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Par FRANCOIS M le 29 Juillet 2017 à 14:34
Découvrez à travers une série de photos inédites de la Mosquée située 14 rue Saint Jean. Vous trouverez également sur ce blog les autres lieux de culte.
Mosquée Nour El-Mouhammadi
ex- EGLISE SAINT-JEAN DE LA RIVE
14 rue Saint-JeanRefaite en 1680 et réparée en 1720. Église désaffectée...elle est remise au culte musulman et devient une mosquée en 1981. Elle prend le nom de Mosquée
Nour El-Mouhammadi
En tant qu'édifice religieux elle ne présente aucune particularité. A ma connaissance il n'existe aucune carte postale de ce monument religieux.
Voici un dessin tiré de l'ouvrage de Fernand Bousquet - Pour Rome - paru en 1936.-------------
L'entrée de la Mosquée
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L'intérieurLes horaires des prières - la date - l'heure
Le calendrier musulman ou calendrier hégirien (hijri) est un calendrier lunaire synodique, fondé sur une année de 12 mois lunaires de 29 à 30 jours chacun. Une année hégirienne compte 354 ou 355 jours, et est donc plus courte qu’une année solaire d’environ 11 jours.
L'année actuelle est 1437 de l'hégire allant du 14 octobre 2015 au 2 octobre 2016. L'année suivante est 1438 de l'hégire qui débutera le 3 octobre 2016 et finira le 21 septembre 2017.
Le minbar
Le minbar (arabe منبر : chaire, estrade, tribune...) est une sorte d'escabeau
servant de chaire d'où le khatib (imam ou mollah) fait son sermon
(khutba) lors de la prière du vendredi (jumu`ah) dans une mosquée.
Il est un élément important de la salle de prières avec le mihrab.------------------------
Merci pour l'accueil chaleureux reçu pendant la journée du patrimoine (18/09/2016).
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Reproduction des photos interdites
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Par FRANCOIS M le 29 Juillet 2017 à 14:33
HIER ...EGLISE DE SAINT-PIERRE DES PORTS
..."Témoin de l'architecture gothique, l'église de Saint-Pierre-des-Ports qui est due à la générosité de Déodat 1er, père de Sicard d'Alaman. Elle appartint aux Templiers. Au XVI siècle, elle était une dépendance de la Commanderie de Rayssac. Construite sur le plan de la croix latine, cette église est intéressante par sa belle abside gothique à cinq pans. On peut voir des motifs sculptés d'un intérêt exceptionnel dans cette modeste église : l'un d'eux est constitué par une grande feuille de figuier, les trois autres sont des têtes humaines d'un réalisme et d'une intensité de vie absolument remarquable : à gauche sont accolées une tête de jeune homme et un visage de femme encadré d'une gimpe (Chemisette qu'on porte avec une robe décolletée et qui monte jusqu'au cou), en face, à côté de la feuille de figuier, on peut admirer un visage ironique et maigre au menton en galoche , aux lèvres minces avec de profondes rides creusant les joues...."
Peu de cartes illustrent cette chapelle: à ma connaissance une seule, en revanche la carte illustrée du portail de l'église Saint-Pierre est peu courante, pour ne pas dire rare.
AUJOURD'HUI ...Temple de l’Eglise protestante unie de France
(17 rue du Colonel Naudy)Au début des années 80, l’Église est devenue Temple : un lieu de culte protestant attribuée à l’Église Réformée - Lors des Journées du Patrimoine ce lieu de culte fut ouvert voici quelques photos
La plaque préservée des enfants de Saint-Pierre morts pour la France
Quelques vitraux
L'intérieur
Le cimetière attenant et l'extérieur
Merci pour l'accueil chaleureux reçu lors de la visite (18/09/2016)
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Reproduction des photos interdites
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Par FRANCOIS M le 3 Novembre 2016 à 11:50
Résidence des " Seigneurs de Graulhet " - Voici quelques dates
1585 - Maison de campagne de Louis d'Amboise, comte d'Aubijoux.
1638 - Au décès de François d'Aubijoux, la résidence ne comporte qu'une salle, un cabinet et une chambre le tout orné de 69 tableaux et 30 gravures.
1696 - La famille des Crussols nouveaux propriétaires aménage les deux façades et la terrasse ornée de balustres et habite ce lieu jusqu'à la Révolution.
Quelques années avant la Révolution, il est ajouté deux ailes et un vaste parc est aménagé comportant plus de 300 muriers (qui seront coupés pendant la Révolution)
1792 - Déclarés biens nationaux, le Château de Crins et le moulin de la Ville sont achetés par un commerçant en grains Monsieur MAURY qui acquiert également le Château de Lézignac.
Pendant de nombreuses années on perd " la trace " du Château dans les archives municipales. Le Château de Crins passe de la famille MAURY, à la famille PINEL et ensuite à la famille ALBIGOT par le jeu des successions et des héritages...On peut noter que pendant la seconde Guerre mondiale le château est occupé par Mademoiselle ALBIGOT et les religieuses réfugiées de Saint-Maur.LES CARTES POSTALES DU CHATEAU DE CRINS
PHOTO INÉDITE
La Batterie Fanfare Graulhétoise
Les Majorettes Graulhétoises posent davant le Château
En 1971 , la Municipalité en décide l'achat, à la fin des années 70 , le Château est transformé en école (inauguration en septembre 1979) pour ensuite devenir un groupe scolaire.
LES PHOTOS D'ANDRE RODIER
Façade côté Dadou
Quelques pièces intérieures
Vue de la berge du Dadou
La Tour
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Par FRANCOIS M le 3 Novembre 2016 à 08:56
VISITE INÉDITE
Dans les années 70
Photos
de l’École qui a été construite
autour et dans le Château de CrinsIntérieur de l’École
Le patio
La salle dans l'ancien Château
La balustrade du balcon
La terrasse
Vue sur la cour qui donne sur les berges du Dadou
La façade côté Dadou
L'entrée dans ce qui reste du Château
L'escalier
Quelques chats vivent ici en toute quiétude soignés
par Martine et Patrick les gardiens des lieux...ici Canaille !La Tour des Comtes d'Aubijoux
Les platanes majestueux de la cour
Merci à Martine MIRALLES et Patrick PRADELLES pour leur accueil et leur gentillesse
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Par FRANCOIS M le 3 Novembre 2016 à 08:56
LE CHÂTEAU - SOUS-SOL
VISITE INÉDITE
Ancien escalier
La proximité des eaux du Dadou font remonter l'humidité dans les pièces du sous-sol
Merci à Martine MIRALLES et Patrick PRADELLES
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Par FRANCOIS M le 25 Juillet 2016 à 21:32
C'est une date inédite - retrouvée aux archives municipales - dans l'histoire de notre ville : l'inauguration de l'hôtel de ville et du kiosque à musique : le dimanche 19 juillet 1908.
MAIRIE : Sur l'emplacement actuel de l'Hôtel de ville se trouvait une école des frères maristes. C'est lors du Conseil municipal du 26 avril 1906 que se décida l'achat de ce bâtiment pour y construire l'Hôtel de ville.
Voici tout d'abord une photo avant la construction de l'Hôtel de ville qui montre la cour de cette école.
KIOSQUE : C'est par une décision du Conseil municipal en date du 9 juin 1907 que fut décidé de la construction d'un kiosque à musique selon le plan présenté par le Comptoir de Serrurerie à Lavaur.
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Graulhet vient de se doter d'un nouvel Hôtel de Ville et d'un kiosque situé sur la Place du Jourdain, qui fait la fierté de ses habitants. Félix JULIEN, le maire de Graulhet élu depuis 1906 décide d'organiser des fêtes pour l'inauguration de ces lieux emblématiques d'une ville : la mairie lieu de la démocratie et le kiosque lieu de réjouissances. Prévues tout d'abord en même temps que la fête nationale le dimanche 14 juillet 1908, cette inauguration est repoussée au dimanche 19 juillet en raison de l'indisponibilité du Préfet du Tarn...MÉMOIRES DE GRAULHET vous propose les correspondances inédites entre les différents invités politiques (maire, députés et sénateurs ) et l'Aéronaute Raoul PITAULT.
La réponse du Préfet Monsieur Marie-Joseph GIRAUD
au Maire de Graulhet : Félix JULIENL'inauguration était prévue pour le dimanche 12 juillet 1908, le Préfet n'étant pas disponible, la fête sera déplacée à sa demande au 19 juillet .
Le KIOSQUE en lumière !
Réjouissances autour du kiosque
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La réponse du Secrétaire de Monsieur EDOUARD ANDRIEU : Député du Tarn
Édouard Andrieu est un homme politique français né le 20 décembre 1862 à Albi et décédé le 9 juin 1944 à Albi. Avocat, il est conseiller municipal d'Albi en 1892 puis maire en 1897. Il est député du Tarn de 1898 à 1919, inscrit au groupe Radical-socialiste. Il est sénateur du Tarn de 1920 à 1936, inscrit au groupe de la Gauche démocratique.
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La réponse du Sous-Préfet Monsieur Armand-René ANDRIEU
Je vous remercie bien vivement de votre aimable invitation pour le 19 juillet. Je serai très heureux de me joindre à Monsieur le Préfet pour assister à votre belle fête républicaine.
Veuillez être l'interprète des mes sentiments de gratitude auprès du Conseil municipal de Graulhet et croire en ma sincère amitié
Monsieur ANDRIEU
La lettre du Maire de Graulhet Monsieur Félix JULIEN
au maire de Briatexte Monsieur Léon BERTRANDRéponses des Sénateurs du Tarn
Adrien Gay de Savary est un homme politique français né le 26 juin 1848 à Pampelonne (Tarn) et mort le 7 mars 1930 dans cette même ville : Avocat à Albi, il devient maire de cette ville de 1888 à 1890. Il est également conseiller général et, un temps, président du Conseil général. À la suite du décès de Jules Pajot, sénateur inamovible, il est élu sénateur du Tarn en 1898. Il reste en fonction jusqu'en 1927. Parlementaire très actif, il est président du groupe de la Gauche démocratique de 1907 à 1911 et vice-président du Sénat de 1913 à 1916.
Louis Vieu est un homme politique français né le 25 mai 1854 à Toulouse et décédé le 9 août 1931 à Grenoble. Avocat à Castres, il est conseiller municipal en 1880 et maire de 1896 à 1912. Conseiller d'arrondissement en 1888, il est conseiller général en 1901. Il sera par la suite maire de Murat-sur-Vèbre et conseiller général du canton. Il est sénateur du Tarn de 1905 à 1931, inscrit au groupe de la Gauche démocratique. Il est secrétaire du Sénat de 1907 à 1909 et questeur de 1920 à 1925.
RÉPONSE DU DÉPUTÉ PAUL GOUZY
Paul Jules Gouzy est un militaire et homme politique français né le 18 mars 1833 à Rabastens et décédé le 25 juin 1919 à Toulouse. Il est élu député du Tarn (arrondissement de Gaillac) de 1898 à 1909 et sénateur de 1909 à 1919, inscrit au groupe de la Gauche démocratique.
ACCORD DU SOUS-PREFET ANDRIEU pour l'ouverture des débits de boissons
L'accord du Sous-Préfet ANDRIEU pour l'ouverture des débits de boissons toute la nuit du 19 au 20 juillet 1908.
LE COURRIER INEDIT DES AERONAUTES PITAULT
Monsieur
Devant exécuter le 27 juillet prochain une Fête Aérostatique comprenant le départ d'un de mes aérostats cubant 500 mètres cubes à Mazamet, non loin de votre ville, je viens par cette présente vous faire des offres pour organiser le dimanche suivant une fête identique et à des prix très minimes, vu que je serais dans la région.
Je peux organiser une Fête des plus grandioses comprenant tout un programme des plus variés, dont veuillez trouver ci-joint, et le principal attrait sera vers 4 heures de l'après- midi le départ du superbe ballon " La Ville de Graulhet " cubant 500 mètres et piloté par moi-même.
Je dois vous dire que je suis très connu en Aéronautique tant en France qu'en Étranger et que je suis délégué(r) spécialement pour organiser une Fête Aérostatique à Mazamet à l'occasion de l'inauguration d'un monument, inauguration devant avoir lieu sous la représentation du Gouvernement par Messieurs CRUPPI et Tomshon Ministres.(1)A Mazamet la ville m'accorde la fourniture du gaz nécessaire au gonflement de l'Aérostat, plus la somme de 400 francs pour tous les divers frais.
Si vous le désirez, Messieurs, je puis en organiser une identique au prix de 175 francs, fourniture de gaz par vous, et cela comme j'ai l'honneur de vous le dire, plus haut, parce que je suis dans votre région.
Si vous aviez même un endroit clos, vous pourriez faire des entrées payantes, cela ferait beaucoup de bénéfices pour votre comité organisateur.
J'espère Messieurs, que vu la grande attraction de cette fête et la minime somme que je vous demande, avoir entière satisfaction et dans l'attente de vous lire.
Veuillez agréer, mes bien sincères salutations.Raoul PITAULT
PRÉCISIONS
(1) - Le 25 octobre 1906, Georges CLEMENCEAU, alors ministre de l'Intérieur et homme fort du Parti Radical, est appelé à la présidence du Conseil par le Président de la République Armand FALLIERES. Il forme un gouvernement qui va durer près de 3 ans, une longévité assez rare sous la III République. Georges CLEMENCEAU bénéfice de plus d'un fort soutien à la chambre des députés (337 députés et 57,6 % de sièges). Ce gouvernement sera confronté à une période charnière pour le régime : il s'agit d'un côté d'entériner le caractère laïc de la République, et de l'autre, de faire face aux mouvements sociaux qui se développent et prennent un tour de plus en plus radical.
Parmi les ministres présents à Mazamet : Le Ministre du Commerce et de l'Industrie Jean CRUPPI né à Toulouse le 22 mai 1855 et le Ministre de la Marine : Gaston THOMSON (mal orthographié dans le courrier) né le 29 janvier 1848 à Oran (Algérie).--------------------------------------------------
Je n'ai pas retrouvé davantage de précisions sur ces festivitésCréation MÉMOIRES DE GRAULHET Reproduction interdite
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Par FRANCOIS M le 1 Avril 2016 à 07:31
21 avril 1929
Image satellite du barrage Maurice DEGOVE
Un projet de barrage est émis dès 1923 par la Municipalité TIGNOL.
Le 28 avril 1927 l'ordre de service est donné à l'entreprise CHABAL & Compagnie. Les travaux débutent sous le contrôle de l'ingénieur graulhétois Maurice DEGOVE (décédé en 1928 - sa tombe est au Cimetière Saint-Roch).
Poème de Jeanne CHABAL, épouse du Chef des travaux Henri CHABAL
(originaire de l’Aude, Sud-Tarnais par sa mère
Ingénieur de l’École Centrale de Paris, promotion 1892)
en l'honneur du Barrage Maurice DEGOVE adressé au Maire de Graulhet"...Sûre de l'avenir mais au passé fidèle
Heureuse la Cité qui croit et se souvient..."
Dès le 1er juillet 1928 la mise en eau commence et dès la fin septembre on procède à la première distribution de l'eau du barrage.Le plan d’eau est long de 1 km, large de 175 m maximum (à la digue), profond de 23,50 m.maximum. Sa capacité est de 513 000 m3.
Il est parcouru par le ruisseau du Verdaussou et par deux petits affluents rive droite (ruisseaux de Nestar et de la Jansounié). La retenue est alimentée principalement par le ruisseau du Verdaussou, 400 m en aval de la confluence avec le ruisseau de Nestar
L'inauguration officielle a lieu le 21 avril 1929 la cérémonie s’est terminée par un banquet républicain servi par l'hôtel DURAND sous la Halle aux grains.
Merci à Robert P.
Les cartes anciennesLes cartes plus récentes
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Par FRANCOIS M le 3 Février 2016 à 13:18
Retrouvez ici l'histoire du train à Graulhet, les cartes postales illustrées, un ensemble complet de photos rares ou inédites et un important article sur la Société des Tramways à vapeur du Tarn par Martial Respaut et Jacques Chapuis
Retrouvez pour la première fois l'intégralité du décret du 25 juillet 1893 la convention d'exploitation de la ligne tramway entre Graulhet et Laboutarié et son cahier des charges : Cliquez sur le lien ci-dessous
Décret du 25 juillet 1893 - Convention et cahier des charges
Vous trouverez la première page du Journal Officiel du 27/07/1893 version originale et le texte retranscrit pour vous pour une meilleure lisibilité ! En effet le fac-similé du Journal Officiel du 27 juillet 1983 est pratiquement illisible.
La convention et le cahier des charges sont rédigés en termes administratifs, c'est souvent rébarbatifs mais vous découvrirez entre autre l'étonnant tableau des tarifs ainsi que la liste des stations ou haltes entre Laboutarié et Graulhet dont voici la liste !
Graulhet (station)
Ferran (halte)
Saint-Hilaire (halte)
Le Bruc (halte)
Montdragon (halte)
Laboutarié (station).
⇓ Les horaires (tableau paru dans l’Écho du Dadou)
⇓ Article paru dans l’Écho du Dadou
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L'HISTOIRE DU TRAIN
⇑ Rare photo
Graulhet n'est à la fin du XIX siècle relié à aucun des grands réseaux de chemin de fer. La gare la plus proche, Laboutarié (Compagnie du Midi) est à treize kilomètres. Pour rompre cet isolement qui freine le développement économique, plusieurs projets de voies ferrées sont étudiés successivement pour aboutir en 1895 à la création de la "Compagnie des Chemin de Fer à Voie Étroite et Tramways à Vapeur du Tarn" (TVT).
Cette compagnie privée va exploiter un réseau de 46 Km à petit écartement des rails, 0,60m, comprenant les lignes :
- Graulhet Laboutarié, ouverte en 1895
- Graulhet à Lavaur, ouverte en 1903
- La Ramière à Saint- Sulpice, ouverte en 1925.Une dernière ligne, joignant Saint-Sulpice à Salvagnac, déclarée d'utilité publique en 1913, ne fut jamais terminée.
⇓ Les rails dans Laboutarié
L'Avenue de Graulhet à Laboutarié
Rares photos - Gare de Laboutarié ⇑
Le service est assuré, pour chaque ligne, par trois allers et retours quotidiens, deux après la guerre. Des trains supplémentaires sont mis en route pour écouler le trafic marchandises constitué essentiellement de matières premières aux mégisseries.
Entre Laboutarié et Saint-Sulpice le voyage dure deux heures trente pour quarante kilomètres !
Le matériel est fourni par la société Decauville et comprend des locomotives à vapeur.
Le dépôt de Graulhet abrite également trois locomotives Weidknecht. Après 1925, une automotrice Berliet à essence assure le parcours La Ramière-Lavaur.
Victime de la crise mondiale de 1929 - Graulhet est un centre d'échange de peaux d'Argentine, d'Australie et d'Afrique - de son archaïsme et de la concurrence routière, le réseau est fermé au soir du 30 juin 1937. Les locomotives à vapeur auraient été vendues au Congo et au Gabon, le reste du matériel est livré aux ferrailleurs. La voie est entièrement démontée.La ligne La Ramière à Saint-Sulpice eut une existence particulièrement brève. Ouverte au trafic le 11 avril 1925, elle fut exploitée par autocar à partir du 20 juin 1931.
GRAULHET
LES CARTES ILLUSTRÉES PAR LE TRAIN
⇓ Avenue de LAVAURLe train arrive à Graulhet devant le fameux Hôtel CLAVEL
3 cartes différentes !Quelques précisions sur cette première carte annotée par l'expéditeur en 1906: sur la droite : Maison de François MOREL candidat à la députation (actuellement Étude de Maître Lacazedieu)
Les traces des rails dans GRAULHET
⇓ Carrefour Saint-Projet
⇓ On arrive à la Caisse d'Epargne
⇓ On traverse le Place du Jourdain et on arrive sur le Pont Neuf
Enfin la gare !
⇓ Les cartes de la gare de Graulhet
⇓ Côté voies ( actuellement dans le " Stade")
⇓ Côté Avenue Amiral JAURES
La gare est un endroit stratégique, occupée par les grévistes pour empêcher le départ des trains mais qui sera protégée par les troupes militaires. De nombreux heurts se sont déroulés à la gare (voir article sur la grève)
⇓ Les cartes éditées pendant la grève
L'histoire des Tramways à Vapeur du Tarn (TVT)
Ce réseau des Tramways à vapeur du Tarn exploité par la Société des Chemins de Fer à voie étroite (0,60) et Tramways à vapeur du Tarn ( S.T.T.), qui ne doit pas être confondu avec celui des Chemins de fer départementaux du Tarn, fut concédé par les décrets des 25 juillet 1893, 5 décembre 1900 et 15 février 1913.
La première ligne, mise en service le 8 juillet 1895, reliait Graulhet à Laboutarié-Midi, 13 km, en suivant la route. La seconde, partant également de Graulhet, en direction opposée, desservait Briatexte, point où elle quittait la route pour continuer à suivre, sur plate-forme indépendante, la vallée du Dadou jusqu’à La Ramiére (km 14) au carrefour des routes de Lavaur à Parisot et de Saint-Sulpice à Graulhet. De cette gare, elle prenait la direction du sud en suivant la route jusqu’à Lavaur, où elle traversait la ville pour gagner la gare P0. (km 21).
Cette ligne fut mise en service le 25 mai 1903, suivie seulement en 1926 par le tronçon La Ramière-Saint-Sulpice-la-Pointe P.O. (13 km). Ce réseau devait être complété d’une troisième ligne qui devait atteindre Salvagnac en direction du nord. Elle ne sera jamais réalisée.
Ce réseau sera complété par une ligne à voie de 0,60 m à traction hippomobile de Laboutarié à Réalmont dans le Tarn, ouverte en 1905. Cette ligne d'une longueur de 5 km sera exploitée par la Compagnie des Tramways de Laboutarié à Réalmont (T.L.R.). Déclassement du T. L. R. et remplacement par un service d’autobus en 1933.
Avant l’ouverture de la dernière section le réseau était desservi par trois Allers et retours de Graulhet à Laboutarie . Deux Allers retours pour Lavaur en plus de 1 h 30. L'ensemble des lignes disparut vers 1936. Au cours des années précédentes le service des voyageurs était déjà assuré par autobus en dehors des jours de marché et de la desserte de Lavaur à La Ramière par deux allers retours d’autorail en 20 minutes seulement.
Le parc de ce réseau à voie de 0,60 m comportait au début 3 locomotives Decauville de 10 tonnes, type 0-3-1 T, complété lors de l’ouverture des autres tronçons par 3 Weidknecht type 2-3-0 T de 11 tonnes et d’un autorail Berliet à bogies, livré en 1925 ; le matériel remorqué, entièrement sur bogies, comprenant 11 voitures, 4 fourgons et 51 à 57 wagons.
Action de la Compagnie des Chemins de Fer à voie étroite
SOURCES : Vous pouvez consulter le site
CHEMIN DE FER TOURISTIQUE DU TARNSite particulièrement intéressant. Les textes ci dessus sont directement issus de ce site ainsi que la carte du parcours et la reproduction de l'action. Cartes postales : collection François et Marcel MAZENS - Je remercie Monsieur Jacques DAFFIS le président de l'association Chemin de Fer Touristique du Tarn.
Deux rares cartes photos
Sur cette carte photo
Debout de gauche à droite
Bourrel - Soulié - Juillié - Marquet - Cloup - Lacome - Fallières - Cloup
Accroupis de gauche à droite
? (surnom Menu) - Jules Blatgé - Gleizes - Pastre - Pujol
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PHOTOS RARES
INÉDITES⇓ La gare côté Voies
⇓ Wagons le long de l'actuelle Avenue Amiral JAURES
⇓ Locomotive devant la gare
⇓ Wagons
SOURCES : Vous pouvez consulter le site
CHEMIN DE FER TOURISTIQUE DU TARNsite http://www.cftt.org.
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La Société des Tramways à vapeur du Tarn
par Martial Respaut et Jacques Chapuis
Article majeur et conséquent mais quasi introuvable publié dans la revue
" Chemins de fer régionaux et urbains n° 190 de 1985 " sur les tramways à vapeur du Tarn. MEMOIRES DE GRAULHET vous propose d'en lire les extraits concernant la ville de Graulhet..../...
SECTION GRAULHET - LABOUTARIE (12,718 km)
le tracé de LABOUTARIE à GRAULHET
L'inauguration eut lieu le dimanche 30 juin 1895.
Ouvrages
Aucun ouvrage d'art sur cette section, mis à part quelques allongements de buses sous la chaussée.
Description de la ligne.
L'avant projet prévoyait le départ de la ligne sur la place du marché de Graulhet, dite place du Foirail, mais devant l'opposition de la municipalité, la Compagnie acheta à M. Albigot, au lieu dit La Portanelle, une bande de terrain d'un peu plus de 300 mètres de longueur. Cet emplacement n'est alors couvert que de champs et l'avenue qui sera tracée, plus tard, le long de la gare n'existe pas encore. La cour des voyageurs est reliée au Pont Neuf par un court chemin.
La ligne quitte la gare par une courbe, à droite, de 50 m de rayon et gagne la partie droite de la route GC n° 86 (actuellement N 631) où elle est établie, sur tout son parcours jusqu'au pont du Midi à Laboutarié, en rails noyés en bordure de la chaussée. Au Pk 10,995 65 - les points kilométriques étant décomptés à partir de Laboutarié - se trouve la halte de Ferran, à l'angle de la route et du chemin desservant cette localité. Toujours à droite et sur l'emprise routière la ligne traverse le ruisseau de Mariote, avant la halte de Saint Hilaire (Pk 7, 235 35), près du hameau et du chemin de St Hilaire à St Mémy. La route se poursuit, presque en ligne droite, avec des courbes de 600 à 4 000 m. Peu après Saint Hilaire, traversée du ruisseau du Bouquet d'Aze. La vallée se resserrant, la route se rapproche du Dadou et, après des courbes de 950 et 550 m, la ligne dessert la halte de Bruc (Pk 5,540), sans évitement au coin du chemin de Bruc à Sieu ; entre cette halte et le Pont Vieux se trouvent des courbes plus nombreuses (une de 1 200 m, trois de 200 m et une de 400 m) et la petite rampe déjà mentionnée La voie traverse le ruisseau de Labit avant le hameau du Pont Vieux puis continuation en ligne droite et rayon de 2 000 m ; halte de Montdragon (Pk 3.P05 15) au chemin conduisant au villaqe sur le coteau. Peu après traversée du village de Laboutarié simple arrêt avec abri et franchissement du ruisseau d'Assou sur le pont routier de 12 m d'ouverture. A la sortie du village une courbe de 225 m précède la dernière ligne droite.Plusieurs arrêts furent créés postérieurement à la mise en service, notamment celui de La Ventenayé près de Ferran et au Pont Vieux.
SECTION DE GRAULHET - LAVAUR (20,870 km)
L'ouverture de cette section a eu lieu en deux étapes : pour les voyageurs le 26 mai 1903 et pour les marchandises le 26 octobre suivant.
Caractéristiques de la section
Le profil en long comporte quelques rampes ayant nécessité des travaux de terrassement assez importants (10 000 m3 au col d'Ambres).
De nombreux ouvrages d'art doivent être soit modifiés (ouvrages routiers) ou construits spécialement, les plus importants sont :La modification d'une arche du Pont Saint Jean, dit aussi Pont Neuf, à Graulhet ;
L'élargissement du pont du Verdaussou, dans Graulhet ;La construction du viaduc sur le Dadou, à Briatexte : pont métallique à poutres droites, espacées de 2,60 m, de 3,00 m de hauteur, en quatre portées de 23,20 m aux extrémités et de 29 m pour les travées centrales. Le niveau des rails, à la partie supérieure des poutres, se trouve à environ 24 mètres au dessus du lit du Dadou ; de part et d'autre de la voie sont aménagés deux trottoirs en bois, en encorbellement, la distance entre les garde fous étant de 4,00 m. Cet ouvrage a été réalisé par les Établissements Daydé et Pillé, 29, rue de Châteaudun à Paris avec ateliers à Creil ; les épreuves eurent lieu le 30 avril 1903 avec un train composé de 2 locomotives et de 6 wagons de ballast chargés à 14 tonnes brutes chacun. La proximité de la gare de Briatexte a conduit à établir la culée de ce côté en éventail ;
Élargissement du pont routier de La Ramière sur le Dadou ;
Construction d'un passage routier supérieur, à tablier métallique, sur la tranchée d'Ambres.
Élargissement du pont routier à trois arches sur l'Agout ;
Modification du pont métallique sur la ligne Midi à Lavaur.
Description de la ligne
Traversée de GraulhetPour la mise en service de cette section la gare de Graulhet va subir d'importantes extensions. En la quittant par une courbe de 60 m de rayon, la voie prend l'accotement droit du Chemin de Crins (Allée des Mûriers) puis coupe le boulevard de la gare (Amiral Jaurès) qu'il suit un moment à droite et atteint le pont Saint Jean par une courbe de 40 m et la traversée du boulevard ; le passage sur ce pont nécessita la démolition de l'escalier descendant à la rivière et la reconstruction d'une arche pour améliorer la courbe. Laissant le square de la gare (Foch) sur la gauche, traversant le pont et la place du Foirail, dite aussi du Jourdain, la voie, à gauche dans la rue Gambetta, attaque la rampe, passe devant la Caisse d'Épargne et, par une courbe de 40 m, traverse le ruisseau du Verdaussou. Par une autre courbe, de 50 m, dans la rue Gambetta, la voie passe de gauche à droite, traverse en courbe de 40 m le carrefour de la rue Saint Projet et de la route de Carcassonne (D 84 actuelle) et, suivant la droite de la rue de la République (Charles de Gaulle) arrive à l'arrêt de Graulhet -St Projet (Pk 13,513 de Laboutarié et 0,792 20 de la gare de Graulhet).
.../... La Compagnie demanda, le 7 janvier 1903, la création d'une voie de garage à la sortie de Graulhet, pour le retrait de la machine utilisée éventuellement en double traction, mais la municipalité s'y opposa pendant longtemps. Les machines Decauville développant un effort de traction de 2 400 kg, pouvaient théoriquement remorquer 40 tonnes, machine non comprise....
LES GARES
Comme indiqué précédemment, le réseau comportait 7 gares : Graulhet, la plus importante, centre de l'exploitation ; 3 gares de jonction au grand réseau : Laboutarié, Lavaur, Saint Sulpice sur Tarn ; une d'embranchement : La Ramière et deux de passage : Briatexte et Saint Lieux les Lavaur.
Gare de Graulhet.Trois stades successifs marquèrent l'évolution du réseau la première modification entraînant une véritable reconstruction, la seconde se limitant à des aménagements.
Première situation : La gare avait alors un BV (Bâtiment voyageurs) de 21,10 m de longueur sur 8,10 m de largeur, comportant un étage fortement mansardé comprenant cependant un logement pour le chef de gare. Le rez-de-chaussée était aménagé avec salles d'attente, hall d'accès avec guichet, banc à bagages, kiosque à journaux et tabac, ainsi que les bureaux du chef et du téléphone, dans la partie Nord, ces bureaux étant séparés par l'escalier, avec accès également par le pignon, du logement de l'étage.
Dans le prolongement de ce BV, au Nord, une remise, en bois, de 25 m sur 5 m utiles avait reçu une voie pour le remisage de deux voitures ; elle était prolongée par un local de 5 x 4 m sur cave. Dans le projet initial cette remise aurait du être installée le long de la propriété de M. Bonnet, en face de la gare de Laboutarié.
Plus loin, du même côté de la voie principale, une halle à marchandises en bois, avec auvents A l'extrémité Sud de la voie principale se trouvait une remise à machines, en bois, de 15 x 4,84 m, précédée d'une plaque tournante ; un atelier de 10,52 x 4,84 m était accolé à la remise.
Enfin, au Nord de la cour des voyageurs, un petit bâtiment de 6,72 x 3,34 m abritait la pompe qui puisait l'eau dans un puits voisin pour alimenter le château d'eau proche de la remise à machines. L'alimentation en eau constitua longtemps une pomme de discorde entre la Compagnie et la municipalité ; l'eau du puits avait une teneur élevée en calcaire d'où plusieurs projets de recours à l'eau de la Ville qui échouèrent successivement : la STT demandait un raccordement direct et on lui proposait de se raccorder à une mégisserie, puis elle souhaitait un tarif inférieur à celui finalement proposé, etc. La Ville il est vrai avait d'énormes problèmes d'adduction d'eau qui ne seront résolus que bien plus tard. En attendant un puisage directement dans le Dadou fut réalisé, avec construction d'une station souterraine de pompage et conduite de refoulement traversant le jardin dit « Square de la Gare ». Finalement l'eau du Dadou étant de plus en plus polluée par les mégisseries et la distribution urbaine s'améliorant, l'alimentation des machines fut assurée, à partir de 1929, par un branchement direct sur le réseau de la ville.
Seconde situation : La mise en service de la ligne de Lavaur allait entraîner un accroissement de trafic et de matériel qui nécessitait une adaptation des moyens dont disposait la gare de Graulhet. Le BV fut surélevé pour obtenir un premier étage non mansardé et permettre le transfert du siège de l'exploitation précédemment à Laboutarié qui occupait deux pièces de l'étage, l'appartement du chef de gare en comptant cinq plus une cuisine, si, toutefois, les plans en notre possession sont conformes à la répartition réelle.
Les anciens bâtiments en bols, remise et atelier, furent transférés à Lavaur et remplacés par un bâtiment en dur de 32 x 10,20 m ; la moitié, côté Nord, recevant trois voies permettant de remiser côté voie et côté ville, de 25 m de longueur, était encadrée par des quais hauts de 10 et 15 mètres. Au-delà, la voie longeant la halle côté ville desservait un important quai découvert.
machines, l'une des voies étant plus courte pour laisser la place au local abritant la machine motrice de l'atelier; celui-ci occupait toute la moitié Sud et était desservi par le prolongement de la voie centrale ; un bâtiment annexe de 4 x 6 m servait de magasin.
A l'extrémité de la voie en cul de sac, longeant le BV, un bâtiment en dur, de 16 x 7 m avait été installé pour recevoir les ateliers de menuiserie et de peinture.
La halle aux marchandises fut simplement allongée, en couvrant le quai de 10 m côté Sud et en le prolongeant par un bureau, en bois, de 5 x 5 m. Une seconde voie fut mise en place le long du grand quai découvert.
La remise à voitures, à l'extrémité du BV, reçut, probablement vers cette même époque une seconde voie, tandis qu'en 1916 le plan des voies fut remanié pour la desserte de la halle et du quai avec installation d'une traversée jonction double.Troisième situation : En 1928 une délibération du Conseil Général du Tarn, en date du 9 mai, faisant suite une demande de la STT qui avait acquis une bande de terrain au-delà de la voie principale, concerne de nouvelles modifications. Il est prévu de remplacer la halle primitive, en bois et en mauvais état, par l'installation en béton armé d'un quai couvert de 60 m de longueur, englobant l'ancienne voie principale, celle-ci étant remplacée par une nouvelle ; à ce quai couvert s'ajoutait, en prolongement, un quai découvert de même longueur.
Au-delà de la nouvelle voie principale étaient prévus une remise pour 4 voitures et un atelier de charpentier. A l'extrémité Nord une nouvelle voie devait recevoir le pont bascule, transféré de son ancien emplacement.
Devant le dépôt un pont tournant de 6,50 m devait remplacer l'ancienne plaque afin de pouvoir tourner l'auto-motrice reçue en 1925. L'ensemble comportait l'implantation de 585 m de voies nouvelles.
Toutefois le déficit apparu en 1929 mit un sérieux frein à ces travaux ; La halle fut simplement consolidée et allongée, mais en conservant le quai de 5 mètres de largeur, au lieu des 8 prévus et 14 m de largeur totale en englobant une voie. Au dépôt l'ancien local du moteur fut aménagé en vestiaire, lavabos et douches. Sur le nouveau terrain ne fut posée qu'une voie provisoire ayant servi aux terrassements.
En 1932 un garage de 6,80 x 3,38 m est édifié dans la cour des marchandises pour le camion utilisé pour les livraisons à domicile.
Actuellement : Une grande partie des emprises de la gare a été transformée en jardin public et en terrain de sports ; les seuls bâtiments qui restent sont le dépôt qui abrite des équipements sportifs et le BV, utilisé comme club omnisport de la Ville et logements en fonction.Haltes diverses.
Toutes les haltes de la première section se trouvaient en bordure de la route, la voie principale, rectiligne, restait en bordure de la chaussée, une voie d'évitement ou destinée à recevoir les wagons à charger ou décharger, avait une longueur de 85 et 91 m pour Ferran et Montdragon, de 58 m seulement, toujours entre aiguillages, pour Saint Hilaire. Cette voie était bordée, du côté opposé à la route, d'un emplacement empierré de 4 à 6 m de largeur, pour accueillir les véhicules de la clientèle venant charger ou décharge des wagons, et régnant sur une plus ou moins grande longueur. Sur cette section les abris, implantés à l'extrémité de l'évitement du côté de la route donnant accès à la localité desservie, n'avaient que 4 x 1,80 m, ouverts côté voie, avec toit à une seule pente et banc au fond.
Sur la section de Graulhet à Lavaur les abris des haltes avalent été améliorés : de 4,00 x 2,30 m sur dalle béton, ils avaient des petits côtés en briques, le fond restant en bois, la façade ayant une porte centrale avec des pans pleins, en briques sur ossature en bois, de part et d'autre.
Enfin existait encore un troisième modèle dont les extrémités étaient en briques mais avec ouverture de chaque côté et simples refends de part et d'autre des deux ouvertures, en bois ne descendant pas jusqu'au sol et abritant deux bancs
EXPLOITATION
L'exploitation de la section Laboutarié- Graulhet fut, dès son ouverture, des plus active mais avec des méthodes de travail assez artisanales.
Comme la plupart des réseaux de cette catégorie, les autorités locales, à la demande des habitants de fermes ou de hameaux, avaient tendance à demander une multiplication des arrêts tandis que la STT s'efforçait de les refuser en en faisant ressortir les inconvénients sur la marche des trains et les prix de revient. Parmi les modifications notons, au passage, la création des arrêts de La Ventenayé et du Pont Vieux, déjà mentionnés, sur Laboutarié ; un arrêt demandé à Mariote, fut refusé, étant trop près de Saint Hilaire
ACCIDENTSLes accidents touchant des personnes, souvent âgées ou handicapées, circulant sur la voie ou commettant des imprudences, furent le lot de tous les réseaux ; à partir des années vingt vinrent s'y ajouter les collisions avec les véhicules routiers à moteur conjointement à ceux des voitures à chevaux ou dus à des animaux.
Les quelques déraillements ne furent jamais graves et il semble bien qu'il n'y eut pas de victimes parmi le personnel du réseau.
A titre documentaire, pour situer l'ambiance de l'époque et, aussi, parce qu'il eut pour théâtre la partie de la ligne maintenant réutilisée par le Chemin de fer Touristique du Tarn, nous rapporterons un déraillement survenu le 28 avril 1925 : la machine Decauville n° 2 du train 16, parti de Graulhet à 10 h 35, dérailla une première fois à l’entrée de la gare de Saint Sulpice, le bissel ayant quitté les rails en entraînant la rupture d'une «chandelle» du ressort. Le mécanicien n'ayant pas aussi à remplacer la pièce, cala le rassort avec un taquet de bois et le train put repartir à 20 h 25, avec 1 h de retard, pendant que l’unique employé de Saint Sulpice en avisait Graulhet par téléphone. Le train arriva sans encombre à un point situé à Giroussens et Les Martels, sensiblement à l'endroit où cette machine avait déià déraillé le premier jour de l'exploitation. Cette fois six roues sortirent des rails. Le mécanicien, le chauffeur et le chef de train se mirent à l'œuvre mais ne purent réussir à remettre la machine sur les rails, le vérin s'enfonçant dans la terre meuble du remblai tandis qu'un fer à « U » se brisait. N'ayant pu aboutir, le chef de train partit, à pied, à La Ramière (3 600 m) demander le secours par téléphone mais ne put obtenir de réponse, le personnel de garde à Graulhet s'étant absenté. Il se rendit alors à Giroussens pour louer une voiture afin de rapatrier les six voyageurs du train. Pendant ce temps une personne de Graulhet dont le mari était dans le train, ne voyant pas arriver celui-ci, loua une autre voiture pour aller à sa rencontre. A Briatexte elle trouva le Chef de section VB et un cantonnier qui attendaient le train, les prit dans la voiture et le groupe se dirigea vers Saint Lieux où ils apprirent que le train était passé ; revenant vers Briatexte. Le Chef de section eut l'idée de s'arrêter du côté des Martels et retrouva le train en détresse. Retournant enfin à Graulhet grâce à la voiture, il avisa le Chef d'exploitation, le Chef de dépôt et trois ouvriers qui partirent avec une machine de secours et un wagon chargé du matériel nécessaire au relevage. Celui-ci effectué les deux trains arrivèrent à Graulhet à 7 h 46 après avoir croisé le train 11 à La Ramière. D'après l'enquête, le déraillement à Saint Sulpice avait pour origine l'absence de surécartement dans la courbe d'entrée. Il fut reconnu que les agents du train avaient fait tout ce qui était en leur pouvoir, mais ceux d'astreinte à Graulhet furent sanctionnés pour faute lourde : manque d'avis au responsable du retard anormal du train et absence injustifiée.
SERVICE DES TRAINS
Jusqu'à la Guerre 1914-1918. la marche des trains s'élevait à 4 circulations dans chaque sens, entre Graulhet et Laboutarié, donnant et relevant les correspondances des trains d'AIbi ou de Castres. Pour éviter que les convois de Graulhet et le tramway à chevaux de Réalmont se trouvent simultanément sur les voies parallèles et entrecroisées à l'entrée de Laboutarié, la voiture de Réalmont passait 20 minutes après le premier train venant de Graulhet, 7 minutes avant le second, 3 après le troisième et 15 après le quatrième ; inversement la voiture de Réalmont quittait la gare 2 minutes avant les deux premiers trains et la quatrième et 10 avant le troisième.
En 1903 des trains spéciaux eurent lieu, notamment les 27 et 28 septembre pour l'inauguration, par le Ministre de la Marine Camille Pelletan de la statue de l'Amiral Jaurès et de divers bâtiments de la Ville de Graulhet un train transportant le Ministre et sa suite, un autre les Sociétés de musique, d'autres, enfin, la foule attirée par la manifestation. D'autres trains spéciaux étaient mis en marche pour les Fêtes de Lavaur, de Briatexte, de St Hilaire, etc C'est ainsi que pour les fêtes de Lavaur, en cette année 1903, en plus des trains normaux du samedi et du dimanche, 4 circulations durent être organisées, dont 2 pour le rapatriement du matériel.../...Ces trains spéciaux ramenant à Graulhet les joyeux fêtards restent dans les souvenirs des anciens cheminots, hélas peu nombreux aujourd'hui; d'autres trains reçurent des surnoms, tels celui « des laveuses » surtout fréquentés par ces ménagères allant laver leur linge à Saint Hilaire ou le Dadou n'était pas encore pollué par les mégisseries ; sa fréquentation était telle qu'un ou deux wagons plats devaient être réservés pour le transport des paniers de linge.
L'année 1907 sera troublée par une grève des ouvriers des mégisseries ; une autre grève de ce genre dura 4 mois à la fin de 1909, ayant nécessité la protection de la Troupe en gare de Graulhet et sur les trains transportant les peaux jusqu'à Laboutarié. Les seules conséquences pour la STT fut une diminution des dividendes versés en fin d'année aux actionnaires .Pendant la Guerre 1914-1918 l'arrêt dos trains de voyageurs provoqua une paralysie totale, suivie d'une reprise partielle avec 2 AR les lundis, jeudis samedis, puis les dimanches
De 1925 à 1930 les horaires des trains de voyageurs changeront peu. les variations de quelques minutes étant fonction des modifications des trains du Midi. Cette année 1930 est la dernière au cours de laquelle le service sera intégralement assuré par le rail.LE TRAFIC MARCHANDISES
Le principal trafic avait lieu entre Graulhet et Laboutarié qui fut toujours la section la plus rentable.
Le principal trafic portait sur le québracho, bois d'Amérique du Sud et particuilièrement d'Argentine dont on extrait le tannin qui, par la sulfitation, inventée par Robert Lepetit, permet le tannage rapide ; cette découverte, coïncidant presque avec l'ouverture de la ligne, entraîna un grand développement de la mégisserie. M. Bonnet par ses contacts avec les milieux profes-sionnels, était bien au courant du volume des transactions sur la place de Graulhet et, puissamment aidé par la Compagnie du Midi, réussit grâce à des abaissements des coûts de trans-port, â ramener à la ligne plus de 80 % de ce trafic en le faisant transiter par Le Havre et non plus par Bordeaux puis le PO et Gaillac.
Curieusement l'apogée de ce trafic s'était situé en 1914-1918, en raison des très importantes commandes de l'Intendance. Au cours de ces années le transit des peaux brutes à traiter entre Mazamet et Graulhet provoqua de tels engorgements en gare de Laboutarié que M. Valiech dut demander de suspendre l'acceptation des marchandises pour Graulhet pendant un certain temps la cour de la gare de Graulhet était en effet encombrée de 1 500 fûts de québracho que les megissiers, faute de main d'oeuvre, ne pouvaient décharger, quarante wagons se trouvaient en souffrance à Graulhet en février 1916.
Comme indiqué, le second trafic important était celui des peaux brutes pour lesquelles les accords entre Midi et STT avaient fait disparaître la concurrence après la mise en service de la ligne de Lavaur.
Un autre trafic important, mais sujet à des fluctuations, était celui des déchets de peaux pour la fabrication de colle.
En dehors de ces activités propres à la mégisserie, le réseau acheminait les charbons de Carmaux, via Laboutarié, pour Graulhet et Briatexte, ainsi que les autres transports habituels, vins en futs, fourrages, etc...Ces différents trafics allaient toutefois s'effondrer les uns après les au-res : à partir de 1925 l'ndustrie de la pausserie, tributaire des importations d'Australie et d'Amérique du Sud, subit une crise grave qui se répercute sur les tonnages transportés, les recet-tes diminuent de plus de 30 % mais, par le jeu des relèvements de tarifs qui, à la STT, étaient particulièrement bas et une gestion stricte, l'équilibre peut être maintenu jusqu'en 1928-1929 en ne versant plus de dividendes aux actionnaires depuis 1925-1926.
Les autres trafics, tels que les charbons de Carmaux, sont accaparés par la concurrence à tel point qu'en novembre 1929 le réseau n'enregistre que 8 wagons de 10 tonnes.
La mise en service d'un camion pour lutter contre la concurrence routière pour les peaux, livrées directement aux entreprises depuis Mazamet ou Gaillac, livraison incluse dans les tarifs STT, ne suffit pas ; en 1931, le trafic des québrachos du Havre atteignait encore 3 757 tonnes, l'année suivante il ne sera plus que de 84 tonnes.EPILOGUE
La disparition du réseau, en 1937, ne bouleversa pas outre mesure, la vie journalière de la région.
A la fermeture la STT restait propriétaire de tout le matériel de la voie et des installations diverses : téléphone, mobilier, outillages, approvisionnements, ainsi que du matériel roulant et conservait en plus les terrains des garages et des bâtiments et abris. Dès le déclassement promulgué, la Société procéda à la vente des terrains et bâtiments, en partie aux Services de l'Equipement. Le 20 avril , la gare de Graulhet d'abord loué ayant été expropriée par la Ville, la Compagnie ne possédant plus de biens, une Assemblée générale, présidée par Madame Veuve Cazals, décida la dissolution et la liquidation de la Société.
Les voies seront déposées, sur les ponts de l'Agout à Ambres et Saint Lieux et sur le Dadou à La Ramière dès 1936, puis la ligne de La Ramière - Lavaur en 1937, l'ensemble des autres voies en 1938, sauf la gare de Graulhet tandis que dans la traversée de la Ville les voies étaient recouvertes de goudron et ne seront enlevées qu'après la Libération en 1946-47.
Il n'a pas été possible de connaître les divers acheteurs ; d'après M. Cloup, dernier Chef de dépôt, plusieurs marchands de ferrailles se partagèrent les dernières dépouilles pendant l'occupation allemande.
Le « petit train » comme l'appelait les gens de la région, était mort. Grâce à une poignée de mordus dont le premier signataire de cette étude s'honore de faire partie, dont le farouche volonté a fini par vaincre les multiples obstacles, une petite section de la dernière partie construite entre La Ramière et Saint Lieux revit aujourd'hui sous la forme du « Chemin de fer Touristique du Tarn, mais ceci est une autre histoire....© CHEMINS DE FER REGIONAUX ET URBAINS - REPRODUCTION INTERDITE
© cartes postales COLLECTION FRANÇOIS ET MARCEL MAZENS.
Article mis à jour le 01/12/2022
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Par FRANCOIS M le 1 Juin 2015 à 08:28
Le Jardin public
de la Rivière
a été officiellement inauguré le jeudi 4 juin 2015
la plaque officielle dévoilée le jeudi 4 juin 2015
Le Jeudi 4 juin 2015 restera une belle date, celle de l'inauguration du Jardin de la Rivière. A cette occasion votre blog a modifié pour quelques heures son logo : le voici pour mémoire :
Graulhet a de la chance, la chance de voir transformer des berges et des friches industrielles en un jardin magnifique imaginé par un duo de paysagistes exceptionnels. Le jardin pour Arnaud Maurières et Eric Ossart c’est « une recherche de plaisir qui engage tous les sens en même temps que l’imagination et le cœur. C’est une expérience active et changeante, jamais un simple décor. »
J'apprécie à titre personnel, le nom initial qui lui a été donné : Le jardin des mauvaises graines.
Quelques photos prises par mes soins à différentes époques
Le plan du Jardin (document © VILLE DE GRAULHET)
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Au fil des années
LA PRESSE UNANIME
LES ARTISANS DE LA NATURE
ERIC OSSART ET ARNAUD MAURIÈRES
LES MAUVAISES GRAINESArticle de PARIS-MATCH du 24 août 2012
Quand ils parlent ronces et autres mauvaises herbes, ils s’emballent. A Paris, on s’arrache leurs magnifiques terrasses hérissées de graminées et d’aubépines. A Taroudant, dans le sud du Maroc, où ils sont installés depuis dix ans, ils ont réhabilité toutes sortes de cactées, dont les figues de Barbarie, aux fleurs roses, jaunes, oranges… Parmi leurs célèbres clients, Jack Lang ou l’impératrice d’Iran, Sa Majesté Farah Diba (Pahlavi), qui les a lancés au Maroc. Sans oublier les réalisations françaises de ce couple de charme, le jardin de l’Alchimiste en Provence, celui des Colombières à Menton. En ce moment, ils terminent à Marrakech les 8 hectares d’une galeriste française installée à Londres et sont de plus en plus souvent au Mexique, à San Miguel de Allende. Tous deux ont eu un coup de cœur pour cette région à la flore extraordinaire et encore très préservée. «Là-bas, c’est l’eden, assure Arnaud, c’est en train de devenir le Luberon de l’Amérique du Sud.»
Leur conseil: «Repérez dans votre région un beau talus de fleurs naturelles. Récoltez les graines après la floraison, fin août, conservez-les au sec dans un sachet en papier et semez-les au printemps, dans un bac à fleurs ou un massif.»
Photo MEMOIRES DE GRAULHET
Les paysagistes Eric Ossart et Arnaud Maurières
http://www.plantes-rares.com 15 avril 2013
Le jardin selon Ossart et Maurières : c’est « une recherche de plaisir qui engage tous les sens en même temps que l’imagination et le cœur. C’est une expérience active et changeante, jamais un simple décor. »
Ces expériences qui les ont formés, « à la fin des années 80, à Blois, ils créent un nouveau style de fleurissement saisonnier devenu un modèle pour de nombreuses municipalités en France et en Europe. Ensuite, de 1993 à 1999, Eric est l’un des paysagistes responsables du Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire. Là, il a pu affiner ce style et l’adapter aux jardins tout en expérimentant les prairies fleuries et de nouvelles techniques comme celle des gabions, par exemple. Enfin, à l’École méditerranéenne des jardins et du paysage de Grasse que Arnaud a créé en 1995, il a pu travailler avec ses élèves sur des interventions in-situ, une application de l’art contemporain aux jardins pour définir de nouvelles formes, une nouvelle appréhension de l’espace. »
Photo MÉMOIRES DE GRAULHET
Le jardin, une œuvre d’art ? « Tout le monde recherche un nouveau vocabulaire pour qualifier le mariage actuel de l’art et de la nature. Eux aussi : « Le terme symbolique est trop religieux, le terme didactique est trop réducteur, le terme philosophique trop pompeux. » On peut en tout cas affirmer que leur création, jamais purement cérébrale, est à la fois ludique et raffinée, émouvante et méditative. L’effet est immédiat, mais la découverte est sans cesse renouvelée, inscrivant dans le temps ces jardins à vivre au quotidien…
La parole à Ossart et Maurières : « Ce qui nous amuse beaucoup, c’est de faire des associations qui pourraient exister mais qui n’existent pas dans la nature. C’est-à-dire de mélanger des plantes qui ont les mêmes exigences, ou des exigences complémentaires, l’une poussant à l’ombre de l’autre par exemple, mais qui proviennent de continents différents. Par exemple, dans un jardin au Maroc, un mélange de cactées américaines, d’euphorbes succulentes sud-africaines avec des graminées du Sahara ».
Quelques exemples de jardins qu’ils ont créés :
La Roseraie de l’Évêché à Blois, le verger de Déduit dans le Cantal, le jardin du Mirazur et le jardin des Colombières à Menton, Dar Al Hossoun – Garden lodge au Maroc, et dans la région, le Jardin de la Noria à Saint-Quentin-la-Poterie et le jardin de l’Alchimiste à Eygalières.À lire pour aller plus loin :
« Jardin médiéval, une source d’inspiration » Eric Ossart et Arnaud Maurières
« Jardiniers de paradis » Arnaud Maurières, Eric Ossart, Joëlle Caroline Meyer, Gilles Le Scanff
« Jardin médiéval » Eric Ossart et Arnaud Maurières
« Maison en terre » Eric Ossart et Arnaud Maurières
« Jardin de voyage » Eric Ossart, Arnaud Maurières et BouvierExtrait du site http://www.plantes-rares.com
Graulhet. Arnaud Maurières et Éric Ossart, deux créateurs d'exception
LA DEPECHE DU 25 mars 2014
Arnaud Maurières et Eric Ossart, en deux décennies, ont défini à travers de nombreuses réalisations, tant publiques que privées, un style original toujours soucieux de l'environnement et d'un art de vivre en relation intime avec l'architecture. Ils ont travaillé dans l'ensemble du bassin méditerranéen et partagent aujourd'hui leur temps entre la France, le Maroc et le Mexique. Pendant sept ans, Eric Ossart a accompagné le Festival international des jardins de Chaumont-sur-Loire où il assure la conception de toutes les plantations. Arnaud Maurières est directeur artistique du salon parisien «L'Art du Jardin» et a créé l'Ecole méditerranéenne des jardins et du paysage à Grasse. On compte parmi leurs réalisations les jardins expérimentaux des Fournials et des Paradis, dans le Tarn, la restauration du jardin des Colombières, à Menton, la création des jardins de l'Alchimiste, à Eygalières, du Musée national du Moyen Age à Paris, du Verger de Déduit, dans le Cantal ou de la Noria, près d'Uzès, sont autant de jalons de l'évolution de leurs créations. Parallèlement à ces jardins ouverts au public, ils réalisent de nombreux jardins privés, en ville et à la campagne. Ils ont aussi réalisé des jardins en Tunisie, Egypte, Syrie, c'est au Maroc qu'ils ont installé une agence pour appréhender la conception de l'espace privé dans son ensemble en construisant des maisons de terre en relation étroite avec des jardins adaptés au climat aride. Des rencontres déterminantes et leur admiration pour l'architecte Luis Barragan les ont conduits depuis peu à étendre leurs activités dans le Nouveau Monde, au Mexique en particulier.
Visitez leur site
http://www.maurieres-ossart.com/
Photo MÉMOIRES DE GRAULHET
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Par FRANCOIS M le 21 Février 2015 à 20:33
Deux rares photos de l'ancienne Caserne des pompiers et
La photo d'Eugène Berbolingot
pour le blog MÉMOIRES DE GRAULHET© EUGENE BERBOLINGOT
LA CASERNE , LES POMPIERS, LES OFFICIELS
On reconnaît parmi les officiels : André PONTIER, Bernard DUMONTIER, Henri MANAVIT
Reconnaissez vous les pompiers ? Dites moi j'attends les noms....
Entre le Docteur PONTIER et Monsieur DUMONTIER , on reconnaît le Commandant des Pompiers du Tarn : le Commandant LAYOLLE et en uniforme le Commandant des pompiers de Graulhet PACIFIC.
VUE AÉRIENNE DE LA CASERNE...photo ANDRÉ RODIER
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Par FRANCOIS M le 26 Septembre 2014 à 20:17
présente l'histoire du
MONUMENT AUX MORTS
et la liste des morts à la guerre
Le 13 novembre 1918 les membres du Conseil municipal décide l'édification d'un monument pour honorer la mémoire des soldats de Graulhet morts pour la France. Une somme de 10.000 francs est provisionnée et un bureau composé de membres de différents groupements, associations graulhétois est créé afin de mener à bien ce projet. Ce Comité présidé par Louis TIGNOL demande même au Ministère de la Guerre des trophées pour orner le futur monument : deux canons de 75 sont offerts mais n'orneront pas le monument et resteront le long de l'aile droite de la mairie...Quelques anciens doivent s'en souvenir.
Une souscription est ouverte également auprès de la population. En 1919 plusieurs projets sont examinés en particulier celui d'ériger deux monuments : un au Square de la Gare, l'autre au Cimetière Saint-Roch. En 1920, l'argent collecté est important mais il est décider qu'un seul monument sera construit....Le 27 mars 1923 , le conseil accepte le projet proposé par Monsieur DAURES - architecte départemental - le lieu est choisi, ce sera au Square de la Gare, devant l'Hôtel du Terminus - la construction sera terminée en 1924.
Mais la décision de construire également, quelques années après un établissement de bains-douches dans ce même square, permit à la Société Chabbal, qui avait en charge la construction du barrage, de déplacer le Monument aux Morts au Cimetière Saint-Roch, endroit plus respecté que le Square de la Gare, en effet le Monument aux Morts était souvent victime d'incivilités.
Le Square deviendra Square des Bains Douches, pour prendre ensuite la dénomination de Square Maréchal Foch quelques décennies plus tard.
LES CARTES POSTALES
Le monument aux morts Square de la Gare (jouxtant l'Hôtel LE TERMINUS)
ACTUELLEMENT AU CIMETIÈRE SAINT-ROCH
photos François MAZENS
La liste des morts aux conflits
QUELQUES CHIFFRES
Graulhet : Population en 1914 - 8335 habitants
Nombre de morts inscrits sur le Monument : 317 morts
Nombre de morts de la Guerre de 14-18 : 278 morts soit 3.34 % de la population
LISTE DES MORTS
Nom Prénom Date de décès Guerre Alouier Jean 1917 14-18 Aloupiat Louis 1915 14-18 Alquie Alfred 1916 14-18 Alquie Gilbert 1919 14-18 Alquier Auguste 1918 14-18 Amalvy Aimé 1918 14-18 Argou Clovis 1914 14-18 Armengaud Felix 1915 14-18 Armengaud Gaston 1918 14-18 Armengaud Paul 1914 14-18 Arnaud Philippe 1916 14-18 Arnaud Raoul 1916 14-18 Aspe Charles 1918 14-18 Assalit Albin 1914 14-18 Assalit Léon 1914 14-18 Assemat Emile 1914 14-18 Auriol Henri 1914 14-18 Auriol Léopold 1914 14-18 Auriol Louis 1916 14-18 Auriol Louis 1916 14-18 Averous Maurice 1915 14-18 Aymeric Camille 1915 14-18 Azemar Guillaume 1915 14-18 Baixas Jean 1918 14-18 Balarot Joseph 1917 14-18 Bardes Antonin 1915 14-18 Bardou Jean 1917 14-18 Bardou Louis 1915 14-18 Barthes Edmond 1918 14-18 Bastie Achille 1914 14-18 Bastie Aristide 1918 14-18 Bastie Ludovic 1917 14-18 Batigne Albert 1916 14-18 Baylard Edouard 1918 14-18 Berthoumieu François 1916 14-18 Berthoumieu Gaston 1914 14-18 Berthoumieu Marceau 1916 14-18 Berthoumieu Victor 1914 14-18 Berthoumieux Philippe 1915 14-18 Birbe Justin 1917 14-18 Blanc Yves 1915 14-18 Bonnafe Gérard 1915 14-18 Bonsirven Auguste 1915 14-18 Bonsirven Jean 1915 14-18 Bordes Alexandre 1915 14-18 Bosc Gilbert 1914 14-18 Boudet Louis 1915 14-18 Boudon Louis 1916 14-18 Bouissou Alfred 1917 14-18 Bousquet François 1919 14-18 Boutes Abel 1918 14-18 Boutes Henri 1915 14-18 Boutes Repert 1915 14-18 Boutet Paul 1914 14-18 Boutibonnes Edouard 1915 14-18 Bouyssou Louis 1915 14-18 Bressoles Clément 1916 14-18 Bressolles Germain 1915 14-18 Brieussel Léon 1914 14-18 Brugiere Annet 1916 14-18 Bruyères Henri 1915 14-18 Bruyères Victor 1915 14-18 Calmes Antonin 1916 14-18 Calmes Jérome 1920 14-18 Calmettes Adrien 1918 14-18 Calvel Germain 1918 14-18 Calvel Raymond 1914 14-18 Cambournac Auguste 1915 14-18 Cambournac Laurent 1917 14-18 Cammagre Albert 1918 14-18 Cancel Charles 1915 14-18 Cancel Gilbert 1916 14-18 Cantaire Edouard 1916 14-18 Carausse Auguste 1916 14-18 Carles Camille 1917 14-18 Carme Albert 1914 14-18 Cassagnes Victor 1914 14-18 Cathala Charles 1914 14-18 Cathala Pascal 1914 14-18 Cathala Pierre 1914 14-18 Cathalau Marius 1914 14-18 Causse Isidore 1914 14-18 Cazalens Lucien 1917 14-18 Cazelles Irénée 1915 14-18 Cazelles René 1917 14-18 Celaries Gilbert 1914 14-18 Chabbal Léon 1917 14-18 Chaines Edouard 1915 14-18 Chamayou Emile 1914 14-18 Chambon Pierre 1915 14-18 Chanson Albert 1916 14-18 Chapoutot Julien 1914 14-18 Chaynes Edouard 1915 14-18 Chazottes Antoine 1918 14-18 Choulet Adrien 1914 14-18 Choulet Pascal 1917 14-18 Cols Augustin 1914 14-18 Combes Jean 1914 14-18 Combes Jean 1914 14-18 Combes Klebert 1915 14-18 Cormary Louis 1915 14-18 Coste Gabriel 1915 14-18 Coste Henri 1915 14-18 Coste Jean 1918 14-18 Dauzats François 1914 14-18 Dauzats Louis 1916 14-18 David Emilien 1915 14-18 David Paul 1914 14-18 Delmas François 1915 14-18 Delpy Clément 1916 14-18 Desplats Victor 1915 14-18 Deymier Paul 1915 14-18 Dugland Jules 1915 14-18 Durand Abel 1916 14-18 Durand Joseph 1915 14-18 Duroc Daniel 1914 14-18 Duroc Emile 1914 14-18 Duroc Lucien 1915 14-18 Durset Firmin 1916 14-18 Escibe Jean 1915 14-18 Escoute Childéric 1919 14-18 Escoute Paul 1916 14-18 Espa Jean 1915 14-18 Espa Laurent 1915 14-18 Espa Raymond 1918 14-18 Ezes Jean 1916 14-18 Fabre Armand 1916 14-18 Fabries Laurent 1918 14-18 Fargues-Cabassut Gaston 1915 14-18 Fau Auguste 1915 14-18 Fau Raymond 1915 14-18 Ferrières Germain 1917 14-18 Fontagne Désiré 1916 14-18 Fonvielle Ernest 1915 14-18 Fournes Albert 1915 14-18 Fournie Henri 1915 14-18 Fournie Louis 1914 14-18 Frances Jean 1916 14-18 Galaud Antoine 1915 14-18 Galaud Emmanuel 1922 14-18 Galinier Augustin 1917 14-18 Gaston Armand 1914 14-18 Gayral David 1918 14-18 Gilabert Jean 1915 14-18 Gilabert Ludovic 1916 14-18 Gilbert Désiré 1919 14-18 Gleizes Eugène 1918 14-18 Gontier Albert 1914 14-18 Gontier Albert 1918 14-18 Gontier Jean 1918 14-18 Gourdou Léopold 1914 14-18 Goxe Emile 1918 14-18 Grach Edouard 1918 14-18 Gride Edmond 1917 14-18 Guilhem Léon 1916 14-18 Guiot Julien 1915 14-18 Guitard Edmond 1915 14-18 Hauc Edouard 1918 14-18 Hauc Gaston 1915 14-18 Hauret Odillon 1915 14-18 Haymes Gilbert 1920 14-18 Huc Benjamin 1915 14-18 Huc Calvin 1917 14-18 Huc Jean 1914 14-18 Jauzion Arthur 1916 14-18 Joqueviel Albert 1915 14-18 Joqueviel Ismael 1914 14-18 Julia Auguste 1914 14-18 Julien Désiré 1918 14-18 Ladet Joseph 1918 14-18 Lafiole Gaston 1916 14-18 Lafon Albert 1915 14-18 Lafon Germain 1914 14-18 Larroque Achille 1915 14-18 Larroque Achille 1916 14-18 Laurens Henri 1916 14-18 Lautard Joseph 1915 14-18 Lavigne Pierre 1918 14-18 Lavit Gaston 1916 14-18 Lavit Israel 1915 14-18 Lavit Jean 1915 14-18 Lavit Louis 1914 14-18 Lavit Pierre 1915 14-18 Lecou Philippe 1916 14-18 Leutard Edmond 1914 14-18 Loubet Emilien 1917 14-18 Malet Jean 1915 14-18 Manavit Léon 1919 14-18 Manens Charles 1917 14-18 Manens Philippe 1915 14-18 Maraval Antoine 1915 14-18 Maraval Elie 1916 14-18 Marroule Marius 1916 14-18 Marty Abel 1915 14-18 Mas Fernand 1915 14-18 Massoutie Albert 1917 14-18 Massoutier Adrien 1918 14-18 Massoutier Lucien 1918 14-18 Massuyes Elie 1917 14-18 Massuyes Jean 1914 14-18 Mauries Albert 1914 14-18 Mauries Charles 1915 14-18 Mauries Gilbert 1917 14-18 Mauries Henri 1914 14-18 Mouries Joseph 1915 14-18 Mauries Léon 1914 14-18 Mauries Ludovic 1918 14-18 Mauries Marius 1915 14-18 Mauries Paul 1918 14-18 Mazel Paulin 1916 14-18 Mazens Paul 1915 14-18 Molinier Georges 1914 14-18 Mouliers Emilien 1914 14-18 Pages Gaston 1916 14-18 Pages Raymond 1916 14-18 Panatier Bernard 1916 14-18 Pastre Salomon 1918 14-18 Pauthe Laurent 1918 14-18 Pelissier Charles 1915 14-18 Pelissier Emile 1915 14-18 Pelissier Robert 1914 14-18 Peyre Albert 1914 14-18 Pezet Ernest 1915 14-18 Pierre Aimé 1915 14-18 Polier Adrien 1915 14-18 Pommarede Hyppolyte 1915 14-18 Pons Auguste 1915 14-18 Pradelles David 1915 14-18 Prades Paul 1914 14-18 Puech Louis 1918 14-18 Puginier Marceau 1914 14-18 Rabary Gabriel 1914 14-18 Rabaudy Mathieu 1917 14-18 Ramade Jules 1914 14-18 Raoux Henri 1918 14-18 Raymond Louis 1915 14-18 Raynaud Marie 1914 14-18 Reboul Emile 1915 14-18 Repaux Jean 1915 14-18 Repaux Jean-Roch 1917 14-18 Rey Charles 1914 14-18 Ricardou Gabriel 1918 14-18 Rieupeyroux Edouard 1917 14-18 Riquet Basile 1918 14-18 Riquet Louis 1918 14-18 Robert Désiré 1914 14-18 Rodes Gérard 1917 14-18 Rodiere Justin 1915 14-18 Roques Antonin 1915 14-18 Roques Charles 1915 14-18 Roques Charles 1918 14-18 Roques Edouard 1914 14-18 Roques Léon 1914 14-18 Saba Charles 1915 14-18 Sabathes Adrien 1916 14-18 Sabatier Edouard 1916 14-18 Sabo Joseph 1914 14-18 Saby Henri 1916 14-18 Salvy Firmin 1914 14-18 Satge Jérome 1914 14-18 Savy Germain 1916 14-18 Sicre Marcel 1917 14-18 Size Clovis 1915 14-18 Souloumiac Henri 1914 14-18 Sudre Gabriel 1914 14-18 Sudre Léon 1915 14-18 Thomas René 1914 14-18 Tignol Pierre 1918 14-18 Tournier Clovis 1917 14-18 Tragne Samuel 1915 14-18 Vaissière Louis 1916 14-18 Vaissière Marius 1922 14-18 Valat Edouard 1915 14-18 Vayssière Damien 1915 14-18 Vergnes Georges 1918 14-18 Vianes Henri 1915 14-18 Viaule Emilien 1916 14-18 Viaule Pierre 1915 14-18 Source © LE MILITARIAL.COM
Sur ce site retrouvez la liste des morts à la guerre pour toutes les communes du Tarn
© photo LE MILITARIAL.COM
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Par FRANCOIS M le 3 Février 2014 à 19:21
LES BAINS DOUCHES MUNICIPAUX
la plus ancienne photo de mes archives illustrant le square...en 1903
Nous sommes en septembre 1903....Vue sur le Square....On attend Camille PELLETAN, Ministre, pour inaugurer la Statue JAURES, l'Ecole Gambetta et la Caisse d'Epargne...
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LA CREATION DES BAINS DOUCHES
Une délibération municipale du 17 mai 1931 décide la création de l'Etablissement des Bains-Douches, trois emplacements étaient proposés :
- Square de la Gare - 11 voix
- Place Emile Combes - 5 voix
- Jardin Maison Gaulène - 2 voix--- PHOTOS ---
Le Square vu du Pont Neuf
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Le square lors de réaménagements....(photo SICART)
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L'emplacement du square de la Gare fut donc choisi sous réserve que le Monument aux morts soit déplacé au cimetière Saint-Roch par l'Entreprise Chabal, qui accepta. L'ouverture se fit le 16 août 1932 à 8 heures du matin. De style mauresque , les bains douches servirent jusqu'au milieu des années 60...ensuite c'est l'Office de Tourisme qui l'occupa, pour y retrouver aujourd'hui le Club Omnisports
Tarifs
Bains ordinaires: 2.50 Frs
Bains médicaux: 3.00 Frs
Douches: 1.00 Frs
Peignoirs: 1.00 Frs
Serviettes: 0.30 Frs
Bonnets: 0.30 Frs
Savons: 0.30 FrsLes nombreuses cartes postales
Le Square était un espace fermé avec grille et portail comme le montre cette carte
© MEMOIRES DE GRAULHET - REPRODUCTION INTERDITE sous quelque forme et quelque support que ce soit.
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Par FRANCOIS M le 31 Octobre 2013 à 15:40
LE TERMINUS
L'incendie du TERMINUS ( © cliché A.RODIER)
Immeuble situé à l'emplacement actuel de la Poste, ce batiment était toutefois plus étendu car il occupait au sol une surface de 900 m2 sur quatre niveaux: caves, entresol, premier étage et combles (combles aménagés au départ en séchoir à peaux...) Cet immeuble fut construit à l'initiative d'un Monsieur POUJADE, dont la famille était originaire de Briatexte et qui rentrait des Etats Unis d'Amérique avec de grandes idées... Ce batiment sera donc un hôtel. La salle du café restaurant se situait côté gare et occupait environ 250 m2, elle pouvait accueillir noces et banquets et bals populaires. A l'arrière : des escaliers de secours en fer à l'américaine, par la suite après transformations de l'hôtel en appartements ces escaliers serviront d'accès aux locataires. En 1905, l'immeuble est pratiquement achevé, il aurait coûté 50.000 francs or. Il sera inauguré sous le nom de TERMINUS, mais pour beaucoup de Graulhétois et en souvenir des origines américaines de la fortune du propriétaire il reçut le nom de CHICAGO. Son emplacement excentré, le trafic peu dense de la gare n'amena pas la clientèle attendue, vers 1933-1934, le commerce cessa toute activité.....la grande salle bien que fermée dès 1931 eut plus de succès. On y servit des repas de noces et banquets. Cette salle servit également de dancing. Ensuite la salle fut transformée en maroquinerie, plus tard en magasins de peaux.
Les chambres de l'hôtel furent vite transformées en appartement compte tenu du manque de fréquention. Parmi les occupants, on peut noter le frère de l'acteur Raymond BUSSIERES.
La mairie racheta l'immeuble au milieu des années 50. En 1955 quelques classes de travaux pratiques de cours complémentaire y furent transférées mais aussi quelques ateliers municipaux dont la menuiserie.
Le 5 mars 1970 le Terminus fut ravagé par un incendie.
Publicité parue en 1912 dans un programme de festivités
La photo du Terminus ....sous la neige
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Quelques cartes postales où l'on peut apercevoir le TERMINUS.
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Une des plus anciennes cartes de Graulhet où l'on aperçoit l'immeuble LE TERMINUS, pendant la grande grève de 1909-1910....
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Le dos de l'immeuble
Remarquez les combles aménagés en séchoir à peaux..(A cette époque le Monument aux Morts se trouvait Square Foch...)Rare photo du TERMINUS
Sur des vues aériennes de Graulhet
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