•  5 septembre 1929

     

    Les sportifs ouvriers de Graulhet (Tarn) donnent une leçon à la bourgeoisie cléricale

     
    (Graulhet, 4 septembre (Humanité). A Graulhet. Le dimanche 1er septembre, une manifestation cléricale suivie d'une messe était organisée avec le concours de l'archevêque et l’évêque de Montauban sur le terrain des sports. Mais les jeunes ouvriers, en signe de protestation, décidèrent d'organiser une partie de rugby sur ce terrain, afin d'empêcher cette manifestation cléricalo-chauvine.

    Donc, dès que l'archevêque commença la messe, l'arbitre ouvrier siffla le coup d'envoi jamais on ne vit partie plus acharnée, tandis que les corbeaux coassaient pour dominer le tumulte du jeu. En réponse à chacun de leurs cantiques, ouvriers et ouvrières venus en foule pour acclamer nos sportmen se joignirent à eux pour entonner l’Internationale.

    Durant la partie, un coup de pied malheureux envoya le ballon choir au milieu de la foule des calotins qui gênaient le jeu, les joueurs réclamèrent à grands cris le ballon qui leur fut refusé ; une bagarre s'ensuivit.

    Quoique inférieurs en nombre, les ouvriers l’emportèrent.

    Entre autres un bourgeois, employé dans une banque fut mis à la raison par un jeune ouvrier de 18 ans. Espérons que cela servira d'avertissement pour la bourgeoisie.

    Le calme rétablit, la foule sortit du terrain des sports au chant de l'Internationale.

    Ouvriers mégisseurs souvenez-vous du 1er septembre et n'oubliez pas que seul le Parti Communiste vous délivrera du cléricalisme, allié fidèle de l'impérialisme. Désormais, organisez–vous.

    8 septembre 1929

    Des énergumènes socialistes troublent une cérémonie religieuse.

    Comme nous l’avons annoncé, une grande fête religieuse avait lieu, dimanche dernier, à Graulhet (Tarn), sous la présidence de Mgr Roques, évêque de Montauban, à l’occasion du tricentenaire de la construction d’une chapelle érigée en l’honneur de saint Roch, qui l'avait miraculeusement délivrée de la peste, en 1629. ... La messe était célébrée en plein air, au Parc des Sports, loué pour la circonstance par les catholiques de Graulhet. À un certain moment, des énergumènes, au nombre d’une quarantaine, envahirent le terrain, sous le fallacieux prétexte d’entraînement sportif, et commencèrent une tapageuse partie de football. L’Internationale retentit, puis les prétendus joueurs s’élancèrent à l'assaut de l’autel : c’était après la Consécration. Avec courage, les catholiques firent un barrage de leurs poitrines, et les énergumènes, qui jetaient des pierres et brandissaient des chaises, durent se retirer. La messe put se continuer. Elle se termina par le chant du Magnificat. Les catholiques de Graulhet et tous les catholiques de France ont jugé et jugeront comme il convient de telles audaces et aussi l’affront qui a été fait à un enfant du pays, élevé récemment à la dignité d’évêque. La population dans son immense majorité. n’a pas manqué de témoigner sa profonde sympathie à Mgr Roques qu’elle a longuement ovationné, soit au monument aux morts, quand l'évêque a tiré la leçon des événements de la matinée, soit le long des rues, quand il a béni une foule innombrable d’enfants présentés par leurs parents.


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    La découverte d'une brochure de poèmes " Visages graulhétois "

    par Paul Bonnet  et Adrien Duroc (extraits) illustrée de cartes postales

    - Visages graulhétois

     

     

     

    - Visages graulhétois

    - Visages graulhétois

    - Visages graulhétois

    - Visages graulhétois

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    - Visages graulhétois

    - Visages graulhétois

    - Visages graulhétois

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    - Visages graulhétois

    - Visages graulhétois

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  • - RAID

     

    - RAID

     

    Raid Paris Persépolis Paris 1971

    Un an après le succès du Paris-Kaboul, Jacques Wolgensinger décide de renouveler l’expérience, cette fois-ci en prenant la direction de l’Iran. Mille trois cents participants, embarqués sur quatre cent soixante-sept « deux pattes » et dérivées, se lancent dans l’aventure. En tout, treize mille cinq cents kilomètres de route et de pistes traversant la France, l’Italie, l’ex-Yougoslavie, la Grèce, la Turquie, le Kurdistan et enfin l’Iran.

    - RAID

    Le 31 juillet 1971, les concurrents du Raid Citroën 2 CV Paris Persépolis Paris quittent les halles de Rungis pour l’autoroute A6, direction le tunnel du Mont-Blanc en Haute-Savoie. Le tout sous les yeux de vacanciers surpris par ce cortège de voitures à la décoration parfois farfelue. Le périple se déroule normalement jusqu’en Turquie, où les véhicules sont régulièrement la cible de galopins, dont le jeu préféré est de jeter des pierres sur les phares et les pare-brise.

    - RAID

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    Mécanique au Top pour le raid Citroen 2 CV Paris Persepolis Paris

    Côté mécanique, tout se passe heureusement pour le mieux. Le témoignage de ce concurrent restitué bien plus tard par la depeche.fr est plus qu’éloquent sur la fiabilité de la fameuse « Deudeuche » : « Ce périple a duré trente et un jours, et nous n’avons pas eu une seule panne, sinon une crevaison, sur une route asphaltée à dix kilomètres de Téhéran ! ». Le 30 août, quatre cent dix 2 CV Dyane et Méhari sont de retour dans les temps à Rungis. Fort de cette réussite, et pour prolonger l’esprit de ce type de raid, Jacques Wolgensinger envisage une nouvelle forme de compétition pour Citroen. Un an plus tard, le premier 2 CV Cross voit ainsi le jour à Argenton-sur-Creuse.

    Les caractéristiques du Raid Citroen 2 CV Paris Persepolis Paris

    Départ : Paris (Halles de Rungis)
    Arrivée : Persépolis, et retour à Paris (Halles de Rungis)
    Villes traversées : Milan, Split, Istanbul, Ankara, Hamadan.
    Distance 13 500 km
    Durée : 31 juillet au 30 août 1971

    Quelques coups de pompe pour les concurrents et leurs voitures, mais rien de grave à signaler sur ce périple de près de 1 3 500 kilomètres.

    1 300 jeunes ont pris la route à travers l’Italie, l’ex-Yougoslavie, la Grèce, la Turquie, le Kurdistan et l’Iran.

    LE LIVRE INDISPENSABLE

    - RAID

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    - RAID

    Son raid à Persépolis devient un livre

    Publié le 06/11/2011

    40 ans après, le Saintais Pierre Lacasta raconte son périple à travers l'Europe et le Moyen-Orient. Soit 13 500 kilomètres dans une 2 CV qu'il a conservée. 
     
    Petit retour en arrière. Pierre Lacasta, 60 ans, professeur d'Espagnol au lycée de Pons à la retraite depuis un an, parle d'un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître. D'un temps où la climatisation dans les voitures n'existait pas, où les bonnes vieilles cartes routières faisaient office de GPS et où l'électronique n'avait pas encore envahi le tableau de bord. Bref, il parle de sa voiture de jeunesse, une robuste 2 CV de 1955 avec laquelle il a, en 1971, parcouru l'Europe et le Moyen-Orient, en compagnie de son ami Jean-Paul Martin, lors du raid Citroën Paris-Persépolis-Paris.
     
    Soit 13 500 kilomètres bouclés à bord d'une « Deudeuche » qui est l'une des seules rescapées de cette aventure hors du commun. Un bijou de famille convoité par les organisateurs de salons consacrés à la gloire des 2 CV et que le Saintais conserve dans un garage loin des regards envieux. Cabossée, fatiguée, mais toujours sur ses quatre roues, cette pièce de collection a de quoi faire à nouveau vibrer ses chevrons de plaisir. Son conducteur vient, en effet, d'éditer à compte d'auteur un livre retraçant tout ce périple vécu il y a quarante ans et préfacé par Jean-Pierre Beltoise (1).

     
    Fêter ses 21 ans à Téhéran, en plein milieu du mois d'août, après des milliers de kilomètres passés au volant d'une 2 CV et avoir traversé des pays qui n'existent plus comme la Yougoslavie, forcément ça laisse des traces et des souvenirs. Le premier remonte à fin août 1970. « C'était à Paris. J'ai assisté par hasard à un défilé de 2 CV qui venaient de boucler le premier raid organisé par Citroën entre Paris et Kaboul. C'est ce qui m'a donné envie de participer à la seconde édition l'année suivante », se souvient Pierre Lacasta.

    Une couchette dans la 2 CV

     
    À cette époque, son père lui avait offert une 2 CV grise avec quinze ans d'ancienneté au compteur. « Je l'avais repeinte en jaune bouton-d'or pour que ça fasse plus jeune. Il n'y en avait pas deux comme ça. Je faisais sensation », s'amuse aujourd'hui le Saintais.

    Il s'inscrit donc au raid Paris-Persépolis-Paris auprès de Citroën et se retrouve sélectionné avec 650 autres équipages. D'où le titre de son livre : « 1 300 jeunes en 2 CV sur les pistes de l'aventure. » Pour le début des années 70, ce raid, avec autant de véhicules, est un énorme pari. Le constructeur automobile doit apporter une grosse logistique.

    Une dizaine d'étapes figurent au programme. « Il y avait une ribambelle de voitures sur les routes. Dans beaucoup de coins qu'on a traversés, ils n'avaient jamais vu ça. Notamment en Iran où nous avons reçu un accueil fantastique de la part de la population. Nous avions l'impression d'être des héros », se souvient Pierre Lacasta.

    Mais, avec un moteur de 425 cm3 et des pointes de vitesse à 80 km/h, le temps a, parfois, paru long. « Nous avions aménagé une couchette adaptable à la place du passager. Nous retournions le siège pour nous allonger dans l'habitacle. Pendant que l'un de nous deux conduisait, l'autre pouvait se reposer. Et, la nuit, nous dormions dans la voiture », précise l'intéressé.

    Des anecdotes, ce passionné en regorge. Comme ce Stanbouliote interviewé par ses soins sur les affres de la conduite à Istanbul, grosse métropole de Turquie. « J'ai accompagné le livre d'un CD audio sur lequel figure cette interview. J'avais emporté avec moi un magnétophone pour réaliser un reportage. C'est d'ailleurs ce qui m'a permis de terminer septième au classement final après le retour à Paris. Plusieurs concurrents ont, en effet, été départagés grâce à leurs reportages. » Son prix ? : une 2 CV6. « Du coup, j'ai, par la suite, roulé avec la neuve. C'est sans doute ce qui a sauvé la jaune bouton-d'or. »

    Musée éphémère à Salbris

    En intégrant le comité d'organisation du rassemblement mondial des 2 CV qui s'est déroulé, l'été dernier, à Salbris, dans le Loir-et-Cher, Pierre Lacasta a eu l'occasion d'exhumer ses vieux souvenirs. « On m'a demandé si on pouvait exposer ma voiture dans un musée éphémère. J'ai ressorti tous mes vieux documents sur le raid que j'ai numérisés pour préparer l'exposition », explique-t-il.

    C'est alors que quelqu'un lui a suggéré de faire un livre. « C'était un gros truc, mais je me suis lancé pour qu'il puisse sortir au moment du rassemblement de Salbris. » Tiré à 1 000 exemplaires, ce livre est encore disponible dans les librairies de la région.

     

     


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  •  - Graulhet en chansons et poêmes !

    La ville de Graulhet glorifiée à travers poèmes et chansons, en patois, en français, cet article s'enrichira au fil des découvertes !

     - Graulhet en chansons et poèmes !

     

     - Graulhet en chansons et poèmes !

     - Graulhet en chansons et poèmes !

     

     - Graulhet en chansons et poêmes !

     

     - Graulhet en chansons et poêmes !

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    Poésie de M. Escribe - Secrétaire de l'Union des familles de Briatexte

     - Graulhet en chansons et poèmes !

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    La Marseillaise des travailleurs de Graulhet

     

     - Graulhet en chansons et poèmes !

     - Graulhet en chansons et poèmes !

     - Graulhet en chansons et poèmes !

     - Graulhet en chansons et poèmes !

     

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    Extrait de l’Écho du Dadou

     - Graulhet en chansons et poèmes !

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     - Graulhet en chansons et poêmes !

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     - Graulhet en chansons et poêmes !

     - Graulhet en chansons et poêmes !

     - Graulhet en chansons et poêmes !

    POÈME de Georges SPENALE

     - Graulhet en chansons et poêmes !

     

     


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  • Graulhet était-il une île ?

    1957

    Un article d'Henry MANAVIT paru dans le Graulhet Républicain

    - Graulhet était il une île ?

     

    - Graulhet était il une île ?

    © Dessin HUGUES AUFRANC

     


    Les notes laconiques du Docteur Bastié décrivant l'époque gauloise de notre cité ne révélant rien de précis sur l'enceinte de Graulhet, sise entre le ravin du Verdaussou, la rivière du Dadou et le marécage du Jourdain, nous nous autorisons à reprendre le problème, aidés des dernières données à l’appui d’échantillons susceptibles de détermination. Ne pouvant dans le domaine archéologique entreprendre de fouilles sur l’emplacement même où s’érige le vieux Graulhet afin de nous permettre de dater une civilisation ancestrale, nous emprunterons les dernières découvertes faites à l’entour du Graulhet actuel. Ainsi si toutes les hypothèses convergent à l’acceptation d'un marécage avant l'assèchement du Jourdain on est en droit de se demander comment l'eau a pu d'abord pénétrer en ce lieu avant d'y stagner. Vraisemblablement on accepte le fait pour un temps infiniment lointain qu'il ne peut s'agir que de l'eau en provenance du Dadou. Curieusement d'ailleurs, le Jourdain se trouve être le point le plus bas de la ville. En effet alors que les hauteurs du Mercadial, du Château de la Mairie et des Peseignes s'étagent à une altitude de 159 à 160 mètres au-dessus du niveau de l’Océan le niveau du Jourdain n'accuse que 151 mètres.

    Il pouvait donc bien être une crique naturelle par ce seul état de choses : sans qu’on ait besoin de prouver, ce qui semble vrai cependant qu’un bras du Verdaussou par une percée à l'angle du Quai Raspail traversait le Jourdain. S’il en était ainsi et les couches d'alluvions apparues lors de la construction du Pont-Neuf, le confirmeraient, il faudrait convenir que les terres du faubourg Saint-Jean étant au même niveau devaient se trouver sous l'eau au même titre que la vallée ou la plaine s'étendant en amont à Crins, Taillefer, Ferran, la Ventenayé, Saint-Hilaire etc... et, en aval à La Bous cayrolle, La Bressolle, etc... Ici les preuves sont établies par les traces de stratifications visibles à hauteur correspondante sur les parois du Bruc, de Sales où s'alignent dans les molasses un échelonnement, de galets roulés. Ainsi le Dadou après avoir eu au moins en cette ère géologique un lit de 800 mètres de large ne put permettre, à l'abaissement de son niveau d'eau que l'apparition des assises du Château, comme premier point d'émergence sur son parcours.

    Donc, d'une part, avec le Verdaussou et le Dadou d'autre part avec la conque du Jourdain, l'enceinte comprise entre ces eaux, constituait une île qui par son exposition topographique offrait toutes les conditions requises d’un camp fortifié. De source à peu près certaine sachant qu'une voie romaine venant de Castres – (Camp romain). coupant le pays graulhétois ; tout au moins y aboutissant (des monnaies ont été retrouvées). On admet que l'emplacement dont nous parlons, avant d'être le Graulhet du Moyen Âge, fut une sorte de retranchement gaulois. En effet, comment les celtes de l’oppidum de Sarlabou ou leurs semblables des générations signalées à Montans, Saint-Sulpice et vivent environ entre 700 et 500 ans avant Jésus-Christ, auraient-ils ignoré cette butte idéale ? En ce cas l’île de Graulhet, dont nous ignorons le nom primitif a toutes les chances d'avoir existé à cette période de la Tène et ceci expliquerait bien qu’il ait fallu attendre au moins les Wisigoths et surtout les temps féodaux pour la construction d’habitats dont les vestiges nous sont encore nettement apparents. Le Docteur Bastié objectait que le Verdaussou ne pouvait passer au milieu du Jourdain, du moment que le ravin présentait une suite continue dans la roche et que les seigneurs de Graulhet auraient pu financer le percement de son lit actuel comme fossé de défense. Évidemment nous sommes de son avis sur cette question, mais selon l'hypothèse géologique présentée lorsque les eaux submergèrent le Jourdain et la plaine de Saint-Jean se retirèrent, il fut longtemps après très facile à des hommes d’obstruer le lit du Verdaussou de manière à alimenter le cours naturel du ruisseau et à la fois un bras artificiel qui dévalant sur le Jourdain complétait le moyen de défense en y créant ledit marécage. Notons enfin en concluant qu'un nouveau facteur renforce l'idée que Graulhet pourrait bien avoir été une cité primitive par le fait que du pont de vue hydronymie (noms des cours d'eau). c’est le mot ligure « Dour » (italo-celtique), qui semble avoir déterminé l’expression «  Dadou ». par ailleurs, plusieurs lieu dits à racines celtiques s’échelonnent sur la 19ième ligne géodésique Alésiennes, le long de la Vallée du Dadou, en particulier Versailles et la Lèze ou des prospections sont évidemment envisagées.


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     Alfred Jean Chagniot

    Alfred Jean Chagniot (1905-1991) est un peintre post impressioniste français.Élève de Pierre Montezin et de Vuillard, Alfred-Jean Chagniot devient Sociétaire du Salon des Artistes français en 1938 et reçut de nombreux Prix et médailles : Médaillé "Arts Lettres et Sciences", Mérite artistique, médaille d'argent de la ville de Paris, premier prix des paysagistes du salon de 1951, médaille d'or à l'exposition de 1957. A peint en France et en particulier dans le Tarn à Graulhet, en Grèce, en Italie et en Espagne.
    En 1993, une rétrospective de son œuvre a eut lieu au Château de Croisy.

    Voici quelques toiles peintes par Alfred CHAGNIOT illustrant Graulhet avec la carte postale pour illustrer le tableau mais aussi Briatexte.


    Un merci à Monsieur Jean-Marie TAFFIN qui m'a fait découvrir ce peintre et ces toiles.

    - CHAGNIOT

    L'église Saint-François

    - CHAGNIOT

    - CHAGNIOT

    Graulhet - Le vieux Graulhet

    - CHAGNIOT

    - CHAGNIOT

    Graulhet : Paysannes sur la place d'un village dans le Tarn

    - CHAGNIOT

    - CHAGNIOT

    Briatexte : Villageoises sur la place du marché à Briatexte

    - CHAGNIOT: ses tableaux graulhétois

     

     

     

     

     


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  • - Souvenirs des classes de neige

    Les années AUBRAC
    Ceux qui y étaient s'en souviennent encore...

    par Gérard DURAND
    participant à la première classe de neige à Aubrac en 1967

    Les mois à venir s'annonçaient troubles mais ce matin d'hiver était clair. Le maire était là, les adjoints en nombre et les parentèles au complet sur la place trop petite. Pas question de manquer la première. Nous étions cinquante garçons, nous étions émus de quitter Graulhet et les nôtres mais nous étions fiers, nous étions des pionniers. Pensez-donc. Des fils de patrons mégissiers, aux côtés de ceux d'ouvriers dans le même bus d'un départ vers l'Aubrac à l'aube d'un inédit mois complet de "classes de neige". Premier émois d'une belle jeunesse. La route était longue le parcours sinueux et les arrêts fréquents entre Rodez et Laguiole. Puis, le paysage a changé. Les amas de neige noircie de bord de route ont laissé place aux congères. Les chauffeurs ont mis les chaînes. Un grand bâtiment de pierre sombre nous attendait, marquant le terminus. Nous étions à Aubrac. Premiers pas dans la fraîche tombée la veille en abondance. Nous étions à l'étage, des chambres de six, les lavabos en commun et les instituteurs au bout du couloir. La première nuit a révélé nombre d'insomniaques. Ca pleurait, ça gémissait, ça toussait, ça parlait en rêvant, ça suffoquait, ça tournait dans les couchettes. Le lendemain, l'anxiété a laissé la place à la fébrilité. Chacun a récupéré ses planches vernies aux fixations à gros ressort, ses souliers à crochets et ses bâtons à dragonne de cuir, enfilé son pantalon fuseau, son bonnet tricoté par maman et ses lunettes en mica de Paris-Graulhet. Attentifs aux explications des moniteurs, nous nous sommes essayés aux premières glisses, raidis par la sensation, grisés par la vitesse! La pente était moindre, les arbustes dépassaient de la neige, les chutes étaient plus ou moins artistiques, la mécanique du téléski faisait des soubresauts, mais le plaisir accompagnait la découverte. Classe le matin, ski l'après-midi, c'était le programme quotidien, avec thé bouillant en rentrant des pistes. Et puis il y eut à mi-séjour la visite des familles. Histoire de raconter ses premiers exploits, de relater de vertigineuses descentes, d'avancer sa maîtrise du schuss pour les plus téméraires, du sage chasse-neige pour les moins entreprenants. Le dimanche était jour de relâche scolaire, une partie du groupe descendant à Aubrac pour la messe du matin, les autres façonnant un bonhomme de neige ou jouant au Nain Jaune. Un jour, le restaurant Chez Germaine, au coeur du village mais à trois kilomètres du chalet nous avait invité à un copieux goûter. La tempête de neige s'annonçant, il fallut quitter précipitamment la grande salle à manger, et revenir dans la tourmente, mains dans la main, sous les injonctions des instits nous demandant de ne surtout pas lâcher celles de celui de devant et de celui de derrière. Les nuits tourmentées s'étaient apaisées, les batailles de polochons étaient fréquentes, les surveillants bon-enfants. Côté ski, pour tous, les progrès ont été constants. Au point d'envisager trois étoiles au départ du slalom spécial qui délivrerait les précieuses médailles en fin de séjour. Les plus adroits ont réussi à en décrocher deux, tous les autres ont eu droit à une, remise par l'édile au retour, à la grande fierté des parents revenus à la mairie accueillir leurs garçons rentrant d'une belle épopée. C'était il y a plus de 50 ans. Ceux qui y étaient s'en souviennent encore.  

    Gérard DURAND (Texte inédit pour le blog Mémoires de Graulhet)

    - Souvenirs des classes de neige à Aubrac

    - Souvenirs des classes de neige à Aubrac

     

    - Souvenirs des classes de neige à Aubrac

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    LES PHOTOS 1967

    Les photos de la première classe de neige en février 1967

    - Souvenirs des classes de neige à Aubrac

    - Souvenirs des classes de neige à Aubrac

    Le groupe 1967 devant le réfectoire

    - Souvenirs des classes de neige

    Des élèves et Henri AURIOL

    - Souvenirs des classes de neige

    - Souvenirs des classes de neige

    Henri Auriol et Pierre DURAND

    - Souvenirs des classes de neige

    Pendant les cours...

    - Souvenirs des classes de neige

    L'arrivée du courrier

    - Souvenirs des classes de neige

    - Souvenirs des classes de neige

    Si la neige manque à Aubrac, les cours de ski se passent à LAGUIOLE

    - Souvenirs des classes de neige

    - Souvenirs des classes de neige à Aubrac

    Les instituteurs Pierre DURAND et Henri AURIOL étaient aidés par des élèves de l’École normale tout au long du séjour. Ici lors du repas pris en commun au réfectoire


     L'année suivante 1968

     En 1968 deux classes iront à AUBRAC dont celle de Madame ESCRIBES de l’École BARRICOUTEAU et une classe de l’École VICTOR-HUGO

    - Souvenirs des classes de neige à Aubrac

    Le groupe 1968 dans le Royal Aubrac

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    - Souvenirs des classes de neige à Aubrac

    A Graulhet réception à la mairie par le Maire Monsieur DUMONTIER

    On peut reconnaitre sur ces photos Mesdames  ESCRIBES, JULIE,
    Messieurs PONTIER, DRUGEON, LASSERRE.

    - Souvenirs des classes de neige à Aubrac

    - Souvenirs des classes de neige à Aubrac

    Pendant le séjour le jeune élève MORO (ici en photo à gauche sur la photo) s'est blessé et a dû être hospitalisé à Albi. Monsieur AURIOL instituteur l'a accompagné en ambulance d'Aubrac à Albi mais le retour pour Monsieur AURIOL fut mouvementé. En effet une tempête de neige a empêché l'ambulancier d'arriver à Aubrac. Le chauffeur et Monsieur AURIOL ont du prendre une chambre d'hôtel. Le lendemain Henri AURIOL a pu rejoindre Aubrac dans la voiture du facteur faisant sa tournée avec le chasse-neige qui ouvrait la route !

     Rappel historique des premières années

    Première année : 1967 à Aubrac jusqu'en 1977
    A compter de 1978 : Saint-Lary suivront Egat (près Font-Romeu) en 1981
    et Vielle Aure (1982)...

    Les articles publiées dans les BROCHURES ANNUELLES DE LA VILLE DE GRAULHET

    - Souvenirs des classes de neige

    - Souvenirs des classes de neige

    une lettre publiée dans le BULLETIN ANNUEL DE GRAULHET de 1976

    - Souvenirs des classes de neige

    Quelques années après à Saint-Lary dans les Hautes-Pyrénées

    - Souvenirs des classes de neige

    - Souvenirs des classes de neige

    Merci à Henri AURIOL, Gérard DURAND et David RECORDS pour leurs collaborations et le partage des souvenirs et des photos
    Archives privées - Brochures de la Ville de Graulhet 


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  • Souvenirs d'un graulhétois...de l'école des Tambours à La Courbe
    Michel Viale m'a transmis quelques photos et souvenirs de sa vie à Graulhet  Vous pouvez l'aider à retrouver des noms sur les visages...

    Je suis né le 1er mai 1954 à Albi mais j’ai passé mon enfance à Graulhet ou mon père exploitait un garage « éléctricité auto » , ma mère l’aidant à tenir sa comptabilité.

    J’étais d’ailleurs très honoré de voir que la Mairie hissait les drapeaux le jour de mon anniversaire.
    Après l’école maternelle rue Gambetta j’ai fait ma scolarité primaire à l’école des Grands (Victor Hugo, alias « Les tambours ». J’ai eu entre autres, comme instituteurs, Mme PUGINIER (l’épouse du Directeur), M. BERTHOUMIEU (spécialiste de la règle en bois tant pour montrer sur le tableau que taper sur les doigts…), Mme et M. CAMBOUNET grâce à qui j’ai passé quelques heures dans le couloir à attendre la fin du cours.
    Je suis allé ensuite en 6 éme « au CEG du Stade » et inauguré le nouveau CES en 5ème. De cette dernière année, je me souviens de mon prof principal M. ESPINASSE (Anglais) et de Mme BASSE (Français).
    Mes parents voulant absolument que j’apprenne l’allemand, j’ai rejoint le lycée Lapérouse à ALBI en 4ème et y suis resté jusqu’au bac (1972) en internat.

    La Courbe : Les moniteurs


    Nombre de Graulhétois m’ y ont rejoint en seconde.
    Je me souviens avoir assidûment fréquenté « La Courbe » en tant que colon et une année en tant qu’aide moniteur (1968-69?).
    J’ai arrêté « La Courbe » pour passer mes vacances d’ado à travailler chez  « MONTLAUR », la première « grande surface » de Graulhet, place Bosquet. On y était mieux payé...

    Goûter école de musique : 1964-65 ?

    Debouts contre le mur : Gabriel Satgé et Bernard Alquier (au fond)

    sax Bénos x

    trompettes :  ?,Tournier Michel (?), Camalet 

    clarinettes : ?, Héral Jacky, Cathalau, ?

    Table à gauche :

    banc contre le mur : Didier DUROC  3 ème

    banc vers le centre : Fabri 1er

    Table au fond : devant avec le Melodica 

    à gauche (tête tournée) : moi

    en face Michel Alibert

     

     - Souvenirs d'un graulhétois

    Concert Ste Cecile : Harmonie des jeunes 1970

    Adultes : Raoul Cathalo (au fond à g), Marc Héral (de dos, père de Jacky)

    Trompettes  (g à droite) : Dumontier (?), Duroc Didier, Delmas (?)

    Trombones : Michel Viale, ?, Hilaire, ?

    Sax :?, Gibert (baryton), Rodriguez (de dos), ?, ?

    Flutes : Esteban (? cachée), ?

    Cors : ?, Vaissière, Imart

    J’ai fréquenté l’école de musique et ensuite l’Union Musicale dés mon plus jeune âge et j’y venais encore lorsque j’étais étudiant et que je rentrais le week-end la maison pour me régénérer.
    Mon premier souvenir concerne Gabriel SATGE. En tant que Président de l’école de musique, il nous avait reçu dans son château de Damiatte et à cette occasion, il avait remis à chaque nouvel élève un livret (caisse d’Epargne) avec 5 francs…
    Tous les ans , il nous offrait aussi un goûter. (cf la photo jointe).
    Je me souviens aussi des cours de « solfège » dans l’école donnant rue Pasteur, de mon redoublement de classe ( le seul endroit ou j’ai redoublé…) et de l’attente interminable avant de prendre un instrument. Pas le niveau en solfège : pas d’instrument…On en prenait minimum pour 3 ans.
    Pour arranger le tout, le cours de solfège était dispensé en même temps que le catéchisme. En sortant du cours, la mine défaite, je rencontrais mes camarades qui se faisaient un malin plaisir de me raconter les blagues qu’ils faisaient à « Monsieur le Curé » comme ils disaient.
    Pour certainement rendre l’attente de la prise d’instrument moins longue, Bernard ALQUIER avait décidé de nous faire jouer quelques morceaux au Melodica. La flûte à bec n’était encore de mise et le Melodica était quand même autre chose.. On peut voir quelques élèves montrer fièrement le leur au fond de la classe.
    Puis est arrivé M. DONDEYNE, comptable le jour, prof d’instrument et directeur de l’Union Musicale le soir, la nuit et les week-end. C’est lui qui , vers mes 14 ans, a décidé que je jouerai du trombone .... Histoire de morphologie ? Anticipation d’une faiblesse à venir dans le pupitre de l’Harmonie ? Il m’appris les rudiments et m’a permis d’intégrer le pupitre.
    A partir de la, se sont enchaînés les défilés du 14 Juillet, les concerts sous le kiosque place du Jourdain, puis sous le préau du stade et les commémorations diverses.

    Concert Kursaal Prien am Chiemsee 1972- 73 ? Harmonie des jeunes

    Trombones : Michel Viale, Régnier, Martinez (?)

    Trompette : Didier Duroc (1er devant), ????

    Cors : Imart, Vaissière


    A titre anecdotique, c’est grâce à une commémoration d’un 11 Novembre, que mon ordinaire de lycéen s’est trouvé grandement amélioré.
    Chaque année, nous commémorions le 11 Novembre à Saint Paul Cap de Joux. Une année, à l’arrivée au monument aux morts (certainement dans l’énorme Traction Avant familiale de M. Régnier peut-être dans la DS Break de M. CALVEL), je reconnais un des portes-drapeaux anciens combattants. C’est lui qui distribuait le goûter aux pensionnaires : pain systématiquement de la veille (au mieux) accompagné alternativement de chocolat ou pâte de coing. Nous nous sommes rencontrés à la fin de la cérémonie. A compter de ce jour ce fût pain tendre avec chocolat ET pâte de coing à volonté tous les jours...

    Compte tenu de la richesse des effectifs de l’école de musique , il a été décidé de mettre en place une « Harmonie des jeunes ». Cela devait être vers 1970. Ce groupe répétait le Samedi en fin d’après-midi (à côté de l’école Victor Hugo) et s’est produit en multiples occasions et a même effectué en Allemagne, avec concert à Prien am Chiemsee (Allemagne) dans le cadre du jumelage avec Graulhet. Le groupe s’était déplacé en bus Déjà présent en Allemagne, je l’avais rejoint, royal, au volant de ma 2cv.

    Même si cela n’était pas toujours facile de concilier vie d’ado pensionnaire et apprentissage d’un instrument, je ne regrette pas ces efforts car je n’ai jamais arrêté de jouer du trombone .
    Je pense d’ailleurs avoir effectué un bref passage dans ce qui était déjà (?) ou allait devenir « Integral Orchestra » , orchestre qui recrutait largement dans les rangs de l’Harmonie (des jeunes) pour constituer une section de cuivres digne des arrangements de Claude François. C’était au tout début et je garde seulement en mémoire le départ dans le minibus Peugeot devant la maison Sicard (mécène principal si mes souvenirs sont exacts) et le travail que représentaient les montage/démontage de la sono.

    Voilà quelques éléments de mon parcours Graulhétois. Il y en certainement beaucoup d’autres, mais pour l’heure, il sont enfouis quelque part au fond de ma mémoire. Peut-être remonteront-ils à la surface à l’occasion de mes visites sur le blog…(Michel VIALE)

     

     

     


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  •  14 décembre 1991 - 8 février 1992

     

     Passage de la flamme Olympique à GRAULHET

    en janvier 1992

     - Janvier 1992 - Passage de la flamme Olympique

     

     PHOTOS INÉDITES

    - Janvier 1992 - Passage de la flamme Olympique

     

    - Janvier 1992 - Passage de la flamme Olympique

     

    La Flamme fut allumée solennellement le 13 décembre 1991 à Olympie (Grèce), selon les rites traditionnels, pour être conserver jusqu'à la fin des Jeux dans une lampe de mineur. Le 14 décembre, elle fut remise officiellement par le Président du Comité Olympique Hellénique aux Présidents du C.O.J.O., Messieurs Barnier et Killy. A 13 heures précises, un Concorde décollé d'Athènes pour Paris. La Flamme arrivé à 15 heures à l'aéroport Roissy - Charles de Gaulle pour rejoindre la Palais de l’Élysée, Les Champs Élysées puis l'Arche de la Défense. Le lendemain, 15 décembre elle entame la première étape des cinquante sept à travers la France pour terminer à Albertville

    - Janvier 1992 - Passage de la flamme Olympique

     

    LE PARCOURS OFFICIEL DE LA FLAMME OLYMPIQUE

    - Janvier 1992 - Passage de la flamme Olympique

    A VISITER et MERCI AU SITE : les-jeux-olympiques-albertville-1992.e-monsite.com


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  • - Incendie 31 janvier 1967

    Les miscellanées sont un genre littéraire composé de textes divers, « mélangés » avec une unité plus ou moins manifeste. C’est une technique de fragments, une sorte de mosaïque littéraire.

      31 mai 1932

    - Miscellanées graulhétoises

    23 janvier 1912

    - Miscellanées graulhétoises

      30 décembre 1934

    - Miscellanées graulhétoises

        31 janvier 1967

     - Incendie 31 janvier 1967

     3 mars 1775

    - Incendie 31 janvier 1967

    13 octobre 1954

    - Incendie 31 janvier 1967

     

    22 mai 1892

    - Incendie 31 janvier 1967

    19 janvier 1850

    - Incendie 31 janvier 1967

    11 février 1939

    - Incendie 31 janvier 1967

     

     


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  •  - Mai 1968

     

    Élan de protestation lancé par les étudiants et les ouvriers contre la société traditionnelle et l'autorité, Mai 68 est un mouvement d'une ampleur sans précédent qui prend des allures de révolution. À l'université de Nanterre, les étudiants, portés par Daniel Cohn-Bendit revendiquent une libéralisation des mœurs. Prises de parole, débats et assemblées générales ont lieu dans les rues, les entreprises, les administrations et les universités.

     Le contexte économique :

     - La France sort tout juste des Trente Glorieuses. Mais tout le monde ne profite pas de la croissance économique.
    - Début 1968, le pays compte 500 000 chômeurs. 2 millions de travailleurs sont payés au smig (salaire minimum) et se sentent exclus de la prospérité.

     13 mai 1968 :

     - Début de la plus importante grève générale "sauvage" de l'histoire.
    - Le pays est totalement paralysé pendant plusieurs semaines.

     4 personnes perdent la vie lors de ce mouvement protestataire.

     27 mai 1968 :

     - Signature des accords de Grenelle entre le gouvernement et les syndicats après d'âpres négociations.
    - Les accords précisent une augmentation de 35 % du smig (salaire minimum) et de 10 % des salaires réels.

    Trois jours plus tard, le président de Gaulle dissout l'Assemblée Nationale

     30 juin 1968 :

    - Des élections législatives sont organisées. La droite l'emporte avec 293 sièges sur 487 - (Source LE POINT)

     

    - Mai 1968

    Samedi 13 janvier 1968 ....on sent le malaise venir....
    "
    Alors méfions-nous l'année ne sera pas facile ! "

     - Mai 1968

    Samedi 20 avril 1968 - Admirez le pavé publicitaire novateur de la boutique de vêtements Jean BORIE.

    - Mai 1968

    Samedi 27 avril 1968 - A Graulhet ce sont la montée des basketteuses du Foyer qui font la Une ! - A noter la publicité pour les premières fêtes générales de Crins...futures Fêtes du Muguet

    - Mai 1968

    Samedi 4 mai 1968 - Les Basketteuses du Foyer sont championnes de France - A noter la publicité du Studio BIMOUAT...Même prix qu'à Paris !

    - Mai 1968

    Samedi 18 mai 1968 - Papier politique en une

    - Mai 1968

    Samedi 8 juin 1968 - Le journal GRAULHET Républicain n'a pas paru pendant deux semaines - Des élections législatives se préparent pour les 23 et 30 juin...

    - Mai 1968

    - Mai 1968

    - Mai 1968

    Samedi 29 juin 1968 - Les élections battent leur plein !

    - Mai 1968

    Samedi 13 juillet 1968 - Les résultats sont tombés...

    Georges SPENALE a été élu

    - Mai 1968

    Le GRAULHET REPUBLICAIN est l'hebdomadaire de la section socialiste SFIO de Graulhet.

    - Mai 1968

     MEMOIRES DE GRAULHET publie une série de tracts politiques et/ou syndicaux, la date inscrite manuscritement sur les différents documents correspond à la date de distribution - Volontairement certains noms propres ont été enlevés des documents.

     - Mai 1968

    - Mai 1968

    - Mai 1968

    - Mai 1968

    - Mai 1968

    - Mai 1968

     Collection CA /GA /FM

    Élan de protestation lancé par les étudiants et les ouvriers contre la société traditionnelle et l'autorité, Mai 68 est un mouvement


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  • - 1979 : les Jeux de 20 heures

    LE COMPTE RENDU PARU DANS ARC EN CIEL n°5 - HIVER 1980
    LE JOURNAL DU DIMANCHE - ARTICLE COMPLET

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

    En novembre 1979 Graulhet accueillait pendant une semaine la célèbre émission télévisée LES JEUX de 20 HEURES diffusée sur FR3 (France 3 aujourd'hui) et à 20 heures comme son nom l'indique. Parallèlement le Journal du Dimanche quotidien du dimanche publiait dans son supplément d'alors " SEPTIEME JOUR " un reportage sur la ville où se déroulait cette émission. Ce reportage de trois pages sur notre ville était intitulé " La France des Jeux de 20 heures à GRAULHET  " Sur ces pages s'étalait le "patrimoine" de Graulhet....MÉMOIRES DE GRAULHET a retrouvé cet article - Recettes de cuisine , rugby, cuir ....Plongée dans un passé pas si éloigné mais qui semble bien loin.....

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

    Jean-Pierre Descombes au milieu de l'Equipe de rugby graulhétoise et de André ROUMEGOUX, président du Sporting sur le parvis de la Mairie 

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

    INÉDIT

    LE COMPTE RENDU PARU DANS
    ARC EN CIEL N° 5 HIVER 1980

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

    - 1979 : les Jeux de 20 heures à Graulhet

     © MEMOIRES DE GRAULHET - REPRODUCTION INTERDITE sous quelque forme et quelque support que ce soit.


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  • - L'Oeuvre Universitaire

     - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    L’œuvre universitaire des Enfants
    à la montagne et à la mer
     Comité de Graulhet
     ouvrage paru après 1914

     - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    Monsieur SAUSSOL , instituteur public à l’École à Graulhet

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    Groupe d'instituteurs de l’École des Tambours en 1910 et 1913

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    La lettre de Monsieur SAUSSOL à Monsieur François MOREL
    Conseiller général du Tarn

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    On trouve dans cet ouvrage une chanson écrite
    par le Docteur de PEMILLE sur une musique de Robert FOURES

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    Également un texte en l'honneur
    des petits enfants de Graulhet

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    un texte dédié à Monsieur SAUSSOL

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer

    - L'Oeuvre Universitaire des Enfants à la montagne et à la mer


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  •  - L'Epi d'Or au graulhétois Pierre PERRY

      - L'Epi d'Or attribuée en 1860....au graulhétois Pierre PERRY

     - L'Epi d'Or attribuée en 1860....au graulhétois Pierre PERRY

    Monsieur Jean-Pierre RAMONDOU  natif de Graulhet m'a transmis divers documents sur le grand-père de son arrière grand-père : Pierre PERRY né à Graulhet en 1781 et décédé en 1866 habitant Faubourg Saint-Jean et dont la profession était mégissier. Cette personne a obtenu en 1860, le prix de l'Amour du Travail, décerné à Albi. Ce prix a été créé selon les volontés de Monsieur Jean-Pierre RODIERE, docteur en droit.

    ------------------------------------------

    Monsieur RAMONDOU m’a donc fait parvenir les deux textes parus dans Le Journal de Toulouse relatant la remise du prix et bien sûr le diplôme – pièce maîtresse de cet article - remis à Pierre PERRY. J’ai pu retrouver d'autres informations qui permettent de mieux cerner cette récompense : un article dans Le Journal de Toulouse daté du 29 décembre 1859 qui dresse un portrait de Monsieur Jean-Pierre RODIERE, également un article paru dans La semaine religieuse de l'Archidiocèse d’Albi n° 41 du 13 octobre 1906 précisant l'évolution de ce prix (son fils a continué l’œuvre de son père), et diverses autres indications parues dans la Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn en 1907 ainsi qu'un portrait du fils de Monsieur RODIERE déniché sur le site tolosana.univ-toulouse.fr. J'ai pu retrouver cette récompense à Graulhet à la Chambre Syndicale Patrons Mégissiers, vous découvrirez en fin d'article quelques photos.

    La semaine religieuse de l'Archidiocèse d'Albi : organe officiel hebdomadaire de l'archevêché n° 41 du 13 octobre 1906

     Prix de l'amour du travail.

    Par son testament du 2 janvier 1847, M. Jean-Pierre-Paul Rodière, docteur en droit, décédé à Albi, le 19 décembre 1847, a légué à la ville d'Albi (Tarn) une somme de 3,000 francs dont les intérêts sont destinés à décerner, chaque année, à titre de prix, un épi d'or à celui qui avec la seule condition d'être né ou naturalisé français, sera proclamé par le Conseil municipal de la ville d'Albi mériter le prix de l'amour du travail, sans distinction de profession, de rang, de « secte, d'âge ni de sexe. » Ce legs s'est accru d'une nouvelle rente donnée par M. Aimé Rodière, professeur à la Faculté de droit de Toulouse, fils du fondateur. Le prix a atteint ainsi une valeur de 244 francs. D'après les intentions du testateur, ce prix doit être décerné annuellement et à perpétuité, à l'Hôtel de la Mairie d'Albi, le jour anniversaire de son décès, ou le dimanche le plus rapproché de cette date. Les demandes d'admission au concours pourront être faites, soit par le candidat lui-même, soit par des tiers ; mais notamment par les autorités du lieu où réside la personne présentée. Chaque demande sera accompagnée d’un mémoire détaillé indiquant : les noms, prénoms, lieu de naissance, âge et profession du candidat ; sa position de famille et de fortune, ses habitudes, sa conduite, la nature et les résultats matériels et moraux de son travail, enfin tous les faits spéciaux qui peuvent lui donner des droits à l'obtention du prix. Ce mémoire, signé des voisins et des notables du pays, sera soumis au Maire de la commune, qui certifiera les faits y énoncés. Les pièces doivent être parvenues, franches de port, au secrétariat de la Mairie d'Albi, avant le 15 novembre prochain.

    Le Journal de Toulouse – politique et littéraire - en date du 29 décembre 1859 relate la remise du premier Prix de l'Amour du Travail mais surtout nous fait un portrait de Monsieur RODIERE créateur de ce prix.

    On nous écrit d’Albi, le 28 décembre.

    Distribution des prix de l'amour du Travail.

    M. Rodière, docteur en droit, ancien avoué près le Tribunal, a fondé dans la ville d'Albi un prix de l'amour du travail ; ce prix consiste en un épi d’or de la valeur de 200 francs. Tous les ans, le Conseil municipal est appelé à choisir parmi les concurrents celui qui s’est fait le plus remarquer par l'amour du travail, sans distinction de domicile, d’age, de sexe ou de condition. Pour la première fois, cette année, le Conseil municipal était appelé à décerner le prix :M. le Maire a voulu rehausser la valeur de ce prix par l’éclat de la fête qui devait présider à sa distribution. Hier au soir, la ville entière s’était donné rendez-vous dans la grande salle de la mairie, brillamment illuminée et décorée. M. le Maire a pris place au fauteuil, ayant à ses côtés Mgr l’archevêque, M. le président du tribunal civil d’Albi, le Conseil municipal et les principaux fonctionnaires du département et de la ville. Dans un discours aussi remarquable par le style que par les pensées, M. le Maire a fait l’éloge de M. Rodière, il nous a montré cet homme honorable, parcourant une longue carrière de travail, de fatigues et d’étude, et qui, non content de donner sa vie en exemple, a voulu, même après sa mort, honorer et récompenser le travail dont il avait fait son culte. Nous regrettons que les bornes de votre journal ne nous permettent pas d'insérer le discours de M. Bermond. Nous nous bornerons à en extraire le récit sommaire de la vie de M. Rodière. Fils d'un ouvrier imprimeur, ouvrier imprimeur lui-même, il fut envoyé à Toulouse, où il fit de solides et brillantes études. L’Université de cette ville choisissait tous les ans les deux meilleurs élèves de philosophie et lis autorisait à dédier leur thèse l'une au Clergé, l'autre au Parlement. M. Rodière fut choisi pour dédier sa thèse au Clergé; M. Pinaud, mort conseiller à la Cour, dédia la sienne au Parlement. Appartenant à une famille d'ouvriers, M. Rodière ne put pas, faute de ressources suffisantes, embrasser une carrière libérale, et il quitta les bancs de l'Université pour rentrer dans l'atelier de son père. Une circonstance providentielle le fit entrer dans la carrière du barreau. Un jour en l'an IV, une affaire capitale est portée au Tribunal criminel du Tarn, à Albi; l'accusé se présente ci-devant ses juges sans l'assistance d'un conseil; le corps des avocats n'existait plus, il n'y avait alors que des défenseurs officieux. Le président du Tribunal, M. Gausserand envoie prendre par un huissier le jeune ouvrier imprimeur Rodière dont il avait entendu vanter le cœur et l'intelligence;  Rodière arrive devant le Tribunal couvert de sa blouse de travail, et coiffé du traditionnel bonnet de papier, le président l'invite, au nom du Tribunal à défendre l'accusé traduit à sa barre; Rodière accepte ce périlleux honneur; il s'assied au banc de la défense; il plaide avec talent et habileté, et il fait acquitter l'accusé. Son début fut un triomphe. Cet incident lui traça sa voie, détermina sa vocation; dès ce jour, il étudia le droit et bientôt il prit place au barreau, dans lequel il sut conquérir et conserver l'un des premiers rôles. En 1822, il concourut pour la chaire de procédure à la Faculté de droit de Toulouse. Dans ce brillant concours, il donna la mesure d'un jurisconsulte profond, d'un orateur habile, d'un dialecticien consommé, l'opinion publique lui décernait le premier rang, un autre cependant fut jugé plus digne et lui fut préféré par le jury. Une éclatante et précieuse réparation lui était réservée ! En 1858, cette même chaire de procédure a été obtenue, à la suite d'un remarquable concours, par son fils, M. Aimé Rodière; aujourd’hui professeur à la Faculté de Toulouse, l'un des maîtres les plus considérés de la science du droit... Après le discours de Monsieur le Maire, M. Esquilat, conseiller municipal, a fait le rapport sur le concours. Quinze candidats s'étaient fait inscrire, les titres de tous étaient sérieux et chacun d'eux, pris isolément, pouvait légitimement prétendre au prix; le conseil municipal ne pouvait cependant qu'en choisir un, et il a fallu rechercher le plus digne. Ses suffrages se sont portés sur M. Chamayou, agriculteur et meunier, demeurant au Moulin de Cantegrel, commune de Teillet : deux mentions honorables ont été accordées; la première, à M. Boyer, employé au greffe du Tribunal civil d'Albi; la seconde à M. Cavalié, libraire à Lavaur. M; Chamayou a reçu des mains de M. le Maire, l'épi d'or; et il a remercié le magistrat en quelques paroles simples, mais bien senties. Le prix fondé par M. Rodière produira, nous l'espérons d'heureux résultats: il est bon, il est utile que le peuple voie que le travail est honoré et récompensé, et que les travailleurs ont, eux aussi, leur jour de fête !

     Le Prix de l'Amour du Travail 

     - L'Epi d'Or attribuée en 1860....au graulhétois Pierre PERRY

    Le Prix de l'Amour du travail créé par Jean-Pierre RODIERE
    et continué par son fils Aimé RODIERE

     - L'Epi d'Or attribuée en 1860....au graulhétois Pierre PERRY

    Portrait d'Aimé Rodière, peint sur toile.
    (Université Toulouse 1 Capitole) cl. AD Haute-Garonne

    ----------------------------------------------------

    Aimé RODIERE : Fils d’un avoué plaidant d’Albi, Aimé Rodiere étudie le droit à l’université de Toulouse où il est l’élève de Malpel. Il obtient sa licence en 1829 et poursuit ses études à Paris, mais il choisit de prendre son titre de docteur à Toulouse en 1831. Il devient suppléant provisoire de la faculté puis retourne à Paris où il participe activement au renouveau de la science juridique autour de la Revue de législation et de jurisprudence, et exerce la profession d’avocat. En 1838, il obtient par concours la chaire de procédure civile et de législation criminelle à l’université de Toulouse, qu’il occupera 36 ans. Il se consacre principalement à l’enseignement de la procédure civile et a publié plusieurs ouvrages dans ce domaine. Il est le premier à proposer, dès 1847, un cours d’économie politique, qu’il enseigne à l’université de Toulouse. Mais celle-ci, méfiante, ne lui permet de le renouveler qu’en 1850 et 1852.Egalement poète et historien, il est élu mainteneur des Jeux floraux.

    Source: Source : Dictionnaire historique des juristes français (XIIe-XXe siècle). Pub. sous la dir. de P. Arabeyre, J.-L. Halphérin, J. Krynen. Paris, PUF, 2007 - Extrait du site :  http://tolosana.univ-toulouse.fr/auteur/118622803

    Extrait de la Revue historique, scientifique et littéraire du département du Tarn 1907 - Petit article sur le Prix de l'Amour du travail créé par Jean-Pierre RODIERE et continué par son fils Aimé RODIERE

     - L'Epi d'Or attribuée en 1860....au graulhétois Pierre PERRY

     - L'Epi d'Or attribuée en 1860....au graulhétois Pierre PERRY

      Vaillant comme Perry !

    Articles retranscrits à partir du texte original 

    LE JOURNAL DE TOULOUSE DU VENDREDI 21 DÉCEMBRE 1860

    Albi 19 décembre.

    ...Dans la même séance M. Cassan a fait un rapport sur le mérite des candidats qui se sont présentés pour recevoir le prix de l’Amour du travail. On sait que M. Rodière, docteur en droit, ancien avoué au Tribunal d’Albi, a donné à la ville une somme de 3000 fr dont l’intérêt doit servir tous les ans à l’achat d’un épi d’or, décerné à la personne que le Conseil municipal jugera en être plus digne. Cette année, les neuf candidats dont les noms suivent s'étaient présentés :

    M. Barthélémy (Prosper), ancien principal du Collège demeurant à Florenzac (Hérault) 
    M. Bernard (Philippe) forgeron à Albi
    M Boulade, bottier à Albi
    M. Cavalié, libraire à Lavaur
    M. Chamayou , meunier à Cantagrel commune de Teillet
    M. Dardé. avoué au Tribunal civil de Carcassonne
    M. Fabry (Jean-Baptiste), agriculteur à Teulet
    M. Perry (Pierre) mégissier à Graulhet
    M. Regourd ( Guillaume), agriculteur à Lescure
    Le conseil a décerné le pris à M. Perry.

    M. Perry est un vieillard de 80 ans, sa longue carrière a été un perpétuel et édifiant exemple de vertu, de dévouement, de travail et de charité: toujours à l'ouvrage à deux heures du matin, il ne quitte son travail que fort tard dans la soirée; on ne l’a jamais vu dans un cabaret ou dans un café, il ne connaît que le chemin de l’église et de l’atelier, père de dix enfants, il les a tous élevés honnêtement et chrétiennement; son père et sa mère sont restés pendant de longues années infirmes et souffrants, il les a soignés et entretenus avec constance et affection; un de ses oncles tombe dans la misère, il vient à son aide et lui donne un peu de son pain; deux tantes vieilles et infirmes restent sans asile et sans ressources; il les recueille chez lui, les soigna et les nourrit, l'une pendant cinq ans, l’autre pendant vingt, M.Perry est on peut le dire, le modèle de l'ouvrier laborieux, sage, économe et rangé, aussi est-il passé en proverbe dans le pays: lorsqu’on parle d’un ouvrier ardent au travail, assidu à l'ouvrage, attentif à tous ses devoirs, on dit de lui: Vaillant comme Perry,

    Le conseil municipal décernera l'épi d'or à M.Perri, dimanche prochain, à 2 heures en séance publique.

     - L'Epi d'Or attribuée en 1860....au graulhétois Pierre PERRY

     

    LE JOURNAL DE TOULOUSE DES 26/27 DÉCEMBRE 1860

    Albi, le 24 décembre 1860

    Hier, dimanche, le Conseil municipal a décerné, en séance publique, dans la grande salle de la Mairie, la prix de l' Amour du travail à M. Perry, que les suffrages unanimes avaient appelé à cette flatteuse distinction. Le lauréat occupait un siège réservé dans l'enceinte.

    M. le Docteur Cassan a prononcé, au nom du Conseil municipal, l'allocution suivante :

    Messieurs,

    Il y a aujourd'hui treize ans, presque jour pour jour, que s'éteignait à Albi, dans un âge fort avancé, un homme qui, né pauvre et sans appui, était arrivé, par la seule puissance de son intelligence et par sa laborieuse activité, à avoir parmi nous une position élevée et une fortune considérable. Cet homme, qui devait tout à un labeur constant et opiniâtre, a voulu, même après sa mort, honorer ce travail qui avait été l'unique source de son bien-être et de sa fortune, aussi a-t-il légué au travailleur le plus assidu, une récompense qui doit être distribuée, tous les ans dans notre ville, à celui que ses travaux auraient fait le plus méritant, sans aucune distinction d'âge, de sexe ou de naissance ; C'est pour accomplir les dernières volontés de Monsieur RODIERE, qui furent encore un hommage au travail, que nous sommes réunis aujourd'hui pour décorer pour la seconde fois, l'épi d'or au plus digne.

    Plusieurs candidats se sont présentés, cette année, pour obtenir le prix de l'Amour du travail ; après avoir mûrement pesé les titres et les droits de chacun d'eux, le Conseil municipal a arrêté définitivement son choix sur un infatigable travailleur de la commune de Graulhet, dont je vais en peu de mots, Messieurs, vous retracer la vie.

    Pierre Perry, mégissier à Graulhet, âgé de 80 ans, naquit d'ouvriers pauvres, et fut obligé, dès sa plus tendre enfance, d'apporter à sa famille son contingent de travail, pour l'aider à gagner le pain de chaque jour; il finit à 14 ans son apprentissage de mégissier, état dans lequel il se perfectionna à Milhau pendant deux ans.

    De retour à Graulhet, son travail assidu servit tout d'abord à soulager les besoins de son père et de sa mère, déjà fort avancés en âge ; marié en 1805, de nouvelles charges vinrent le forcer à redoubler d'activité et d'ardeur, car sa famille augmentait tous les ans et ses vieux parents, étant devenus paralytiques, étaient incapables de se livrer à aucune occupation. Perry les soignait avec un dévouement admirable, et l'amour du travail grandissait chez lui avec ses besoins ; son père et sa mère n'étaient pas les seuls parents qu'il eût à entretenir, il nourrissait encore un de ses oncles paternels, habitant Lasgragnes et l'allait voir toutes les semaines ; en outre il nourrit et garda chez lui deux tantes infirmes, l'une pendant vingt ans, l'autre pendant cinq ans. Pour suffire à toutes les charges de sa position, Perry ne donnait que peu d'instants au sommeil ; toujours levé à deux heures du matin, il consacrait au travail les moments de repos que prenaient les autres ouvriers, et c'est de cette manière qu'en dehors de la journée qu'il devait à son maître, il parvint à travailler pour son propre compte et à augmenter ainsi ses modestes ressources; il ne se reposait pas, même en prenant ses repas, car sa femme le faisait manger, afin que ses occupations manuelles ne fussent pas interrompues; quand il avait fait une longue course, le travail le délassait encore de ses fatigues, et l'on ne vit jamais d'ouvrier plus ardent et plus opiniâtre. Ayant réalisé, à deux différentes reprises, une petite fortune, fruit de ses labeurs, il eut le malheur de la perdre par des faillites. Pas une plainte ne sortit de sa bouche, confiant dans la puissance du travail, ce fut toujours à l'adresse et à la force de ses bras qu'il redemanda la fortune perdue; grâce à cette constance laborieuse il a pu établir convenablement sa nombreuse famille et abriter chez lui, pendant vingt ans, une de ses filles, restée veuve, un enfant.

    Perry est demeuré toujours fidèle à ses devoirs religieux. Il n'a jamais mis le pied dans un cabaret, aussi sa santé s'est-elle conservée robuste et vigoureuse, malgré, son grand âge et le travail opiniâtres auquel il s'est livré toute sa vie. Arrivé aujourd'hui à une extrême vieillesse, il n'a pas une infirmité et fait encore chaque jour le travail d'un ouvrier ordinaire ; que vous dirons-nous encore, Messieurs, tous les habitants de Graulhet attestent la vérité des faits que nous venons de vous signaler, nous n'ajouterons qu'un seul mot qui, seul, résume tout l'homme. Perry a passé en proverbe, et lorsqu'on veut faire, à Graulhet, l'éloge d'un travailleur, on dit : Vaillant comme Perry.

    Tels sont, Messieurs, les titres qui ont motivé le choix du Conseil municipal.

    Venez, Perry venez, noble ouvrier du labeur opiniâtre recevoir la récompense que méritent votre assiduité et votre amour du travail.»

    M.le Maire a invité M. Perry à venir recevoir l’Épi d'or. M. Perry s'est avancé, et il a remercié le Conseil municipal de l'honneur qu'il lui faisait en lui accordant un prix dont il comprend toute la valeur. « Cet Épi d'or a-t-il dit, je veux le transmettre à mes enfants et à mes petits fils comme un titre d'honneur pour la famille, et comme un encouragement à se montrer toujours ouvriers laborieux et probes ». Vaincu par l'émotion, M. Perry a fondu en larmes, et il a regagné sa place en recevant des témoignages unanimes d'estime et de sympathie.

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    L'Epi d'Or n'est pas en possession des descendants de la famille PERRY, mais cette récompense est tout de même à Graulhet , dans les locaux de la Chambre Syndicale Patrons Mégissiers....en voici quelques photos....

     - L'Epi d'Or attribuée en 1860....au graulhétois Pierre PERRY

     - L'Epi d'Or attribuée en 1860....au graulhétois Pierre PERRY

     - L'Epi d'Or attribuée en 1860....au graulhétois Pierre PERRY

    Merci à Monsieur Jean-Pierre RAMONDOU  et à Suzanne et Albert CATHALAU


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  • - Albert FABRE : le phénomène tarnais

    EN EXCLUSIVITE A GRAULHET
    le DIMANCHE 9 MARS 1913
    à la mairie

    EXHIBITION du phénomène tarnais

    ALBERT FABRE

    4 ans - 1 m 36 - 37 kilos

    né en 1908 près de Brousse à Mellet

    PHENOMENE HUMAIN TARNAIS : Albert FABRE : les cartes inédites

     l'annonce publiée dans l'ECHO DU DADOU du 9 mars 1913

    les rares cartes postales de ce phénomène humain tarnais

    ... Autres cartes de personnages tarnais ...


    MAMOUILLE de Castres

    Louis CAUQUIL dit Mamouille  (1840-1906) de petite taille etait vendeur de journaux. Il ressemblait à un mendiant, se lavait peu, portait des vêtements offerts et toujours une casquette.Il fut un type de la rue très populaire à Castres, dix cartes postales lui sont consacrées.

    PHENOMENE HUMAIN TARNAIS : Albert FABRE : les cartes inédites

    LE TERRRRRRRRRRRRRRRRIBLE DE PENNE

    PHENOMENE HUMAIN TARNAIS : Albert FABRE : les cartes inédites

     

    «Alexandre Viguier (1835-1911) était au départ agriculteur et géomètre. Connaissant le Code pénal, le Code civil et la Bible par cœur, il jouait au conseiller juridique, assistant les gens devant les tribunaux, les notaires. Il a réussi à résoudre des tas d’affaires. On a commencé à dire qu’il était terrible pour ça, d’où son surnom. La seconde partie de sa vie vaudra la célébrité au Terrible de Pena (en occitan). Il s’est laissé pousser la barbe et est devenu une sorte de tribun politique. Aux législatives de 1893, il obtint 242 voix face à Jaurès en se présentant comme «candidat régénérateur de l’humanité en souffrance». «Il rédigeait des brochures comme des jugements débutant par : Attendu que… Derrière ce jargon juridique, il avait des idées très modernes, très en avance sur son temps et toujours d’actualité. Il était pour le désarmement, la paix et un système politique où les électeurs pourraient s’ils ne sont pas contents d’eux renvoyer chaque année les gouvernants, qui ne seraient pas plus payés qu’un petit fonctionnaire pour rabattre leur arrogance». Lors de la visite du tsar Nicolas II le 6 octobre 1896, le Terrible part à Paris pour lui demander d’abolir l’esclavage en Russie et est interné à Sainte-Anne dès sa descente du train, avant d’être reconnu «non fou» et libéré. Ce politicien marginal se promenait avec une lanterne censée «éclairer la justice, la nation et le monde».

     .


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