-
Qui a Graulhet n'a pas connu Simone SABY, célèbre marchande de journaux avenue Gambetta ? Elle menait tambour battant son commerce, haut lieu des lendemains de matches de rugby, anticipant la vente de la Dépêche en fonction des résultats. Présente durant de très nombreuses années avec une clientèle fidèle et nombreuse elle reste pour les graulhétois une figure légendaire des commerçants.
Bien sûr de nombreux souvenirs et certainement une nostalgie se rattachent à cet endroit pour beaucoup d'entre vous. Une époque pas si lointaine tout de même, où la presse quotidienne était énormément lue et commentée.... J'ai eu la chance de rencontrer sa fille Michèle qui gentiment m'a prêté cette carte postale inédite et que je remercie encore.
Simone SABY et son mari Georges photographiés devant le magasin dans les années 30.
une autre carte plus connue et plus ancienne du magasin et plus particulièrement de l'avenue Gambetta:
On peut reconnaitre en blanc : Mme Simone Saby, née Simone Pouget. A côté, sa mère née Louise Lautard qui a épousé un gendarme venu maintenir l'ordre pendant les grèves de 1909-1910 et qui s'appelait donc Pouget. Disparu à la guerre 14-18, Louise s"est remariée avec un dénommé Salitot. Ensuite on peut reconnaitre la cousine de Simone, Annette Lautard qui est la fille de Camille Lautard, frère de Annette. Ils habitaient juste à côté, à droite en regardant la photo .
Merci à Michèle SABY, à Jeannot SABY pour les précisions apportées sur la deuxième carte postale et transmises à Robert Py, fidèles de MEMOIRESDEGRAULHET
votre commentaire -
Usine de tannerie - mégisserie - colles et gélatines, l'usine Poulié était située route de Gaillac - Avenue Marcel Pagnol - actuellement entre autres sur l'emplacement des ateliers municipaux .
L'Usine POULIE côté Dadou
Cette entreprise fut gérée par les Poulié à partir de 1820 et jusqu'en 1912, ensuite reprise par COMBET et COMBET et FAUX de 1913 à 1962 pour le bâtiment situé aux bords du Dadou et pour le bâtiment perpendiculaire à la rue Saint-Jean par Messieurs CALMES et ensuite CHANSOU de 1903 à 1968.
Charles Poulié possèdera également le Moulin des Voûtes de 1882 à 1911.
Dès 1865, l'entreprise Poulié a recours à l'énergie hydraulique pour actionner la mégisserie. La turbine placée sur le Moulin des Voûtes transmettait l'énergie par un système de câbles et de poulies de 800 mètres de long. L'implantation de trois piliers rive gauche pour aboutir en traversant le Dadou avec un quatrième pilier fut nécessaire.
Facture de l'usine Poulié :
Le dessin de l'usine, sa situation géographique et son ingénieux système. On distingue les quatre piliers, du Moulin des Voûtes à droite jusqu'à l'usine. Sur la gauche la petite chapelle de Saint-Roch.
Il ne reste à ma connaissance qu'un seul pilier (en ruine ) rive gauche du Dadou et bien sûr l'ancien Moulin des Voûtes. Quelques photos actuelles tout d'abord du pilier.
L'actuel moulin des Voûtes
(ATTENTION le moulin ne se visite pas c'est un lieu privé)
L'intérieur du Moulin, avec encore des restes et des traces du système de transmission.
CHARLES POULIE : HOMME POLITIQUE
Né le 4 février 1845 à Graulhet (Tarn), mort le 16 juillet 1914 à Graulhet.
Député du Tarn de 1889 à 1893.
Charles Poulié est issu d'une vieille famille graulhetoise. Son père exploita dans cette ville une tannerie puis plus tard une fabrique de gélatine. Charles Poulié lui succède et se déclare industriel-propriétaire, mégissier fabricant de colle forte à Graulhet.
Lorsqu'il se présente en 1889 aux élections législatives il est déjà conseiller municipal de Graulhet. Il est, pour l'arrondissement de Lavaur, le candidat du comité conservateur. Fermement hostile à la politique opportuniste il réclame dans son programme des réformes financières, des économies et des diminutions d'impôts. Il est partisan d'une révision de la Constitution et affirme la nécessité de défendre la liberté de conscience menacée et de rétablir les droits du père de famille.
Au premier tour de scrutin Charles Poulié recueille 7.066 voix contre 7.042 à Compayre, professeur de droit à Toulouse, député sortant. Il bat ce dernier au second tour par 7.378 voix contre 6.094.
Député discret, il se contente de prendre part à la discussion du budget de 1891.
Charles Poulié se représentera sans succès aux élections législatives de 1893 et 1898. En ces deux occasions il sera battu de justesse au second tour de scrutin par Compayre : en 1893 par 6.781 voix contre 6.565 et en 1898 par 7.180 voix contre 6.239.
Il meurt à Graulhet le 16 juillet 1914.Biographie extraite du dictionnaire des parlementaires français de 1889 à 1940 (Jean Jolly)
Quelques rares bulletins de vote conservés.
Crédits :
Graulhet son Dadou et ses Mégisseries : Albert et Suzanne Cathalau
Graulhet et ses célébrités - Henry MANAVIT
Un merci tout particulier à Monsieur Eric BISCOND qui m'a permis de photographier l'intérieur du Moulin des Voûtes.
8 commentaires -
Au même titre que les buvards ou autres, les baromètres sont des objets publicitaires très porteurs, mais témoins d'une époque révolue....En voici une sélection :
Merci à Alain VERGNES
votre commentaire -
L'Eglise de Saint-Projet (emplacement actuel de l'école Gambetta) et l'Eglise de Saint-Jean possèdaient chacune un cimetière. C'est par une décision municipale en date du 15 mai 1808 que fut décidé la suppression de ces deux cimetières. Le décret impérial autorisant la suppression de ces deux cimetières est daté du 16 mai 1810. Le cimetière de Saint-Projet servit jusqu'en 1812....
La ville de Graulhet acheta au Sieur Gayraud un terrain de 38 perches (unité de longueur) 88 mètres de terre, jouxtant le petit cimetière de l'église Saint-Roch. C'est donc à partir de cette date que le cimetière de Graulhet devint le cimetière Saint-Roch.
LE CIMETIERE SAINT-ROCH
La superficie actuelle du cimetière est de 7 hectares (soit 70 000 m2.) Le nombre de personnes enterrées est proche de 20.000. Le nombre de caveaux et de 1367 ; 500 tombes sont en pleine terre. La plus ancienne sépulture date du 22 messidor an 3. Le caveau le plus important comporte 22 places ! Le plus ancien registre détenu recensant les corps inhumés date de janvier 1922.
Quelques photos (actuelles) du cimetière Saint-Roch
Entrée principale du cimetière
Ancienne entrée du cimetière
Allée principale du cimetière
Sur la droite , après l'entrée principale, le coin des tombes les plus anciennes
Vue aérienne (partielle) du cimetière Saint-Roch
Le monument aux morts installé au cimetière Saint-Roch en 1935
(précédemment au fond du Jardin des Bains-Douches emplacement actuel du batiment de la Poste)
L'EGLISE SAINT-ROCH
Vers la fin du XVI° siècle , en 1595, la peste sévit dans le Languedoc et étendit ses ravages jusqu'à la ville de Graulhet, les habitants se mirent sous la protection de Saint-Roch et établirent à cette occasion une confrérie de Saint-Roch. A la réapparition de ce fléau en 1629, les habitants de Graulhet renouvelèrent le voeu qu'ils avaient fait au Saint et édifièrent à l'extrémité du Faubourg de Barricoutaut et au bord du Dadou , une chapelle dédiée à Saint-Roch. La tradition ajoute que la peste cessa dans tout le pays environnant et que Graulhet fut, cette fois, préservé du fléau. On peu lire sur l'imposte de la porte d'entrée l'inscription suivante :
Sacra deo voto publico aedes
Sub titulo sancti rocchi et sebastiani
Quorum presentibus suffragiis
Extincta epidemia gravis
Anno domini 1629que l'on peut traduire .....
Un voeu public a consacré ce temple de Dieu, sous le vocable de Saint-Roch et de Saint-Sébastien dont les suffrages favorables ont arrêté l'épidémie en l'année 1629.
Quelques photos actuelles de la chapelle Saint-Roch
Un grand merci à Jean-Marc BELLIERES
1 commentaire -
Le centre administratif près de la Poste
Au tout début ce centre toujours situé à côté de la Poste, contenait les locaux de la Médecine du Travail, l'ANPE et la Trésorerie (perception).
Quelques cartes postales illustrent ce batiment....bien seul au début
Le centre et le foyer Léo Lagrange avant la construction de la Poste
votre commentaire -
Le magasin de chaussures CAZALENS situé 24 rue Jean Jaurès distribuaient outre des buvards mais également des vignettes assorties de devinettes, en voici deux.
A vous de jouer ! (cliquez sur l'image pour l'agrandir)
On continue de jouer ?
votre commentaire -
Pour garder plus longtemps nos cahiers, nous avions évidemment des protèges-cahiers, certains possèdaient des tables de multiplication sur la quatrième page. Ici bien sûr chacun provient d'un magasin graulhétois.
Le premier du magasin Electricité-radio-Disques Gaston Blatgé - 13 rue du Verdaussou : offert par CALOR
Toujours le magasin Gaston Blatgé mais offert par les piles WONDER :
La boulangerie Gilbert BOULZE , quand elle était située au 4 Avenue de la Résistance, offert par les Chocolats d'Aiguebelle.
La pharmacie Maurice DRUGEON située Place de la Halle : téléphone 251 !
votre commentaire -
C'était l'époque des buvards, nous écrivions à la plume. Je vous rassure ça ne remonte pas si loin ! Les buvards étaient un moyen de communication publicitaires. En voici quelques uns !
Tout d'abord un buvard publicitaire offert par le magasin de chaussures CAZALENS, situé 24 rue Jean Jaurès (actuellement magasin de téléphonie)
René DELROT , artisan électricien , atelier situé à côté du terrain d'aviation.
un buvard publicitaire des Peausseries du Rhône à la Ventenayé
votre commentaire
Suivre le flux RSS des articles
Suivre le flux RSS des commentaires