincères.
    Grâce à eux le travail avança à grands pas, enjambant quelque fois les formalités administratives. Tout fut entrepris à la fois, et mené de front : Question financière, pourparlers d'achats et d'échanges. Démarches pour l'homologation, préparatifs pour les travaux d'aménagements etc.
    Notre premier soin a été d'acquérir des options d'achat et d'échange auprès des huit propriétaires de terrain devant constituer l'Aérodrome.
    Aussitôt après, le 20 avril 1934, les travaux commencèrent qui devaient durer plus de trois mois et procurer 3.000 journées de travail à des ouvriers terrassiers et maçons.
    Trois mille mètres de drains ont été creusés pour assainir le sol et sept mille cinq cents mètres cubes de terre ont été nécessaires pour combler les fossés et chemins creux qui sillonnaient le plateau dans tous les sens. Une vingtaine d'hectares ont été labourés avec soin et la totalité du terrain hersée et ensemencée.
    Le tout mené si rondement que le 10 juin 1934, quarante-deux jours après le premier coup de pioche de l'équipe Pointud et un an, jour pour jour, après le Rallye des Voûtes, les deux premiers avions pilotés respectivement par MM Gasc et Huillet de Castres, se posaient sur le terrain.
    La sécurité du trafic aérien à Graulhet étant assurée d'une façon parfaite et définitive, il ne nous reste qu'à en organiser la commodité et le confort.
    Après avoir prouvé notre désir d'aboutir et la vitalité du mouvement aéronautique dans notre ville, nous pensions avoir mérité que les Pouvoirs Publics fassent quelque attention à nous.
    Nous ne pensions pas être trop exigeants en espérant une modeste subvention pour l'édification d'un hangar, étant donné que le Ministère de l'Air prévoit de pareilles aides et qu'elles figurent à son budget.
    Mais cette satisfaction nous ayant été refusée, nous allons être dans la nécessité d'entreprendre un nouvel effort pour avoir un abri convenable et plus solide que le hangar agricole hâtivement consolidé que vous voyez et pour aménager quelques salles où pourront s'asseoir et se reposer à l’ombre nos visiteurs et les nombreux promeneurs qui viennent tous les jours plus nombreux, témoignage apprécié de l’intérêt que Graulhet nous porte.
    En même temps, nous travaillerons à rendre plus parfaite l'aire d'atterrissage, nous resserrerons le réseau de drainage, nous ensemencerons à nouveau les parties où la végétation reste défectueuse, nous compléterons le balisage et nous pousserons les limites de l'aire d'atterrissage jusqu'aux limités extrêmes du terrain nous assurant, par vents dominants une ligne d'envol de mille mètres.
    Et notre programme sera réalisé d'avoir voulu mettre Graulhet au premier plan du mouvement aéronautique. On ne nous reprochera pas d'avoir « vu grand » si on réfléchit à ce qu'il en a couté dans le passé d'avoir « vu petit ».
    L'aviation commerciale avance à grands pas, elle réalise actuellement en sécurité, rapidité et confort les plus grands progrès de tous les temps et les grands terrains d'aviation seront des facteurs de développement et de prospérité. Ils vont être au trafic aérien ce que les gares sont au trafic ferroviaire et les croisements de grandes artères au trafic routier.
    L’activité sans cesse grandissante qui règne sur le terrain depuis qu'il est ouvert à la circulation aérienne témoigne de son utilité.
    Dans le seul mois de mai, les avions attachés à Graulhet ont effectué 54 sorties et se déplacés à Toulouse, Tanus, Revel, Marseille, Carcassonne, Вéziers, Montpellier. Avignon et Paris. Pendant le même temps, 9 avions étrangers à Graulhet ont atterri sur notre terrain.
    Au milieu de la crise qui touche si durement notre Industrie, c'est un spectacle réconfortant que de voir notre petite cité s'imposer sans hésitation de tels sacrifices et s'organiser pour faire face aux nouvelles conditions de travail et assurer à ses habitants les meilleures conditions de vie possible.
    C'est une courageuse гéponse aux pessimistes toujours prêts à prédire la fin de sa vie économique et c'est un symbole de son amour pour le travail, de son goût pour la lutte et de sa confiance tranquille dans l'avenir.
     

    AERODROME

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  • - Brindejonc des Moulinais - Demazel

     L'Aviateur BRINDEJONC DES MOULINAIS sans le ciel de Graulhet en mai 1912

     L'Aviateur BRINDEJONC DES MOULINAIS dans le ciel de Graulhet en mai 1912 - Lucien Demazel

    L'Aviateur BRINDEJONC DES MOULINAIS sans le ciel de Graulhet en mai 1912

     

     LE PROGRAMME COMPLET
    DES FETES DE BIENFAISANCE ET d'AVIATION

    - Brindejonc des Moulinais - Demazel

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    L'Aviateur BRINDEJONC DES MOULINAIS sans le ciel de Graulhet en mai 1912

    La visite des monoplans coûtait 25 centimes

    L'Aviateur BRINDEJONC DES MOULINAIS sans le ciel de Graulhet en mai 1912

    DIMANCHE 11 NOVEMBRE 1912
    L'AVIATEUR LUCIEN DEMAZEL A GRAULHET

    L'Aviateur BRINDEJONC DES MOULINAIS sans le ciel de Graulhet en mai 1912

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    L'Aviateur BRINDEJONC DES MOULINAIS sans le ciel de Graulhet en mai 1912

    Une carte postale avec l'aviateur DEMAZEL dans le Gers à LECTOURE

    LES AVIONS DANS LE CIEL DE GRAULHET A TRAVERS LES CARTES POSTALES 

    L'Aviateur BRINDEJONC DES MOULINAIS sans le ciel de Graulhet en mai 1912

    L'Aviateur BRINDEJONC DES MOULINAIS sans le ciel de Graulhet en mai 1912

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