• - Les passages du Tour de France

    LES PASSAGES DU TOUR DE FRANCE à GRAULHET

    Enquête inédite

    On sait tous que le Tour de France est passé à Graulhet mais quand...MÉMOIRES DE GRAULHET vous donne les réponses...

    - Passages du Tour de France à Graulhet

     

    Le Tour de France est passé 5 fois à Graulhet* :

    - le mercredi 15 juillet 1953
    - le mardi 7 juillet 1959
    - le dimanche 14 juillet 1968
    - le mercredi 13 juillet 2011
    - le vendredi 17 juillet 2015

    Avec l'aide précieuse des sites Le Dico  du Tour et La Grande Boucle, je vous propose de découvrir les différents passages dans notre ville, à travers quelques vidéos étonnantes, résumés et cartes. Si vous avez des photos ou des coupures de presse relatant le passage dans Graulhet , je suis preneur....

    * de 1947 à 2015

    - Passages du Tour de France à Graulhet

    LE TOUR DE FRANCE 1953

    - Passages du Tour de France à Graulhet

    40 ième Tour de France
    3 au 26 juillet 1953

    Passage à Graulhet le mercredi 15 juillet 1953 lors de la 12ème étape : Luchon - Albi - 228 kilomètres - Albi ville étape pour la première fois.

    Résumé de l'étape (site La Grande boucle)

    Robic ne défend pas son maillot
    Lorsque 25 coureurs (Mallejac, Van Est, Ernzer, Anzile, Diot, Renaud, Dupont...) s’extraient du peloton à partir de Martres-Tolosane (km 71), le maillot jaune Jean Robic n’intervient pas. Son équipier de l’équipe de l’Ouest François Mahé fait partie de la belle aventure et il est le mieux placé au général (7ème).
    A l’arrivée, ces hommes ont 20’44’’ d’avance sur le peloton.
    Le classement général s’en trouve bouleversé : Mahé s’empare du maillot jaune, Robic conserve une belle position d’attente (4ème) et revêt le maillot vert. Tout va bien pour les bretons !

    1ère victoire de Darrigade
    Le sprint a été facilement remporté par un jeune coureur de 24 ans appartenant à l’équipe du Sud-Ouest : André Darrigade.
    Personne ne sait encore que le dacquois inscrira son nom au palmarès des vainqueurs d’étape jusqu’en 1964, et ce, à 22 reprises, excusez du peu !

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     LE TOUR DE FRANCE 1959

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    46 ième Tour de France
    25 juin au 18 juillet 1959

    Passage à Graulhet le mardi 7 juillet 1959 lors de la 12ème étape Saint-Gaudens - Albi - 184 kilomètres.

     Images Archives INA

    Résumé - 07/07/1959 - 05'08"

    Production, Producteur ou co-producteur : Radiodiffusion Télévision Française

    Résumé de l'étape (site La Grande boucle)

    Vermeulin augmente son avance
    Emmanuel Busto (Centre-Midi) et Félix Le Buhotel (Ouest-Sud-Ouest) s’échappent au 65ème km. Pendant une centaine de bornes, ils roulent ensemble sans pour autant s’entendre parfaitement, l’un accusant l’autre d’en garder sous la pédale, l’autre affirmant qu’il est fatigué.
    Finalement, tous les 2 sont repris à 15 km d’Albi. C’est alors que Rolf Graf surgit. Le maillot jaune Vermeulin est attentif. Il fonce dans son sillage et se laisse aspirer par cette véritable locomotive. Puis, sur les conseils de son directeur technique Jean Mazier, le parisien relaie efficacement le suisse.
    Derrière, on ne parvient pas à organiser la poursuite et le tour est joué : Graf l’emporte, Vermeulin récupère 56’’ sur ses adversaires + 30’’ de bonifications. Bravo !

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    Graf et Vermeulin foncent vers Albi

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     LE TOUR DE FRANCE 1968

     - Passages du Tour de France à Graulhet

    55 ième Tour de France
    27 juin au 21 juillet 1968

    Passage à Graulhet le dimanche 14 juillet 1968 lors de la 15ème étape Font-Romeu - Albi - 250.5 kilomètres. Font-Romeu ville étape pour la première fois.

    Résumé de la 15 ème étape du tour de France 1968

    Une étape de 250 km entre Font-Romeu et Albi, remportée par Roger PINGEON au terme d'un long raid solitaire et marquée par la lourde chute de Raymond POULIDOR, qui termine l'étape le visage ensanglanté (il abandonnera le surlendemain).

    Images Archives INA

    Résumé - 14/07/1968 - 05'47"

    Production, producteur ou co-producteur : Office national de radiodiffusion télévision française

    Générique : journaliste : Pierre Loctin

    Résumé de l'étape (site La Grande boucle)

    Pingeon : 190 km en solitaire
    Roger Pingeon n’a pas abordé le Tour de France dans les meilleures conditions possibles mais, depuis quelques jours, la forme est là. Alors, pourquoi ne pas rééditer l’exploit du long raid solitaire de Jambes ?
    Le vainqueur sortant démarre donc dans la côte de la Chapelle (km 59 ; 4ème cat.). 10 km plus loin, dans la côte d’Espezel, il possède déjà 1’55’’ d’avance. Devant l’apathie du peloton, les contre-attaques italiennes étant systématiquement neutralisées par les tricolores, l’écart prend une ampleur considérable (12’50’’ au 175ème km). Pingeon est en passe de gagner le Tour !

    Poulidor est maudit
    Mais, à l’arrière, les événements se précipitent.
    Vers le 200ème km, une moto de presse fait un écart pour éviter des spectateurs, touche Gonzalez puis heurte la roue arrière du vélo de Poulidor qui s’effondre. Raymond se relève le visage en sang (touché à la bouche, au nez et aux arcades sourcilières), les coudes et les genoux couverts de plaies et souffrant de la jambe droite. A peine ses adversaires (Janssen et l’équipe de France B en particulier) ont-ils connaissance de l’incident qu’ils accélèrent considérablement l’allure. Poulidor, bien aidé par Guyot, se lance dans une course-poursuite effrénée. A l’arrivée, il ne concède qu’1’5’’ mais il est meurtri tant psychologiquement (« Je ne comprendrai jamais que l’on attaque un homme blessé ») que physiquement. On ne sait pas s’il pourra prendre le départ demain.

    Pingeon en fait les frais
    Jusque là, Pingeon avait roulé très régulièrement, 5 heures durant à une vitesse avoisinant les 38 km/h de moyenne, malgré un vent souvent défavorable.
    L’accélération subite du peloton lui a fait très mal et le champion de la firme Peugeot, certes victorieux, n’a pu empocher que 3’18’’, bonifications comprises. 4ème du général, il s’est superbement replacé. N’empêche, si Poulidor n’était pas tombé. Ne vous y trompez pas ! Pingeon n’a pas attendu Poulidor. Il s’agit simplement du fait que Pingeon possède un tour d’avance sur le circuit d’Albi, c’est à dire à peu près 4 km.

    Stablinski méritait mieux
    Après Samyn, c’est Jean Stablinski qui fait les frais des nouveaux contrôles anti-dopage. Pour son dernier Tour, à 36 ans, le champion du monde 1962 a été reconnu positif aux amphétamines et exclu de l’épreuve.

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    - Passages du Tour de France à Graulhet

     LE TOUR DE FRANCE 2011

     - Passages du Tour de France à Graulhet

    98 ième Tour de France
    2 juillet au 24 juillet 2011

    Passage à Graulhet le mercredi 13 juillet 2011 lors de la 11ème étape Blaye-les-Mines - Lavaur  - 167.5 kilomètres. Blaye-les-Mines ville étape pour la première fois (ainsi que Carmaux la veille)

    La carte de l'étape (site La Grande boucle)

     

     

    - Passages du Tour de France à Graulhet

     LE TOUR DE FRANCE 2015

     

    - Passages du Tour de France à Graulhet

    102 ième Tour de France
    4 juillet au 26 juillet 2015

    Passage à Graulhet le vendredi 17 juillet 2015 lors de la 13ème étape Muret - Rodez - 198.5 kilomètres.

     - Passages du Tour de France à Graulhet

     Merci aux sites suivants

     

     


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  • - Le Jardin de la Rivière

    Le Jardin public

    - Le Jardin de la Rivière

    de la Rivière

    a été officiellement inauguré le jeudi 4 juin 2015

    - Le Jardin de la Rivière

     la plaque officielle dévoilée le jeudi 4 juin 2015

    - Le Jardin de la Rivière

     - Inauguration du Jardin Saint-Jean

    Le Jeudi 4 juin 2015 restera une belle date, celle de l'inauguration du Jardin de la Rivière. A cette occasion votre blog a modifié pour quelques heures son logo : le voici pour mémoire :

    - Inauguration du Jardin Saint-Jean

     

    Graulhet a de la chance, la chance de voir transformer des berges et des friches industrielles en un jardin magnifique imaginé par un duo de paysagistes exceptionnels.  Le jardin pour Arnaud Maurières et Eric Ossart c’est « une recherche de plaisir qui engage tous les sens en même temps que l’imagination et le cœur. C’est une expérience active et changeante, jamais un simple décor. »

    J'apprécie à titre personnel, le nom initial qui lui a été donné : Le jardin des mauvaises graines.

     Quelques photos prises par mes soins à différentes époques

    - Inauguration du Jardin Saint-Jean

     

    - Le Jardin de la Rivière

    - Le Jardin de la Rivière

     

    - Inauguration du Jardin Saint-Jean

     

    - Le Jardin de la Rivière

    - Inauguration du Jardin Saint-Jean

      - Le Jardin Saint-Jean

     - Inauguration du Jardin Saint-Jean

    Le plan du Jardin (document © VILLE DE GRAULHET)

      - Le Jardin Saint-Jean

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    Au fil des années

     LA PRESSE UNANIME

    LES ARTISANS DE LA NATURE 
    ERIC OSSART ET ARNAUD MAURIÈRES
    LES MAUVAISES GRAINES

     

    Article de PARIS-MATCH du 24 août 2012

    Quand ils parlent ronces et autres mauvaises herbes, ils s’emballent. A Paris, on s’arrache leurs magnifiques terrasses hérissées de graminées et d’aubépines. A Taroudant, dans le sud du Maroc, où ils sont installés depuis dix ans, ils ont réhabilité toutes sortes de cactées, dont les figues de Barbarie, aux fleurs roses, jaunes, oranges… Parmi leurs célèbres clients, Jack Lang ou l’impératrice d’Iran, Sa Majesté Farah Diba (Pahlavi), qui les a lancés au Maroc. Sans oublier les réalisations françaises de ce couple de charme, le jardin de l’Alchimiste en Provence, celui des Colombières à Menton. En ce moment, ils terminent à Marrakech les 8 hectares d’une galeriste française installée à Londres et sont de plus en plus souvent au Mexique, à San Miguel de Allende. Tous deux ont eu un coup de cœur pour cette région à la flore extraordinaire et encore très préservée. «Là-bas, c’est l’eden, assure Arnaud, c’est en train de devenir le Luberon de l’Amérique du Sud.»

    Leur conseil: «Repérez dans votre région un beau talus de fleurs naturelles. Récoltez les graines après la floraison, fin août, conservez-les au sec dans un sachet en papier et semez-les au printemps, dans un bac à fleurs ou un massif.»

    - Inauguration du Jardin Saint-Jean

    Photo MEMOIRES DE GRAULHET

    Les paysagistes Eric Ossart et Arnaud Maurières 

    http://www.plantes-rares.com 15 avril 2013

    Le jardin selon Ossart et Maurières : c’est « une recherche de plaisir qui engage tous les sens en même temps que l’imagination et le cœur. C’est une expérience active et changeante, jamais un simple décor. »

    Ces expériences qui les ont formés, « à la fin des années 80, à Blois, ils créent un nouveau style de fleurissement saisonnier devenu un modèle pour de nombreuses municipalités en France et en Europe. Ensuite, de 1993 à 1999, Eric est l’un des paysagistes responsables du Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire. Là, il a pu affiner ce style et l’adapter aux jardins tout en expérimentant les prairies fleuries et de nouvelles techniques comme celle des gabions, par exemple. Enfin, à l’École méditerranéenne des jardins et du paysage de Grasse que Arnaud a créé en 1995, il a pu travailler avec ses élèves sur des interventions in-situ, une application de l’art contemporain aux jardins pour définir de nouvelles formes, une nouvelle appréhension de l’espace. »

    - Inauguration du Jardin Saint-Jean

    Photo MÉMOIRES DE GRAULHET

    Le jardin, une œuvre d’art ? « Tout le monde recherche un nouveau vocabulaire pour qualifier le mariage actuel de l’art et de la nature. Eux aussi : « Le terme symbolique est trop religieux, le terme didactique est trop réducteur, le terme philosophique trop pompeux. » On peut en tout cas affirmer que leur création, jamais purement cérébrale, est à la fois ludique et raffinée, émouvante et méditative. L’effet est immédiat, mais la découverte est sans cesse renouvelée, inscrivant dans le temps ces jardins à vivre au quotidien…

    La parole à Ossart et Maurières : « Ce qui nous amuse beaucoup, c’est de faire des associations qui pourraient exister mais qui n’existent pas dans la nature. C’est-à-dire de mélanger des plantes qui ont les mêmes exigences, ou des exigences complémentaires, l’une poussant à l’ombre de l’autre par exemple, mais qui proviennent de continents différents. Par exemple, dans un jardin au Maroc, un mélange de cactées américaines, d’euphorbes succulentes sud-africaines avec des graminées du Sahara ».

    Quelques exemples de jardins qu’ils ont créés :


    La Roseraie de l’Évêché à Blois, le verger de Déduit dans le Cantal, le jardin du Mirazur et le jardin des Colombières à Menton, Dar Al Hossoun – Garden lodge au Maroc, et dans la région, le Jardin de la Noria à Saint-Quentin-la-Poterie et le jardin de l’Alchimiste à Eygalières.

    À lire pour aller plus loin :
    « Jardin médiéval, une source d’inspiration » Eric Ossart et Arnaud Maurières
    « Jardiniers de paradis » Arnaud Maurières, Eric Ossart, Joëlle Caroline Meyer, Gilles Le Scanff
    « Jardin médiéval » Eric Ossart et Arnaud Maurières
    « Maison en terre » Eric Ossart et Arnaud Maurières
    « Jardin de voyage » Eric Ossart, Arnaud Maurières et Bouvier

    Extrait du site http://www.plantes-rares.com

    Graulhet. Arnaud Maurières et Éric Ossart, deux créateurs d'exception

    LA DEPECHE DU 25 mars 2014

    Arnaud Maurières et Eric Ossart, en deux décennies, ont défini à travers de nombreuses réalisations, tant publiques que privées, un style original toujours soucieux de l'environnement et d'un art de vivre en relation intime avec l'architecture. Ils ont travaillé dans l'ensemble du bassin méditerranéen et partagent aujourd'hui leur temps entre la France, le Maroc et le Mexique. Pendant sept ans, Eric Ossart a accompagné le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire où il assure la conception de toutes les plantations. Arnaud Maurières est directeur artistique du salon parisien «L'Art du Jardin» et a créé l'Ecole méditerranéenne des jardins et du paysage à Grasse. On compte parmi leurs réalisations les jardins expérimentaux des Fournials et des Paradis, dans le Tarn, la restauration du jardin des Colombières, à Menton, la création des jardins de l'Alchimiste, à Eygalières, du Musée national du Moyen Age à Paris, du Verger de Déduit, dans le Cantal ou de la Noria, près d'Uzès, sont autant de jalons de l'évolution de leurs créations. Parallèlement à ces jardins ouverts au public, ils réalisent de nombreux jardins privés, en ville et à la campagne. Ils ont aussi réalisé des jardins en Tunisie, Egypte, Syrie, c'est au Maroc qu'ils ont installé une agence pour appréhender la conception de l'espace privé dans son ensemble en construisant des maisons de terre en relation étroite avec des jardins adaptés au climat aride. Des rencontres déterminantes et leur admiration pour l'architecte Luis Barragan les ont conduits depuis peu à étendre leurs activités dans le Nouveau Monde, au Mexique en particulier.

    Visitez leur site 

    http://www.maurieres-ossart.com/

    - Inauguration du Jardin Saint-Jean

    Photo MÉMOIRES DE GRAULHET

     


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