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- Abbé SEGUR - Curé de Graulhet
Le 26 mars 1933 : Installation de l'Abbé SEGUR à Graulhet, l'occasion pour votre blog MEMOIRES DE GRAULHET de revenir sur cet événement à travers la presse religieuse de l'époque mais aussi de vous faire découvrir la troupe théâtrale animée par l'Abbé Ségur .
Extrait de La Semaine religieuse du 30 mars 1933
Rare et exceptionnelle carte postale (collection personnelle)
Tournée Abbé Ségur - La fille de Roland
Les personnes figurant sur cette carte postale ont été identifiées ( à l'exception d'un) par mon père avec l'aide d'anciens graulhétois (pour la plupart malheureusement disparus) dont Monsieur Pierre CARAYON.
Rangée du haut de gauche à droite
1 -L'Abbé SEGUR - 2 -X - 3 -Jean PICAREL (le père de Jean PICAREL ancien maire de Graulhet) - 4 -Mlle BIRBES Annette - 5 -Mlle Camille CARAYON - 6 - Monsieur PLANES - 7 -Monsieur CASTEL - 8 -L'Abbé BOULARAN
Rangée du bas de gauche à droite
9- Mlle Charlette CASTEL (future Madame BASCOUL institutrice) - 10 -Monsieur Raoul MAURIES - 11- Mlle LEYDIE - 12 - Monsieur Jean IMART (nommé maire de Graulhet du 14 mars 1941 - 4 septembre 1944) - 13- Monsieur Laurent LACOTTE - 14 - Monsieur Louis DOURLIES - 15 - Monsieur IMART filsLa pièce de Théâtre : La fille de Roland d'Henri de BORNIER (1825-1901)
Étienne, vicomte de Bornier, né à Lunel le 25 décembre 1825 et mort à Paris le 28 janvier 1901, est un dramaturge, poète, écrivain et critique théâtral français. Après des études classiques aux séminaires de Saint-Pons, de Montpellier et de Versailles, il vient à Paris pour étudier le droit, mais ne passe aucun examen. À l'âge de 20 ans, il publie un volume de poésies, Premières feuilles, et entre deux ans plus tard comme surnuméraire à la Bibliothèque de l'Arsenal, dont il est successivement sous-bibliothécaire, bibliothécaire, conservateur, puis administrateur en 1889. Il est critique dramatique de la Nouvelle Revue entre 1879 et 1887. Il est élu membre de l'Académie Française, contre Émile Zola, en 1893. Une seule de ses œuvres eut un véritable succès et lui apporta du jour au lendemain la célébrité. Il s'agit de La Fille de Roland, qui resta pendant trois mois à l'affiche de la Comédie-Française avec Sarah Bernhardt dans le rôle principal. Ce drame, qualifié à l'époque de « cornélien », raconte les amours de Berthe, la fille du chevalier Roland, avec Gérald, le fils du traitre Ganelon. L'un des spectateurs fut Maupassant, qui écrivit à son propos : « C'est une pièce de sentiments nobles, écrite en style de M. Casimir Delavigne — même moins bon. » Un seul vers en est resté, prononcé dans la pièce par Charlemagne : « Tout homme a deux pays, le sien et puis la France. » Dans son étincelant Discours de réception à l'Académie, Edmond Rostand, qui succéda au fauteuil de Henri de Bornier, le décrivit comme un « vieux petit gentilhomme de roman, original, vif et bon avec une figure rose toute mangée de barbe d'argent, des yeux d'eau claire, de minuscules mains toujours agitées et fréquemment escamotées par des manchettes vastes, et je ne sais quelle grâce de gaucherie un peu fantastique qui me le faisait encore apparaître comme le kobold de la Tragédie. »
Il est inhumé au cimetière Saint-Gérard de Lunel.(Source WIKIPEDIA)
Sur cette photo l'Abbé SEGUR et l'Abbé BOULARANLa troupe du Théâtre de l’Étoile, qui jouera jusqu'en 1940, on peut à nouveau reconnaître sur cette photo, l'Abbé SEGUR mais également (en Charlemagne) Monsieur Jean IMART.
En 1919 Installation de son prédécesseur
l'Abbé BOULARANExtrait de la La Semaine religieuse du 11 juillet 1919
Tags : graulhet, églises, abbés, SEGUR, BOULARAN
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Commentaires
4papi mougeotVendredi 30 Mars 2018 à 18:083papi mougeotVendredi 30 Mars 2018 à 14:30Encore une remarquable plongée dans l'entre-deux guerres, illustrée au mieux et marquée par les fortes personnalités religieuses que furent les curés doyens Boularan et Ségur . Les affrontements politiques à cette époque étaient chose courante, à la Clochemerle parfois comme les heurts de défilés en ville entre les cliques de l'Etoile et de la Municipale ! On en sourit de nos jours.
C'était un temps où les enfants de choeur ne faisaient pas défaut et où le patronage du jeudi après-midi réunissait à Crins (j'en fus un certain temps) un grand nombre d'amateurs de foot autour de l'abbé Ségur, soutane relevée au besoin.
Il y eut aussi les activités au gymnase St. Charles (plus tard Garage Joffre) magistralement dirigées par l'Abbé Farenc au physique de boxeur ... sympathique !
Il précéda pendant la guerre 1939-45 à l'arrivée de l'abbé Paul Ségur, neveu du chanoine. Ce dernier, dans l'ombre de son oncle, participa cependant avec succès au maintien des oeuvres caritatives de l'église catholique à Graulhet, partagées avec le curé Verdeille de St. François.
Paul Ségur ne connaîtra pas la décrépitude de l'église graulhétoise. Il sera nommé en son temps, Curé de Lescure où il officiera brillamment jusqu'à sa mort, durant 31 ans, en l'église St. Michel, laissant à tous les habitants, le souvenir d'un homme juste et profondément dévoué.
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Vendredi 30 Mars 2018 à 18:51
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Chaque fois que je vais sur ton site, je ne vois pas le temps passer, en cette période de confinement c'est important de pouvoir s'évader.
l'Abbé Paul Ségur avait une façon bien à lui de nous faire le catéchisme. Quand il faisait beau nous allions sur la place du Château et là nous jouions à Colin-Maillard, nous consacrions très peu de temps à la leçon au grand désespoir de son oncle, qui le rabrouait quand nous rentrions il n'approuvait pas du tout ses méthodes
J'ai lu toutes les nouveautés, je fais en suivant... quel plaisir de revivre ces moments lointains, la transformation en quelques années de Graulhet et de ses habitants.
Quel travail de recherche et surtout la passion qui t'anime pour que nous n'oublions pas ce passé et aussi la réalité présente.
Amicalement
Bonsoir Josette
Merci pour cette anecdote sur l'Abbé SEGUR et merci de ta fidélité et de tes messages
Oui dans cette période trouble et confuse replonger dans ses racines fait effectivement du bien...
A très vite
François