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Henry MANAVIT : Disparition d'une mémoire graulhétoise
Disparition d'une mémoire graulhétoise
Notre historien local, figure de la vie culturelle graulhétoise et tarnaise depuis de nombreuses décennies, Henry MANAVIT est décédé le 7 février 2018. Né en octobre 1923 à Mérigon en Ariège, élève de l’École départementale de la Seine, il suit tout d'abord les cours aux Beaux-Arts et subit l'influence des Sociétaires des Artistes français. Entré dans l'Administration communale en 1942 comme commis secrétaire, il gravit les échelons pour devenir Secrétaire général et chef de cabinet de la Mairie de Graulhet, chargé de missions également aux Ministères. Ses passions sont nombreuses : la peinture - il récolte de nombreuses récompenses et prix dans le Sud de la France mais également à Paris lors de ses nombreuses expositions - également l'écriture - passionné d'Histoire et historien passionné, il écrit et publie sur la vie de la région graulhétoise.
Président cofondateur de l’Éveil artistique, du Comité culturel, rédacteur en chef de la revue Arc en Ciel, collaborateur à la Revue du Tarn. Les habitants de Graulhet garderont le souvenir d'un homme passionné et érudit.
François MAZENS
Une des nombreuses toiles d'Henry Manavit
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NUIT ROUGE à GRAULHET
le mercredi 10 janvier 1968
INCENDIE GIGANTESQUE4 MÉGISSERIES DÉTRUITES
1 MAROQUINERIE et UN ENTREPÔT
DES FLAMMES de 100 MÈTRESPLUS DE 100 OUVRIERS
mis au chômage
Un pompier MICHEL RIVIERE
saute dans le DADOU
pour échapper aux flammes !En 1968 j'avais 8 ans et je me souviens vraiment de cet événement....le mercredi 10 janvier 1968 , après une journée d'école et veille de notre jour de repos ( le mercredi deviendra le jour de repos à partir de 1972), donc le mercredi 10 janvier vers 22 heures 30, la sirène de la caserne des pompiers située à cette époque dans le quartier de Crins 1 et à quelques centaines de mètres de notre maison se mit à retentir plus de trois fois, ce qui présageait d'un important incendie ....Premier réflexe, ouvrir la fenêtre et les contrevents pour essayer d'apercevoir une lueur ou une odeur de fumée. Et là ! oh surprise le ciel vers Saint-Pierre était rougeoyant, malgré le froid et le vent nous sommes restés mes parents, ma sœur et mon arrière grand-mère à regarder une bonne partie de la nuit l'incendie qui faisait rage en essayant de deviner quelle usine flambait. Il me semble que mon père est parti en vélo pour tenter d'approcher l'incendie sans vraiment avoir pu accéder au lieu mais en restant cantonné sur le Pont Saint-Pierre, ma mère est restée à la maison et elle le regrette encore !....mais mieux que mon témoignage d'enfant je vous laisse découvrir les coupures de presse de l'époque et le récit circonstancié des pompiers graulhétois.
François MAZENSLES PHOTOS
ET ARTICLES
DE LA PRESSE LOCALELe récit circonstancié des pompiers de Graulhet !
VLR : véhicule de liaison radio
CCI : camion citerne incendie
FPT : Fourgon pompe tonneLa Presse locale en parle : LA DÉPÊCHE DU MIDI et ici SUD-OUEST (qui alors couvrait l'actualité de la région). Le journal de 20 heures de la première chaîne évoqua également l'incendie gigantesque !
Longtemps en friches les restes des usines détruites par le feu et envahies par la végétation feront parties 45 ans plus tard (en 2013) de la Plaine de Millet ( cinéma - espace vert....)
Sur cet emplacement se situait l'usine CHABBAL----------------------------
Un grand merci à Monsieur Philippe BORDES
et au Centre de Secours de GRAULHET
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