•  L'AURORE SOCIALE - LA COOP - LA SUPER COOP : LES PHOTOS INÉDITES - LA VENUE DU MINISTRE RAMADIER POUR LES 30 ANS DE L'EPICERIE

    L' Aurore Sociale à Graulhet

    - L'Aurore Sociale - La Coop - La Super Coop

    par Eric BRUGUIERE

    - L'Aurore Sociale - La Coop - La Super Coop

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    Graulhet est une ville ou l'enracinement mutualiste est ancien et fortement implanté. Cela témoigne de notions de solidarité, d'entraide et de générosité mais aussi des difficultés auxquelles les graulhétois ont sans doute toujours dû faire face. De nombreuses sociétés mutualistes héritées du Moyen-âge subsistent à Graulhet malgré l'essai de regrouper ces diverses sociétés en une seule, sous le second Empire. Les tanneurs par exemple garderons longtemps celle de Saint-Crépin.

    Avec l'autorisation de créer des syndicats, les ouvriers vont pouvoir défendre leurs intérêts face aux patrons. Mais à Graulhet le Syndicat des ouvriers mégissiers ne veut pas se contenter de cela et il va chercher d'autres moyens pour améliorer la vie des ouvriers. Dans le domaine de la consommation, le syndicat chercha toute les possibilités pour aider les ouvriers à obtenir des produits à moindre coût.

    Ainsi, dès novembre 1888, le syndicat organisa un débit de vin en gros pour tous ses membres. Ce débit fonctionna jusqu'en 1898. Le même principe fut mis en place en septembre 1892 avec la création d'une coopérative de panification. Cela permis au syndicat de procurer du pain aux ouvriers mégissiers à des prix inférieurs à ceux des boulangeries de la ville. Mais surtout en août 1891, l'union fédérative des syndicats de la ville établit une épicerie coopérative pour tous les ouvriers membres de ces syndicats, ce qui permettait à pratiquement tous les ouvriers (mégissiers on non) d'avoir des produits de consommation aux meilleurs tarifs.

    Mais l'interdiction du syndicat par le Préfet en 1898 fit perdre toutes ces structures coopératives qui furent fermées administrativement puisque dépendantes du syndicat. Après la création du nouveau Syndicat des ouvriers moutonniers qui vint quasi immédiatement remplacer celui des mégissiers, l'axe de ce syndicat fut dirigé vers l'aide aux chômeurs, aux vieux travailleurs, aux autres syndicats en lutte et aux coopératives extérieures à la localité (prêts à la verrerie ouvrière d'Albi, imprimerie ouvrière de Carmaux...). Cela passa également par la mise en place d'une bibliothèque et d'une caisse de grève.[1]

    Aussi, lorsque la longue grève de 1909-1910 éclate, le syndicat est contraint de mettre en place des mesures d'urgences que les coopératives ne peuvent plus assurer. On créé des soupes communistes et on contracte des prêts chez les boulangers et épiciers de la ville. Preuve que ceux-ci n'avaient pas dû voir d'un bon œil les premières coopératives, le comité de grève est obligé vers la fin de la grève de menacer ces commerçants de recréer une coopérative lorsque ceux-ci refusent un nouvel emprunt.[2]

    Il faudra attendre le remboursement des dettes par le syndicat, puis la fin de la Grande Guerre pour revoir germer l'idée d'une coopérative de consommation. En effet, après les rudes années de guerre, les ouvriers graulhétois de retour des tranchées se retrouvent dans une grande misère du fait de la crise économique qui survient pour plusieurs années dans le secteur du cuir. Le climat général révolutionnaire et les grèves nationale de 1920 favorisent un renouveau syndical fluctuant. Et les difficultés économiques amènent le Syndicat des ouvriers moutonniers avec Henri Mérou a créer une société coopérative de consommation en octobre 1920. Elle prend le nom d'Aurore sociale, à l'identique de celle existant à Albi depuis 1902, dont elle prend les statuts. En quelques semaines, la création de cette coopérative permit de faire baisser le prix des denrées de premières nécessités. [3]

     
    [1] AD Tarn 13M11 et 13M12 in Monique Bermond « Syndicalisme et Mouvements Ouvriers à Graulhet 1880-1914 » Mémoire de Maitrise UTM 1973

    [2] Eric Bruguiere « 1909-1910 La Grande Grève des Ouvriers Moutonniers de Graulhet » MSG imprimerie 34 2011

    [3] AS CGT 1920 in Eric Bruguière « Les Ouvriers du Cuirs à Graulhet 1914-1944 » Mémoire de Maitrise UTM 1994

    Le livret de sociétaire 

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     Merci à Eric BRUGUIERE

     

     

    A Albi l'Aurore Sociale... 

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    A Albi l'Aurore Sociale...

    Elle se trouve au 153 de la route de Cordes, devenue avenue Dembourg du nom de la bienfaitrice de la Verrerie Ouvrière d'Albi (VOA), installée ici depuis 1896, avec l'appui de Jaurès. En face de la coopérative de production, la coopérative de consommation !

    Créée en 1902, elle appartient au mouvement coopératif d'inspiration proudhonienne, né à Paris en 1875. Elle a pour but de fournir des produits surtout alimentaires à des prix intéressants. Pour en profiter, il faut être sociétaire à hauteur de 100 francs puis de 200 francs. Quel que soit le nombre d'actions possédées, on n'a droit qu'à une seule voix à l'assemblée générale des sociétaires actionnaires. Une caisse de solidarité pour les naissances et les décès y est rattachée. Un journal mensuel sera publié de 1925 à 1928.

    - L'Aurore Sociale - La Coop - La Super Coop

    Le musée Puig de Perpignan possède et expose le livret de Joseph Larroque de 1935 avec les statuts et des jetons de monnaie en zinc de 25 c, appelés jetons de nécessité française. Cette monnaie locale servait aux achats à la coopérative, une manière de fidéliser le consommateur, correspondant aussi à la pénurie de monnaie durant la Première Guerre. L'Aurore sociale, une appellation pleine de promesses et une belle carte postale de Poux d'avant 1914 (collection Y. Calmels). On pose devant l'entrée principale et les deux voitures à chevaux encadrent les personnages dont deux en blanc, l'un en salopette, l'autre en tablier de boucher. Le panneau contre l'arbre propose du vin blanc de Gaillac supérieur et sous le lampadaire : l'enseigne de la boulangerie et la vente de gruau (blé dur) et des sous-produits (son et repasse). Une image du quartier très vivant partant de la gare de la Madeleine jusqu'à la VOA, où se trouvaient de nombreux commerces et cafés dont le fameux café Pernod et plus tard le cinéma Florida. Deux lieux liés au mouvement d'émancipation ouvrière : la Verrerie et l'Aurore sociale ! ( © LA DEPECHE Article publié le 09/12/2016 - Robert FABRE )

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    A Graulhet...de l'Aurore Sociale à la Super Coop...

    Le 3 juillet 1949, le ministre Paul Ramadier est à Graulhet pour les 30 ans de L'Aurore Sociale devenue depuis les années 30 la Coop et la Super Coop. La famille Héral gère cette coopérative depuis (environ) les années 30 et la quittera en 1957. D'autres coopératives existent à Graulhet rue des Peseignes et rue Saint-Jean
    Lors de la venue du Ministre les enfants Héral participent aux festivités. Retrouvons les photos de cette manifestation gentiment prêtées par Nicole et Jean-Louis.

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    L'arrivée du Ministre Ramadier Place du Jardinage (aujourd'hui Henri Mérou)

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    Le Ministre Paul Ramadier

    Paul Ramadier

    Paul Ramadier - Homme politique français (La Rochelle 1888-Rodez 1961).

    Avocat, défenseur des coopératives, maire de Decazeville (1919-1959), il est élu député socialiste de l'Aveyron en 1928. Partisan de la participation des socialistes à l'exercice du pouvoir, il quitte en 1933 la S.F.I.O. (qu'il rejoindra ensuite, pendant l'Occupation) pour l'Union socialiste et républicaine. Il est membre du premier gouvernement du Front populaire puis ministre du Travail (janvier-août 1938) et fait adopter d'importantes lois sociales. Après avoir voté contre la délégation des pleins pouvoirs au maréchal Pétain (10 juillet 1940), il participe à la Résistance, puis est nommé ministre du Ravitaillement (novembre 1944-mai 1945) par le général de Gaulle et recouvre ses mandats de maire et de député. Ministre de la Justice (décembre 1946), président du Conseil (de janvier à novembre 1947), il écarte les ministres communistes, qui avaient voté contre la politique gouvernementale, mettant ainsi fin au tripartisme. Il fait voter le statut de l'Algérie et adhère au plan Marshall, mais doit se retirer devant la persistance des grèves. Ministre de la Défense nationale (septembre 1948-octobre 1949), ministre des Affaires économiques et financières (février 1956-mai 1957), il émet en 1956 l'emprunt qui porte son nom et crée la vignette automobile. (Source : https://www.larousse.fr/encyclopedie/personnage/Paul_Ramadier/140250)

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    L'arrivée du Ministre Ramadier Place du Jardinage (aujourd'hui Henri Mérou)

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    Le Ministre Paul Ramadier au cimetière Saint-Roch pour un hommage aux morts des guerres

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    Le Ministre Paul Ramadier avec les administrateurs de la Coopérative - On reconnait à l’extrême droite Edmond Saint-Ignan

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    Les enfants Héral accueillent le Ministre : Jean-Louis, Nicole et Bernard

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    De nombreux enfants posent en ce jour de fête !

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    La Coop - L'intérieur de la Coop

     

     

    - L'Aurore Sociale - La Coop - La Super Coop

    L'intérieur de la Coop arrangé pour la venue du ministre

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    A la caisse Madame Angèle Héral et Madame Marcelle Barthés

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    Le jeune Jean-Louis

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    La Super Coop

    Premier magasin en libre-service du Tarn

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    Nicole, Jean-Louis et Christine l'épouse de Bernard

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    Devant l'Aurore les quatre enfants Héral : Marc; Bernard,
    Nicole et Jean-Louis

    L'intérieur de la Super Coop !

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    Marcelle Barthés, Angèle Héral et Nicole Héral

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    Une vitrine pour la Quinzaine commerciale...un avion réalisé par Monsieur Héral
    avec le réveil prêté par...la Sœur Saint-François

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     Avant la Coop...certainement un 1er Mai !

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    Une célèbre cliente l'épouse de Monsieur le Maire : Madame Pélissou

    Ailleurs dans Graulhet ...
    la COOP ...

    Rue des Peseignes à Graulhet

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    Rue Saint-Jean

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     Un grand merci à Nicole et Jean-Louis Héral et à Eric Bruguière

     


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  • 29 octobre 2021

    Retour sur la visite de Gabriel Attal alors porte-parole du gouvernement à Graulhet en octobre 2021

     © LE JOURNAL D'ICI

    En visite dans le Salon de coiffure de Claude Baccou, le patron de Must Coiffure

     au 9 place André Bru

    Gabriel Attal alors  porte-parole du gouvernement et la ministre de la fonction publique, Amélie de Montchalin 

    Collection privée - Merci à Claude et Madame K

     © LE JOURNAL D'ICI

      © LE JOURNAL D'ICI

     


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  • - La mère DENIS et Bernard Héral !

    Bernard Héral graulhétois, employé chez SURMELEC qui distribue la marque VEDETTE fera partie de l'équipe chargée de la Mère DENIS, célèbre et authentique lavandière. Retrouvez quelques photos de Bernard Héral et de l'équipe VEDETTE autour de la Mère Denis ainsi que l'histoire de la marque VEDETTE et de SURMELEC
    Un grand merci à Nicole et Jean-Louis Héral.

    Bernard Héral frère de Nicole, de Marc et de Jean-Louis.

    - La mère DENIS

    - La mère DENIS et Bernard Héral !

     Bernard Héral et l'équipe de la marque VEDETTE autour de la Mère DENIS dans sa maison de retraite de Saint-Hymer (Calvados). Par contrat elle reçue une rente et chaque mois la visite de l'équipe VEDETTE dont Monsieur Bernard Héral.

    - La mère DENIS

     

    LA MARQUE VEDETTE 

    La marque Vedette a été créée par Joseph Miliotis, fondateur de la société Surmelec et propriétaire de la marque. La première machine à laver Vedette a été présentée à la Foire de Paris de 1947. Moins de dix ans après ce lancement, le chiffre d’affaires de la société dépassait les cinq milliards de francs. Ces machines étaient fabriquées à Paris dans des usines qui se situaient rue du Surmelin et rue Saint-Fargeau (20e). La société Surmelec est fusionnée en 1965 avec Hotchkiiss-Brandt et intégrée au groupe Thomson-Brandt en 1963.

    La marque installe sa notoriété dans les années 1970, avec l’arrivée sur les écrans de la fameuse Mère Denis, authentique lavandière du Cotentin, qui clame « Ça c’est vrai çà ! ». Grâce à cette icône publicitaire, créée par le publicitaire Pierre Baton, Vedette devient la marque de lave-linge la plus connue des Français

    - La mère DENIS

    LA MÈRE DENIS

    - La mère DENIS et Bernard Héral !

     

    Jeanne Marie Le Calvé, dite Mère Denis, née à Neulliac (Morbihan) le 9 novembre 1893 et morte à Pont-l'Évêque (Calvados) le 17 janvier 1989 est une personnalité liée au département de la Manche. Elle reste pour plusieurs générations le symbole de la propreté souriante et de la fierté normande. Elle fut, durant les années 1970, l'héroïne de spots publicitaires pour la marque de machine à laver Vedette. Sa phrase « Ch'est ben vrai cha » a été et reste très populaire. Elle tourne huit films publicitaires, jusqu'en 1980.

    - La mère DENIS

    La Une de LIBÉRATION  le 18 janvier 1989


    Le 19 novembre 1976, Bernard Pivot prend pour thème de son émission hebdomadaire Apostrophes sur Antenne 2 « Les charmes et les colères de la province » : il y reçoit Serge Grafteaux qui vient de publier un livre retraçant la vie de la Mère Denis. Présente dans le public, la célèbre lavandière répond à quelques questions de l'animateur.

    De son côté, l'hebdomadaire Paris-Match fait de la Mère Denis l'une des « personnalités de l'année ».

    Recevant une rente de la marque, elle se retire dans une maison de retraite à Saint-Hymer (Calvados). Elle meurt à Pont-l'Évêque (Calvados), âgée de 95 ans le 17 janvier 1989. Le quotidien Libération l'annonce en page une sous le titre « Mort d'une vedette ».

    Elle est inhumée au cimetière de Saint-Hymer, où sa tombe reçoit de nombreuses visites.

     


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  •  EDMOND SAINT-IGNAN

    Né le 19 novembre 1891 rue Thiers à Graulhet, Edmond Saint-Ignan fut une figure marquante de la vie graulhétoise des années 20 aux années 70. Artisan plâtrier, il fut un de ces graulhétois qui ont su s’intéresser à la vie locale dans tous ses domaines sportif, social et associatif avec un dévouement et un désintéressement qui ne s'est jamais démenti. Il disparaît le 7 janvier 1977.

    - Edmond Saint-Ignian

     

    le militaire

    Edmond Saint-Ignan a servi la France du 10 octobre 1912 au 1 août 1914 (service militaire) , mobilisé le 2 août 1914 jusqu'au 11 novembre 1918. Il fit toutes ces années avec le 15° régiment d'infanterie d'Albi. Cité deux fois pour son courage et sa belle conduite au feu et blessé deux fois dans l'accomplissement de son devoir : en septembre 1914 par un éclat d'obus à la tête et en mars 1915 par balle à la main gauche. Les photos et cartes suivants illustrent son engagement.

    - Edmond Saint-Ignian

    - Edmond Saint-Ignian

    Edmond Saint-Ignan le deuxième debout en partant de la gauche

    - Edmond Saint-Ignian

    Edmond Saint-Ignan le deuxième debout en partant de la gauche

    - Edmond Saint-Ignian

    Citation pour bonne conduite

    les médailles

    - Edmond Saint-Ignian

    Parmi ses décorations : deux citations à l'ordre de la division et du régiment , la médaille de Verdun et de la Marne, la médaille du roi des Belges, la croix de guerre, la médaille militaire et enfin la légion d'honneur remise par le député Spénale dans la salle d'honneur du foyer Léo-Lagrange

     

    le rugby

     

    Dés les balbutiements du rugby, à Sirou, Edmond Saint-Ignan s’intègre aux équipes et fut l'un des éléments qui propulsa le futur Sporting vers les sommets, une destinée qu'il a suivi fidèlement en étant chaque dimanche au terrain des sports de la Bouscayrolle et plus tard au Stade de Crins...

    Il aura été le pionnier, le rassembleur du rugby à Graulhet...plus tard premier capitaine du Sporting (extrait brochure du centenaire du SCG)

    - Edmond Saint-Ignian

    Rugby : A Sirou en 1909 On reconnait Edmond Saint-Ignan qui lève le bras.

    - Edmond Saint-Ignian

    Debout de gauche à droite : Manelphe, Alquier, Bonnafé, Carel, Imart, Blanc, Meyeroffer  
    Accroupis : Cazelles, Fargues, Cathalau, Bourdariès , Saint Ignan
       Assis : Gabriel Satgé,  Louis Durand, VIDAL

    Capitaine de l'équipe : LOUIS DURAND

     

    - Edmond Saint-Ignian

    Sa carte de membre du Sporting Club Graulhétois

    l'homme social

    En 1922 Edmond Saint-Ignan entre au Conseil d'administration de la Coopérative l'Aurore Sociale (Place André MÉROU aujourd'hui). Ses qualités sociales et son esprit d'entreprise l’emmène en 1925 à être élu municipal jusqu'en 1929. Son rôle a continué également au sein de la Mutualité Graulhétoise et plus particulièrement à la société " Corps d’États réunis" dont il a été le secrétaire général pendant plus de 30 ans. A l'âge de la retraite membre du foyer des vieux travailleurs il en devint le secrétaire et puis le président.

    - Edmond Saint-Ignian

    - Edmond Saint-Ignian

    Décoré de la Légion d'honneur par Monsieur Georges SPENALE

    - Edmond Saint-Ignian

    - Edmond Saint-Ignian

     

    Merci à Michel et Danielle LADET

     


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