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Par FRANCOIS M le 30 Novembre 2022 à 16:07
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Par FRANCOIS M le 29 Juin 2022 à 09:28
GENDARMES ET SOLDATS
CARTES PHOTOS ET CARTES POSTALES pendant les GRÈVES ET CONFLITS SOCIAUX
Lors des différents conflits sociaux ayant touchés Graulhet au fil des années plusieurs bataillons d’infanterie et de cavalerie vont être envoyés sur place pour maintenir l'ordre. Par exemple en 1909-1910, près de 3000 soldats et gendarmes stationneront dans la ville durant le conflit que l'on appelera la grande grève
Je vous conseille l'excellent article de Matthieu Lépine. De nombreuses cartes postales et cartes photos sont parues à ces moments là. Souvent rares car éditées à peu d'exemplaires.
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Par FRANCOIS M le 22 Septembre 2020 à 12:31
C'est aux hommes et femmes qui ont créé et façonné les établissements WEISHARDT que le blog MÉMOIRES DE GRAULHET va s’intéresser.
Texte inédit
LES HOMMES ET LES FEMMES DE WEISHARDT
Tout commence à Dijon le 11 janvier 1839 lorsque Jean-Conrad Weishardt fonde la Société des colles fortes Weishardt. La région possède des tanneries, leurs déchets pourront être utilisés et de nombreuses fabriques de meubles et de barriques consomment énormément de colles fortes, voici les raisons profondes de cette implantation à Dijon. Son fils Joseph travaille avec lui dès son plus jeune âge et en 1870 il prendra la tête de l'entreprise.
Voici une rare carte de l'Usine de Dijon située près de la rivière de l'Ouche
Jean-Corand WEISHARDT (06/10/1809 - 07/05/1886) - le fondateur
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Joseph WEISHARDT (1847- 16/02/1923)
Joseph est né en 1847, peu d'informations existent sur sa vie. Joseph aura deux enfants : Albert né en 1870 et Maurice en 1884...Pour continuer à mener à bien une entreprise de cette envergure, il faut aller de l'avant, investir et choisir le meilleur matériel, s'entourer d'excellents conseillers. Joseph préconise à Maurice de devenir ingénieur chimiste, ce qu'il deviendra. Les deux frères prennent la suite de Joseph mais à Dijon il n'y a pas d'expansion possible.Il faut trouver une nouvelle implantation avec tous les avantages indispensables pour le métier surtout proche des matières premières et avec de l'eau et de l'énergie à disposition. Une ville semble correspondre en tous points à cette description : Graulhet dans le Tarn : des stocks de déchets de peaux s'entassent sur les bords de la rivière, les industriels de Mazamet pourront également fournir des déchets de peaux, une main d’œuvre bon marché et habituée à travailler les peaux, Carmaux fournira le charbon pour la chaudière. Il est donc décidé de s'installer à Graulhet, ce sera le challenge de Maurice. En 1911 il s'installe à Graulhet au Pont d'Agros. La société Joseph WEISHARDT est créée en 1912 qui en 1919 devient la Société Anonyme des Établissements Weishardt avec deux usines, une à Dijon et l'autre à Graulhet. Albert dirigera l'usine de Dijon et Maurice celle de Graulhet - Albert le dijonnais décédera le 27 mai 1946 et Maurice le Graulhétois le 6 mars 1945
l'album photos
L'usine du Pont d'Agros (n'existe plus aujourd'hui)
1958 ...FORAGES
1947
1947
1950
1957
1957
1957
1957
1958
1958 (ACCUEIL)
1962
1972
Magnifiques vues aériennes
en 1962
1959
1960
1964
1967
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1972
en juillet 1972
1974
en août 1975
en août 1975
en août 1975
en 2010
en 2011
Passage du Tour de France en 2015
Une ancienne facture
Maurice WEISHARDT le Graulhétois
(20/08/1884 - 06/03/1945)
Maurice suit les cours du Lycée Carnot de Dijon, il part à l'Institut Industriel du Nord à Lille ou il obtient son diplôme d'ingénieur en 1905...En 1912 il se marie à Camille LOYAU née à Fontainebleau et s'installent rue Barricouteau à Graulhet, le couple aura trois enfants, trois filles : Renée née en 1913, en 1924 Anne-Marie qui épousera en le 14 juillet 1943 Georges JOLIMAITRE, en 1926 Jeanine. Au décès de Maurice ce sera Georges JOLIMAITRE qui prendra sa succession.
En 1932, le site du Pont d'Agros devenant trop exigu, les établissements WEISHARDT s'installe sur le site actuel de la Ventenayé.Georges JOLIMAITRE (04/06/1914 - 23/05/2001) Natif de Corre dans le département de la Haute -Saône dans une famille d'exploitants agricoles
Entre à l’École des Arts et Métiers en 1930 il obtiendra son diplôme d'ingénieur en 1933. Georges s'engage dans l'Armée, affecté dans la région de Bordeaux pour organiser l'approvisionnement de l'armée française en cuirs avant et ensuite pendant l'occupation allemande. Georges se retrouve souvent à Graulhet et loge à l'Hôtel Durand où il fera la connaissance de sa future épouse Annie Weishardt qui joue du piano dans ce lieu de rendez vous du Tout Graulhet. Deux enfants naîtront de cette union : Jean-Luc et Muriel.
..." Cet homme qui vient du monde paysan doté d'une culture d'ingénieur et qui est passé par l'organisation de l'armée se retrouve dans le monde industriel et patron d'entreprise, il va utiliser son intelligence et son pragmatisme pour développer son affaire, passer d'une époque de pénurie et de production à une nouvelle ère où la qualité des produits est la clé de la réussite. il va s'entourer d'hommes et de femmes qui vont suivre son exemple, exigeants et durs au travail, humains dans leurs relations..." (Weishardt et la gélatine des hommes, une passion de Bernard Bouyssière - Éditions Odyssée - 2018)Les années 60 et 70 sont la période où l'usine se transforme, se modernise...on construit des nouveaux bâtiments, des nouvelles machines sont acquises, des services sont mieux structurés. C'est également à la fin des années 60 que l'usine de Dijon ferme ses portes, son activité déclinait.
Georges s'investit dans des associations en particulier le Club de football, il est également l'un des membres fondateurs du Rotary Club de Graulhet. Il aime réunir ses employés tous les ans à la Saint Georges autour d'un méchoui. En 1983 Georges passe la main à son fils Jean-Luc. Georges s'investit alors dans la vie économique régionale, il s'occupe entre autre de la conception et de la mise en place de la station d'épuration de l'usine Weishardt. Georges décédera le 23 mai 2001.
Jean-Luc JOLIMAITRE (21/12/1944 - 16/06/2014)
Sous l'égide de Jean-Luc, les établissements Weishardt continuent leurs progressions dans leur domaine et restent un groupe leader. En 1988 création de COMCO en Espagne pour la collecte de matières premières, en 1993 création de Weishardt Ingrédients à Graulhet, en 1995 achat de GeLiMa en Slovaquie une usine de production de gélatines et en 2006 construction de Tergel au Canada pour la production de gélatines également.
En 2005 Pascale la fille de Jean-Luc intègre le groupe Weishardt après avoir fait de la recherche fondamentale.GeLima en Slovaquie
Tergel au Canada
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Pol JOHO et Pascale JOLIMAITRE
Maintenir l’entreprise dans le giron familial, en perpétuer le savoir-faire, s’imposer et se faire un prénom. Pascale Jolimaître, directrice générale déléguée du groupe Weishardt, quatrième producteur mondial de gélatine et collagène, et descendante du fondateur de l’entreprise, a été confrontée très tôt à l’importance du patrimoine familial.
« J’ai été nourrie à la gélatine ! J’ai grandi dans une maison au bout de la rue, à côté de l’usine. C’est là, que j’ai appris à marcher. Plus tard, j’y ai fait des stages » se souvient celle qui est entrée dans le groupe en 2005 après avoir fait de la recherche fondamentale en chimie. « Je ne voulais pas intégrer l’entreprise. Je voulais vraiment couper le cordon. Et puis, j’ai eu un déclic un jour en revisitant l’usine. J’ai senti que mon avenir était là et qu’il fallait que je continue l’aventure familiale. »
Une longue histoire qui commence à Dijon en 1839 lorsque Jean-Conrad Weishardt fonde la société des colles fortes Weishardt. C’est son petit-fils, Maurice qui s’installe à Graulhet en 1911 au plus près des mégisseries et donc de la matière première. Aujourd’hui, Weishardt, emmené par Pol Joho, emploie plus de 430 personnes dans le monde pour un chiffre d’affaires de 123 M€. (chiffre 2018)Avec trois sites de production en France, en Slovaquie et au Canada - et sept filiales de commercialisation, le groupe produit environ 17 500 tonnes de gélatine chaque année.
« Notre famille est toujours actionnaire majoritaire de l’entreprise. Nous cherchons à en préserver l’indépendance et la stabilité. Elle est très impliquée dans les décisions stratégiques du groupe, dans le respect de ce que nos aïeuls ont créé. Nous avons une vision à long terme de notre développement. Pour nous, investir sur l’humain est primordial. »
À bientôt 200 ans, l’entreprise poursuit donc sur sa lancée. Récemment, elle a mis sur le marché un collagène de poisson, sous la marque Naticol, pour répondre à la demande croissante en produits nutraceutiques. « Garder à l’esprit que l’entreprise est une entité vivante qui doit s’adapter » disait l’ancien PDG, Jean-Luc Jolimaître, le père de Pascale. Une phrase qui résonne aujourd’hui comme une évidence. (Source https://www.tarn.cci.fr/weishardt )
En 2019 WEISHARDT est le 4ième producteur mondial de gélatine
et emploie 430 salariés dans l'ensemble de ses entreprises-----------------------
LA GÉLATINE C'EST QUOI ?
La gélatine est un mélange de protéines obtenu par hydrolyse partielle du collagène extrait de la peau comme la peau de porc (cochon), des os, des cartilages, etc. Les liaisons moléculaires entre les fibres de collagène sont alors brisées. Mélangée à de l'eau, la gélatine forme un gel colloïdal semi-solide thermo-réversible (il fond lorsqu'il est chauffé et recouvre son aspect gélatineux lorsqu'il est refroidi). Elle sert en confiserie (bonbons gélifiés et aérés), en pharmacie : capsules dures et molles...en laiterie : yaourts, crèmes...également dans l'industrie de la viande , pour la fabrication de jelly, pour la clarification des vins et jus de fruits...
Merci à Pascale Jolimaître et Pol Joho
Merci également à Chantal PeyrissousSources :
Iconographies : Site https://www.weishardt.com
Établissements WEISHARDT
BLOG MÉMOIRES DE GRAULHET (Collections François et Marcel MAZENS)
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Par FRANCOIS M le 2 Février 2018 à 07:59
NUIT ROUGE à GRAULHET
le mercredi 10 janvier 1968
INCENDIE GIGANTESQUE4 MÉGISSERIES DÉTRUITES
1 MAROQUINERIE et UN ENTREPÔT
DES FLAMMES de 100 MÈTRESPLUS DE 100 OUVRIERS
mis au chômage
Un pompier MICHEL RIVIERE
saute dans le DADOU
pour échapper aux flammes !En 1968 j'avais 8 ans et je me souviens vraiment de cet événement....le mercredi 10 janvier 1968 , après une journée d'école et veille de notre jour de repos ( le mercredi deviendra le jour de repos à partir de 1972), donc le mercredi 10 janvier vers 22 heures 30, la sirène de la caserne des pompiers située à cette époque dans le quartier de Crins 1 et à quelques centaines de mètres de notre maison se mit à retentir plus de trois fois, ce qui présageait d'un important incendie ....Premier réflexe, ouvrir la fenêtre et les contrevents pour essayer d'apercevoir une lueur ou une odeur de fumée. Et là ! oh surprise le ciel vers Saint-Pierre était rougeoyant, malgré le froid et le vent nous sommes restés mes parents, ma sœur et mon arrière grand-mère à regarder une bonne partie de la nuit l'incendie qui faisait rage en essayant de deviner quelle usine flambait. Il me semble que mon père est parti en vélo pour tenter d'approcher l'incendie sans vraiment avoir pu accéder au lieu mais en restant cantonné sur le Pont Saint-Pierre, ma mère est restée à la maison et elle le regrette encore !....mais mieux que mon témoignage d'enfant je vous laisse découvrir les coupures de presse de l'époque et le récit circonstancié des pompiers graulhétois.
François MAZENSLES PHOTOS
ET ARTICLES
DE LA PRESSE LOCALELe récit circonstancié des pompiers de Graulhet !
VLR : véhicule de liaison radio
CCI : camion citerne incendie
FPT : Fourgon pompe tonneLa Presse locale en parle : LA DÉPÊCHE DU MIDI et ici SUD-OUEST (qui alors couvrait l'actualité de la région). Le journal de 20 heures de la première chaîne évoqua également l'incendie gigantesque !
Longtemps en friches les restes des usines détruites par le feu et envahies par la végétation feront parties 45 ans plus tard (en 2013) de la Plaine de Millet ( cinéma - espace vert....)
Sur cet emplacement se situait l'usine CHABBAL----------------------------
Un grand merci à Monsieur Philippe BORDES
et au Centre de Secours de GRAULHET
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Par FRANCOIS M le 7 Juin 2016 à 11:25
Photo prise en 1928... l'affichette sur la gauche donne la date du 4 octobre 1928
Photo prise lors d'un salon ....?Les quatre personnes photographiées
LE PHOTOGRAPHE HENRI MANUEL
Henri Manuel né le 24 avril 1874 à Paris 3e et décédé le 11 septembre 1947 à Neuilly sur Seine est un photographe portraitiste français créateur avec son frère Gaston du studio Manuel Frères. Il s'est marié le 5 août 1901 à Bâle avec Rachel Camille Meyer. En 1900, il ouvre un studio spécialisé dans le portrait des personnalités des mondes politiques et artistiques avec son frère Gaston (3 février 1881 à Paris 3e - 28 décembre 1967 à Paris 7e). De la Première Guerre mondiale jusqu’en 1944, il fait des reportages en tant que photographe officiel du gouvernement. Selon Françoise Denoyelle de 1906 à 1938, « Henri Manuel travaille pour trente revues de mode et plus particulièrement pour La Femme de France (1922-1935), Les Grandes Modes de Paris (1906-1931), Les Modes de la femme de France (1922-1935), Le Petit Écho de la Mode (1928-1936). Entre 1921 et 1931, il réalise une commande sur les prisons et les institutions pour mineurs relevant du ministère de la Justice. En 1923, avec Jacques André Boiffard et Man Ray, il illustre la première édition de Nadja d'André Breton publié dans la collection blanche chez Gallimard. Cosette Harcourt travaille de 1932 à 1933 dans le studio comme responsable commerciale avant de fonder le Studio Harcourt. Le fonds Henri Manuel est conservé aux archives photographiques de la Médiathèque de l'architecture et du patrimoine ; il contient plus de 600 plaques de verre et des tirages papier.
En 1900, Henri Manuel ouvre un studio d’art spécialisé dans le portrait. Très vite il photographie les personnalités du monde de la politique, des arts, du spectacle et des sports. Ses portraits sont peu à peu utilisés par la presse quotidienne et, en 1910, il crée un service de presse chargé de les commercialiser : l’Agence universelle de reportage Henri Manuel, « une très importante entreprise dont le prestige est dû entièrement au talent artistique, à l’esprit d’initiative et aux relations très étendues de Monsieur Henri Manuel dans tous les milieux de Paris ». Loin d’être universelle comme l’indique la publicité, l’agence opère surtout à Paris. En 1925, Henri Manuel loue un immeuble au 27, rue du Faubourg Montmartre. Sur cinq étages, il installe ses ateliers, ses laboratoires et ses services commerciaux. Pour rentabiliser son affaire il diversifie sa production, travaille pour la mode et photographie les robes et les ensembles de Chanel, Lanvin, Patou, Poiret, Schiaparelli… Pendant l’entre-deux-guerres, il est le photographe le plus prolifique dans le secteur de la mode. Près de 100 000 clichés de mode seront vendus au poids du verre pour dégager de la place et rentabiliser la production. Dans les années trente, comme nombre de ses confrères, il s’ouvre à la photographie publicitaire et poursuit ses reportages. A la vente du studio en 1941, l’inventaire fait état d’un fonds comprenant 300 000 clichés de reportages, 350 000 clichés de personnalités et clients récents, 260 000 clichés vendus au poids du verre.
Au début de cette période, le studio est en difficulté. Si le marché est en expansion, la concurrence est importante, particulièrement avec l’arrivée des agences photographiques étrangères. Trouver de nouvelles commandes est impératif. Henri Manuel, habitué à photographier en studio, n’est pas un spécialiste des reportages. Il obtient néanmoins un reportage sur l’hôpital Sainte-Anne en 1930. Ses relations avec les membres du gouvernement et des différents ministères qui viennent se faire portraiturer dans son studio ont certainement favorisé l’obtention d’une importante commande du ministère de la Justice. Ce genre de reportage “officiel” n’est pas nouveau. Une campagne de prises de vues sur la colonie correctionnelle des Douaires a fait, en 1895, l’objet d’un album de présentation plus élaboré que ceux d’Henri Manuel. Si l'auteur des clichés reste inconnu, un texte introductif présente l’institution qui reçoit des mineurs de treize à dix-sept ans confiés à l’administration pénitentiaire par les tribunaux, ainsi que des pupilles. Un enseignement primaire ainsi qu’une éducation morale sont assurés par des institutrices. Les pupilles sont initiés aux métiers de l’agriculture et de l’industrie. Peu d’images montrent la vie quotidienne à l’école. Pour l’essentiel, le photographe a opéré comme le font ses confrères dans les pays exotiques. Des scènes de genre présentent, dans un studio improvisé et derrière un fond neutre, les Ouvriers industriels, Un jardinier, Costume du dimanche et de travail, Personnel de surveillance, Pupilles à l’arrivée. Les portraits, très statiques, prennent parfois des allures anthropométriques : Les forts, Les rachitiques, Les petits…
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Par FRANCOIS M le 12 Mai 2016 à 11:00
A la suite de la canalisation d'une partie du ruisseau du Verdaussou dans le milieu des années 60, il fut envisagé de démolir quelques bâtiments de mégisseries en particulier de l'Usine BARDOU et de l'Usine Septime CAZELLES se trouvant au centre de Graulhet - pour des raisons essentiellement de salubrité, mais aussi pour permettre de nouveaux aménagements en centre ville : la création de la Place de la République, aménager un marché couvert et également améliorer la circulation et créer des places de stationnement....(la Halle rue Jean JAURÈS a été démoli en 1981).
LE RUISSEAU DU VERDAUSSOU
Le ruisseau du Verdaussou prend naissance au dessus du barrage de Miquélou, qu'il alimente en partie et descend entre la Côte de la Bouriette et l'avenue de la Résistance ensuite il traverse l'Avenue Gambetta et la Place de la République, longe le quai Raspail et tourne à gauche en contrebas de la rue du Verdaussou dans un ravin encaissé (illustré par de nombreuses cartes postales), traverse la Place du Mercadial, suit la rue Barricouteau pour se jeter dans le Dadou face à l'ancien Moulin de la Ville récemment détruit par un incendie.
Il existe également un bras mort du ruisseau qui tourne sur la droite avant le ravin et traverse la place du Jourdain pour se jeter dans la Dadou entre les deux ponts.
Pour des raisons essentiellement de salubrité, mais aussi pour permettre de nouveaux aménagements en centre ville, le ruisseau fut canalisé à partir des années 60. D'abord Quai Raspail, ensuite le ravin fut aménagé, plus récemment la partie du Verdaussou qui traversait la future Place de la République (derrière l'ancien commissariat) et dernièrement la partie qui longeait la rue Barricouteau.
TRAVAUX DE CANALISATIONS DU RUISSEAU DU VERDAUSSOU
Quai RASPAIL : travaux de canalisation du ruisseau du Verdaussou début des années 70
GRAULHET - AVANT ET APRÈS 1980
L'IMPASSE VILLE HAUTE - ODÉON - TRIANON
PLACE DE LA RÉPUBLIQUEMerci à la personne qui a réalisé ce plan....
PLAN GENERAL DE DEMOLITION DE L'USINE BARDOU
en jaune la partie à démolir
les cartes postales avant la démolition. Vues qui montrent l'endroit et les bâtiments à détruire....
LES BÂTIMENTS A DÉMOLIR : LES PLANS OFFICIELS
En jaune les bâtiments à démolir , ensuite la photo "normale"
LES PHOTOS APRÈS LES DÉMOLITIONS
ET LES AMÉNAGEMENTSet aujourd'hui...
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Par FRANCOIS M le 30 Mai 2015 à 09:15
Découvrez la vidéo de la démolition de la cheminée de l'usine OMNICUIR
(© photo Guillaume Courveille - Tarn Libre)
La vidéo de la démolition
Merci au Journal© Guillaume Courveille - Tarn Libre
Démolition de l'Usine OMNICUIR dans le Quartier Saint-Pierre.
La photo avant la démolition ( © MEMOIRES DE GRAULHET)
Les photos de l'Usine démolie ( © MEMOIRES DE GRAULHET)
Avant la démolition ( © MEMOIRES DE GRAULHET)
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Par FRANCOIS M le 21 Mai 2015 à 08:15
ENTREPRISE DE MACHINES POUR MÉGISSERIES ET TANNERIES
publicité parue dans le programme des Fêtes centrales du pays graulhétois de 1938
Les rares cartes postales.....
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Par FRANCOIS M le 11 Septembre 2014 à 11:10
INTÉRIEURS DE L'USINE SABIN
L'Usine SABIN éditait des cartes postales en voici deux
Collection François et Marcel MAZENS
Une reproduction de cette carte postale figure en bonne place dans la Brasserie des Vignes
LE PLAN DE L'USINE
La mégisserie Hubert SABIN se trouvait route de Gaillac aujourd'hui avenue Marcel Pagnol. Créée en 1923 son activité s'est poursuivie jusqu'en 1997. Aujourd'hui une partie des locaux abrite la Brasserie des Vignes
PHOTOS DE LA BRASSERIE DES VIGNES
Aujourd'hui la Brasserie des Vignes..... (voir commentaires)
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Par FRANCOIS M le 25 Octobre 2012 à 09:03
Depuis 2006, le 25 octobre est la journée du cuir, journée de la Saint Crépin (le patron des cordonniers).
Crépin et Crépinien venus de Rome, étaient chrétiens et cordonniers à Soissons. Ils fabriquaient des chaussures pour les pauvres, qu'ils ne faisaient pas payer, et pour les riches qui appréciaient leur production.
En 285 ou 286, ils furent dénoncés et conduits devant l'empereur Maximien de passage dans le nord de la Gaule. L'empereur leur ordonna d'abjurer leur foi, ce qu'ils refusèrent vivement. Maximien les fit alors torturer par Rictiovarus, un de ses plus cruels exécuteurs. Celui-ci leur fit enfoncer des roseaux pointus sous les ongles, mais les roseaux jaillirent des mains des saints et vinrent blesser les bourreaux. On les précipita ensuite dans une rivière, avec une meule attachée à leur cou mais ils flottèrent à la surface sans se noyer. Puis l'empereur les fit jeter dans une citerne remplie de plomb fondu, mais une goutte de plomb rejaillit dans l'œil de l'exécuteur qui fut éborgné, tandis que Crépin et Crépinien en sortaient indemnes. Finalement, après qu'ils eurent résisté à plusieurs autres supplices, Rictiovarus les fit jeter dans de l'huile bouillante d'où deux anges vinrent les sortir, tandis que lui-même s'y jetait de rage. Crépin et Crépinien furent finalement décapités le lendemain.
Leurs tombes se trouvent dans l'église San Lorenzo in Panisperna à Rome.
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Par FRANCOIS M le 24 Août 2012 à 10:41
C'était une tradition de faire une photo de l'ensemble des ouvriers de la même entreprise, en voici quelques unes.....
OUVRIERS ET ATELIERS DE MAROQUINERIES
ATELIER FARGUES - 1927 - Avenue du Stade - L'atelier d'emballage se trouvait rue Pierre Boulade au n°2.
ATELIER VIALA - Place du Jourdain - A côté de l'ancien Hôtel Durand (Grandgousier)- emplacement démoli.
INTERIEURS D'USINES DE MEGISSERIES OU PHOTOS DE GROUPES D'OUVRIERS
Carte postale la plus courante sur un intérieur d'usine à Graulhet.
Remarquez les jeunes enfantsPHOTOS OU CARTES PHOTOS
USINE PONS- Quartier Saint-Pierre
Rares cartes photo de l'Usine COMBET ET FAU - Quartier Saint-Jean
USINE LOUIS MAURIES - Quartier Saint-Jean
USINE AUQUE - Quartier Saint-Pierre
GROUPES D'OUVRIERS (usines non localisées)
USINE TIGNOL - Laboutarié
Carte postale moderne
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Par FRANCOIS M le 24 Août 2012 à 10:28
Les cartes postales illustrées uniquement par des vues extérieures de mégisseries ou de maroquineries sont peu courantes. Il existe bien sûr une multitude de photos mais voici les cartes postales que je possède de quelques batiments industriels sur Graulhet mais aussi de Laboutarié.
Manufacture PERRON ET VIDAL
(se trouvait Angle Boulevard de Genève - Boulevard de Byans)LABOUTARIE - Usine ARMENGAUD
Construction vers les années 1850,
Exploitation jusqu'au milieu des années 50 (1950)LABOUTARIE - USINE BONNET
Ancien moulin et exploitation agricole,
transformation en batiment industriel vers 1933.Mégisserie PAGES
située au 43 rue Colonel NAUDY après le pont de Ferran.
Construction et mise en activité 1905-1935.Mégisserie CALMES - La Ventenayé -
Début de construction et d'exploitation : 1920GRAULHET - LE LOUBAT - USINE ARMENGAUD
Début de l'exploitation 1882-1887
USINES DE LA VENTENAYE - Usine WEISHARDT
Construction d'une usine de colles et gélatines en 1933. En 1945 création d'unité de mégisserie (arrêtée en 1982) . Toujours en activité.
Dates trouvées dans le livre : Graulhet son Dadou et ses mégisseries - Albert et Suzanne Cathalau - 2010
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Par FRANCOIS M le 16 Septembre 2011 à 15:14
Usine de tannerie - mégisserie - colles et gélatines, l'usine Poulié était située route de Gaillac - Avenue Marcel Pagnol - actuellement entre autres sur l'emplacement des ateliers municipaux .
L'Usine POULIE côté Dadou
Cette entreprise fut gérée par les Poulié à partir de 1820 et jusqu'en 1912, ensuite reprise par COMBET et COMBET et FAUX de 1913 à 1962 pour le bâtiment situé aux bords du Dadou et pour le bâtiment perpendiculaire à la rue Saint-Jean par Messieurs CALMES et ensuite CHANSOU de 1903 à 1968.
Charles Poulié possèdera également le Moulin des Voûtes de 1882 à 1911.
Dès 1865, l'entreprise Poulié a recours à l'énergie hydraulique pour actionner la mégisserie. La turbine placée sur le Moulin des Voûtes transmettait l'énergie par un système de câbles et de poulies de 800 mètres de long. L'implantation de trois piliers rive gauche pour aboutir en traversant le Dadou avec un quatrième pilier fut nécessaire.
Facture de l'usine Poulié :
Le dessin de l'usine, sa situation géographique et son ingénieux système. On distingue les quatre piliers, du Moulin des Voûtes à droite jusqu'à l'usine. Sur la gauche la petite chapelle de Saint-Roch.
Il ne reste à ma connaissance qu'un seul pilier (en ruine ) rive gauche du Dadou et bien sûr l'ancien Moulin des Voûtes. Quelques photos actuelles tout d'abord du pilier.
L'actuel moulin des Voûtes
(ATTENTION le moulin ne se visite pas c'est un lieu privé)
L'intérieur du Moulin, avec encore des restes et des traces du système de transmission.
CHARLES POULIE : HOMME POLITIQUE
Né le 4 février 1845 à Graulhet (Tarn), mort le 16 juillet 1914 à Graulhet.
Député du Tarn de 1889 à 1893.
Charles Poulié est issu d'une vieille famille graulhetoise. Son père exploita dans cette ville une tannerie puis plus tard une fabrique de gélatine. Charles Poulié lui succède et se déclare industriel-propriétaire, mégissier fabricant de colle forte à Graulhet.
Lorsqu'il se présente en 1889 aux élections législatives il est déjà conseiller municipal de Graulhet. Il est, pour l'arrondissement de Lavaur, le candidat du comité conservateur. Fermement hostile à la politique opportuniste il réclame dans son programme des réformes financières, des économies et des diminutions d'impôts. Il est partisan d'une révision de la Constitution et affirme la nécessité de défendre la liberté de conscience menacée et de rétablir les droits du père de famille.
Au premier tour de scrutin Charles Poulié recueille 7.066 voix contre 7.042 à Compayre, professeur de droit à Toulouse, député sortant. Il bat ce dernier au second tour par 7.378 voix contre 6.094.
Député discret, il se contente de prendre part à la discussion du budget de 1891.
Charles Poulié se représentera sans succès aux élections législatives de 1893 et 1898. En ces deux occasions il sera battu de justesse au second tour de scrutin par Compayre : en 1893 par 6.781 voix contre 6.565 et en 1898 par 7.180 voix contre 6.239.
Il meurt à Graulhet le 16 juillet 1914.Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)
Quelques rares bulletins de vote conservés.
Crédits :
Graulhet son Dadou et ses Mégisseries : Albert et Suzanne Cathalau
Graulhet et ses célébrités - Henry MANAVIT
Un merci tout particulier à Monsieur Eric BISCOND qui m'a permis de photographier l'intérieur du Moulin des Voûtes.
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Par FRANCOIS M le 28 Mai 2011 à 16:18
Situé rue de la Mégisserie - Quartier Saint-Pierre - face à l'Usine TIGNOL, l'empire industriel Chabbal a illustré de nombreuses cartes postales. Un gigantesque incendie ravage ce complexe en 1968.
Marius CHABBAL figure également sur une carte postale : le 2ième à partir de la droite : (devant l'Usine HIVERSENC)
Intérieurs de l'Usine CHABBAL : cartes postales rares
Courrier de Marius CHABBAL
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